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1 Je remercie tout d’abord Jean-Paul Guillaumet de m’avoir fait découvrir toutes ces merveilles qui dormaient tranquillement depuis le siècle dernier et de m’avoir confié la lourde tâche de les faire sortir de leur léthargie ainsi que Gilles Sauron qui a accepté de diriger ces travaux. Je tiens également à témoigner ma plus vive reconnaissance à Brigitte Chabart, conservateur du Musée Rolin d’Autun et à l’ensemble de son personnel pour leur sympathie ainsi que pour la facilité et la souplesse d’accès à leurs réserves. L’aboutissement de ce travail préliminaire, long et fastidieux, n’aurait pas été possible sans le réconfort quotidien de ma douce et tendre Anne Lise, et de l’attention soutenue que me témoignent ma famille et mon entourage. Que tous soient ici remerciés, et tout particulièrement Michel Kasprzyk pour sa disponibilité de tous les instants, ses conseils lumineux ainsi que pour son aide précieuse lors du tri, du dessin et de l’étude du matériel tardif. Mes plus sincères remerciements vont également à Pascale Chardron-Picault, archéologue municipale de la ville d’Autun et à l’ensemble du personnel du Service Municipal d’Archéologie et du Patrimoine « Alain Rebourg » pour leur compréhension lorsqu’il a fallu que je concilie au mieux, et sans trop d’énervement, travail professionnel, travail universitaire, pannes de courant et autres galères informatiques. J’exprime enfin ma gratitude envers toutes les personnes qui, en me prêtant leur voiture, m’ont évité d’emprunter la laborieuse ligne SNCF Trans-Morvan Dijon-Autun. 2 La recherche archéologique à Autun a longtemps reposé sur le dynamisme de certains érudits du XIX° siècle ; J.G. Bulliot, président de la Société Eduenne et inventeur du site de Bibracte, J. Roidot-Deleage, architecte et H. de Fontenay, historien. En effet, notre siècle, jusqu’à la fin des années 60, est marqué par une complète indifférence quant au patrimoine archéologique autunois. Cela a été particulièrement notable lors de la destruction d’îlots entiers de la ville romaine suite à la construction de zones de lotissements situées à « La Croix Verte », à « Saint-Andoche » ou encore « Avenue de la République ». Il faudra attendre la fin des années 80 pour que l’archéologie urbaine ne reprenne un nouvel essor, notamment grâce à la création du Service Archéologique de la ville d’Autun. Le fruit de la dynamique archéologique du siècle passé s’est ainsi soldé par la récolte d’un abondant ensemble de mobilier métallique, principalement réalisé en alliage cuivreux. Ce corpus semble être l’un des plus importants de la Gaule romaine mais restait pour l’instant le plus mal connu, puisque la grande majorité des objets sont restés inédits jusqu’à présent. La présence d’un tel gisement à Autun corrobore d’ailleurs les récentes études historiques et archéologiques qui tendent à prouver que cette capitale de cité compte parmi les plus grandes villes romaines des Trois Gaules. Une étude du mobilier métallique gallo-romain ne pouvait donc être entamée sans reprendre les données anciennes dans leur intégralité. Présentation du travail de D.E.A. Ce travail universitaire regroupe donc la totalité du matériel métallique gallo-romain des collections anciennes qui est conservé au musée Rolin à Autun, exception faite des outils et de tout type de matériel lié à l’artisanat dont le traitement, beaucoup trop spécifique, ne fait pas parti de notre propos. Ce corpus est totalement privé de son contexte stratigraphique et, très souvent, de son contexte spatial. Ainsi, le matériel est généralement sans indication de provenance précise. Quelquefois sa provenance autunoise est attestée et plus rarement sont conservées certaines indications concernant le nom de la rue, voire du jardin où l’objet a été découvert. Ceci pourrait être extrêmement préjudiciable si une grande proportion des objets isolés ne semblait pas provenir d’un rayon proche autour d’Autun. L’activité intense de la Société Eduenne au XIX° siècle créait en effet l’émulation nécessaire à la collecte fructueuse des trouvailles fortuites autunoises et de sa proche région, dans un rayon n’excédant pas la trentaine de kilomètres ce qui explique l’importance du corpus conservé au Musée Rolin. Cette collection est probablement agrémentée de quelques achats extra-régionaux de collectionneurs qui semblent toutefois minoritaires et que l’on se gardera de sur interpréter. Précisons toutefois que certains objets non métalliques ont été inclus à notre inventaire : il s’agit des catégories d’objets fabriqués en métal mais aussi dans de multiples matériaux tels que l’os ou le verre, comme c’est la cas pour les éléments de parure, tels les bracelets ou encore les épingles. Ce choix trouve justifications à plusieurs niveaux. En effet, il semblait judicieux de pouvoir comparer les productions métalliques par rapport aux productions réalisées dans d’autres matériaux, d’autant plus que la nature du matériau ne semble pas, dans certains cas, affecter la morphologie de l’objet (c’est notamment le cas pour certains types d’épingles). Il faut alors imaginer une production synchrone de certaines catégories d’objets typologiquement proches mais réalisés en matériaux différents, qu’il serait intéressant de mettre en évidence et de quantifier. Par contre, certains artefacts subissent une évolution nette quant à la nature de leur matériau au cours du temps. Prenons l’exemple des petits accessoires militaires tels que les bouterolles et les éléments de suspension. Ceux-ci semblent exclusivement réalisés dans des alliages cuivreux au haut Empire (notamment au I° siècle de notre ère, il n’y a qu’à se pencher sur les publications des camps du I° siècle et leur planches d’objets pour en prendre conscience) mais on ne les rencontre quasiment plus qu’en os au Bas-Empire. Parallèlement à ce phénomène, il semblerait que le répertoire des objets métalliques, notamment en alliage cuivreux, si riche au cours du haut Empire, s’appauvrisse considérablement au IV° siècle. Il ne s’agit là bien sûr que d’impressions générales totalement subjectives, déjà perçue par les chercheurs, qui méritent sérieusement d’être prouvées et confirmées par un comptage systématique. Pour se faire, l’analyse diachronique doit englober un très large panel fonctionnel qui permettrait d’observer un probable changement dans le mode de consommation de l’instrumentum au sens large entre le haut et le Bas Empire à la fois du point de vue quantitatif (la consommation d’instrumentum s’appauvrit-elle réellement au Bas-Empire ?) et du point de vue qualitatif (la consommation de métal est-elle variable au cours du temps ? Lui préfère-t-on d’autres matériaux de construction à certains moments ?). Une telle analyse pourrait peut-être permettre d’appréhender un certain nombre de changements socio-économiques entre la fin du III° siècle et le IV° siècle, sous un angle novateur. 3 Ainsi, l’objectif premier a été de tendre à l’exhaustivité. En effet, le choix d’une étude restreinte à une ou plusieurs catégories particulières n’a pas été retenu puisque de tels changements dans les modes de consommation ne peuvent être perçus qu’à partir d’un large corpus d’objets de natures différentes. De plus, le gisement issu des fouilles anciennes, impressionnant dans sa masse, n’est réellement utilisable qu’en le manipulant de manière globale puisqu’il a perdu la majeure partie de son potentiel d’information par la perte de sa localisation spatiale et stratigraphique. Ces fonds anciens n’ayant jamais réellement fait l’objet d’une véritable étude, personne ne sachant réellement ce qu’ils contiennent, le choix de prendre en compte la totalité des objets aura donc déjà pour mérite de les faire sortir de l’ombre. Pour se faire, le matériel est classé par grandes catégories qui sont subdivisées par la suite en fonctions précises. Pour chaque fonction, les objets sont regroupés suivant leur appellation typologique courante. Les objets dont il n’existe aucune typologie, ainsi que ceux qui s’insèrent mal dans les typologies existantes sont classés suivant des critères morphologiques et technologiques. Ils sont tout d’abord intégrés dans un système de classement évolutif qui reprend le principe des typologies céramiques ouvertes mises utilisées par Morel lors de ses études concernant la céramique d’importation italique. A l’aide d’un code à plusieurs chiffres, cette forme de typologie permet un classement hiérarchisé simple et efficace des céramiques en fonction de plusieurs critères judicieusement choisis. En transposant cette méthode à l’étude du mobilier métallique, nous ne prétendons pas mettre en place certaines typologies mais de permettre un simple classement permettant de faciliter les comptages. Celui-ci peut évoluer très simplement au gré des nouvelles découvertes et intégrer facilement des objets à la morphologie inédite. Lorsque le corpus est trop faible, on se contente, pour l’instant, de numéroter les différents types rencontrés (type n°1, type n°2…). Ce classement est donc provisoire. Au terme de l’étude, il tendra à la mise au point de véritables typologies, qu’il faudra adapter à chaque catégorie d’objet. Les objets non identifiés – mais identifiables dans l’absolu – ont été dessinés, pesés, mesurés et inclus dans ce travail dans l’attente d’éventuelles comparaisons. Seuls les artefacts extrêmement fragmentés – véritablement inidentifiables – ont été mis de côtés. L’aspect quantitatif étant un élément clé de ce travail, il a semblé bon de ne dessiner que l’élément le plus significatif d’un groupe d’objets possédant des caractéristiques communes, par rapport aux critères technologiques et morphologiques préalablement choisis. Le raisonnement est basé sur des groupes d’objets. Grâce à cette méthode, il est beaucoup plus facile de s’éloigner du traitement habituel du mobilier métallique, objet par objet, au profit d’une vision plus globale. Pour chacun de ces groupes, les fourchettes métrologiques et les fourchettes de poids sont soigneusement indiquées. Celles-ci peuvent permettre de mettre facilement en évidence la présence de plusieurs populations. Le comptage systématique peut être utilisé à plusieurs niveaux. Il incite à la comparaison entre différentes catégories du mobilier autunois et permet de poser les jalons d’une réflexion purement locale : pour une catégorie d’objet définie, il est possible de mettre en évidence une surreprésentation (ou encore une sous-représentation) qu’il convient de mettre en relation avec des aspects variés de la vie socio-économique d’Autun à la période gallo-romaine (une sur-représentation d’un type donné d’épingle peut signifier qu’il s’agit d’une production locale, une sur-représentation de fibules d’Aucissa peut avoir un lien avec une présence militaire, ce qui n’est pas le cas d’une fibule d’Aucissa isolée). Le comptage peut également permettre les comparaisons avec d’autres grandes agglomérations dont le matériel est plus ou moins partiellement publiés, tels que Augst, Avenches ou encore Oberwinterthur, sans oublier Vertault qui fait l’objet d’un programme commun de recherche. Dans la mesure où les comparaisons avec Augst seront les plus nombreuses (publications des fibules, des accessoires liés à la vaisselle métallique, des instruments de toilette et de médecine, du matériel militaire du castrum ainsi que celui découvert à l’intérieur de la ville), certaines typologies, et notamment celle la typologie des fibules d’E.Riha, ont été choisies dans le but de faciliter ces comparaisons. Ces dernières pourraient permettre de mettre en évidence des spectres de consommations différents en fonction de la spécificité de chacun des sites. La notice jointe à chacun de ces groupes d’objets est bâtie autour des ouvrages de référence et des synthèses les plus récentes. Elle permet d’indiquer sa fourchette chronologique d’utilisation communément admise, une évocation de sa répartition au sein de l’Empire (ce qui permet de mettre en évidence des productions exogènes), ainsi que différentes spécificités (matériel militaire…). Enfin, les objets qui n’appartiennent pas à la période gallo-romaine de façon certaine par comparaison avec des ensembles bien datés, mais qui sont toutefois classés parmi le matériel gallo-romain dans les réserves et les vitrines du Musée Rolin, ont été systématiquement écartés et sont dispersés dans deux catalogues spécifiques : le catalogue des objets protohistoriques et le catalogue des objets médiévaux et modernes. Les objets dont la 4 datation reste plus ambiguë en l’absence de comparaisons pertinentes sont systématiquement classés parmi le mobilier gallo-romain, dans l’attente de nouvelles comparaisons. Présentation du catalogue. Termes et abréviations utilisés dans les notices : Nombre : il s’agit du nombre minimum d’individus. Le nombre d’objets complets est ensuite systématiquement indiqué afin de pondérer les éventuelles remarques d’ordre métrologique. Complet : ce terme indique que l’objet est entièrement conservé, sans aucune lacune. Archéologiquement complet : ce terme indique que l’objet est fragmenté. Toutefois, ces lacunes ne sont d’aucune gêne et permettent une identification et une prise de mesures correctes (il peut s’agir par exemple d’une fibule qui aura perdu son ardillon). s : section, en mm. e : épaisseur en mm. Dint : diamètre interne en mm (pour un anneau, une bague, un bracelet…). Dext : diamètre externe en mm (pour un anneau, une bague, un bracelet…). H : hauteur totale d’un objet en mm. L : longueur totale d’un objet en mm. l : largeur totale d’un objet en mm. L1, L2, L3… : longueur(s) de(s) partie(s) intermédiaire(s) intéressante(s) pour les comparaisons.(indications sur les schémas). Emp : empattement, mesure indiquant la longueur séparant les deux bélières d’une anse de coffre. L’ajout de « –cons » indique une mesure incomplète due au mauvais état de conservation (Par exemple, Lcons signifie : longueur de l’objet conservée après une fragmentation ou une quelconque lacune). L’ajout de « -max » ou de « -min » indique une mesure maximale et minimale lors de l’étude d’un lot d’objets (Par exemple, Lmax signifie : longueur maximale d’un type d’objet donné). Elle permet de donner des fourchettes métrologiques pour certains types d’objets. L’ajout de « -moy » indique une mesure moyenne lors de l’étude d’un lot d’objet (Par exemple, Lmoy signifie : longueur moyenne d’un type d’objet donné). Bien évidemment, cette mesure n’est indiquée que lorsque le corpus est suffisamment important (au moins 5 objets du même type). Dans la description du matériau utilisé, on utilisera le terme générique d’« alliage à base cuivre », sans entrer dans le détail des dénominations (bronze, laiton…). On parlera d’« or », d’« argent », et de « fer » pour les autres métaux identifiables de par leur aspect extérieur. On utilisera également le terme générique d’« os », pour désigner les éléments de tabletterie, à moins que la nature précise du matériau ne soit évidente (ivoire…). Le terme d’ « étamage » sera systématiquement utilisé pour désigner un état de surface d’aspect argenté, le cœur de l’objet étant réalisé dans un autre matériau (généralement dans un alliage à base cuivre). Nous ne traiterons donc pas de la composition de ce revêtement de surface (étain, argent…). Le terme de « dorure » sera systématiquement utilisé pour designer un revêtement de surface d’aspect doré. Le terme d « émail » désignera systématiquement un décor cloisonné d’aspect émaillé. Nous préférons ne pas entrer dans certaines nuances étymologiques fréquemment subjectives (pâte de verre…), à moins que la nature précise de l’élément décoratif ne soit clairement perceptible (millefiori…). Le terme de « décor incisé » désignera systématiquement un décor réalisé grâce à un outil n’enlevant pas un copeau important, sans (ou presque sans) enlèvement de matière. Le terme de « décor excisé » désignera par contre un décor réalisé dans un but plastique, avec enlèvement de matière et changement de section de l’objet (section fréquemment facettée). Le terme de « décor estampé » s’appliquera aux décors clairement réalisés grâce à la pression d’une matrice. Dans ce catalogue, les objets sont présentés par lots : une notice correspond à un lot d’objets typologiquement homogène, cela permet un raisonnement global sur la nature même de l’objet (connaissance des fourchettes métrologiques de taille et de poids..) et sur sa signification socio-économique à Autun (corpus plus ou moins important, localisation dans la ville…) : cela permet également un gain de temps significatif dans le traitement du matériel (300 épingles typologiquement analogues seront traitées comme un lot homogène, sans passer par une description individuelle, lente, fastidieuse et, qui plus est, inutile. Des classements les plus ouverts possibles ont été mises en place lorsque cela était nécessaire afin de faciliter ce traitement par lots d’objets aux caractéristiques communes. Ce système de classement s’inspire de modèles utilisés en céramologie, par Morel notamment. Les objets atypiques sont bien évidemment traités individuellement. 5 Pour chaque type la notice comprend tout d’abord une partie descriptive : - Fonction et typologie (lorsqu’elle est connue ou lorsque l’objet s’insère dans un des classements ouverts mis en place dans ce travail universitaire). - Nature du ou des matériaux. - Nature du décor (incisé, estampé, excisé, émaillé…). - Nombre d’objets conservés et état de conservation. - Analyse métrologique (fourchette de tailles, poids et données moyennes). - Description, le vocabulaire descriptif tente de respecter les appellations courantes pour chaque type d’objet. La notice comprend par la suite une partie synthétique : - Présentation raisonnée des différentes hypothèses fonctionnelles quand la nature exacte de l’objet, si celle-ci est sujette à caution ou lorsque celui-ci est incomplet et renvois bibliographiques. - Présentation raisonnée des différentes hypothèses concernant l’emplacement d’un objet dans un mécanisme ou dans un ensemble et renvois bibliographiques. - Présentation d’éventuelles reconstitutions et renvois bibliographiques. - Répartition spatiale des découvertes au sein de l’empire, indication éventuelle de productions extra régionales et renvois bibliographiques. - Indication des découvertes régionales, si cela est possible et renvois bibliographiques. - Fourchettes chronologiques d’utilisation et renvois bibliographiques. Lors de l’analyse spatiale, les termes utilisés désigneront prioritairement les noms antiques des provinces et des régions de l’Empire : ainsi le terme de Bretagne ne doit donc pas s’entendre en tant que Bretagne/région de la France mais en tant que Bretagne/nom antique de la province impériale dans l’actuel Royaume-Uni ! Les différents renvois bibliographiques sont judicieusement choisis, ils se doivent d’illustrer au mieux les différents problèmes abordés. Dans la mesure du possible, ces renvois concernent les synthèses les plus récentes, les articles de référence et les ouvrages comportant eux même d’intéressantes orientations d’ordre bibliographiques. Les renvois aux figures sont indiqués de la manière suivante : les numéros de planches concernant un type particulier de mobilier sont indiqués en tête de rubrique, puis, devant chaque type d’objet est indiqué entre parenthèses le numéro de figure correspondant à l’objet-type. L’abrévation « NR » (Non Représenté) indique que l’objet-type n’a pas été dessiné. Les objets ont été tous représentés à l’échelle 1 et non à l’échelle ½ comme le veut la tradition. Plusieurs raisons ont dicté ce choix. Tout d’abord, les réductions ont été évitées puisqu’elles entrainent une perte de lisibilité de certains petits objets. Il semblait également important de mettre à la disposition du Musée Rolin un document graphique contenant des objets grandeur nature. Nous avons réalisé les dessins ne comportant pas d’ombrage. Le mobilier tardif a été dessiné par M. Kasprzyk que nous remercions. Quelques autres illustrations comportant des ombrages sont tirées du catalogue d’exposition Autun-Augustodunum. 6 Catalogue du mobilier gallo-romain. (pl. 1-141) Les accessoires du vêtement. (pl. 1-9) Les fibules (pl. 1-8). Le classement qui suit reprend la typologie de Riha (Riha 1979, Riha 1994) éventuellement complètée par des études postérieures (Mazur 1998 notamment). Le choix d’utiliser cette typologie a été principalement dicté par la possibilité par la suite de comparer aisément le corpus d’Autun à celui de villes telles que Augst. Groupe 1. Il s’agit de fibules réalisées en une seule pièce, à ressort a quatre spires et corde généralement interne (plus rarement externe). Type 1.1. Fibules dites « de Nauheim » Ces fibules se caractérisent par un ressort à quatre spires et une corde interne. L’arc, de forme triangulaire, est obtenu par martelage, le porte-ardillon trapézoïdal est toujours ajouré. Le décor de l’arc permet de différencier plusieurs variantes (par manque de temps, nous n’affinerons pas plus nos recherches). Variante 1.1.1, à décor sur les bords de l’arc. (1) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (ressort cassé, porte-ardillon manquant). L : 59mm, P : 2,34g. L’arc possède une forme triangulaire. Aux bords de l’arc, un léger décor, probablement estampé, est visible (l’oxydation rend cette observation difficile). L’aire de diffusion de ces fibules est très vaste, elle s’étend du sud de la France jusqu’en Europe Centrale, et de l’Italie du Nord jusqu’en Angleterre. Considérée tout d’abord comme une parure féminine, les découvertes plus récentes invitent à nuancer cette hypothèse, voire à la rejeter totalement. Nous ne rentrerons pas dans les problèmes de datation, et nous indiquerons simplement que cette fibule apparaît au cours du I° siècle av. J.-C., les derniers exemplaires se retrouvant encore dans des contextes de la première moitié du I° siècle de notre ère comme c’est le cas à Augst. (Riha 1994, p. 52). Type 1.4. Fibules de type pseudo-La Tène Moyenne. Ces fibules, généralement en alliage à base cuivre, possèdent quatre spires et une corde interne. L’arc est courbé. Un prolongement du porte-ardillon effectue un retour sur le sommet de l’arc où il est maintenu au moyen d’une bague, qui peut être lisse ou bien décorée (M.Feugère en a établi une typologie, se reporter à Feugère 1985, p. 190). On distingue deux variantes, l’une à arc filiforme, la seconde à arc rubané, creusé de cannelures longitudinales. Deux exemplaires d’Autun possèdent un arc quadrangulaire, soit une nouvelle variante qui n’avait pas été détectée à Augst ou à Avenches. Notons enfin la découverte d’une fibule possédant une morphologie atypique au niveau du porte-ardillon, qui se révèle être une fibule de type 1.4.1 rafistolée après la perte d’une partie du pied. Le type pseudo-La Tène Moyenne possède d’une manière générale une très vaste diffusion au sein de l’Empire. On le retrouve dans les provinces occidentales, en Bretagne, Gaule, Ligurie, Rhétie et même jusqu’en Achaïe. Ce type semble néanmoins caractéristique, selon M.Feugère, de la Gaule centrale au sens large puisqu’il semble se raréfier au delà du limes rhénan, à l’Est du plateau suisse et au delà de l’Italie septentrionale (Feugère 1985, p. 196). Il est généralement daté du I° siècle de notre ère. M.Feugère précise qu’on ne le retrouve qu’à partir de 10/15 ap. J.-C. Le type 1.4.1 serait fabriqué entre les règnes de Tibère et de Vespasien, quelques exemplaires se retrouvant encore dans des contextes du II° siècle alors que le type 1.4.2 semble essentiellement claudien, se rencontrant plus timidement à l’époque flavienne (Feugère 1985, p. 196). Les datations obtenues à Augst confirment ces hypothèses. Variante 1.4.1, à arc filiforme. (2) Alliage à base cuivre. Nombre : 36. Complets : 19. Deux populations peuvent être mises en évidence : Première population (28% du corpus mesurable) : 7 Lmax : 47mm, Lmin : 22mm, Lmoy : 37mm. Pmax : 3,88g, Pmin : 1,21g, Pmoy : 2,8g. Notons l’existence d’une fibule de module particulièrement faible (L : 22mm) 1 . Seconde population (72% du corpus mesurable) : Lmax : 82mm, Lmin : 59mm, Lmoy : 65mm. Pmax : 10,02g, Pmin : 3,79g, Pmoy : 7,4g. Un exemplaire possède un décor de stries horizontales sur le sommet de l’arc 2 , un second possède un décor de grènetis sur le retour du pied 3 . Variante 1.4.1, à arc filiforme, réparée après cassure 4 . (3) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet (après réparation). L : 55mm, P : 7,10g. Le pied est cassé au niveau du départ du porte-ardillon. L’extrémité restante de l’arc a été usinée (probablement limée puis martelée) afin d’en réduire la section, puis repliée afin de confectionner un porte-ardillon de fortune. Variante 1.4.2, à arc rubané. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 10. Complets : 4. Lmax : 68mm, Lmin : 54mm. Pmax : 9,29g, Pmin : 5,89g. Deux exemplaires possèdent une bague de fixation estampillée, sur la première on peut lire [BTF] 5 , sur la seconde la lecture est peu évidente, on peut néanmoins lire : [LIO], ou [IIO], ou encore [ITO] 6 . Nouvelle variante, à arc de section quadrangulaire.(NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets : 2. Lmax : 74mm, Lmin : 69mm. Pmax : 7,23g, Pmin : 5,52g. La section vaut respectivement 3x3mm, 4x1mm et 7x2mm. Type 1.6. Fibules filiformes « militaires » (« Eingliedrige Drahtfibeln » ou encore « Soldatenfibeln »). Il regroupe les fibules filiformes réalisées en une seule partie, systématiquement fabriquées dans un alliage à base cuivre. Celles-ci possèdent un arc à la courbure prononcée,. E.Riha distingue quatre variantes en fonction de la section de cet arc (ovale, facetté), de sa courbure (à angle droit ou arrondi) et de la présence d’un bouton en prolongement du pied. Variante 1.6.1, à arc courbé à angle droit. (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 47mm, P : 2,90g. L’arc possède une forme caractéristique en « accent circonflexe » et possède une section ovale. Le ressort est constitué de quatre spires à corde interne dont la section est carrée (cela est systématique), le porte-ardillon est large et plein. Son module s’insère parfaitement avec la fourchette qui a été reconnue à Augst (taille comprise entre 47 et 53mm). Ces fibules paraissent donc parfaitement standardisées. Ces fibules sont très fréquentes dans les régions rhénanes et se rencontrent essentiellement sur des sites à caractère militaire. M.Feugère précise que certaines « Soldatenfibeln » sont déjà présentes à Haltern (Feugère 1985, p. 438), mais la variante 1.6.1 serait exclusivement flavienne, comme le confirment les données chronologiques obtenues à Augst (Riha 1979, p. 60). La diffusion semble limitée à l’Est de la Gaule (M.Feugère cite les quelques rares exemplaires connus à Besançon, Mandeure ou encore Lons-le-Saunier, Feugère 1985, note 508). Type 1.14. Fibules filiformes réalisées en alliage à base cuivre. (5) 1 SNI/vitrine. C200/caisse 7A. 3 B1002/caisse 6. 4 C76/caisse 7B. 5 B933/vitrine. 6 B916/caisse 6. 2 8 Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Il s’agit d’une fibule à ressort à quatre spires et corde externe. L’arc est coudé dans son quart supérieur, sa section est quadrangulaire. Le porte-ardillon, de forme carrée, est ajouré. Ce type a été créé par A.Mazur afin de classer deux fibules filiformes découvertes à Avenches qui ne rentraient pas dans la typologie d’E.Riha, puis à terme d’y ajouter tous les exemplaires filiformes construits « selon les techniques de la Tène Finale ». Ce classement est légitimement critiquable. Cependant, par manque de temps, on se contentera de ce classement provisoire. Notre exemplaire se rapproche fortement de l’une de ces deux fibules, malheureusement hors contexte (Mazur 1998, n°17). L’auteur propose de la comparer à des exemplaires en fer connus à Berne-Engehalbinsel. Groupe 2. Il s’agit de fibules réalisées en une seule pièce, dont le ressort, à corde externe, est retenu par une griffe (« Eingliedriege Spiralfibeln mit oberer Sehneund Sehnenhacken »). Type 2.2. Fibules « gauloises simples » (« sogekannte einfache gallische Fibeln ». Ce type est caractérisé par un ressort à six ou huit spires, une corde externe retenue par une griffe et des plaquettes émanant de la tête de la tête de la fibule (on peut parler alors de « fibules à plaquettes »). L’arc subit un coude au niveau de la tête et s’effile en direction du pied. Le porte-ardillon, triangulaire, est systématiquement ajouré, il est fréquemment décentré, au bord de l’arc. La section et la forme de l’arc ainsi que la morphologie de la griffe permettent de subdiviser ce type en six variantes. E.Ettlinger indique que ce type de fibule est fréquent dans la moitié ouest de la Suisse, de Vindonissa à Martigny (Ettlinger 1973, p. 55), M.Feugère avance la possibilité d’y voir une fibule de type militaire par son abondance dans les camps (Feugère 1985, p. 264). Outre ces concentrations géographiques ponctuelles, le type est bien représenté dans l’ensemble des provinces occidentales. Ces fibules sont attestées dès l’époque augustéenne et utilisées jusqu’au milieu du I° siècle ap. J.-C. (Riha 1979, p. 65). Variante 2.2.1, à arc de section rectangulaire et griffe filiforme. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Archéologiquement complets. Lmax : 86mm, Lmin : 32mm. Pmax : 14,62g, Pmin : 1,21g. La section, généralement rectangulaire, peut être carrée. Variante 2.2.2, à arc de section rectangulaire et griffe aplatie. (6) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (ardillon cassé, porte-ardillon fragmenté). L : 49mm. Cette fibule possède un ressort à huit spires. L’arc est très peu coudé au niveau de la tête, il possède une section particulièrement mince. Il se termine en pointe au niveau du pied possédant un porte-ardillon ajouré. Type 2.6. Fibules à arc coudé possédant une arête centrale (« Knickfibeln mit scharfem Bügelumbruch »). (7) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Archéologiquement complets : 2. Lmax : 67mm, Lmin : 48mm, Pmax : 12,42g, Pmin : 8,46g. La caractéristique principale de cette fibule est la morphologie singulière de son arc qui est très court et fortement coudé. La transition entre l’arc et le pied se fait par l’intermédiaire d’une moulure. La section de l’arc et du pied est systématiquement trapézoïdale. Le pied peut éventuellement être le support d’un décor de cercles estampés (comme à Höffheim ou Rheingönheim). A Autun, comme à Augst, ces fibules sont inornées. Ces fibules se rencontrent essentiellement dans les provinces rhénanes et en Gaule septentrionale, beaucoup plus sporadiquement en Bretagne ou en Pannonie. Ce type apparaît dans les contextes augustéens des camps d’Haltern ou d’Oberhausen. Les contextes stratigraphiques d’Augst permettent d’affirmer qu’on le rencontre au moins jusqu’au troisième quart du I° siècle de notre ère (Riha 1979, p. 70). Type 2.10. Fibules norico-panoniennes à double moulure au niveau de l’arc (« Eingliedrige norishpannonische Doppelkopffibeln »). Ces fibules sont caractérisées par un ressort à 6 ou 8 spires retenu par une griffe. L’arc est massif, de section circulaire ou bien ovale, s’élargissant en forme de piston au niveau de la tête. Il est systématiquement animé par 9 une première moulure à son sommet, puis par une seconde moulure précédant le porte-ardillon. Ce dernier possède un petit bouton à son extrémité. O.Almgren a été le premier chercheur au début de ce siècle a établir une typologie des fibules noricopanoniennes (Almgren 1923). Il a utilisé deux critères typochronologiques : la forme et la décoration de l’arc (moulures) et la forme du pied (plein ou ajouré) pour mettre en évidence une variante précoce (type Almgren 236) et une variante plus tardive (type Almgren 237). Lorsque J.Garbsch a voulu étudier la parure féminine norico-panonienne du I° et II° siècle de notre ère (Garbsch 1965), il a repris ces deux types en les subdivisant d’après d’autres critères tels que le module, la forme de la tête ou du pied (types Almgren 236a-n et 237a-d). Enfin E.Riha subdivise les fibules norico-panoniennes d’Augst en fonction du découpage effectué par J.Garbsch : elle met ainsi en évidence trois variantes (variante Riha 2.10.1 = type Almgren 236b / variante Riha 2.10.2 = type Almgren 236c / variante Riha 2.10.3 = type Almgren 237c). Selon J.Garbsch, ces fibules sont produites dans une aire géographique comprenant le Sud-Ouest de la Pannonie et le Sud-Est de la Norique. Leur zone de diffusion englobe la Rhétie et même en Germanie Libre, au niveau du territoire de l’ex-Tchécoslovaquie. Elles ont eu une durée d’utilisation importante, de l’époque augustéenne à la fin du II° siècle de notre ère (Riha 1979, p. 76). Les fibules norico-pannoniennes sont des accessoires du vêtement typiquement féminin, généralement portées par paire. Variante 2.10.2. (8) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 88mm, P : 30,54g. Cette variante possède une tête extrêmement massive, systématiquement de section triangulaire alors que le reste de l’arc est de section circulaire ou ovale. Le ressort possède huit spires et une corde externe retenue par une griffe. Le porte-ardillon est ajouré de façon très simple. Variante 2.10.3. (9) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (porte-ardillon fragmenté, ardillon manquant). L : 95mm, P : 29,92g. Les deux moulures de cette variante ne font pas le tour complet de l’arc, en effet le relief est limité à la face visible de l’arc, ce critère est déterminant. Le ressort possède huit spires et une corde externe, retenue par une plaque faisant office de griffe (la corde externe est complètement recouverte). Le porte-ardillon, ici incomplet, est théoriquement finement ajouré. Ces fibules possèdent un module important (notre exemplaire mesure 95mm, la fibule d’Augst n°268, unique représentante de cette variante, mesure 103mm, les autres exemplaires étant compris entre 32 et 72mm, Riha 1979, p. 76). Type 2.3. Fibules à œil (« Augenfibeln »). Le nom de ces fibules provient d’un décor très fréquent situé au niveau de la tête de la fibule, composé de deux trous circulaires ou bien de cercles poinçonnés 7 . Le ressort possède de six à huit spires, il est retenu par une griffe. L’arc, rubané, est relativement large, il est séparé du pied par un disque. Le pied, de section triangulaire s’élargit vers le bas. Le porte-ardillon, trapézoïdal, est systématiquement plein. O.Almgren est le premier chercheur a avoir proposé une typologie de ce type de fibule au début de ce siècle (Almgren 1923, p. 21-33). Celle-ci se révèle encore efficace et sert de base aux classements récents (Riha 1979, p. 69). E.Riha distingue quatre variantes essentiellement d’après la forme de ces « yeux » ou leur éventuelle absence. Variante 2.3.2, deux trous circulaires débouchants. (10) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 38mm, P : 4,67g. L’arc possède un décor en creux en forme d’échelle sur la partie médiane et supérieure de l’arc, commun sur ce type de fibule (Riha 1979, n°194, exemplaire tout à fait identique). Notre exemplaire, et les fibules appartenant au groupe 2 en général, possèdent une aire de diffusion particulièrement restreinte. En effet, on les rencontre essentiellement dans les camps du limes rhénan, et elles sont extrêmement rares ailleurs, que ce soit en Gaule, en Bretagne ou même en Norique et en Pannonie (Riha 7 Cependant, cette dénomination est inadaptée car il existe des modèles totalement inornés à ce niveau, on parle alors de fibule à œil, variante « sans yeux » (type 2.3.4 de Riha, « Augenfibel, ohne Augen ») ! 10 1979, p. 68). Les premiers exemplaires sont augustéens, on n’en retrouve plus dès le troisième quart du I° siècle ap. J.-C.. Type 2.8. Fibules en forme de poignard (« Dolchfibeln »). (11) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 59mm, P : 10,11g. Ce type de fibule à ressort retenu par une griffe est caractérisé par un arc fortement coudé au niveau d’une moulure. L’arc, dans sa partie inférieure et après ce coude, est très effilé et possède fréquemment une arête vive (section triangulaire). Il peut également être décoré par des motifs estampés. Le porte-ardillon est plein. La zone de diffusion de ces fibules est extrêmement restreinte. Il s’agit d’un type purement septentrional qu’on ne retrouve quasiment qu’au niveau du bassin inférieur rhénan. En analysant la carte de répartition de ce type établit par A.Böhme, on se rend compte que les quatre fibules d’Augst constituent les trouvailles les plus méridionales (Böhme 1972, p. 56 et pl. 32). La période d’utilisation semble courte, limitée au dernier quart du I° siècle ap. J.-C. (Riha 1979, p. 72). Groupe 4. Il regroupe les fibules en deux parties à ressort, dont le ressort est serti dans une gaine cylindrique (couramment appelée couvre-ressort) (Hülsensiralfibeln »). Type 4.1. Fibules à arc non interrompu et porte-ardillon ajouré (« Hülsenspiralfibeln mit Gitterfuss »). (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complète L : 84mm. Ce type est très homogène. La section de l’arc, principale caractéristique de ce type, est triangulaire : l’arête centrale se trouve sur la face inférieure de la fibule, alors que sa partie visible est lisse ; légèrement arrondie. Le porte-ardillon est ajouré par plusieurs ouvertures. Le cache-ressort peut posséder un décor de lignes incisées, mais peut également être totalement inorné comme notre exemplaire. La zone de répartition de ces fibules montre une nette concentration au nord-ouest de la Suisse et ses régions voisines. E.Riha estime que leur centre de production se situe à Augst (Riha 1979, p. 92). Le nombre important de fibules découvertes à Augst permet de se faire une idée de leur durée d’utilisation : la fourchette chronologique comprend ainsi la totalité du I° siècle de notre ère avec une apogée à l’époque tibéro-claudienne (Riha 1979, p. 92). Type 4.2. Fibules à arc non interrompu présentant une arête supérieure (« Hülsenspiralfibeln mit Gratbügel »). Ce type est caractérisé par un arc possédant une section losangique ou bien triangulaire et qui présente, sur sa face visible, une arête saillante. L’arc est généralement massif et fortement coudé à la tête. Le porte-ardillon est également ajouré, il ne présente généralement pas plus de trois ouvertures. Ce type se rencontre principalement à l’ouest de la Suisse, ainsi qu’en Gaule du Centre et de l’Est. Partout ailleurs, il est rare. Les contextes stratigraphiques d’Augst ont permis de mettre en évidence son utilisation de la période tardo-augustéenne à la fin du I° siècle de notre ère, tout particulièrement sous les règnes de Claude et de Néron (Riha 1994, pp. 82-82). Ce type a été subdivisé en quatre variantes par E.Riha. Une cinquième variante a été définie par E.Corvi lors de son étude des fibules gallo-romaines de Lausanne 8 , puis reprise par A.Mazur lors de la publication du corpus d’Avenches (Mazur 1998). La variante 4.2.2 a été fabriquée à Autun. Variante 4.2.2, forme standard. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 25. Archéologiquement complets : 20. Première population (45% du corpus mesurable) : Lmax : 45mm, Lmin : 32mm, Lmoy : 42mm. Pmax : 7,22g, Pmin : 3,48g, Pmoy : 5g. Seconde population (55% du corpus mesurable) : Lmax : 80mm, Lmin : 50mm, Lmoy : 70mm. 8 Inédit (mémoire de licence). 11 Pmax : 38,84g, Pmin : 11,62g, Pmoy : 21g. Fabrikat de la variante 4.4.2. (12) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 54mm, P : 12,76g. L’exemplaire n’a pas été encore ébavuré, le cache-ressort n’a pas encore été mis en forme. La section triangulaire de l’arc permet de l’identifier comme fabrikat de la variante 4.4.2. Variante 4.2.3, niellée. (NR) Alliage à base cuivre, nielle. Nombre : 3. Archéologiquement complets : 2. Lmax : 49mm, Lmin : 42mm, Pmax : 9,78g, Pmin : 7,14g. Dans cette variante, l’arc est le support d’incrustations en nielle de part et d’autre de l’arête centrale (décor à base de triangles juxtaposés ou bien tête-bêche). Ce type est fréquent à Augst (14 exemplaires, Riha 1979, n°451-454, Riha 1994, n°2071-2080). Type 4.3. Fibules dites « de Nertomarus » (« Nertomarusfibeln »). Ce type doit son nom à un artisan d’origine gauloise, Nertomarus, dont l’estampille apparaît quelquefois sur le couvre-ressort, sous le motif trilobé. En réalité, on ne connaît que cinq fibules portant cette signature provenant de Vertault (21), Marloux (71), Mayence et Vindonissa (2 exemplaires) (Feugère 1985, note n°142). Ce type est caractérisé par arc massif de largeur plus ou moins constante orné d’une arête centrale saillante qui possède des bords relevés. La jonction arc/cache-ressort est marquée par un bourrelet. Le cache-ressort possède fréquemment un décor en relief constitué d’un motif trilobé accosté de deux crosses dans le prolongement de l’arc. Des incisions sur ces éléments en relief confèrent au décor un effet de filigrane. La présence ou l’absence de ce décor sur le cache-ressort caractérise les deux variantes. Ce type est relativement fréquent dans les provinces occidentales de l’Empire : on en retrouve en Bretagne, en Gaule et de la régions rhénane jusqu’en Pannonie. Sa chronologie n’est pas encore bien établie, on situe généralement ce type dans la première moitié du I° siècle de notre ère. La variante 4.3.1 a été fabriquée à Autun. Variante 4.3.1, à cache-ressort décoré. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 9. Archéologiquement complets : 5. Lmax : 75mm, Lmin : 46mm. Pmax : 25,06g, Pmin : 11,04g. Deux populations semblent coexister (une première de grand module mesurant environ 75mm pour une vingtaine à une trentaine de grammes, une seconde plus modeste mesurant environ 50mm pour une dizaine de grammes). Cependant, le corpus mesurable reste trop faible pour se prononcer. Fabrikat de la variante 4.3.1. (13) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 76mm, P : 31,19g. Cette exemplaire n’a pas encore été ébavuré (traces de bavures au plan de joint). Le cache-ressort n’a pas encore été mis en forme. Variante 4.3.2, à cache-ressort non décoré. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 73mm, P : 21,26g. Cette fibule présente les caractéristiques d’un exemplaire de type 4.3. Aucun décor ne semble apparent sur le cache-ressort. Notons cependant la présence d’une gangue d’oxydation importante. Type 4.4. Fibules dites « de Langton-Down » (« Langton-Down Fibeln »). Ce type de fibule est caractérisé par une gaine cylindrique non décorée. L’arc est plat, orné de cannelures longitudinales. Le pied se termine toujours à angle droit. Le porte-ardillon est ouvert, il possède deux ou trois ouvertures. La forme de l’arc et des cannelures permet de distinguer six variantes. La chronologie communément admise pour le type 4.4 est compris entre la période augustéenne et la période flavienne. Le site éponyme se situe en Grande-Bretagne, il a d’ailleurs livré une majorité de variantes 4.4.1. 12 Cette variante 4.4.1 a été produite à Autun. Variante 4.4.1, jonction arc/cache-ressort arrondie, arc cannelé et bords concaves. (NR) Alliage à base cuivre, argent ? (1 exemplaire 9 ). Nombre : 25. Archéologiquement complets : 21. Première population (71% du corpus mesurable) : Lmax : 50mm, Lmin : 40mm, Lmoy : 44mm. Pmax : 10,40g, Pmin : 5,69g, Pmoy : 8g. Seconde population (19% du corpus mesurable) : Lmax : 63mm, Lmin : 57mm, Lmoy : 60mm. Pmax : 19,98g, Pmin : 12,82g, Pmoy : 17g. Fabrikat de la variante 4.4.1. (14) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (cassée à mi-arc). Lcons : 30mm, P : 4,10g. Le fragment est oxydé (les reliefs sont fortement émoussés). Le cache-ressort n’est pas encore mis en forme. Quelques cannelures sont visible au départ de l’arc, ce qui indique qu’elles étaient parfois moulées. Variante 4.4.2, jonction arc/cache-ressort arrondie, arc cannelée et bords parallèles. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 44mm. Variante 4.4.4, jonction arc/cache-ressort droite, arc cannelé et bords parallèles. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Archéologiquement complets : 4. Lmax : 54mm, Lmin : 37mm. Pmax : 14,06g, Pmin : 5,23g. Variante 4.4.5, jonction arc/cache-ressort droite, arc orné de lignes incrustées d’argent, bords parallèles. (NR) Alliage à base cuivre, argent. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 40mm, P : 5,09g. Cette cariante est caractérisée par la présence de plusieurs rainures parallèles le long de l’arc dont certaines sont incrustées d’un fil d’argent torsadé. Les bords sont parallèles. Variante 4.4.6, jonction arc/cache-ressort droite, arc orné de ligne(s) médiane(s) incrustée(s), arc trapézoïdal. (NR) Alliage à base cuivre, argent. Nombre : 2. Archéologiquement complets. Lmax : 58mm, Lmin : 48mm. Pmax : 11,72g, Pmin : 7,07g. Cette variante est caractérisée par la présence d’une ou plusieurs rainures le long de l’arc. Celles-ci sont remplies par un fil d’argent torsadé. Le pied est trapézoïdal. Nos deux exemplaires comportent respectivement deux et trois rainures. Attention : Notons la présence d’une variante non répertoriée par E.Riha, à arc de section rectangulaire qui correspond au type 14b1a de Feugère : Variante non répertoriée, jonction arc/cache-ressort carrée, arc de section plate. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Archéologiquement complets. Lmax : 50mm, Lmin : 37mm. Pmax : 15,60g, Pmin : 4,13g. 9 SNI/caisse 7B 13 Ce modèle possède un arc totalement inorné. Cette variante semble rare pour M.Feugère (Feugère 1985, p. 265). Signalons deux exemplaires connus à Alésia (Lerat 1979, n°140-141) ainsi qu’au Mont-Beuvray (Guillaumet 1984, n°137). Fabrikats divers du type 4.4. (15, 16) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Lmax : 49mm, Lmin : 45mm. P : 8,17g. Ces fabrikats, non ébavurés, conservent un cache-ressort qui n’est pas encore mis en forme. La section de l’arc est grossièrement quadrangulaire. L’attribution a une variante reste impossible (l’artisan peut réaliser des décors par enlèvement de matière telles que des cannelures…). Type 4.5. Fibules « à queue de Paon » (« Distelfibeln mit gewölbtem Bügelteil»). Il s’agit de fibules à ressort protégé, possédant un arc large et fortement incurvé qui rejoint une plaque circulaire ou bien losangique. En prolongement de cette plaque, le pied (soudé ou bien réalisé dans la masse) possède des bords parallèles ou bien s’évase en direction du porte-ardillon. Ce dernier est systématiquement ajouré. E.Riha distingue sept variantes en fonction de la morphologie de cette plaque, de la forme de l’arc et de la nature du pied (rapporté ou non). Certains de ces types ont été produits au Mont-Beuvray. Variante 4.5.1, disque de faible taille. (17) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 42mm, P : 5,60g. Ces fibules possèdent un disque de petite taille peu ou pas débordant. L’arc et le pied sont cannelés, le décor du disque, incisé, figure fréquemment des triangles rayonnants. Elles sont relativement petites, leur taille à Augst étant comprise entre 40 et 66mm. Cette variante est précoce. On la rencontre en Gaule, dans les provinces rhénanes et en Bretagne, principalement dans des contextes augustéens (notamment à Haltern), pas au delà du premier tiers du I° siècle de notre ère (Riha 1979, p. 102). Variante 4.5.2, à couvre-ressort circulaire, arc large et plaque ornée d’une collerette ajourée. (NR) Alliage à base cuivre, traces de dorure (sur un exemplaire 10 ). Nombre : 22. Archéologiquement complets : 14. Fibules à plaque losangique : Hmax : 57mm, Hmin : 56mm, Pmax : 16,30g, Pmin : 14,39g. Fibules à plaque circulaire : Petits modèles (3 exemplaires) : Hmax : 39mm, Hmin : 38mm, Pmax : 11,08g, Pmin : 6,77g. Grands modèles (17 exemplaires) : Hmax : 95mm, Hmin : 51mm, Hmoy : 70mm. Pmax : 57g, Pmin : 21,45g, Pmoy : 35g. La caractéristique principale est la présence d’une plaque circulaire ou bien losangique, débordante, ornée d’une collerette en tôle ajourée. L’arc est relativement large, généralement cannelé. Entre celui-ci et la plaque, un à trois bâtonnets (appelés aussi « bobines ») à tête moulurée, parfois émaillée, sont maintenues grâce à un ressort en fer. La fonction de ces bobines autre que décorative reste inconnue. Trois fibules seulement comportent une plaque losangique, le pied est systématiquement réalisé dans la masse. Vingt fibules comportent une plaque circulaire, treize exemplaires possèdent un pied réalisé dans la masse (deux tiers) et sept exemplaires (un tiers) possèdent un pied rapporté. Ces fibules se retrouvent dans des contextes du second et du troisième quart du I° siècle ap. J.-C. (Ettlinger 1973, p. 82, Riha 1994, p. 91). On les retrouve en Gaule du Centre et Nord et de l’Est, ainsi que dans les régions rhénanes et en Suisse (principalement dans le Valais). D’une manière générale, les chercheurs ont constaté l’abondance de ce type de fibule en contexte funéraire (Dollfus 1973, p. 25, Feugère 1985, p. 289). A ce propos, dans la nécropole de Wederath, il a été observé que ce type de fibule était porté par paires par des femmes (Metzler 1995, p. 214). Variante 4.5.5, à couvre-ressort rectangulaire, à arc large et plaque non ornée d’une collerette ajourée. (NR) 10 B955/caisse 17A 14 Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Archéologiquement complets. Lmax : 54mm, Lmin : 39mm, Pmax : 23,78g, Pmin : 7,92g. Cette série est caractérisée par un couvre-ressort rectangulaire et une plaque intermédiaire qui ne possède pas de collerette ajourée. Cette plaque, circulaire ou losangique, est en forme de cône très aplati orné de côtes concentriques « en escalier ». Le pied reprend généralement le décor de l’arc qui consiste fréquemment en une ligne médiane ondulée en relief. Il peut être réalisé dans la masse ou bien soudé. Ces fibules sont connues essentiellement en Gaule du Centre, du Centre-Est et du Nord. On en connaît également en Bretagne, et dans les régions rhénanes, ainsi qu’en Suisse. De nombreuses découvertes (dont celles du MontBeuvray) permettent de dater cette fibule de la période augustéenne. De plus, la forme du cache-ressort obtenu par rabattement autour des spires du ressort semble être un critère de précocité Variante 4.5.7, à arc zoomorphe. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Archéologiquement complet. L : 58mm. Sur cette variante, l’arc est remplacé par un figure zoomorphe traditionnellement identifié comme un lion, dont les pattes postérieures reposent sur le porte-ardillon, les pattes antérieures s’appuyant au centre de la plaque. Ces fibules, depuis le travail de R.Joffroy en 1964, n’ont pas été réétudiées dans leur globalité (il n’existe pas de carte de répartition). On en retrouve en Gaule du Centre, du Centre-Est et du Nord (Haute-Normandie), ainsi qu’en Suisse (9 exemplaires à Augst, Riha 1979, n°547-548, Riha 1994, n°2146-2152). Les découvertes rhénanes semblent beaucoup plus sporadiques. Selon E.Riha, il s’agit d’une variante précoce de la série des fibules à queue de Paon que l’on ne rencontre qu’à la première moitié du I° siècle de notre ère (Riha 1979, p. 105). Les deux exemplaires autunois comportent une plaque losangique. Nouvelle variante zoomorphe. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 54mm. La figure zoomorphe occupant le centre de la plaque losangique ne ressemble pas du tout à un lion, sa posture est différente (les pattes ne sont pas figurées). Il s’agirait plus vraisemblablement de la représentation d’un volatile, tel qu’un canard. Cet exemplaire reste sans comparaison. Type 4.6. Fibules léontomorphes (« Löwenfibeln »). (NR) Il s’agit d’un type de fibule à couvre-ressort cylindrique ou bien à charnière, l’arc figurant un corps de lion en ronde-bosse. Selon la forme de l’arc, on distingue deux variantes (ces variantes ont été inclues à la typologie d’E.Riha par A.Mazur d’après les découvertes d’Avenches : la variante 4.6.1 correspond au type Feugère 18b3, la variante 4.6.2 correspond aux types Feugère 18b1 et 18b2). Variante 4.6.1, à arc représentant deux protomés de lion. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 31mm. Il s’agit d’une fibule à charnière comportant un axe constitué de deux protomés de lions adossés et posant les pattes antérieures, l’un sur la charnière, le second sur un pied en forme de plaque rectangulaire. Les lions, comme ici, peuvent tenir une tête humaine ou animale entre leurs pattes. Ce type est bien représenté dans le Centre-Est de la Gaule, mais on souffre d’un plus grand manque d’information par rapport à la variante 4.6.2. Les quelques données chronologiques disponibles permettent de placer la fabrication de ces fibules au début de notre ère à la fin de la période augustéenne et durant le règne de Tibère, les derniers exemplaires se rencontrant à la fin du I° siècle (Feugère 1985, p. 285). Variante 4.6.2, à arc représentant un corps entier de lion. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Archéologiquement complets : 3. Lmax : 34mm, Lmin : 27mm. Lmax : 5,84g, Pmin : 5,72g. Il s’agit d’un type de fibule à couvre-ressort cylindrique, l’arc figurant un corps de lion en ronde-bosse posant ses pattes antérieures sur une plaque rectangulaire ou bien légèrement trapézoïdale (type Feugère 18b1). Des exemplaires très proches stylistiquement peuvent comporter une construction à charnière le lion tenant une tête 15 de bovidé entre ses pattes (type Feugère 18b2). A.Mazur, compte tenu de cette parenté, a décidé de les regrouper dans un même type. Les trois exemplaires d’Autun possèdent une tête munie d’un couvre-ressort (type Feugère 18b1). Notons que l’un des exemplaires semble avoir une tête indépendante (coulée à part) probablement fixée grâce à un système tenon/mortaise (mortaise encore visible à la place théorique de la tête 11 ). Les exemplaires à couvre-ressort sont particulièrement bien représentées en Bourgogne, un atelier de fabrication a été détecté au Mont-Beuvray par la découverte d’un fabrikat dans le mobilier des collections anciennes (Guillaumet 1984, n°196) : il s’agirait donc d’un type augustéen précoce que l’on retrouve jusqu’à la fin du I° siècle de notre ère. Très homogène, il s’est diffusé en Gaule méridionale, on en retrouve également en Belgique, Allemagne, ainsi qu’en Pannonie (Feugère 1985, p. 280, fig. 29). Les exemplaires à charnière semblent beaucoup plus rares : M.Feugère cite cinq exemplaires qui ont été retrouvés à Lyon, à Cyzims, à Badalona (Espagne) ou à Fréjus auxquels on peut rajouter une fibule récemment retrouvée à Avenches (Mazur 1998, n°90), malheureusement hors-contexte. Le principe de fabrication (charnière) indique qu’il s’agit d’un modèle peut-être légèrement plus tardif que le modèle à couvre-ressort. Type 4.7. Fibules à « queue de paon », à arc plat (« Flasche Distelfibeln »). Contrairement au type 4.5 de la même famille, ces fibules à couvre-ressort cylindrique ne présente pas le profil bombé habituel : on observe un petit coude à la tête seulement. L’arc est circulaire, il est prolongé par un pied trapézoïdal (« en queue de paon »). Ces fibules sont toujours recouvertes par une tôle métallique possédant un décor en relief réalisé au repoussé (« pressblechauflage »). Le mode de fixation de ce décor permet de distinguer deux variantes : la première possède un décor soudé, la seconde possède un décor riveté. Notons la présence éventuelle d’un fragment de fibule où l’arc est losangique (l’attribution n’est toutefois pas certaine compte-tenu de l’état fortement dégradé de cet exemplaire 12 ). Ce n’est pas très fréquent, mais des parallèles semblent exister (Feugère 1985, p. 292). Tout comme le type 4.5, ce modèle est particulièrement fréquent en Gaule, en Suisse et dans les régions rhénanes. Traditionnellement, on le considère légèrement postérieur au type 4.5. Cependant, les contextes stratigraphiques d’Augst nous indiquent sa présence dès le début de notre ère, jusqu’au troisième quart du I° siècle (Riha 1994, p. 94). Variante 4.7.1, à décor estampé soudé à l’arc. (18, 19) Alliage à base cuivre. Nombre : 10. Archéologiquement complets : 2. Hmoy : 40mm (environ), Pmoy : 8 à 10g. Deux exemplaires possèdent des restes de décors qui, par leur modestie, ne permettent pas distinguer le décor initial. Certains exemplaires montrent également des traces d’étamage. Remarque : l’état souvent fragmentaire de ce type de fibule a peut-être entraîné des confusions entre la variante 4.7.1 et 4.7.2. Variante 4.7.2, à décor riveté à l’arc. (20) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 39mm, P : Cet exemplaire possède un décor pointillé sur le cache-ressort et un décor de lignes estampées sur le pied. Le rivet qui maintenait le décor sur l’arc est encore en place. Type 4.8. Fibule à large pied (« Fibeln mit breitem Fuss »). Ces fibules à couvre-ressort cylindrique sont apparentées aux fibules dites « à queue de Paon ». Elles sont caractérisées par un large pied, rectangulaire ou bien trapézoïdal. La partie médiane de l’arc permet de subdiviser ce type en 3 variantes. Ce type est très répandu, on le retrouve d’une manière générale dans les provinces occidentales, plus localement il semble être un modèle de la Gaule du Centre-Est et de l’Est. Cette forme est typique du I° siècle de notre ère. A Augst, la majorité des exemplaires appartiennent au troisième quart du I° siècle, les quelques rares exemplaires plus précoces étant tibériens ou bien tibéro-claudiens (Riha 1979, p. 108). Variante 4.8.1, à arc zoomorphe. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Archéologiquement complet : 1. 11 12 B890/caisse 6. C322/caisse 7A. 16 Il s’agit d’un type à couvre-ressort cylindrique, l’arc se termine par une gueule d’animal ouverte sur le pied, ou bien par une forme de protomé animal stylisé (interprétation communément admise). Trois exemplaires comportent un arc stylisé. Un fragment de pied triangulaire orné de deux rivets de part et d’autre d’une bande gravée peut être interprété comme le reste d’une fibule de type 4.8.1 (ce type correspond au type Feugère 18a1b, cf. Feugère 1985, exemplaire représenté dans le tableau p. 182). Variante 4.8.2, à arc en forme de pavillon de trompette. (21) Alliage à base cuivre, nielle. Nombre : 5. Archéologiquement complets : 4. Lmax : 56mm, Lmin : 38mm. Pmax : 12,07g, Pmin : 10,89g. Il s’agit d’un type à couvre-ressort cylindrique, l’arc est décoré de moulures transversales. Quatre exemplaires possèdent un pied de forme triangulaire comportant éventuellement un décor niellé (1 exemplaire13 ), un exemplaire possède un pied en forme de cloche. Notons que l’un des exemplaires possédant un pied de forme triangulaire possède un exact parallèle à Besançon (Feugère 1992, n°361, exemplaire possédant un départ de pied orné d’un triangle en relief 14 ). Variante indéterminée. (22) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il ne reste que le pied). L cons : 50mm. Le fragment retrouvé ici indique qu’il s’agissait d’un exemplaire de grand module, sans pouvoir en indiquer la variante précise (le porte ardillon est particulièrement large). Type 4.9. Fibules à cache-ressort et double moulure au niveau de l’arc (« Doppelknopffibel mit Hülsenspirale »). (23) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 56mm, P : 8g. L’arc possède deux moulures caractéristiques au niveau de l’arc, dont la section est alternativement triangulaire (moitié supérieure de l’arc) et semi-circulaire (au niveau du pied). Le porte-ardillon est plein. Ce type est excessivement rare, on le retrouve exclusivement dans les provinces rhénanes et dans le Nord de la Gaule. L’unique exemplaire retrouvé à Augst est daté de la fin du II° siècle et de la première moitié du III° siècle de notre ère. Aucune datation plus précise n’est envisageable pour l’instant. E.Riha le rapproche morphologiquement du type à griffe 2.8. Groupe 5. La morphologie de la charnière est l’élément discriminant de ce groupe. Celle-ci est formée par le repli de l’extrémité de l’arc vers l’intérieur ou bien l’extérieur (« Hülsenscharnierfibeln »). Type 5.2. Fibules dites « d’Aucissa » (« Aucissafibeln »). (NR) Ces fibules sont couramment appelées par le nom d’un artisan dont l’estampille est particulièrement fréquente (elle se situe au niveau de la tête, à proximité de la charnière). La morphologie de l’arc est spécifique : fortement bombé, il adopte un profil semi-circulaire. Le pied est court, bien séparé de l’arc, il se termine par un bouton. Le porte-ardillon est plein, parfois il est percé d’un trou. Ces fibules sont particulièrement populaires. Leur zone de répartition est très vaste : elle va de la GrandeBretagne au Proche-Orient et à l’Afrique du Nord, on en retrouve également dans les provinces rhénanes et danubiennes ainsi qu’en Germanie Libre. La nature militaire de cette fibule, aujourd’hui clairement prouvée, explique cette vaste diffusion : en effet, dans les camps militaires précoces, ce type est particulièrement abondant (64% du total des fibules à Haltern sont des fibules de type 5.2). Elles ont cependant eu certainement un usage civile et seul un vaste corpus permet d’évoquer une présence militaire. Les exemplaires les plus précoces, retrouvés au Magdalensberg, sont datés de l’époque augustéenne précoce. On retrouve par la suite ce modèle jusqu’à la période claudienne, où il commence à se faire plus rare, il disparaît à la fin du I° siècle de notre ère. L’étude des estampilles présentes sur ce modèle et de leur répartition permet de cerner leur provenance : en effet, l’estampille AVCISSA, la plus fréquente, montre une nette concentration en Italie ce qui permet d’y évoquer l’existence d’un atelier, traditionnellement situé dans le Nord de la péninsule. D’ailleurs la présence de ces 13 14 B256/vitrine. C181/caisse 7A. 17 estampilles dans les régions alpines et dans la vallée du Rhin, ainsi qu’au Moyen-Orient indique que cette pénétration au sein de l’Empire s’est effectuée grâce aux déplacements des légionnaires. Selon E.Riha, la section de l’arc est le critère déterminant pour la distinction de quatre variantes. Variante 5.2.1, à arête médiane saillante. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 16. Archéologiquement complets : 15. Première population (27%) : Lmax : 31mm, Lmin : 21mm. Pmax : 4,25g, Pmin : 1,21g. Seconde population (73%) : Lmax : 61mm, Lmin : 40mm, Lmoy : 52mm. Pmax : 22,54g, Pmin : 6,33g, Pmoy : 9g. Notons la présence de quelques exemplaires de taille particulièrement réduite (longueur de 21mm pour le plus petit). Remarquons également la présence d’un exemplaire possédant un arc tendu, c’est-à-dire presque rectiligne du sommet au pied, indice de précocité dans la série 15 . Variante 5.2.4, à profil en D. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Archéologiquement complets. Lmax : 54mm, Lmin : 31mm. Pmax : 6,59g, Pmin : 1,25g. Type 5.3. Fibules parentes du type dit « d’Aucissa » possédant une rangée d’excroissances latérales le long de l’arc (« Aucissa-Variante mit Zierknopfen »). (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Archéologiquement complets : 2. Lmax : 40mm, Lmin : 39mm, Pmax : 4,15g, Pmin : 2,09g. Ces fibules possèdent les mêmes caractéristiques que les fibules dites « d’Aucissa » classiques (type 5.2), mais leur arc est plus large et le profil parfois plus tendu. Les bords de cet arc possèdent une décoration d’excroissances latérales. Cette filiation incite certains auteurs à traiter les types 5.3 comme des types « d’Aucissa » (Feugère 1985, type 22). Il semblerait même qu’elles aient été produites dans les mêmes ateliers (Mazur 1998, p. 35). On les situe généralement dans la première moitié du I° siècle de notre ère. Les fibules de ce type se rencontrent en Gaule, en Bretagne et dans les provinces rhénanes (Riha 1979, p. 121). Type 5.4. Fibules parentes du type dit « d’Aucissa », possédant un arc ajouré (« Gegitterte Aucissavariante »). (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complets. L : 51mm. L’arc de ce modèle est systématiquement ajouré longitudinalement (il peut posséder de une à cinq lumières longitudinales : ici il en possède deux) permettant le passage d’axes transversaux. Ces derniers sont généralement en fer et peuvent comporter de petites perles décoratives, ils sont terminés par des boutons. Le pied est terminé par un bouton sphérique, le porte-ardillon est plein, de forme triangulaire. Ces fibules étaient généralement étamées. Très proche des fibules « d’Aucissa », ce type est beaucoup plus rare. Il est bien représenté dans les provinces occidentales, jusqu’en Pannonie. E.Ettlinger et E.Riha calent toutes deux sa chronologie sur celle du type 5.2, c’est à dire de l’époque augustéenne à Claude, les trouvailles devenant anecdotiques dans le courant de la seconde moitié du I° siècle de notre ère. Sur certains sites du limes germanique, ce type disparaît en effet totalement à l’époque Claude-Néron (Mazur 1998, p. 36). Type 5.7. Fibules à protubérances latérales (« Scharnierflügelfibeln »). (NR) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 9. Archéologiquement complets : 7. Ce type réunit des fibules munies de deux protubérances latérales au niveau de la tête, de l’arc ou bien du pied. L’arc est orné d’un décor mouluré longitudinal ou bien transversal. Le pied, triangulaire, est fréquemment inorné. Le porte-ardillon, plein est généralement triangulaire, parfois trapézoïdal. 15 B912/caisse 17A 18 Leur zone de répartition comprend principalement la Grande-Bretagne où on les connaît sous le nom de « Hod Hill », mais on en retrouve également au Nord de la Gaule, en Suisse et dans les régions rhénanes. Les fouilles d’Augst révèlent qu’elles apparaissent dès l’époque augustéenne (Riha 1994, p. 112) et qu’on les retrouve en abondance sous Claude pour disparaître à la fin du I° siècle de notre ère. Ces fibules connaissent de nombreuses variantes, E.Riha en a distinguées 10 à Augst ! (nous n’avons pas pris le temps d’effectuer ce classement pour l’instant). Type 5.8, fibules en forme de croix et à moulures transversales (« Kreuzförmige Scharnierfibeln mit Nielloeinlagen »). (NR) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 4. Archéologiquement complets : 4. La partie centrale de ces fibules est caractérisée par la présence d’une barre transversale. Celle-ci est fréquemment le support de décors niellés. La tête est moulurée et le pied est étroit, complètement inorné. Cette fibule semble originaire du Nord de la Gaule, région où les découvertes sont abondantes (Feugère 1985, type 23c2, p. 334). Ces fibules se retrouvent plus sporadiquement au Centre Est de la Gaule, en Allemagne et en Suisse occidentale, ainsi qu’en Grande-Bretagne. Notons également le nombre important de fibules de ce type découvertes dans les fouilles d’Augst (15 exemplaires, Riha 1979, n°933-942, Riha 1994, n°2423-2427). Ces fibules semblent légèrement plus tardives que celles du type précédant. Elles apparaissent sous Tibère et l’apogée de leur utilisation se situe sous Claude-Néron. Type 5.9. Fibules à arc non interrompu et bouton ornant le pied (« Scharnierfibeln mit ungeteiltem Bügel und vollplastischem Fussknopf »). (NR) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 4. Archéologiquement complets : 3. Lmax : 71mm, Lmin : 34mm. Pmax : 10,32g, Pmin : Ce type réunit les fibules ayant un arc massif et continu jusqu’au pied et terminé par un bouton conique rapporté. Le porte-ardillon est triangulaire, plein ou percé d’un trou. Les deux extrémités de la charnière peuvent posséder des boutons. Ces fibules sont généralement étamées. E.Riha ne distingue aucune variante, à la différence d’A.Mazur qui crée une variante possédant des protubérances latérales (Mazur 1998, p. 40). Nos exemplaires ne possèdent pas de protubérances. Ces fibules sont connues principalement en Gaule du Nord, en Angleterre, en Suisse et dans la région rhénane. Elles apparaissent à l’époque tibérienne, mais connaissent un succès tout particulier durant le troisième quart du I° ap. J.-C. Type 5.10. Fibules à arc non interrompu et esquisse de bouton sur le pied (« Scharnierfibeln mit ungeteiltem Bügel und Fussknopfrudiment »). (NR) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 2. Archéologiquement complets. Ce type est apparenté au précédent. Le traitement du pied est différent, il n’est plus rapporté mais modelé dans la masse. Ce modèle connaît la même diffusion que le précédent, il semble toutefois un peu plus tardif d’après les contextes stratigraphiques obtenus à Augst qui attestent sa présence essentiellement durant la seconde moitié du I° siècle(Riha 1979, p. 135). Ce type est hétérogène. Type 5.12. Fibules à arc partagé, ornées en longueur (« Scharnierfibeln mit geteiltem längsverziertem Bügel »). (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 27. Ce sont des fibules dérivées du type d’Aucissa. Elles se caractérisent par un arc bipartite orné dans sa partie supérieure d’un décor longitudinal. Séparé de l’arc par une gorge ou des moulures transversales, le pied est triangulaire ou bien trapézoïdal et se termine par un bouton plus ou moins saillant. Ce pied est généralement lisse mais peut être l’objet d’un décor poinçonné. Le porte-ardillon est triangulaire, souvent percé d’un trou. Ces fibules sont systématiquement étamées. Leur zone de répartition comprend essentiellement le Nord de la Gaule, la Bretagne, la Suisse et les régions rhénanes. Elles apparaissent au cours de la première moitié du I° siècle et restent à la mode jusqu’à la période flavienne, disparaissant totalement au début du II° siècle de notre ère. E.Riha distingue cinq variantes (nous n’avons pas eu le temps de rentrer dans ces distinctions). Type 5.13, fibules à arc partagé, arc de section triangulaire (« Scharnierfibeln mit geteiltem dachförmigem Bügel »). (NR) 19 Ce type est caractérisé par un arc massif, à double pente. De part et d’autre de l’arête centrale saillante, on peut retrouver des incisions obliques éventuellement niellées ou bien un décor poinçonné. La rainure médiane de l’arc peut être émaillée. Le pied est plus court que l’arc, il est étroit et se termine par un bouton comme sur le type 5.10. Ces fibules sont étamées. Ce groupe est relativement uniforme. Il n’est pas très fréquent : sa zone de diffusion comprend essentiellement la Gaule du Nord et de l’Est. La variante 5.13.1 et 5.13.2 à décor niellé « en arêtes de poisson » se retrouve principalement en Bourgogne et en Franche-Comté (Feugère 1985, p. 333 et bibliographie dans note n°330). On en retrouve également dans les régions rhénanes, et beaucoup plus sporadiquement en Grande-Bretagne. A Augst, il apparaît dans le deuxième quart du I° siècle et perdure jusqu’à la fin de ce siècle. Variante 5.13.1, à décor niellé. (NR) Alliage à base cuivre, nielle. Nombre : 3. Archéologiquement complets. Le décor niellé est « en arêtes de poisson ». Type 5.14, fibules à arc partagé, décoré par des boutons latéraux et variantes (« Scharnierfibeln mit seitlichen Bügelknöpfen, und Varianten ». (NR) Ce type réunit des fibules caractérisées par un arc fortement mouluré à ses extrémités et qui possède éventuellement deux ou trois paires de boutons rivetés dans sa partie médiane. Le pied possède une section semicirculaire, il se termine par un bouton en relief uniquement sur la partie visible. Le porte-ardillon possède une forme triangulaire, il est parfois ajouré ou bien percé d’un trou circulaire. E.Riha considère que ces fibules se diffusent en Bretagne, en Gaule et dans les régions rhénanes à partir d’un centre situé en Gaule du Nord (Riha 1979, p. 146). Elle les place d’ailleurs à l’époque Claude-Néron (Riha 1979, p. 146), alors que qu’E.Ettlinger les considère comme plus tardives (dernier quart du I° siècle) (Ettlinger 1973, p. 99) Variante 5.14.3, sans boutons latéraux. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Archéologiquement complets. Lmax : 42mm, Lmin : 34mm. Pmax : 6,52g, Pmin : 3,92g. Type 5.15, fibules à décor niellé et variantes (« Nielloverzierte Scharnierfibeln und Varianten »). (NR) Alliage à base cuivre, nielle. Nombre : 3. Archéologiquement complets : 2. Ce type est particulièrement hétérogène puisqu’il regroupe les exemplaires niellés, sans tenir compte de leur morphologie : les formes peuvent donc être extrêmement différentes. Les décors reconnus à Autun sont les suivants : décor à base de croissants de lune, décor « en échelle » (barres de nielles horizontales) et décor à base de motifs « en grains de riz ». Type 5.17. Fibules à arc émaillé ( « Emailbügelfibeln »). (NR) Ce type réunit toutes les fibules à charnière de forme plus ou moins complexe possédant un arc orné d’un décor émaillé. La forme de l’arc (fibules à arc interrompu ou non interrompu) permet à E.Riha de le subdiviser en six variantes (E.Riha 1979, p. 154-161), cette subdivision est complétée par A.Mazur qui en rajoute une septième (Mazur 1998, p. 48). Les fibules émaillées sont, d’une manière générale, extrêmement nombreuses et variées et une attribution typologique, quelle qu’elle soit, ne permet pas de rendre compte de sa morphologie exacte (se reporter à Feugère 1985, p. 358-359). Le type 5.17.5 à lui seul est révélateur, ne serait-ce qu’à son intitulé (variante à « arc et loges de formes variées », c’est dire si cette appellation est vague !). La définition d’un type idéal reste donc impossible et pour être complète, cette étude typologique devrait comporter la représentation figurée de l’intégralité de notre corpus de fibules émaillées. En effet, ce corpus est difficile à manipuler dans son ensemble, chaque fibule devant faire l’objet d’une étude individuelle, ne serait-ce que pour déterminer sa zone de diffusion ou, tout du moins, les parallèles les plus proches, si l’on ne veut pas rester dans les généralités. Variante 5.17.3, à arc à loges de faibles dimensions, bords parallèles et rectilignes. (NR) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 4. Archéologiquement complets : 3 (un exemplaire sans pied). 20 Ces fibules sont bombées ou bien doublement coudées (à la tête et à la jonction avec le pied). Elles sont ornées de petites loges à émail, généralement rectangulaires, mais aussi triangulaires ou encore en zig-zag. Trois exemplaires possèdent une morphologie proche, ils sont muni de petites loges rectangulaires superposées sur une rangée, le pied étant prolongé par une tête de reptile. Cette forme est connue à Augst (Riha 1979, n°1371-1378), ainsi qu’à Avenches (Mazur 1998, n°256), A.Mazur précise qu’elle semble posséder une zone de diffusion vaste englobant la Pannonie. On les retrouve au cours du I° siècle, jusqu’à la première moitié du II° siècle de notre ère (Mazur 1998, p. 49). Le quatrième exemplaire possède une forme beaucoup moins fréquente : l’arc comporte des loges triangulaires incrustées d’émail (rouge), ainsi qu’une plaque carrée ornée de loges carrées à son sommet, le pied comporte deux cercles concentriques émaillés. Aucun parallèles exact n’a été retrouvé, signalons toutefois les exemplaires proches de Lanslevillard (Feugère 1985, n°1884-1885). Variante 5.17.5, à arc et loges de formes variées. (NR) Alliage à base cuivre, émail, nielle (parfois). Nombre : 5. Archéologiquement complets : 3 (2 exemplaires fragmentés dont un sans pied). Trois exemplaires possèdent un arc de forme triangulaire, la pointe étant dirigée vers la charnière. Celui-ci est décoré de loges triangulaires remplies d’émail, parfois il possède un décor niellé. Le pied est triangulaire et émaillé. Les parallèles proches sont rares, ils se rencontrent à Augst (Riha 1994, n°2652) ainsi qu’en Gaule du Nord et en Rhénanie (Feugère 1985, p. 359, note 374). Deux exemplaires possèdent un arc losangique orné d’émail, ces modèles se rencontrent à Augst (Riha 1979, n°1401, 1402). Groupe 7. La morphologie de la charnière est l’élément discriminant de ce groupe. Celle-ci est constituée de deux plaquettes rectangulaires soudées parallèlement au revers de la fibule, percées chacune d’un trou permettant de solidariser l’ardillon au moyen d’une goupille (« Backenscharnierfibeln »). Type 7.2. Fibules simples, généralement circulaires, avec ornement central. (« einfache runde Scheibenfibeln mit Mittelzier »). (NR) Ce type réunit des fibules entièrement circulaires ou bien possédant une forme dérivée du disque. Elles sont très fréquemment étamées, ornées par une série de rainures concentriques et possèdent un cabochon central rapporté en pâte de verre ou en émail. E.Riha distingue 3 variantes (Riha 1994, p. 151). Ce type est largement diffusé dans tout l’Empire. Ses variantes possèdent toutes la même fourchette chronologique d’utilisation : elles ne sont pas antérieures à la période claudienne, fréquentes sous les règnes de Claude à Néron, elles disparaissent à la fin du I° siècle de notre ère. Elles se rapprochent fortement des types 7.2 et 7.5. Variante 7.2.1, à arc circulaire. (NR) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 10. Archéologiquement complets : 8. Première population : Dmax : 32mm, Dmin : 25mm, Pmax : 5,80g, Pmin : 3,03g. Seconde population : Dmax : 26mm, Dmin : 20mm, Pmax : 4,37g, Pmin : 2,40g. Troisième population : D : 27mm, P : 3,24g. Sept exemplaires, très minces, sont absolument plats, étamés, possédant 6 petites excroissances périphériques. Ils sont décorés d’une couronne de cercles estampés autour d’un rivet fixant un cabochon. Ce type est très répandu dans le Centre, le Nord et l’Est de la Gaule. Deux exemplaires circulaires et beaucoup plus épais (1,5mm) sont orné d’une profonde moulure, l’un est lisse en périphérie, l’autre possède 10 excroissances. Ces modèles se rencontrent également dans les mêmes régions (par exemple Riha 1994, n°2751-2761). Un exemplaire, également plat et étamé mais sans protubérances, comporte un décor poinçonné peu fréquent figurant des oiseaux et des rinceaux, trouvant une unique comparaison à Mailhac (Feugère 1985, n°1828). Variante 7.2.3, à pied trapézoïdal. (NR) Alliage à base cuivre, étamage et/ou traces de dorure (sur un exemplaire). Nombre : 3 (2 identiques). Archéologiquement complet : 1. Les deux premiers exemplaires, identiques, possède une bélière au niveau de la tête, l’arc circulaire est orné de gorges concentriques et muni d’un rivet en fer, il est flanqué de deux petites excroissances percées. Le pied est trapézoïdal et s’élargit à son extrémité, il est également muni de deux excroissances percées. Ce type se rencontre à Augst (Riha 1994, n°2771-2772) (H : 38mm, P : 6,28g). Le troisième exemplaire possède une tête semi circulaire, prolongée par un pied qui s’effile. On le rencontre à Augst (Riha 1994, n°2770). 21 Nouvelle variante ? (NR) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 1. Incomplet. Cet exemplaire possède un pied fragmentaire apparemment asymétrique. Type 7.3. Fibules à décor de guirlande de feuilles (« Blätterkranzfibeln »). Ces fibules étamées adoptent une forme circulaire et sont généralement ornées de huit protubérances. Un décor niellé ressemblant à une guirlande de feuilles orne la périphérie. Le centre est orné d’un cabochon. La forme du décor permet de distinguer deux variantes (s’enroulant ou bien rayonnant). Il s’agit d’un modèle de la seconde moitié du I° siècle, essentiellement claudien (Riha 1979, p. 181). Variante 7.3.1, décor qui « s’enroule ». (NR) Alliage à base cuivre, étamage, nielle. Nombre : 1. Archéologiquement complet. D : 33mm. Le décor de feuilles est réparti sur deux registres concentriques. Le cabochon central est rempli d’émail rouge. Des exemples identiques proviennent d’Augst (Riha 1979, n°1519-1522). Type 7.4. Fibules losangiques avec ornement central (« Rhombische Fibeln mit Mittelzier »). (NR) Ces fibules possèdent globalement une forme losangique, les côtés étant concaves. Elles sont très fréquemment étamées, ornées par une série de rainures concentriques et possèdent un cabochon central rapporté en pâte de verre ou en émail. E.Riha distingue deux variantes : la première est pleine, la seconde est ajourée. ). Ce type est largement diffusé dans tout l’Empire. Ses variantes possèdent toutes la même fourchette chronologique d’utilisation : elles ne sont pas antérieures à la période claudienne, fréquentes sous les règnes de Claude à Néron, elles disparaissent à la fin du I° siècle de notre ère. Elles se rapprochent fortement des types 7.2 et 7.5. Variante 7.4.1, arc plein. (NR) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 5. Archéologiquement complets. Lmax : 25mm, Lmin : 30mm, Pmax : 5,52g, Pmin : 3,12g. Quatre exemplaires possèdent des extrémités en forme de fleuron simple (Riha 1979, n°2777-2779), un cinquième possède des extrémités qui se séparent en retombant (Riha 1979, n° 2780). Type 7.5. Fibule en croissant de lune (« lunulafibeln »). (NR) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 2. Archéologiquement complets. Lmax : 33mm, Lmin : 25mm. Ces fibules adoptent une forme de croissant de lune. Elles sont très fréquemment étamées, ornées par une série de rainures concentriques et possèdent un cabochon central rapporté en pâte de verre ou en émail. Ce type est largement diffusé dans tout l’Empire. Il n’est pas antérieures à la période claudienne, fréquent sous les règnes de Claude à Néron, il disparaît à la fin du I° siècle de notre ère. Type 7.6. Fibule (non émaillée) en forme de roue avec ornement central (« Radförmige Fibeln mit Mittelzier »). (NR) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 3 (identiques). Archéologiquement complets. D : 25mm, P : 3g (les mesures sont identiques pour les 3 fibules). Ces fibules se composent d’un disque ajouré laissant apparaître un losange aux bords concaves. Le centre est orné d’un bouton émaillé, la périphérie est ornée de petites excroissances. Elles sont systématiquement étamées. Ce type est largement diffusé dans tout l’Empire. Il n’est pas antérieures à la période claudienne, fréquent sous les règnes de Claude à Néron, il disparaît à la fin du I° siècle de notre ère. Notons que le poids et le diamètre des trois seuls exemplaires sont parfaitement identiques. Type 7.7. Fibules discoïdes à décor incisé rayonnant orné de rondelles d’os rivetées (« Scheibenfibeln mit Punzornament und Beinplättschen »). (24) Alliage à base cuivre, étamage, os (?) 16 . Nombre : 2. Incomplet : 1 (un « pétale » fragmenté, une rondelle manquante sur l’un des exemplaires) 22 1er exemplaire : D : 32mm, P : 4,87g. 2ème exemplaire : L : 41x33mm. La série d’Augst est particulièrement hétérogène au point de vue de la forme : plate et globalement discoïde, elle peut comporter des protubérances plus ou moins découpées. Les décors sont variés (palmettes, spirales, rinceaux, nervures de feuilles). La constante est la présence systématique de rondelles en os rivetées au centre et aux extrémités des protubérances. Cette série est généralement datée de la période Claude-Néron. Certains exemplaires d’Augst appartiennent toutefois à la fin du I° et au II° siècle de notre ère (Riha 1979, p.184). Ce type se retrouve essentiellement au nord de la Gaule, plus sporadiquement dans les régions rhénanes. M.Feugère propose une carte de répartition pour son type 24f qui n’est qu’une forme parmi d’autres du type 7.7, hétérogène comme nous l’avons déjà signalé (le type 24f de Feugère correspond en fait à l’exemplaire n°1567 découvert à Augst, cf. Riha 1979). Cette forme spécifique, globalement circulaire, muni de 6 rondelles périphériques et décoré de traits incisés rappelant les nervures d’une feuille, possède une répartition montrant une nette concentration en Bourgogne, notamment dans la vallée de la Saône, où M.Feugère propose de situer un atelier (Feugère 1985, fig. 25). La forme de nos deux exemplaires est différente, particulièrement découpée. Sur le premier, on observe huit « pétales » dont un exemplaire sur deux comporte une pastille d’os 17 rivetée, la rondelle centrale est également conservée. On remarque les restes d’un décor de rinceaux poinçonné. On peut le rapprocher d’un exemplaire d’Augst (Riha 1979, n°1568). Le second est losangique, les pointes du losange étant munis d’appendices circulaires permettant la fixation de quatre rondelle en os (?), une cinquième rondelle est fixée au centre de la fibule. On observe la présence d’un décor de rinceaux poinçonnés. Cet exemplaire ne trouve aucun parallèle exact, notons toutefois la parenté au niveau du décor avec une fibule d’Alésia (Lerat 1979, n°328). Type 7.8. Fibules comportant une incrustation en verre ( « Scheibenfibeln mit Glaskalotten »). (25) Alliage à base cuivre, verre. Nombre : 1. Incomplet. L : 28mm, P : 6,10g. Ces fibules sont plates, elles possèdent une forme circulaire ou polygonale. Dans ce dernier cas les bords sont fréquemment concaves. Une plaque de tôle comportant un décor périphérique au repoussé et une ouverture centrale est soudée à la fibule, elle permet de fixer une bille en verre décorative. Ces modèles se retrouvent essentiellement dans les camps du I° siècle. La zone de diffusion comprend essentiellement le territoire suisse, les découvertes en Gaule ou bien en Bretagne sont beaucoup plus sporadiques. Ce type est principalement claudien (Riha 1994, p. 157-158). Notre exemplaire est octogonal, les bords étant concaves. Comme la majorité de ces fibules, il a perdu son incrustation en verre, il ne reste plus q’un reste de décor au repoussé (peut-être également niellé ?). Ce modèle trouve une exacte comparaison à Augst (Riha 1979, n°1569). Type 7.11. Fibules en forme de tutulus ( « Tutulusänliche Fibeln »). Ces fibules à charnière possèdent une partie centrale conique ou pyramidale(d’où l’analogie avec le tutulus ), ornée au sommet d’un bouton ou bien d’une loge émaillée. Le pourtour est fréquemment orné de petites excroissances. Ce type est particulièrement fréquent en Gaule du Nord et dans les provinces rhénanes. Sa longue période d’utilisation va de la l’époque flavienne jusqu’au III° siècle de notre ère. Variante 7.11.1, fibules circulaires, grands modèles. (NR) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 1. Archéologiquement complet. D : 47mm. Cette variante est fréquemment muni de protubérances périphériques. La bordure est émaillée et le centre comporte un bouton conique saillant. Une fibule parfaitement analogue à notre exemplaire est connue à Augst (Riha 1979, n°1588). Les ensembles en contexte d’Augst et d’Avenches situent le début de cette production dans la seconde moitié du I° siècle de notre ère (Riha 1979, p. 186, Mazur 1998, p. 55). Variante 7.11.2, fibules circulaires ornées de protubérances circulaires émaillées. (NR) 17 Ces pastilles ont été interprétées à première vue comme réalisées en tôle. Cependant, d’après la littérature spécialisée, ces rondelles seraient exclusivement en os (Riha 1979, p. 184, Feugère 1985, p. 344)… Ces fibules devront être vues une seconde fois. 23 Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 1. D : 27mm, P : 1,88g. Cette variante est caractérisée par la présence de protubérances émaillées circulaires. Le centre comporte un bouton conique saillant. Les exemplaires d’Augst comportent habituellement six protubérances (Riha 1979, n°1591-1593). Notre exemplaire n’en a que deux. Variante 7.11.4, forme losangique. (NR) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 4. Archéologiquement complets. Hmoy : 30mm, Pmax : 5,52g, Pmin : 2,77g. Ces fibules possèdent un arc en forme de losange comportant une loge centrale remplie d’émail. Différents parallèles sont connus à Augst (Riha 1979, n°1596-1601). Type 7.13. Fibules géométriques de couleurs alternées (« Emailfibeln mit abwzechselnden Farbfeldern »). Ce sont des fibules de forme géométriques fréquemment munies de protubérances rayonnantes. Le décor se compose d’une ou de plusieurs bandes concentriques de différentes couleurs qui alternent. Le centre comporte un bouton émaillé rapporté la plupart du temps. Variante non répertoriée ? (NR) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 1. Archéologiquement complet. D : 36mm. Cet exemplaire circulaire présente une série de loges triangulaires disposées tête-bêche au niveau de la circonférence. Il devait posséder à l’origine un bouton ou un central. Cette exemplaire n’a trouvé aucune comparaison, toutefois sa morphologie rappelle fortement le type 7.13. Type 7.14. Fibules émaillées de type millefiori ( « Millefiorifibeln »). E.Riha distingue 4 variantes suivant l’emplacement du décor sur la fibule. La technique du millefiori fait appel selon S.Rieckhoff à une technique extérieure qui se développe en Gaule et en Rhénanie essentiellement à la fin du II° et au cours du III° siècle de notre ère (Rickhoff 1975, p. 70). Variante 7.14.1, fibules circulaires possédant une loge centrale de millefiori surmontée d’un bouton central. (NR) Alliage à base cuivre, millefiori. Nombre : 2. Archéologiquement complet : 1. Le premier exemplaire possède huit protubérances. Une fibule très proche provient d’Augst (Riha 1979, n°1615). Un second exemplaire possède un contour très découpée qui permet la mise en valeur de 16 cercles estampés. Variante 7.14.2, fibules circulaires ornées d’une ou plusieurs bandes périphériques de millefiori munie d’un bouton central. (NR) Alliage à base cuivre, millefiori. Nombre : 2. Archéologiquement complet : 1. La première fibule possède une bande périphérique de 24 damiers de millefiori et un cabochon central orné d’émail. Deux protubérances circulaires également émaillées sont placées au niveau de la tête et du pied. Le second exemplaire possède trois registres de millefiori concentriques, qui correspond parfaitement à l’unique exempalire connu à Augst (Riha 1979, n°1621). Type 7.16. Fibules à deux axes de symétrie, à arc doublement coudé ou semi circulaire (« Gleichseitige Scheibefibel »). (NR) Alliage à base cuivre, émail, nielle, incrustations métalliques (selon les exemplaires). Nombre : 9. Ces fibules symétriques sont caractérisées par un profil plus ou moins bombé, ou bien doublement coudé. Au niveau de la tête et du pied, sont présents deux appendices en forme de bouton mouluré ou de tête de reptile. Le décor est très varié, allant du modeste motif poinçonné ou bien niellé à l’exubérant motif émaillé. D’une manière générale, ces fibules sont très répandues. Les premiers exemplaires apparaissent à la fin du I° siècle de notre ère, le décor est encore modeste et l’arc fortement bombé (Riha 1979, p. 192). Les fibules à arc plat et décor émaillé complexe sont plus tardives, les premières apparaissant à la fin du II° siècle de notre ère (Mazur 1998, p. 58). Un exemplaire de forme losangique est plat, un bandeau en relief ferme la diagonale horizontale et divise l’espace en deux triangles décorés grâce à des incrustations métalliques (carrés d’un alliage à base cuivre de 24 couleur rouge incrustés sur l’arc de la fibule en alliage à base cuivre de couleur jaune). La morphologie générale rappelle certaines fibules d’Augst, au décor plus simple de cercles estampés, sans effet de marqueterie (Riha 1994, n°2839, n°2340). Un exemplaire possède un arc fortement bombé, flanqué de deux protubérances en forme de reptile et muni d’une plaque quadrangulaire à son sommet. Cette dernière comporte un décor de triangles émaillés (émail rouge : deux rangées de trois triangles). Il trouve une comparaison proche à Augst (Riha 1994, n°2844). Un second exemplaire, de petite taille, possède également un arc bombé, flanqué de deux protubérances en forme de bouton mouluré. D’après leur morphologie, ces exemplaires sont précoces. Cinq exemplaires possèdent un arc plat de forme géométrique, richement émaillé : deux exemplaires possèdent des têtes de reptiles, un exemplaire des boutons moulurés : il s’agit de variantes plus tardives. Un exemplaire possède un arc plat et rectangulaire rempli d’émail, prolongé de part et d’autre par des protubérances losangiques également émaillées. Morphologiquement, cet exemplaire trouve un parallèle à Augst (Riha 1994, n°2854). Un exemplaire possède un arc plat composé de deux disques accolés, les loges d’émail étant concentriques. Un exemplaire analogue est connu à Augst (Riha 1994, n°2838). Enfin, un fragment de tête de reptile provient d’une fibule de type 7.16, sans plus de détail. Type 7.17. Fibules émaillées totalement plates à deux axes de symétrie. (« Flache mehrfarbige Emailfibeln »). (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. Les fibules de ce type se distinguent du type précédent 7.16 par un arc totalement plat. Sa forme est géométrique (circulaire ou polygonale : en forme de losange généralement), totalement décorée d’émail grâce à une décoration en cloisonné. Leur chronologie est très imprécise, on les situe généralement au II° siècle de notre ère (Mazur 1998, p. 58). Un exemplaire possède une forme hexagonale, ses pointes sont prolongées par des protubérances circulaires décorées de cercles pointées. Le cloisonnement détermine cinq loges rectangulaires et deux loges triangulaires. Un exemplaire, circulaire, présente un motif original composé de 6 pétales lancéolés remplies d’émail rouge. Les interstices sont remplis d’émail jaune. Type 7.18. Fibules émaillées totalement plates à un seul axe de symétrie (« Scheibenfibeln mit einer Symmetrieachse »). (NR) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 2. Archéologiquement complets. Un exemplaire possède un arc losangique et mouluré. La tête est orné d’un disque creux crénelé, le pied comporte trois loges circulaires destinées à contenir de l’émail. Un second exemplaire fragmentaire possède ce motif crénelé sommital. Des parallèles proches sont connus à Augst, la tête ne comportant pas de motif crénelé mais un motif en croissant de lune (Riha 1979, n°1683, 1684). Pour M.Feugère, ces fibules sont originaires de Rhénanie (Feugère 1985, type 26 e, p. 362). Un exemplaire est hexagonale, il comporte six protubérances circulaires chacune munie d’une loge émaillée. Il comporte également une loge pentagonale émaillée au centre de l’arc, ainsi qu’un jour triangulaire au niveau du pied. Des exemplaires proches, également munis d’un trou triangulaire au niveau du pied, sont connus à Augst (Riha 1994, n°2880, n°2884). Un exemplaire possède un arc losangique orné d’une loge de même forme, flanqué de deux loges circulaires et muni d’un pied figurant une tête de reptile. Type 7.20. Fibules émaillées complexes (Komplizierte Emailfibeln »). (NR) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 5. Archéologiquement complet. Cette variante regroupe les fibules émaillées dont la morphologie est complexe (arc ajouré, fibule composée d’éléments distincts…). E.Riha, prenant en compte ce degré de complexité technologique, indique qu’il s’agit de modèles tardifs dans a série des fibules émaillées. Ils n’apparaîtraient pas avant la fin du II°, voire au III°siècle de notre ère. On les rencontre tout particulièrement en Gaule septentrionale et dans les provinces rhénanes (Riha 1979, p. 197). Un exemplaire symétrique possède un arc bombé semi circulaire ajouré comportant une plaque sommitale émaillée (6 loges) et deux bâtonnets moulurés transversaux, de part et d’autre de cette plaque. Deux parallèles sont connus à Augst (Riha 1979, n°1692, Riha 1994, n°2885). Deux exemplaires possèdent une forme de rouelle : Le premier est composée d’une bande périphérique émaillée reliée à un disque centrale surmonté d’un bouton en alliage à base cuivre par quatre rayons légèrement incisées. Quatre protubérances périphériques sont situées dans 25 le prolongement des rayons (D : 40mm, sans les protubérances). Cet exemplaire trouve un exact parallèle en Gaule méridionale (Feugère 1985, n°1938 : provenance non indiquée par l’auteur). Le second est composée d’une bande périphérique émaillée relié à un disque central par huit rayons légèrement incisés, surmonté d’un cône saillant émaillé (émail jaune et vert). Quatre protubérances circulaires ornent la périphérie (D : 47mm, sans les protubérances). Un exemplaire circulaire possède 12 « pétales » en forme de demi-cercle remplis d’émail, une bande d’émail entoure le bouton sommital (aujourd’hui perdu). Un exemplaire possède une forme de losange ajouré : une bande périphérique losangique comporte un décor en damier émaillé (millefiori ?) relié à un cabochon central conique par quatre rayons, elle est ornée de huit protubérances circulaires. Type 7.21. Fibules à médaillon (« Fibeln mit Medaillons »). (26, 27) Alliage à base cuivre, pâte de verre (1 exemplaire). Nombre : 2. Archéologiquement complet : 1 (ardillons manquants, un exemplaire fragmenté). La partie centrale de ces fibules, circulaire et évidée, est destinée à recevoir une incrustation en os, en verre ou en métal (feuille d’argent). Cette partie est encadrée par différents types de guirlandes ou d’animaux stylisés. Le premier exemplaire flanqué d’une guirlande en forme de oméga trouve comparaison à Avenches (Mazur 1998, n°333), ainsi qu’à Augst (Riha 1994, n°2887). Le second exemplaire figure une tête humaine stylisée flanquée de deux dauphins, il trouve uniquement comparaison à Augst (Riha 1979, n°1700, Riha 1994, n°2891). La distribution géographique de ce type semble limité à la Rhénanie et à la Gaule septentrionale, on les retrouve notamment dans les camps de Rheingönheim et Risstissen dans des niveaux claudiens. Les contextes stratigraphiques d’Augst situent effectivement l’apparition de ce type au milieu du I° siècle, on en rencontre encore au II° siècle ap. J.-C. (Riha 1979, p. 198). Type 7.22. Fibules figuratives à décor simple (« Figurenfibeln mit Punzverzierung »). (28) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet (ardillon manquant). Il s’agit d’une fibule circulaire ajourée dont la section s’affine en périphérie. La série est particulièrement hétérogène puisqu’elle regroupe à la fois des fibules zoomorphes et anthropomorphes (c’est-à-dire bel et bien figuratives comme l’indique l’intitulé du type) mais aussi des fibules géométriques (donc absolument pas figuratives !, se reporter à Riha 1979, n°1716-1717, Riha 1994, n°28982903). On peut donc légitimement s’interroger quant à la pertinence de ce regroupement typologique. Cet exemplaire trouve comparaison à Augst (Riha 1994, n°2901). Attention : les fibules zoomorphes que l’on pourrait classer dans les types 7.22 à 7.25 ont été classés grâce à la typologie de M.Feugère (types Feugère 29a et 29b), très efficace, qui permet de connaître la répartition de chaque variante. Il a pu également déterminer l’existence de trois ateliers théoriques aux productions spécifiques (ateliers A-C). Groupe 8. Il regroupe les fibules pénannulaires (« Fibeln mit Drehverschluss »). Elles sont composées de deux parties : un anneau ouvert et un ardillon de longueur plus grande que le diamètre de l’anneau sur lequel il circule librement. Le principe de fermeture particulier, par rotation de l’ardillon le long de l’anneau est illustré par M.Feugère (Feugère 1985, fig. 65B). A l’intérieur de ce groupe, on distingue les fibules en oméga et les fibules en anneau. Type 8.1. Fibules en oméga (« Omegafibeln »). Le corps de la fibule est constitué d’un anneaux dont les extrémités sont repliées vers l’extérieur ce qui lui confère une forme d’oméga. La morphologie des extrémités permet de distinguer cinq variantes à Augst. Certains exemplaires n’étant pas représentés à Augst, nous les avons inclus dans la typologie de M.Feugère (il s’agit du type 30 e2). Variante 8.1.2, à extrémités sphériques ou en forme de glands. (29) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Hmax : 39mm, Hmin : 38mm, Pmax : 6,32g, Pmin : 2,36g. L’anneau possède une section circulaire ou bien facettée. Ce type semble particulièrement fréquent sur les sites du limes de Germanie Supérieure (Rieckoff 1975, p. 75). La fourchette chronologique dans laquelle s’insère cette fibule est vaste : elle va de l’époque claudienne au III° siècle de notre ère (Mazur 1998). 26 Variante 8.1.3, à extrémités en forme de tête de reptile. (30) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L’anneau est de section losangique, il est orné d’une bande de strie sur les angles supérieurs et inférieurs du profil. Les extrémités subcirculaires possèdent une section en D (plate d’un côté). Cette variante est la mieux représentée à Augst, Avenches ou bien Vidy, ce qui plaide en faveur d’un atelier de production situé en Suisse. La chronologie de cette variante semble peu précise, appartenant à la fourchette chronologique seconde moitié du I°-III°siècle de notre ère. Toutefois, les exemplaires d’Avenches semblent se limiter au I° siècle (Mazur 1998, p. 63). Type 8.2 Fibules en anneau (« Ringfibeln »). Ce type est apparenté au précédent mais s’en distingue par ses extrémités qui ne sont pas retournées en forme d’oméga. Variante 8.2.4, à extrémités enroulées sur elles-même. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Archéologiquement complets. Hmax : 37mm, Hmin : 27mm, Pmax : 9,67g, Pmin : 5,45g. L’anneau est ouvert, non décoré et de section plate. Les extrémités sont enroulées sur elles-mêmes. On les rencontre fréquemment en Grande-Bretagne, mais également en Suisse et dans les provinces danubiennes. Il n’est pas inconnu en Gaule (Argonne, Liévin dans le Pas de Calais, Feugère 1985, p. 419). Les découvertes dans des contextes (essentiellement funéraires) du IV° siècle sont extrêmement nombreuses, quelques rares exemplaires appartiennent toutefois au III° siècle ce qui suggère une date d’apparition à la fin du haut-Empire (Feugère 1985, p. 421, notes 474-477). Groupe 9. Fibules en forme de tenailles (« Zangenfibeln »). (31) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet (ardillon manquant). L : 62mm, P : 3,02g. L’arc et l’ardillon sont articulés au moyen d’un goupille en fer ou en alliage à base cuivre. Deux protubérances en forme de pinces s’opposent lorsque l’objet est en position fermée. Les fibules de ce groupe, qu’elles soient en fer ou bien en alliage à base cuivre, forment un lot relativement homogène du point de vue morphologique. On peut néanmoins observer quelques différences au niveau de la forme de l’arc (bombé en demi-cercle ou bien coudé) et du porte-ardillon (plus ou moins marqué) qu’E.Ettlinger interprète du point de vue chronologique : un arc bombé en demi-cercle est ainsi un indice de précocité dans la série, tout comme un porte-ardillon de faible module (Ettlinger 1973, p. 134). La chronologie communément admise va de la seconde moitié du II° siècle à la première moitié du III° siècle de notre ère. M.Feugère indique également l’existence d’une série, extrêmement minoritaire mais beaucoup plus tardive, qu’il serait convenable de placer au IV° siècle (Feugère 1985, p. 431). Une analyse de la répartition de ces fibules montre une nette concentration en Italie du Nord, dans les parties centrales et orientales de l’arc alpin, où il est pertinent de placer des ateliers de fabrication. Elles se seraient répandues par la suite en Pannonie, en Suisse ainsi qu’en Bourgogne et en Rhénanie. M.Feugère suggère l’existence éventuelle d’ateliers bourguignons imitant les exemplaires importés (Feugère 1985, p. 431). Fibules n’appartenant pas à la typologie d’E.Riha, ou bien s’insérant mal dans sa typologie. Les fibule de type Feugère 5. Fibules « de Nauheim ». Le type 5 de Feugère en général comporte systématiquement un ressort à quatre spires et corde interne, un arc rectiligne très tendu jusqu’au pied, le porte-ardillon étant systématiquement trapézoïdal et ajouré. Fibules de type Feugère 5b1. (32) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (ressort cassé, porte-ardillon légèrement fragmenté). L : 63mm (environ), P : 1,90g. Le type 5b1 comprend un arc filiforme de section circulaire. Ce type apparaît au cours du I° siècle avant notre ère. Quelques exemplaires se retrouvent encore au début du I° siècle ap. J.-C.. Fibules de type Feugère 5c12. (33) 27 Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque l’extrémité du pied et l’ardillon). L : 90mm (environ), P : 11,34g. Le type 5c, d’une manière générale, regroupe les fibules coulées, à la section complexe (ni plate, ni filiforme) montrant l’existence d’un décor en relief. La forme de l’arc et l’organisation de ce décor permet de distinguer 23 variantes. Ce type 5c12 (correspondant à la variante n°12) possède un arc coudé au niveau de la tête. A ce niveau, l’arc possède une arête centrale et ses bords sont relevés. Une moulure le sépare d’un pied rectiligne de section quadrangulaire comportant éventuellement, sur les côtés, de profondes incisions décoratives en prolongement du porte-ardillon. Ce type est connu par 5 exemplaires provenant exclusivement de deux sites : Les Pennes, La Cloche (13) (3 exemplaires) et Nissan, Ensérune (34) (2 exemplaires). M.Feugère émet l’hypothèse d’une production méridionale pour les différents types qu’il a isolé : ainsi, selon lui, une production du type 5c12 dans les Causses ou bien dans la région d’Ensérune, est probable (Feugère 1985, fig. 17, n°864-868). L’auteur indique que la date d’apparition des fibules de type 5c est difficile à appréhender. La période d’utilisation serait comprise entre le milieu du I° siècle av. J.-C., son usage se prolongeant jusqu’à la période augustéenne (Feugère 1985, p. 226). Fibules de type Feugère 13a. Fibule à ailettes (« Flügelfibel »). (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet : 1. Il s’agit d’une variante du type 2.11 qui n’a pas été répertoriée par E.Riha puisque son aire de diffusion ne comprend pas Augst. Ce modèle est caractérisé par la présence au sommet de l’arc de deux cornes de part et d’autre d’un disque rapporté, épais et cannelé sur la tranche, qui est perpendiculaire à l’arc. Le ressort est composé de huit spires retenues par une griffe. Le pied, large, comporte des bords parallèles, le porte-ardillon est triangulaire et ajouré. Ce type est relativement fréquent en Bourgogne, mais on le rencontre surtout dans le Valais suisse (la moitié du corpus inventorié par M.Feugère en 1985 provient de cette dernière région). L’atelier de fabrication est donc probablement situé en Suisse. La chronologie proposée par E.Ettlinger semble toujours d’actualité (10 av.J.-C. / 30ap. J.-C., Feugère 1985, p. 259). Fibule de type Feugère 18a1a. (34) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque le pied). Il s’agit d’une variante du type 4.8 qui n’a pas été répertoriée par E.Riha puisque aucuns exemplaires n’a pas été retrouvée à Augst. Elle possède un couvre-ressort non pas cylindrique, mais rectangulaire, décoré d’incisions. L’arc est décoré de profondes cannelures, le pied possède une forme trapézoïdale en « queue de Paon ». Notons la présence d’un rivet au départ du pied. On retrouve ce modèle en Gaule de l’Est et du Centre-Est. Six exemplaires ont été découverts au Mont-Beuvray au XIX° siècle dont deux fabrikats (traces d’argile du moule, jet de coulée non limé) et un ensemble de cinq fibules encore liées par le jet de coulée (Guillaumet 1984, n°184-186), ce qui permet de préciser l’atelier d’origine de ces fibules. Ce modèle semble augustéen, mais le manque de contextes précis ne permet pas d’affiner sa chronologie. Fibules de type 29. Il s’agit de fibules à charnières zoomorphes qui peuvent être subdivisées en deux groupes selon que l’arc est simple et représente un animal (type 29a), ou qu’il représente une scène plus complexe (type 29b). M.Feugère est le seul chercheur a proposer une typologie aussi précise pour ce type de fibule. Cela semble permettre de mettre en évidence trois ateliers par des rapprochements stylistiques et surtout technologiques. Fibule de type Feugère 29a1a. (NR) Alliage à base cuivre, émail (limité à l’œil, disparu), étamage (disparu). Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 41mm. La fibule représente un poisson, à droite, l’œil est émaillé et les écailles sont figurées par des demi-cercles estampés. M.Feugère fournit une liste de 25 fibules. Ce type est bien représenté en France (14 exemplaires) et plus particulièrement en Gaule de l’Est, ainsi qu’en Allemagne (9 exemplaires), on le rencontre plus rarement en Suisse. Aucune datation n’est avancée. 28 Fibule de type Feugère 29a4b. (NR) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 40mm. La fibule représente un cheval marin stylisé nageant à droite, émaillé. M.Feugère fournit une liste de 9 fibules . Ce type est bien représenté en France (3 exemplaires) et en GrandeBretagne (2 exemplaires), on le rencontre également en Suisse (à Augst, Riha 1979, n°1744, n°2913), en Allemagne et en Iran (Feugère 1985, p. 399-400). Technologiquement cette production ne doit pas être antérieure au milieu du II°, perdurant jusqu’à la fin du III° siècle de notre ère. Fibule de type Feugère 29a14b. (NR) Alliage à base cuivre, nielle. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 26mm. La fibule représente un lapin à droite, au repos, niellé (les incisions ne sont plus visibles). M.Feugère fournit une liste de 17 fibules qui indique une très nette concentration dans le Centre-Est de la Gaule. On en retrouve également au Luxembourg, en Allemagne, en Suisse (à Avenches), en Hongrie, ainsi que dans l’ex-U.R.S.S. (Feugère 1985, p. 407-408). Il s’agirait d’une production de l’atelier théorique C définit par M.Feugère, qu’il propose de situer à Alésia. Fibule de type Feugère 29a16. (NR) Alliage à base cuivre, nielle, étamage (plus visible). Nombre : 1. Incomplet (pattes mutilées). H : 20mm. La fibule représente un pigeon de face, ailes écartées, la tête à droite, elle est étamée, le décor est rayé de nielle. M.Feugère fournit une liste de 4 fibules. Ce type est présent en France (3 exemplaires dont un à Alésia), ainsi qu’en Allemagne (1 exemplaire). On peut également inclure les exemplaires découverts récemment à Augst (Riha 1994, n°2907-2908). Il s’agirait d’une production de l’atelier théorique C définit par M.Feugère, qu’il propose de situer à Alésia. Fibules de type 29a23. (NR) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 25mm. La fibule représente un paon stylisé à droite au repos, étamé. La posture du paon est identique à celle décrite par M.Feugère, cependant le dessin du plumage est légèrement différent de celui du type idéal (Feugère 1985, fig. 60). L’auteur fournit une liste de 11 fibules. Ce type est bien représenté en France (7 exemplaires). On en retrouve également en Belgique, en Allemagne et en Auriche. Aucune datation précise n’est proposée. Fibule de type Feugère 29a28. (NR) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 1. Incomplet (pied fragmenté). Lcons : 17mm. La fibule représente un canard stylisé au corps émaillé, la tête est en ronde-bosse. M.Feugère fournit une liste de 20 fibules. Ce type est bien représenté en France (6 exemplaires), en GrandeBretagne (5 exempalires), ainsi qu’en Suisse (4 exemplaires). On le retrouve également en Allemagne et en Belgique. Notons la présence de trois exemplaires à Augst (Riha 1979, n°1739-1740). Aucune datation précise n’est proposée. Fibule de type Feugère 29b1. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (pattes du cheval manquantes, ardillon manquant). L : 28mm. La fibule représente un cheval monté à droite. M.Feugère fournit une liste de 20 exemplaires analogues. Ce type est bien représenté en Grande-Bretagne (9 exemplaire) et en France (7 exemplaires), on le retrouve également en Allemagne, en Autriche (fabrikat), en 29 Suisse et en Hongrie (Feugère 1985, p. 414). Notons que trois exemplaires proviennent d’Augst (Riha 1979, n°1730, Riha 1994, n°2905-2906). Aucune datation précise n’est proposée. Fibule zoomorphe non répertoriée par M.Feugère : fibule en forme de chien. (NR) Alliage à base cuivre, émail. L : 30mm. La fibule représente un chien réaliste en mouvement, à droite. Cette iconographie est inconnue. Fibule de type Feugère 30 e2. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet. Lmax : 50mm, Lmin : 29mm. Il s’agit d’une fibule pénannulaire possédant des extrémités repliées sur elles-mêmes en formant de véritables spirales. Ce type de fibule est connu en Grande-Bretagne (Glastonburry) et en Bohème (Stradonitz). Il s’agirait selon M.Feugère d’une forme du I° siècle de notre ère (Feugère 1985, p. 420). Fibule de type Almgren 65. (35) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (ressort et porte-ardillon fragmentés). L : 95mm, P : 7,42g. Il s’agit d’une fibule en une seule pièce, à ressort à quatre spires et corde interne. L’arc est fortement coudé dans son premier quart supérieur, il est légèrement mouluré à ce niveau. Par la suite, l’arc est rectiligne jusqu’à un porte-ardillon ajouré. La section de l’arc est ovale, plus importante au niveau de la tête. Cet exemplaire semble correspondre au type 65 (ou « ad arpa »), variante A, répandue dans le Frioul et les régions sud-alpines au cours du second quart du I° siècle av. J.-C. (Fauduet 199 ?, n°181). Forme Böhme 18, « Bügelfibel mit halbrunder Kopfplatte mit Öse ». (36) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Incomplets (ardillon manquant). L : 56mm, P : 6,60g. Il s’agit d’une fibule à charnière. La tête est semi-circulaire, elle est surmontée d’une bélière. Quelques incisions transversales ornent la périphérie de la tête. L’arc est légèrement coudé, il est plein, de section triangulaire. Une moulure à angle vif est présente au sommet de l’arc, ainsi qu’au départ du porte-ardillon, l’extrémité du pied est également légèrement mouluré. Le porte-ardillon est plein. Cette fibule appartient à la série générique des « Bügelfibel mit halbrunder Kopfplatte mit Öse » définit par A.Böhme à partir de dix fibules découvertes au camp de la Saalburg et dans le vicus militaire associé de Zugmantel. Celles-ci se caractérisent avant tout par la présence de cette tête semi circulaire surmonté d’une bélière (« Halbrunder Kopfplatte mit Öse »). A.Böhme subdivise ce type en 6 variantes suivant la décoration et la forme de l’arc (Böhme 1972, pp. 17-18 et note 106). Les deux fibules d’Autun correspondent à l’exemplaire n°353 : fibule non émaillée, présence d’une moulure au sommet de l’arc et à l’extrémité du pied, décor incisé à la périphérie de la tête. Cette variante semble relativement peu fréquente selon l’auteur, on la rencontre en Gaule du Nord à Biesmes (Namur) et à Nimy (Hainaut), ainsi que dans les régions rhénanes en contexte militaire (camp de Mayence), mais aussi dans les Alpes Pennines (6 exemplaires à Lansvillard, en Savoie). Ces fibules peuvent se porter par paire, en étant réunies par une chaînette accrochée au niveau des bélières (c’est le cas à Lansvillard), A.Böhme en conclue d’ailleurs rapidement qu’il s’agit d’une parure féminine. Dans les régions septentrionales, le type est daté de l’extrême fin du I° et du II° siècle de notre ère. Forme Böhme 25, « Hülsenspiralfibeln mit ungeteiltem Bügel ». (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (seul le cache-ressort est conservé). Ces fibules possèdent un cache-ressort constitué d’une gaine semi-cylindrique muni de deux trous permettant la fixation d’un axe autours duquel s’enroule le ressort (schéma de construction de l’articulation de l’ardillon appartenant au groupe 4 de Riha, voir schéma explicatif dans Riha 1979, fig. 1, n°4(10)-11). Seul cette gaine et l’amorce de départ de l’arc sont conservés. La gaine est surmontée d’un bouton uniquement en relief au niveau de la face visible de la fibule. Ce principe de construction et la morphologie de la gaine correspondent presque systématiquement à des fibules militaires dites « germano-rhétiques », puisqu’on les retrouve en quantité importante dans les camps du limes de 30 Germanie Supérieure et de Rhétie dans des niveaux datés de la fin du II° et du tout début du III° siècle de notre ère (Böhme 1972, n°582-613). Cependant, notre exemplaire, par la présence de ce bouton sommital de forme caractéristique, semble plutôt correspondre à une variante uniquement connue en Angleterre (Böhme 1972, n°611). La modestie du fragment conservé empêche néanmoins de pousser les comparaisons trop loin. Forme Böhme 41v, fibule émaillée en forme de pelta. (NR) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 2. Archéologiquement complètes. Hmax : 32mm, Hmin : 30mm, P : 7,83g. Nos exemplaires possèdent un ressort à corde interne monté sur un axe (cet axe passe par le trou de l’unique plaquette soudé au revers) et un porte-ardillon haut : ce sont des éléments caractéristiques des fibules d’origine germanique. La fibule est entièrement émaillée (émail rouge), sauf au niveau d’un médaillon centrale de forme ovale qui est constitué d’une fine tôle en alliage à base cuivre traitée au repoussé : un fragment est préservé sur l’un des deux exemplaires qui permet d’observer une bande de grènetis encadrant une éventuelle figure casquée 18 (?). Ces fibules ont été étudiées par A.Böhme à partir des exemples trouvés à la Saalsburg (Böhme 1972, n°981982). L’auteur indique qu’on le retrouve majoritairement en Germanie Supérieure, au niveau du limes, et de façon diffuse jusqu’en Pannonie, ainsi qu’en Germanie Libre. Les quelques exemplaires découverts en GrandeBretagne, possèdent une morphologie différente (Böhme 1972, fig. 1.10-11, p. 38 et liste des découvertes n°33). La liste d’A.Böhme peut être éventuellement étoffée grâce aux indications bibliographiques fournies par M.Feugère (Feugère 1985, note n°353). Ne possédant aucune indication d’ordre chronologique, ces fibules seront datées de la seconde moitié du II° et du III° siècle de notre ère. Les fibules germaniques, « Armbrustfibel ». Ces fibules sont caractérisées par un large ressort monté sur un axe indépendant de l’arc. Ce type de fibule est présent en Germanie dès les II° et III° siècle, elles ont été étudiées par M.Schulze dont la typologie est toujours d’actualité (Schulze 1977). Le manque de temps nous empêche de pousser plus avant l’identification de ces quelques exemplaires. « Armbrustfibel ». (38) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplète (il manque l’axe et le ressort). L : 48mm, P : 11,57g. Cette fibule est datée du IV° siècle ap. J.-C.. « Armbrustfibel », série Schulze 201 ? (39) Argent, corail. Nombre : 1. Incomplet (pied fragmenté, une extrémité du ressort fragmentée). L : 25mm, lressort : 48mm, P : 14,02g. Cette fibule date du V° siècle ap. J.-C., il s’agit d’un type germanique oriental. Notons la présence d’un exemplaire isolé à la Saalsburg qu’A.Böhme a du mal à définir précisément (Böhme 1972, n°878). « Armbrustfibel », série Schulze 203 ? (40) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque le porte-ardillon). L : 73mm, lressort : 31mm, P : 13,22g. Cette fibule date du V° siècle ap. J.-C., il s’agit d’un type germanique oriental. Les fibules militaires tardives 19 . Les fibules à charnière en forme d’arbalète (« Armbrustscharnierfibeln »). 18 M.Feugère indique la présence de fibules en forme de pelta possédant une figure casquée en médaillon à Millau et à Cos (Tarn-et-Garonne), indications malheureusement non illustrées (Feugère 1985, p. 340 et note n°355). 19 Tous mes remerciements à M.Kasprzyk pour ses précieux renseignements et ses judicieuses orientations bibliographiques quant à l’étude de ces fibules militaires tardives. 31 Les « armbrustscharnierfibeln » sont des fibules à charnière tubulaire dites en forme d’arbalète (« Armbrustscharnierfibel »). L’axe de la charnière est placé dans un « tube » formé par un bras transversal situé au niveau de la tête de la fibule. L’arc est étroit et bombé. La tête peut être surmontée d’un bouton. Le pied est court et facetté. Le porte-ardillon forme une gaine. Les fibules de ce type sont fréquemment recouvertes d’une couche de métal argenté. Elles sont très fréquentes sur les sites militaires du limes germano-rhétique, mais aussi dans les régions danubiennes et jusqu’en Syrie (Dura-Europos). 126 exemplaires de ce type de fibules ont par exemple été découvertes dans le camp et le vicus militaire de Saalburg / Zugmantel (Böhme 1972). Ce sont des fibules militaires. La classification de ces fibules souffre actuellement d’une grande confusion et la tendance générale est au regroupement typologique de toutes les fibules préfigurant les fibules cruciformes des IV° et V° siècles ap. J.C. Le premier travail conséquent ayant permis d’identifier clairement les « armbrustscharnierfibeln » est la publication des fibules du site militaire de Saalburg / Zugmantel par A. Böhme (Böhme 1972). Elle regroupe dans son type 28 des fibules à charnière tubulaire, en forme d’arbalète (« Armbrustscharnierfibel »). L’axe de la charnière est placé dans un « tube » formé par un bras transversal situé au niveau de la tête de la fibule. La tête est surmontée d’un bouton. L’arc est étroit et bombé, plus long que le pied. Le pied est court et facetté. Le porte-ardillon forme une gaine. Une collerette marque une séparation entre le pied et le départ de l’arc. A. Böhme propose une datation de ce type de fibules entre le début du III° siècle et la fin du III° siècle ap. J.C. On retiendra que le site de Saalburg est abandonné lors de la chute du limes en 259/260 ap. J.C. Dans la première publication des fibules d’Augst et Kaiseraugst, E. Riha reprend le principe de classification d’A. Böhme et propose différentes variantes basées sur la section de l’arc (Riha 1979 ; 166-168) (type Riha 6.4). On note toutefois qu’E.Riha englobe dans les armbrustscharnierfibeln des fibules absentes à la Saalburg, c’est à dire sans collerette de séparation entre le pied et le départ de l’arc, mais aussi des fibules cruciformes précoces (type Keller 1) 20 . Dans sa thèse sur les fibules de Narbonnaise (Feugère 1985 ; 423-426), M. Feugère a regroupé les fibules en arbalète à charnière (Feugère 1985 ; pl. 160, n° 2018 et 2020) avec les fibules cruciformes précoces, simplifiant à l’évidence une typologie plus complexe. Les « armbrustscharnierfibeln » d’Autun, abondantes pour un site non-militaire (16 exemplaires) incitent à préciser la chronologie et la typologie de ce type de fibules. On observe tout d’abord que les fibules de type Böhme 28 (avec collerette de séparation à la base de l’arc) sont peu nombreuses (2 exemplaires), alors que les exemplaires sans collerette sont bien plus représentés (12 exemplaires). On notera en outre que les exemplaires sans collerette ne possèdent pas de boule sur la tête comme les fibules de type Böhme 28 mais des petits cylindres, généralement moulurés. Les « armbrustscharnierfibeln » sans collerette et cylindre mouluré sur la tête sont quasi absentes de la Saalburg, abandonnée en 260 ap. J.C. (1 exemplaire sur 126). En revanche, ce sont des « armbrustscharnierfibeln » sans collerette et cylindre mouluré sur la tête que l’on retrouve dans des contextes des années 270-275 à Augst (Martin Kilchner 1985, pp. 179 et 181) et de la seconde moitié du III° siècle ap. J.-C à Mâlain (Dollé 1987, p. 50). Cette distinction fibules avec et sans collerette, non retenue par E. Riha, semble en fait devoir s’imposer comme critère distinctif des fibules en arbalète produites avant et après 260 ap. J.C. Dès lors, une distinction nette entre type Böhme 28 et les modèles postérieurs semble nécessaire. La fin de production des types sans collerette ne peut encore être précisée dans le temps mais il est vraisemblable qu’elle soit contemporaine de la production des premières fibules cruciformes, au début de l’époque Tétrarchique (Pröttel 1988, p. 350). Type Böhme 28. (NR) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 1. Incomplet (seul le pied subsiste). Type Böhme 28b. (41) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 57mm, l : 32mm, P : 14,98g. La ligne médiane de l’arc est décorée de trous circulaires. 20 Dans Riha 1979, les n° 1441 à 1449 sont manifestement des types Keller 1, de même que dans Riha 1994, n° 2725-2729. 32 Type Riha 6.4. (42) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 13. Archéologiquement complets : 8. Lmax : 71mm, Lmin : 53mm. Pmax : 18,57g, Pmin : 9,72g. Les fibules cruciformes (« Zwiebelknopffibeln ») Les fibules cruciformes, appelées « Zwiebelknopffibeln » dans la littérature germanique (fibules à tête d’oignon) sont des fibules à charnière à arc massif et à pied large. Les bras transversaux et la tête de la fibule sont décorés de protubérances ayant une forme d’oignon. Dans certains cas, celles-ci sont facettées ou ont une forme d’olive. Elles correspondent à une évolution morphologique des « Armbrustscharnierfibeln ». Les premières recherches sur ce type ont établi sa datation tardive et proposé son attribution à la panoplie des militaires et fonctionnaires impériaux (Heurgon 1958). Les travaux de E.Keller sur les nécropoles tardives de Bavière ont permis de proposer une première typologie des fibules cruciformes (Keller 1971), toujours en usage malgré quelques modifications ultérieures. E.Keller propose une division de ces fibules en six types se succédant dans le temps et situe leur zone de production en Pannonie. Cette typologie, très efficace sera reprise sans grand changement par M.Feugère dans sa thèse sur les fibules de Narbonnaise (Feugère 1985), exception faite du regroupement des types 3 et 4, déjà effectué par tous les chercheurs de l’époque. En 1988, Ph.Pröttel publie un article de synthèse dans lequel il pointe certaines aberrations typologiques et chronologiques dans le travail d’E.Keller (Pröttel 1988). Révisant la typologie d’E.Keller à laquelle il apporte une série de modifications, il propose en outre de nouvelles datations pour certains types. Les travaux récents d’E.Swift sur la parure tardive ont confirmé la pertinence de la typochronologie de Pröttel, tout en apportant de précieuses informations quant à la diffusion et l’origine géographique des différents types (Swift 2000). Ainsi, l’origine des fibules cruciformes ne serait pas exclusivement pannonienne : les types Keller/Pröttel 1, 2, 5 et 6 auraient ainsi été pour partie produits en Gaule ou en Rhétie. Les typologies utilisées renvoient à Pröttel 1988 (types Keller / Pröttel et Pröttel) et Swift 2000 (types Swift). Fibules cruciformes de type Keller / Pröttel 1. Il s’agit de fibules à charnière placée dans un « tube » formant un bras transversal. Ce bras est muni à chacune de ses extrémités d’un bulbe en forme d’olive ou d’oignon, fréquemment facetté. La tête est également ornée d’un bulbe similaire. L’arc est courbé en demi-cercle, sa section est généralement trapézoïdale. Il est plus long que le pied. Ce dernier est rectiligne, le porte-ardillon a la forme d’une gaine. Les fibules de type Keller / Pröttel 1 semblent produites dans tout l’empire (Swift 2000, p. 73). Deux exemplaires auraient une origine pannonienne 21 (décor de type Swift a2/d1 sur l’une d’elles, double collerette sur les bras d’une autre). Leur production est comprise entre les années 280 à 320 ap. J.-C. (Pröttel 1988, p. 372). Type Keller / Pröttel 1A. (43) Alliage à base cuivre, traces de dorure sur l’une des deux. Nombre : 2. Complet : 1. Lmax : 65mm, Lmin : 56mm. Type Keller / Pröttel 1B. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 54mm. L’arc possède un décor de type Swift a2/d1. Type Keller / Pröttel 1. (44) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Fibules cruciformes de type Keller / Pröttel 3/4. 21 C155/caisse 7A et C156/caisse 7A. 33 Il s’agit de fibules à charnière placée dans un « tube » formant un bras transversal. Ce bras est muni à chacune de ses extrémités d’un bulbe en forme d’oignon. La tête est également ornée d’un bulbe similaire. L’arc est courbé en demi-cercle, sa section est généralement trapézoïdale. Le pied est plus long que l’arc, rectiligne, le porteardillon a la forme d’une gaine. Type Keller / Pröttel 3/4A. (45) Alliage à base cuivre, traces de dorure sur l’un des exemplaires. Nombre : 2. Archéologiquement complets. Lmax : 94mm, Lmin : 57mm, Pmax : 68,76g, Pmin : 40,21g. Le pied des fibules de type Keller / Pröttel 3/4A possède un décor chanfreiné. Elles semblent avoir une origine exclusivement pannonienne (Swift 2000, p. 73). Leur production est comprise entre les années 330 à 360 ap. J.-C. (Pröttel 1988, p. 372). Type Keller / Pröttel 3/4A ? (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (seul le pied est conservé). Type Keller / Pröttel 3/4B. (46) Alliage à base cuivre. Nombre : 7. Archéologiquement complets. Lmax : 86mm, Lmin : 65mm, Pmax : Le pied des fibules de type Keller / Pröttel 3/4B possèdent un décor de cercles estampés. Elles semblent avoir une origine exclusivement pannonienne (Swift 2000, p. 73). Leur production est comprise entre les années 360 à 415 ap. J.-C. (Pröttel 1988, p. 372). Fibules cruciformes de type Keller / Pröttel 3/4D. (47) Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Archéologiquement complet : 2. Lmax : 69mm, Lmin : 66mm, Pmax : 35g, Pmin : 21,71g. Le pied des fibules de type Keller / Pröttel 3/4D est décoré de petites excisions chanfreinées. Elles semblent avoir une origine exclusivement pannonienne (Swift 2000, p. 73). Leur production est comprise entre les années 330 à 415 ap. J.-C. (Pröttel 1988, p. 372). Fibules cruciformes de types Keller / Pröttel 5 et 6. Ce sont des fibules réalisées en tôle d’alliage à base cuivre, elles sont fréquemment dorées. Les fibules de type Keller / Pröttel 5/6 pourraient avoir une origine occidentale (Swift 2000, p. 79-81). Leur production est comprise entre les années 340 à 460 ap. J.-C. (Pröttel 1988, p. 372). Type Keller / Pröttel 5. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (seul le dessous du pied est conservé). Type Keller / Pröttel 5 ou 6. (NR) Alliage à base cuivre, traces de dorure (sur l’un des exemplaires). Nombre : 2. Incomplet (oignon creux / bras creux sont conservés). Fibules d’attribution incertaine. Fibule filiforme, type Riha 1.0 ? (48) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (porte-ardillon fragmenté). L supérieure à 47mm, P : 7,26g. Il s’agit d’une fibule en une seule pièce, à ressort à quatre spires et corde externe. L’arc, de section quadrangulaire, est coudée au niveau de la tête, le porte-ardillon semble plein. Notons que le fil de l’arc est également de section quadrangulaire. Cet exemplaire se rapproche morphologiquement d’un exemplaire en fer retrouvé à Avenches (Mazur 1998, n°3, pl. 2) : la courbure de l’arc est la même et la section du ressort est également de section carrée. L’auteur a inséré ces exemplaires, qui ne se retrouvent pas à Augst, dans la classification de Riha en créant un nouveau type : le type 1.0 regroupant les « fibules filiformes en fer dans la tradition de la Tène Finale ». Notre exemplaire, en alliage à base cuivre, s’insère donc mal dans ce nouveau type. 34 Les fibules filiformes à ressort à quatre spires, corde externe et arc de section quadrangulaire se retrouvent également au Mont-Beuvray, elles sont majoritairement fabriqués en fer mais les exemplaires en alliage à base cuivre ne sont pas inconnus. En effet, deux fibules sont réalisées en alliage à base cuivre sur les dix-neuf qui ont été découvertes (Guillaumet 1984, n°1-19). J.-P.Guillaumet les compare avec des exemplaires trouvés en contexte dans le tournugeois et par recoupement avec les travaux de S.Rieckoff, ces types sont connus à la Tène D2 (fourchette proposée alors de 70 à 40 av. J.-C.). Par contre, le contexte de découverte de la fibule d’Avenches appartient au troisième quart du I° siècle de notre ère, indiquant que ce type de fibule peut se retrouver dans des niveaux romains. Privé de contexte de découverte, nous ne pouvons pas nous prononcer quant à la datation de cette fibule qui semble pouvoir être aussi bien laténienne que gallo-romaine. Fibule filiforme. (49) Fer. Nombre : 1. Incomplète (il manque l’extrémité du pied). Il s’agit d’une fibule réalisée en une seule pièce, à ressort à quatre spires et corde interne. L’arc, de section quadrangulaire, part à la perpendiculaire de l’ardillon puis est fortement coudé. Le porte-ardillon est ajouré. Cet exemplaire se rapproche d’exemplaires retrouvés au Mont-Beuvray, possédant cet angle aigu caractéristique (Guillaumet 1984, n°36-39). S.Rieckoff les date de la Tène D2 (Guillaumet 1984, tableau n°4, p. 59). Comme pour l’exemplaire précédant, la privation de contexte de découverte incite à la prudence. Fibule de type Feugère 7a ? Fibule à tête couvrante ? (50) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 39mm, P : 6,01g. Cette fibule comporte un ressort à quatre spires et corde externe, le départ de l’arc est perpendiculaire à celui du ressort et l’arc, triangulaire, s’effile vers le pied : ce sont autant de caractéristiques du type 7a. Cependant le porte-ardillon est complètement atypique : haut, quadrangulaire et plein, alors que le porte-ardillon des fibules à tête couvrante est systématiquement trapézoïdal et ajouré (s’agit-il d’un type germanique ?). Le type 7a se rencontre essentiellement dans le Languedoc et dans le Forez, peut-être n’est-ce là qu’un biais lié aux lacunes de la recherche (Feugère 1985, fig. 20). Sa morphologie est ancienne, des exemplaires retrouvés à Nages sont datés entre 150 et 100av. J.-C., les exemplaires foréziens montrent qu’il persiste au moins jusqu’au troisième quart du I° siècle av. J.-C. Imitation de fibule cruciforme ? (51) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complète. L : 60mm, l : 36mm, P : 38,7g. Cet exemplaire présente la morphologie générale d’une fibule cruciforme dans son processus de construction. Cependant sa massivité, la section de l’arc, la décoration de la tête (collerette de forme carrée) sont autant de critères atypiques dans la série étudiée successivement par E.Keller et Ph.-M.Pröttel. Il s’agit donc peut-être d’une imitation. Fibules non reconnues. Fibule émaillée. (NR) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 1. Incomplet (seul le pied est conservé). Il s’agit d’un fragment de pied à bords parallèles possédant une arête centrale décoré de cercles estampés, il s’élargit à son extrémité et possède une loge en forme de U. Fibule de type à charnière incluse. (52) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complète. Le principe de fabrication de la charnière est identique par exemple à celui des fibules dites « d’Aucissa » (Guillaumet 1984, pl. 39). Cet exemplaire n’a pas trouvé de comparaison. L’arc est le support d’un dessin en « arêtes de poisson » gravé. Fibules de type à charnière incluse. Les trois fibules qui suivent n’ont trouvées aucune comparaison. Bien que différentes, elles possèdent un certain nombre de points communs qui incitent à les rapprocher : le principe d’assujettissement de l’ardillon est le même 35 (type à charnière incluse, Guillaumet 1984, pl. 39), la morphologie générale de l’arc est également analogue (division tripartite de la fibule par deux moulures ou des éléments dont la section est remarquable et parfois décorée d’incisions en croix / massivité de la partie médiane de l’arc bien que les sections soient différentes / courbures de l’arc et du pied analogues). Le porte-ardillon adopte également une forme commune. Fibule à charnière incluse, forme n°1. (53) Alliage à base cuivre, fer (?). Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 59mm, P : 33,86g. L’oxydation du métal est de couleur « rouille » : cela doit-il être interprété comme une altération d’un alliage à base cuivre dans un sol de nature ferrugineuse ? En effet, il semble à priori peu commun de retrouver une fibule de ce type réalisée en fer. L’arc possède une arête médiane large et saillante, la section est arrondie sur la face inférieure. Deux bourrelets limitent cet arc. Le porte-ardillon, trapézoïdal, est ajouré par une lumière en forme de trou de serrure. Notons que cette fibule a été retrouvée en contexte funéraire, en association avec une perle d’origine germanique (perle dite « en champignon », fig. 5, pl. 10). Fibule à charnière incluse, forme n°2. (54) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 58mm, P : 29,47g. L’arc dont les bords sont convexes possède une protubérance en forme de tronc de cône. Deux moulures limitent cet arc. Le porte-ardillon, trapèzoïdal, est plein. Fibule à charnière incluse, forme n°3. (55) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complète. L : 54mm, P : 22,79g. L’arc, massif, possède une section quadrangulaire. Il est limité par deux éléments à la section légèrement plus importante ornés d’incisions en forme de croix sur les trois faces visibles. Le porte-ardillon, trapèzoïdal, est plein. Fibules non identifiables. Fragments d’ardillon divers. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Fragments de ressorts/ardillon. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 31. Ardillons de fibules à charnière. (56) Alliage à base cuivre. Nombre : 11. Notons la présence d’un exemplaire particulièrement massif (L : 64mm, P : 3,20g), peut-être un ardillon de fibule cruciforme 22 . Fibule ? (57) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Il s’agit d’une tige de section quadrangulaire dont les deux extrémités sont fragmentées. Un anneau en alliage cuivreux orne celle-ci. A l’endroit des fractures, la section de la tige est plate. La forme générale de l’objet ressemble à la morphologie d’une fibule. Cette attribution n’est pas certaine. Les accessoires de vêtements autres que les fibules. (pl. 9) Agrafes. (1) 22 C117/caisse 7A 36 Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. L : 25mm, Pmax : 1,29g, Pmin : 0,88g. Ces deux objets possèdent une forme de « H » dont les quatre extrémités, pointues, sont repliées en crochet. La partie centrale est le support d’un décor estampé de cercles concentriques, les deux côtés sont biseautés. Ce décor plaide en faveur d’une datation tardive. Ce modèle pourrait être rapproché des agrafes dites « à double crochets » de la période mérovingienne mais en l’absence de comparaison la prudence est de rigueur. Les boucles. Il s’agit tout d’abord d’un lot de boucles à chape qui n’ont pas trouvées de comparaisons parmi les ensembles d’époque romaine, elles semblent également atypiques dans le corpus publié des accessoires de vêtement médiévaux ou modernes. Dans l’attente de nouveaux parallèles, nous les avons incluses dans cette partie. Boucle à chape n°1. (2) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Ltotale : 30mm, P : 3,76g. La boucle, en une partie, est rainurée sur ses deux faces (section en H). Sa forme définitive, arrondie, est obtenue par pliage. La chape quadrangulaire est très courte, non décorée. La fixation se fait au moyen de deux rivets. Boucle à chape n°2. (3, 3bis) Alliage à base cuivre, fer. Nombre : 7 ? Complet : 1 (un exemplaire est parfaitement complet, six boucles seules et deux ardillons isolés constituent le reste du corpus). Ltotale : 60mm, P : 12,59g. La boucle, en une partie, possède une section losangique. Sa forme définitive, en D, est obtenue par pliage. L’ardillon est très massif et possède une forme caractéristique, à pans coupés. La chape est triangulaire et est le support d’un décor excisé d’apparence plutôt tardif (III°-IV°). La fixation se fait au moyen de deux rivets en fer placés longitudinalement. Il n’est pas improbable qu’il s’agisse d’un accessoire militaire, bien qu’aucun spécimen analogue n’ait été détecté dans la littérature spécialisée (attache de poignard ?). Boucle à chape n°3. (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Ltotale : 31mm, P : 4,11g. La boucle, en deux parties (l’axe de l’ardillon est indépendant), possède une forme carénée, peu commune. La chape est également courte, semi circulaire (cette forme est d’ailleurs peu commune également). Elle est le support d’un décor de cercles concentriques estampés. La fixation se fait au moyen d’un unique rivet central. Boucle à chape n°4. (5) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 1. Complet. Ltotale : 30mm, P : 3,81g. La boucle, en deux parties (l’axe de l’ardillon est indépendant), possède une forme carrée. Elle est le support d’un décor excisé plutôt tardif (III° ou IV° siècle). La chape est également courte, carrée elle aussi, un décor discret d’incisions parallèles orne son extrémité. La fixation se fait au moyen de deux rivets en fer. Boucle isolée. (6) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 1. Complet. L : 20mm, P : 7,08g. Cette boucle est réalisée en une partie. Elle est quadrangulaire, biseautée sur les bords extérieurs. Elle est décorée de huit cercles estampés. Aucun exemplaire totalement analogue n’a été retrouvée. Néanmoins cet exemplaire peut être rapproché de certaines plaques boucles monoblocs du sud de la Gaule (bien évidemment notre boucle ne peut être un élément d’une plaque boucle monobloc, mais sa forme quadrangulaire et sa décoration sont évocateurs). Celles-ci sont d’origine méditerranéenne et sont datées du VI° siècle (cat. Les derniers romains en Septimanie, 1988, notices n°91-100). 37 Pendants de ceintures ? (7-12) Alliage à base cuivre, os (1 seul exemplaire). Nombre : 7. Complets : 4. Hmax : 43mm, Hmin : 25mm. Pmax supérieur à : 17,90g, Pmin : 0,90g. Ces objets possèdent une extrémité composée de deux lames parallèles permettant le passage de l’extrémité d’une bride ou d’une ceinture en cuir. La fixation se fait au moyen d’un rivet transversal. L’autre extrémité est presque systématiquement moulurée 23 . Le seul exemplaire sans extrémité moulurée est très certainement médiéval (XIII°) par comparaison avec les nombreux accessoires du vêtement retrouvés durant les fouilles de Rougiers (Demians d’Archimbaud 1980, fig. 459, p. 483). Cette attribution en tant qu’accessoire du vêtement reste hypothétique. Bien que ces objets ne trouvent pas de comparaisons dans la littératures traitant des accessoires liés à la cavalerie, une utilisation pour décorer les extrémités des lanières des chevaux reste plausible. Accessoires du vêtement ? (13, 14) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Lmax : 130mm, Lmin : 33mm. Pmax : 30,10g, Pmin : 2,38g. Ces deux objets possèdent des modules extrêmement différents. Toutefois leur morphologie est identique : adoptant la forme d’un « U », une extrémité permet le passage et la fixation d’une lanière en cuir au moyen d’un ou deux rivets. La seconde extrémité possède une forme de bélière, dans laquelle coulisse encore un anneau sur l’un des deux exemplaires. Les deux objets possèdent une décoration excisée (section facettée). L’attribution de ces éléments reste hypothétique. Les bijoux. (pl. 10-19) Les pendentifs. (pl. 10) Les pendentifs en forme de phallus. Ces amulettes possédaient probablement des vertus d’ordre prophylactique pour celui qui en portait une autour du cou, vertus que l’on peut, sans trop se fourvoyer, résumer en trois points : idée de vie, de fertilité et de lutte contre le mauvais œil (mallochio). Celles-ci doivent être distinguées des modèles de plus grande taille et à l’iconographie plus complexe utilisés en tant que pendants de harnais dans la cavalerie du I° siècle de notre ère (cf. infra). D’une façon générale, ces pendentifs en forme de phallus semblent relativement fréquents et se retrouver dans l’ensemble de l’Empire : aucun auteur n’a étudié cependant les types et leur diffusion plus en détail. Pendentifs en forme de phallus, forme n°1. (1) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (bélière de suspension fragmentée). Il s’agit d’un phallus muni de deux ailes et d’une bélière de suspension. Cette forme se rapproche des deux exemplaires trouvés à Augst, dans des contextes de la seconde moitié du I° siècle et de la première moitié du II° siècle de notre ère (Riha 1990, n°720-721, pl. 31, p. 74). Pendentifs en forme de phallus, forme n°2. (2) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet : 1 (un exemplaire a perdu sa bélière de suspension). Il s’agit d’un pendant en forme de croissant sur lequel se dresse un sexe ithyphallique. Cette forme se rapproche d’un exemplaire retrouvé en Normandie dont le contexte de découverte n’est pas précisé (Fauduet 1992, n°877). Les dents de faune montées en pendentif. A partir des cinq découvertes d’Augst, E.Riha précise que les dents de faune montées en pendentifs se retrouvent dans la totalité des provinces romaines : elles correspondent généralement à des animaux trouvés sur place (chien, ours) mais parfois aussi à des animaux « exotiques » (animaux sauvages africains, lions…), elles ont été 23 38 alors importées ou plus vraisemblablement ramenées par leur propriétaire en souvenir d’un quelconque périple. Il existe également des pendentifs en os imitant la forme d’une dent. Le travail de préparation de la dent afin d’en faire un pendentif peut être très simple et consister en un simple trou dans lequel s’enfile une bélière de suspension, ou bien comporter un manchon métallique enserrant la racine, fixé grâce à un rivet. L’utilisation de métaux précieux à ces fins ne semble d’ailleurs pas rare (or, argent). L’auteur émet l’hypothèse que ce bijou ait possédé des vertus prophylactiques. La chronologie de ce type de mobilier reste encore méconnue (la durée d’utilisation est probablement longue). Dent percée d’un trou comportant un anneau de suspension. (3) Faune, alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Hdent : 37mm, Dbélière : 23mm, P : 3,59g. Il s’agit peut-être d’une dent de chien. Elle est percée d’un trou circulaire de 3 mm de diamètre à l’extrémité de la racine et muni d’une bélière de suspension en alliage à base cuivre. Cet exemplaire est analogue à un pendentif retrouvé à Augst (Riha 1990, n°731, p. 74). Dent comportant un manchon enserrant la racine. (4) Faune, alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. H : 52mm, P : 8g. L’animal n’a pas été identifié. Une plaque de tôle est repliée sur la racine de la dent en formant un cylindre, le tout est solidarisé par un rivet transversal à tête globulaire. La bélière n’a pas été conservée. Cet exemplaire est à rapprocher d’un pendentif d’Augst comportant un manchon en or (Riha 1990, n°728, p. 74). Perle « en forme de champignon ». (5) Verre. Nombre : 1. Complet. Ce type de perle est composé d’un corps sphérique sur lequel est soudé une bélière : cette morphologie particulière lui vaut son dénominatif imagé. Cet exemplaire appartient au groupe 8 de la typologie établie par Tempelmann et Maczinska (Tempelmann, Maczinska 1985). Ce type de parure provient du Barbaricum, il appartient à la fourchette C1-C3 en chronologie germanique, il est donc compris entre 150 et 350 ap. J.-C.. Notons que cet exemplaire provient d’une sépulture où il était associé à une fibule atypique (fibule à charnière incluse n°1, fig. 53, pl. 7). Les bracelets. (pl. 11-18) Mise en garde : L’interprétation d’un bracelet hors contexte peut être particulièrement problématique. En effet, lorsque la forme ou bien le décor ne sont pas « typiques » d’une période (comme par exemple, le type 1.20, typique du Bas-Empire romain, qu’on ne retrouve ni à la protohistoire ni au moyen age) ou bien d’une culture, la confusion avec un élément de parure protohistorique ou médiéval est possible. Les bracelets indéniablement protohistoriques ou médiévaux ont systématiquement été écartés (c’est le cas d’une paire d’armilles hallstattiennes 24 ). Malheureusement certains bracelets ne sont pas suffisamment typiques pour que l’on puisse trancher de manière définitive, c’est le cas d’un ensemble de parures probablement issues d’une nécropole (paires d’exemplaires identiques, bracelets entiers). En effet, ce corpus trouve des parallèles au BasEmpire, mais également à l’Age du fer ! Le problème est d’autant plus épineux que le Musée Rolin possède des séries protohistoriques champenoises acquises au XIX° siècle : il s’agit du mobilier trouvé par M.Romizowski dans divers tumulus localisés dans la région de Suippes en Haute-Marne, ayant fait l’objet d’une publication par J.-P.Guillaumet dans les Mémoires de la Société Eduenne (Guillaumet 1977). Nos exemplaires n’ont pas inclus aux exemplaires publiés. Cependant ils présentent certaines similitudes (groupes d’incisions groupées comme sur une paire de bracelets trouvée dans la Marne 25 , ou bien fausses torsades et tampons moulurés comme sur un bracelet laténien provenant des environs de Somme-Tourbe 26 ). La présence d’un corpus important issu d’une nécropole tardo-antique autunoise ou bien de sa proche région se révélant intéressante au plus haut point, ces bracelets ont été inclus au classement suivant et dans leurs notices respectives sont inclus les renvois bibliographiques aux comparaisons uniquement gallo-romaines : toutefois ce matériel ne sera pas utilisable tant que son identification restera aussi problématique. 24 1C3/caisse7, SNI./caisse7, classé parmi le mobilier protohistorique. B2292, Guillaumet 1977, n°26. 26 B2589, Guillaumet 1977, n°23. 25 39 Classement des bracelets. 1000. Section plate. 000. Jonc fermé. 00. Par continuité. 1. Décor couvrant incisé. 10. Par un système de double attache spiralée. 100. Jonc ouvert. 00. Extrémités s’élargissant en adoptant une section en « U ». 200. Système de fermeture. 00. Système anneau/crochet. 1. Décor couvrant estampé. 2a. Décor couvrant excisé de type a. 2b. Décor couvrant excisé de type b. 3a. Décor couvrant incisé de type a. 3b. Décor couvrant incisé de type b. 2000. Section massive simple : quadrangulaire, ovalaire ou semi-circulaire. 000. Jonc fermé. 00. Par continuité. 1. Sans décor. 2. Décor couvrant excisé. 3a. Décor couvrant alternativement excisé et incisé, de type a. 3b. Décor couvrant alternativement excisé et incisé, de type b. 4. Décor couvrant incisé. 5. Décor estampé et incisé. 100. Jonc ouvert. 00. Tampons. 1. Type de tampon n°1. 2. Type de tampon n°2. 3. Type de tampon n°3. 4. Type de tampon n°4. 10. Extrémités ne subissant aucun changement de section. 1. Décor limité aux extrémités. 20. Extrémités effilées en pointe. 1. Décor excisé. 2. Décor incisé. 30. Extrémités aplaties. 40. Extrémités qui s’évasent. 1. Sans décor. 2. Décor incisé. 200. Système de fermeture. 00. Système anneau/crochet. 1. Non décoré. 10. Système crochet/crochet. 3000. Section massive complexe (présences d’une ou plusieurs rainures). 000. Jonc fermé. 00. Par continuité. 100. Jonc ouvert. 00. Tampons. 1. Type de tampon n°1. 200. Jonc ouvert à plusieurs spires. 00. Extrémités aplaties. 4000. Section massive complexe : jonc torsadé (vraie ou fausse torsade). 000. Jonc fermé. 100. Jonc ouvert. 00. Extrémités ne subissant aucun changement de section. 40 10. Extrémités effilées en pointe. 200. Système de fermeture. 00. Anneau/crochet. Type 1.00 : bracelet à section plate, jonc fermé par continuité, décor couvrant incisé. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Dint : 43mm, s. : 3x1mm. P : 1,6g Le seul exemplaire conservé est brisé. Aucune extrémité originelle n'étant conservée, on considèrera que le bracelet était initialement fermé. Le décor de triangles incisés rappelle celui qui est présent sur certaines armilles de la fin du premier Age du Fer (voir notamment dans Tendille 1979, fig. 7/48bis,49) sans être toutefois assez typique. En l’absence de contexte de découverte précis, l’attribution de ce type à la période gallo-romaine est hypothétique. Type 1.01 : bracelet à section plate, jonc fermé par un système de double attache spiralée. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Dint : 50mm, s.max. : 8x2mm. P : 5,15g. Le type le plus courant des bracelets à attache en double spirale est filiforme (jonc de section ronde ou ovalaire uniformément). Ici, le jonc est de section plate dans la partie opposée aux attaches en spirale. Ce type pourrait être rapproché du type 26, var. 1 de Riha (Riha 1990, n°596-599, fig. 22) qui comporte un élargissement en forme de bateau (« mit schiffchenförmiger Verbreitung »). Les bracelets à attache en double spirale se rencontrent à la Tène Finale et perdurent durant tout l’Empire. Ce type un peu plus particulier apparaît à la fin de la Tène Finale et perdurerait jusqu’à la 2ème moitié du II° s. ap. J.C. On le retrouve notamment en abondance sur les camps du limes. Type 1.10 : Bracelet à section plate, à jonc ouvert, élargissement et section en « U » des extrémités. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Dint. : 54mm, e : 1mm. Ce type semble assez rare et est très mal connu. Il est présent à Augst (1 exemplaire : type 9), sans contexte de découverte précis, ainsi qu’à Courroux dans le Jura suisse. E. Riha propose une datation tardive, uniquement par l’analyse du traitement décoratif (Riha 1990, n° 521 taf. 17). Type 1.20/1 : Bracelet à section plate, système de fermeture anneau/crochet, décor couvrant estampé. Alliage à base cuivre. Nombre : 11. Complets : 3. Dintmax : 58mm, Dintmin : 51mm emoy : 1mm. Ce type est caractéristique du IV° ap. J.-C., il se rencontre notamment dans les tombes de la nécropole du BasEmpire d’Augst. E. Riha regroupe dans le même type, le type 19, les bracelets décorés de motifs estampés, qu’ils soient ouverts, fermés ou comportant un système de fermeture (Riha 1990, n° 543-548, fig. 19). Aucune notion de répartition spatiale n’est connue quant à ce type, qui semble néanmoins répandu en Gaule septentrionale. Un travail de pointage systématique des motifs utilisés pourrait éventuellement apporter quelques indices, si l’on s’inspire des travaux d’E. Swift qui met en évidence des spécificités régionales au Bas Empire dans la réalisation des décors des bracelets (Swift 2000). A Autun, les motifs utilisés sont : - Motif a : le « M » (présent sur 4 exemplaires) - Motif b : l’accent circonflexe (présent sur 2 exemplaires) - Motif c : le « S » (présent sur 1 exemplaire) - Motif d : le cercle (présent sur 3 exemplaires) - Motif e : l’ensemble de 4 triangles reliés par les pointes (présent sur 2 exemplaires) - Motif f : l’ensemble de 10 points formant une croix (présent sur 1 exemplaire). Ces motifs peuvent être utilisés seuls (Motifs a, b, c, d, 9 exemplaires), par combinaison de 2, chaque motif étant séparé de son voisin par des traits incisés formant des registres (Motif e+f, 1 exemplaire) ou par combinaison de trois motifs sans aucune séparation (Motif d, e, f, 1 exemplaire). Lorsqu’il est utilisé seul, le motif d peut être associé à des « zig-zag » incisés ou bien excisés. 41 Enfin une même matrice semble avoir été utilisée sur deux bracelets différents (l’empreinte en « M » est absolument identique sur deux bracelets de la caisse 7). Cela semble indiquer une production locale. Type 1.20/2a : bracelet à section plate, système de fermeture anneau/crochet, décor couvrant excisé de type a. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets : 1. D : 55mm emoy : 1mm. Ce type de décor comporte systématiquement un registre excisé alternant avec un registre incisé, qu’E. Swift a subdivisé en plusieurs sous-types. (Swift 2000, fig. 166, types a8, a12, a19) : il est présent sur des bracelets possédant un système de fermeture comme sur des bracelets fermés. Il s’agit d’un type du IV° siècle ap. J.-C.. Ces bracelets possèdent une vaste aire de répartition à l’intérieur de l’Empire (Swift 2000, carte de répartition n°176). Type 1.20/2b : bracelet à section plate, système de fermeture anneau/crochet, décor couvrant excisé de type b. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Des zones excisés de section triangulaire alternent avec des zones de section plates gravées d’une croix. Ce type de décor ne semble pas très fréquent, aucune comparaison n’ayant été retrouvée dans les ouvrages de référence. Il s’agit très probablement d’un type du IV° siècle ap. J.-C.. Type 1.20/3a : bracelet à section plate, système de fermeture anneau/crochet, décor couvrant incisé de type a. Alliage à base cuivre. Nombre : 4. Complet : 1. D : 63mm, emoy : 1,5mm. La base de ce type de décor est le « zig-zag » dont les vides sont ornés de traits incisés, de points ou d’excisions. Ce type de décor possède une aire de répartition vaste : Bretagne, Gaule septentrionale, Rhétie (Swift 2000, carte de répartition n° 207). Il s’agit d’un type du IV° siècle ap. J.-C.. Type 1.20/3b : bracelet à section plate, système de fermeture anneau/crochet, décor couvrant incisé de type b. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Incomplet. Ce type de décor, maladroit et peu organisé n’a pas trouvé de comparaison. Il s’agit probablement d’un type du IV° siècle ap. J.-C. Type 2.00/1 : bracelets de section massive, en « D », fermés, non décorés. Verre (couleur brun-vert foncé). Nombre : 1. Incomplet. Dint : 64mm, e : 5mm. Ce type correspond à une série de bracelets en verre tardifs retrouvés à Augst, notamment dans la nécropole du Bas-Empire : ils sont datés du IV° siècle ap. J.-C.. Leur diamètre est compris dans la fourchette 60-65mm, la section ne dépassant pas 5mm de haut (Riha 1990, type 34, n° 687-691, 2930 et 2967). Les teintes sont généralement foncées. Type 2.00/2 : Bracelets à section massive simple, jonc fermé par continuité, décor couvrant uniquement excisé. Alliage à base cuivre. Nombre : 3, une paire probable. Complets : 2. Dintmax : 64mm, Dintmin : 62mm. La section peut être ovale ou semi-circulaire. Les excisions pratiquées sur le côté du jonc créent un décor typique de « zig-zag ». E. Riha regroupe dans le même type (type 17) les bracelets comportant ce décor de « zig-zag » qu’ils soient ouverts, fermés ou comportant un système de fermeture et considère que ce décor est typique du IV° s. ap. J.-C (Riha 1990, type 17, n°538-540, 2798). Notons que deux exemplaires sont extrêmement proches. De plus, ils sont complets : il s’agit probablement d’un lot issu d’une sépulture. 42 Type 2.00/3a : bracelet à section massive simple, décor couvrant alternativement excisé et incisé de type a. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. D : 52 mm. Le décor est analogue à celui du type 1.20/2a : il comporte systématiquement un registre excisé alternant avec un registre incisé, qu’E. Swift a subdivisé en plusieurs sous-types. (Swift 2000, fig. 166, types a8, a12, a19) : il est présent sur des bracelets possédant un système de fermeture comme sur des bracelets fermés. Il s’agit d’un type du IV° siècle ap. J.-C.. Ces bracelets possèdent une vaste aire de répartition à l’intérieur de l’Empire (Swift 2000, carte de répartition n°176). Type 2.00/3b : bracelet à section massive simple, décor couvrant alternativement excisé et incisé de type b. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Ce décor comporte également un registre excisé alternant avec un registre incisé. Il s’agit d’un type du IV° siècle ap. J.-C.. Type 2.00/4 : bracelets à section massive simple, décor incisé. Alliage à base cuivre. Nombre : 2, probablement une paire. Complets. Dint : 61mm. Pmax: 8,46g, Pmin : 8,11g. La section est piriforme, un décor incisé ternaire anime le jonc. Ce type n’est pas cité dans les ouvrages de référence : il pourrait s’agir d’une lacune liée aux conditions de conservation qui auraient tendance à faire disparaître les fines incisions des éventuels exemplaires analogues. Le décor incisé et la section originale du bracelet rappellent le type 2.14/2. Notons que ces deux exemplaires sont extrêmement proches. De plus, ils sont complets : il s’agit probablement d’un lot issu d’une sépulture. Type 2.00/5 : bracelets à section massive simple, décor incisé et estampé. Alliage à base cuivre. Nombre : 2, probablement une paire. Complets. Dint : 59mm (environ, légère déformation). Pmax : 21,52g, Pmin : 21,48g. La section est ovale. Le jonc est animé de protubérances régulièrement espacées, support de cercles pointés estampés, entre lesquels on retrouve des motifs incisés transversalement. On pourrait rapprocher ces exemplaires d’un type de bracelets dit « en forme de chapelet », défini comme tel par Swift (Swift 2000, fig. 151 et 159, « bracelets with imitation bead decoration »). Ceux-ci sont typiques du IV° siècle ap. J.-C. et se retrouvent principalement en Bretagne mais aussi dans les autres provinces de l’Empire. Notons que ces deux exemplaires sont extrêmement proches (différence de poids inférieure à 0,04g !). De plus, ils sont complets : il s’agit probablement d’un lot issu d’une sépulture. Type 2.10/1a : bracelets à section massive simple, ouverts à tampons de type 1a. Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Probablement plusieurs paires. Complets : 3. Dintmax : 54,5mm, Dintmin : 50mm. Pmax : 14,45g, Pmin : 8,60g, Pmoy : 10g. Le bracelet est très légèrement ovale. La section est circulaire (de 2mm à 4mm), un décor de groupes d’incisions transversales anime le jonc (groupes de 3, 4 ou 7 incisions suivant les exemplaires). Le tampon est constitué d’un tronc de sphère encadré, en haut et en bas, par deux moulures. Ces 8 objets sont à rapprocher de certains bracelets appartenant à la série « à tête de serpent » que Swift a réétudié en définissant des groupes en fonction des extrémités. Il s’agit des exemplaires possédant une extrémité de type 55 (Swift 2000, fig. 213 et carte de répartition 226), seule extrémité de la série à ne pas être aplatie. Ce type appartient au IV° siècle ap. J.-C.. La carte de répartition montre de façon très nette que l’aire de diffusion reste limitée à la Pannonie (le seul exemplaire n’appartenant pas à cette zone a été retrouvé en Rhétie). Cette série est extrêmement homogène, quelques variables ne différent que très légèrement : le poids et la décoration (le nombre d’incisions par groupe varie). Ces exemplaires, complets pour la plupart, sont extrêmement proches : ils sont probablement issus d’une nécropole. Type 2.10/1b : bracelets à section massive simple, ouverts à tampons de type 1b. 43 Alliage à base cuivre. Nombre : 4 dont 3 exemplaires absolument identiques (même forme ovale) : plusieurs paires ?. Complets. Dint : 46x58mm. Pmoy : 9,9g. Les bracelets sont nettement ovales (déformation probablement volontaire, les quatre bracelets adoptant cette forme). La section est circulaire (3mm), un décor couvrant de stries transversales anime le jonc. Le tampon est constitué d’un tore précédé d’une gorge. Par sa physionomie (dimensions, décor, poids), ce type semble dériver du type 2.10/1a. Trois exemplaires complets sont absolument identiques : il s’agit probablement d’un lot issu d’une ou de plusieurs sépultures. Type 2.10/1c : bracelets à section massive simple, ouverts à tampons de type 1c. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Probablement une paire. Complets. Dint : 53x63mm. P : 12,45g. Les bracelets sont nettement ovales (déformation probablement volontaire, les deux bracelets adoptant cette forme). La section est circulaire (3mm), un décor de groupes d’incisions transversales anime le jonc (groupes de 4 incisions). Le tampons est constitué d’un cylindre comportant une gorge en son milieu. Par sa physionomie (dimensions, décor, poids), ce type semble dériver du type 2.10/1a. Ces bracelets, complets, sont extrêmement proches : il s’agit probablement d’un lot issu d’une sépulture. Type 2.10/2 : bracelets à section massive simple, ouverts, à tampon de type 2. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet (tordu). P : 5,05g. La section du jonc est circulaire. Le tampon est matérialisé par une sorte de bulbe. A Augst, les bracelets de ce type ont été retrouvés sans matériel associé. Cependant il semblerait que ce type se rencontre en Gaule ou en Grande-Bretagne durant le I° et II° siècle ap. J.-C. (Riha 1990, n°526-527, pl. 17). Type 2.11/1 : bracelet à section massive simple, jonc ouvert, extrémités ne changeant pas de section, décor excisé limité aux extrémités. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Probablement une paire. Complets. Le bracelet est de forme ovale. La section est losangique. Les excisions sont limitées aux extrémités leur conférant un aspect pincé. N’étant typologiquement pas très marqué, ce type de bracelet semble peu présent dans les publications. Aucun parallèle n’a été retrouvé. Ces deux exemplaires, complets, sont très proches : il s’agit probablement d’un lot issu d’une sépulture. Type 2.12/1 : bracelet à section massive simple, jonc ouvert, extrémités effilées se terminant en pointe, décor couvrant uniquement excisé. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Dint : 42mm. P : 2,20g. La section est semi-circulaire. Les excisions pratiquées sur le côté du jonc créent un décor typique de « zig-zag » comme sur le type 2.00/2. E. Riha regroupe dans le même type (type 17) les bracelets comportant ce décor de « zig-zag » qu’ils soient ouverts, fermés ou comportant un système de fermeture et considère que ce décor est typique du IV° s. ap. J.-C (Riha 1990, type 17, n°538-540, 2798). Notons la valeur très faible du diamètre qui indique qu’il pourrait s’agir d’un bracelet d’enfant. 2.12/2 : bracelets à section massive simple, jonc ouvert, extrémités effilées se terminant en pointe, décor incisé. Alliage base cuivre. Nombre : 1. Complet. Dint : 47x57mm. P : 8,18g. Le bracelet est de forme ovale. La section est en « D ». Le jonc est animé par des groupes d’incisions transversales couvrantes (groupes de 4 incisions). 44 Les bracelets massifs, ouverts, à extrémités effilées se rencontrent du I° siècle ap. J.-C. jusqu’au Bas Empire (Riha 1990, p. 56-57) : cependant, l’existence d’un quelconque décor incisé n’est jamais indiquée (problème du à l’oxydation qui aurait rendu le décor illisible ? Cela n’est pas improbable compte tenu de l’extrême finesse de cette décoration). L’exemplaire d’Augst qui a été retrouvé dans une tombe du Bas Empire comporte une section en « D » qui le différencie des bracelets du Haut Empire (Riha 1990, n°2915, pl. 73) , mais cela ne semble pas toujours être le cas (Swift 2000, fig. 153). A cette période, ce type de bracelet semble relativement répandu de la Gaule Belgique, à la Pannonie, à l’intérieur des provinces rhénanes et danubiennes (Swift 2000, carte de répartition n°155). Type 2.13 : bracelet à section massive simple, jonc ouvert, extrémités aplaties, décor incisé limité aux extrémités. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Dint : 43mm. P : 3,16g. La section est rectangulaire. Les extrémités, aplaties, forment grossièrement un rectangle de 10x5mm. Le décor incisé autour d’un cercle pointé est limité aux extrémités. Notons la valeur très faible du diamètre qui pourrait indiquer qu’il était porté par un enfant. Cet exemplaire se rattache à la série des bracelets « à tête de serpent » possédant une extrémité de type 23, série mise en évidence par Swift (Swift 2000, fig. 212 et carte de répartition n°221). Ce type appartient au IV° siècle ap. J.-C.. La carte de répartition montre de façon très nette que l’aire de diffusion reste limitée à la Pannonie et à la Norique (le seul exemplaire n’appartenant pas à cette zone a été retrouvé en Rhétie). Type 2.14/1 : bracelets à section massive simple, ouverts, extrémités très légèrement évasées, sans décor. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Dint : 65mm. P : 22,9g. La section du jonc est ovale (légèrement aplati). Les extrémités se touchent, quelques incisions parallèles sont visibles sur la face interne du jonc (décor ?). N’étant typologiquement pas très marqué, ce type de bracelet semble peu présent dans les publications. Cependant, notons la présence à Augst, dans la nécropole tardive, d’un bracelet ouvert dont les extrémités sont également très légèrement évasées (elles ne se touchent pas), ne comportant aucun décor (Riha 1990, n°2929, pl. 74 : tombe maçonnée datée de la première moitié du IV° siècle ap. J.-C., Dint : 63mm). Il semblerait que ce type soit connu dans les provinces du Rhin, jusqu’en Rhétie. Type 2.14/2 : bracelets à section massive simple, ouverts, extrémités évasées, décor. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Probablement une paire. Complets. Dint : 60x50mm (légèrement ovale). Pmax : 15g, Pmin : 13,68g. La section du jonc est piriforme, l’arête saillante dirigée vers l’extérieur. Les extrémités, au niveau de l’évasement, sont le support d’un décor de cercles pointés estampés séparés en trois registres. Le jonc est également incisé (décor à base de lignes transversales et de croix). Le décor incisé et la section originale du bracelet rappellent le type 2.00/4. Un bracelet analogue a été retrouvé à Augst dans des niveaux d’habitat (Riha 1990, n°519, pl. 17) de la fin II° / fin III° siècle ap. J.-C.. Notons néanmoins que les datations semblent trop précoces au regard du type de décor utilisé. Il semblerait que ce type soit connu dans les provinces du Rhin, jusqu’en Rhétie. Type 2.20/1 : bracelets à section massive simple, système de fermeture anneau/crochet, non décorés. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. P : 13,56g. Dint : 50mm (environ, bracelet légèrement tordu). La section est en forme de « D ». Le jonc ne possède aucun décor, mis à part deux ergots situés au niveau de l’anneau et du crochet. Selon Swift, il s’agit d’un type du IV° siècle ap. J.-C. dont l’aire de répartition est limité à la province de Bretagne (Swift 2000, p. 145, fig. 191, aucune carte de répartition). 45 Type 2.21 : bracelets à section massive simple, système de fermeture crochet/crochet, non décorés. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Dint : 57mm (environ). Pmax : 5,56g, Pmin : 2,87g. La section peut être ovale (aplatie : 2x5mm) ou bien rectangulaire (2x0,5mm). Le jonc n’est pas décoré. Aucune comparaison pertinente n’a pu être retenue. Type 3.00 : Bracelet à jonc rainuré, jonc fermé par continuité. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets : 1. Dint : 47mm. P : 16,35g. Le jonc est animé par de profondes rainures. Ces anneaux sont connus à Augst où ils sont interprétés comme étant des bracelets (Précisons qu’aucun exemplaire n’a, semble t-il, été retrouvé en contexte de sépulture). Leur diamètre est, comme à Autun, extrêmement faible : E.Riha propose d’y voir une parure destinée aux enfants (Riha 1990, p. 54). Des bagues du haut Empire peuvent également posséder un profil rainuré que les contextes de découverte d’Augst placent dans le I° siècle ap. J.-C. : par analogie, ces bracelets pourraient eux aussi dater du I° siècle ap. J.-C.. Type 3.10/1 : Bracelet à jonc rainuré, ouvert, tampons « bouletés » creux. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. La section du jonc est en forme de « B ». Les extrémités sont animées par des tampons obtenus au moulage : ces derniers sont creux, l’un deux semblant être mal venu à la fonte (trou visible). Trois groupes de trois stries incisées sont présents à l’approche des tampons, sur le côté latéral du jonc. Aucune comparaison pertinente n’a été retrouvée. Type 3.20/1 : Bracelet à jonc rainuré, ouvert à plusieurs spires, extrémités aplaties et incisées. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Dint : 60mm (environ). P : 12,52g. La section du jonc est en forme de « B », les extrémités aplaties reçoivent un décor incisé de cercles pointés. Notre exemplaire est incomplet, mais l’on peut néanmoins affirmer que ce type possédait 3 spires au minimum. Aucune comparaison pertinente n’a été retrouvée. Toutefois, un rapprochement avec la série des bracelets « à tête de serpent » n’est pas à exclure, bien qu’aucun bracelet publié de ce type ne possède plusieurs spires (Swift 2000, fig. 211-214). Type 4.10/1 : Bracelets à jonc torsadé (fausse torsade), ouverts, extrémités ne subissant aucun changement de section. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Paire très probable. Complets. Dint : 47x55mm (forme légèrement ovale). Pmax : 16,84g, Pmin : 17,10g. Le décor de fausse torsade, extrêmement soigné, couvre la totalité du jonc. Les extrémités sont marquées par un léger tore. Aucune comparaison pertinente n’a été retrouvée. Notons l’extrême similitude entre ces deux bracelets complets (même poids à 0,3g près, décor absolument identique) : il s’agit d’un lot probablement issu d’une sépulture. Type 4.10/2 : bracelets à jonc torsadé (vraie torsade), ouverts, extrémités se finissant en pointe. Verre de couleur noire (opaque). Nombre : 1. Incomplet. Morphologiquement, il s’agit d’un type du haut-Empire (Riha 1990, n°633-656). Néanmoins, les verres de couleur foncé, bruns ou noirs, ont été utilisés en grande quantité à partir du III° siècle ap. J.-C. afin d’imiter le jais et de réaliser des bijoux de meilleur marché : en sont témoins les ateliers de Trèves 46 qui en ont produit de 250 environ à la fin du IV° siècle ap. J.-C. (Riha 1990, p. 66). Cela placerait l’exemplaire d’Autun au III° siècle ap. J.-C.. Type 4.20 : bracelets filiformes, jonc torsadé (fil entouré autour d’un second), système de fermeture Anneau/crochet. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Dint : 50mm (environ). P : 6,12g. La torsade est composée de deux brins. Ce type appartient à une large série de bracelets filiformes subdivisés par Swift en 6 groupes qui se différencie par leur mode de fabrication (Swift 2000, fig. 144-150) et qui ne possède pas la même aire de répartition. ; Notre type (« 2 strand cable bracelets with plain hook and eyes fastening ») est daté du IV° siècle ap. J.-C., il est présent en Gaule septentrionale, en Germanie Inférieure et en Bretagne. Les bagues. (pl. 19) Le classement sera effectué en suivant la typologie mise au point par H. Guiraud (Guiraud 1989) qui couvre la majeure partie des types susceptibles d’être trouvés en Gaule durant le haut Empire. Les lacunes typologiques sont complétées par le classement suivant : 1000. Fermée composite. 000. Avec chaton. 1. Forme n°1. 2000. Fermée monométallique avec platine. 000. Platine rajoutée. 1. Forme n°1. 2. Forme n°2. 100. Platine non rajoutée. 3000. Fermée monométallique sans platine. 000. Forme circulaire. 00. Sans décor. 10. Décor estampé. 1. Matrice en forme d’oiseau : registres séparés par des stries incisées parallèles. 20. Décor excisé. 30. Décor incisé. 1. Stries parallèles sur les bords. 2. Losanges et points incisés profondément. 40. Décor de protubérances. 50. Décor « côtelé ». 100. Forme octogonale. 00. Sans décor. Type 1.00/1 : Bague fermée composite, jonc large et régulier, incrustations à l’intérieur et extérieur du chaton, ainsi que sur le jonc. Alliage à base cuivre/émail/verre/pâte de verre. Nombre : 1. Complet. L’exemplaire possède un chaton quadrangulaire dans lequel se situe une incrustation en verre bleu foncé. Des logettes sont aménagées sur les côtés du chaton afin de recevoir un remplissage d’émail bleu, et de pâte de verre bleue comportant des points blancs. De profondes incisions sur les côtés du jonc reçoivent également de l’émail. L’attribution à la période gallo-romaine n’est pas certaine (datation médiévale ?). Type 2.00/1 : Bague fermée sans incrustation, platine rajoutée, forme n°1. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Ce type possède un jonc très fin (tôle d’alliage à base cuivre) qui s’élargit en forme de feuille (support d’un décor incisé) à l’approche de la platine. Celle-ci ayant fréquemment disparu, le jonc est ouvert à cet emplacement et comporte des traces de fixation (ici, traces de rouille) comme sur trois des cinq exemplaires 47 connus à Augst. Ce type est connu dans tout l’Empire, on le date généralement du IV° ap. J.-C. Le contexte de découverte de l’une des bagues d’Augst confirmerait ce résultat (Riha 1990, n° 140-144, pl. 8 (type 11)). Type 2.00/2 : Bague fermée sans incrustation, platine rajoutée, forme n°2. Verre. Nombre : 1. Complet. Ce type est conçu en verre de couleur noire. Le jonc possède une section en « D », il est animé par des incisions transversales réalisées à chaud. Une pastille ronde est rajoutée, à la manière d’une platine : la volonté d’imiter les types en métal est évidente. L’utilisation de verre noir permettrait également de pasticher les bijoux en jais. D’une manière générale, les bagues en verre sont connues dans tout l’Empire. Elles sont produites durant le III°s. ap. J.-C., voire même au IV°s. ap. J.-C. dans les région rhénanes (Riha 1990, p. 48, correspond au type 36 qui est le type générique pour les bagues en verre). Type 3.01/1 : Anneau circulaire, décor estampé figuré répété autour du jonc. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. La section est plate. Un même motif estampé est répété tout autour du jonc, chaque motif étant séparé de son voisin par un groupe de stries incisées transversales. Les motifs des deux exemplaires représentent un oiseau (les deux matrices sont différentes). En l’absence de comparaisons, aucune datation ne peut être avancée. Cependant, par analogie avec certains décors céramique zoomorphes du IV° siècle, ce type pourrait être tardif. Type 3.03/1 : Anneau circulaire, stries incisées sur les bords. Alliage à base cuivre. Dmoy. : 17mm, Pmoy : 0,84g. Nombre : 2. La section est rectangulaire, les incisions, très fines et rapprochées, sont situées sur les bords du jonc. L’attribution à la période gallo-romaine n’est pas certaine. Type 3.03/2 : Anneau circulaire, décor de losanges pointés profondément incisés. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. La section est en « D ». Les incisions sont particulièrement profondes. L’attribution à la période gallo-romaine n’est pas certaine. Type 3.04 : Anneau circulaire, décor de protubérances. Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Complets. Le jonc est animé par des protubérances de l’ordre du millimètre régulièrement espacées. Ce type est fréquent dans le régions danubiennes et rhénanes au Bas Empire. Il a notamment été retrouvé en contexte funéraire daté de la première moitié du IV° s. ap. J.-C. (Riha 1990, p. 44, n° 237-238, pl. 13 (type 21 var. 1)). Type 3.05 : Anneau circulaire, jonc côtelé. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. La section est plate, animée par des rainures parallèles. Il s’agit d’un type laténien qui apparaît au cours du I° siècle av. J.-C. et qui perdure durant la première moitié du I° s. ap. J.-C. (Riha 1990, p. 45 (type 28)). Type 3.10 : bague de forme octogonale, non décorée. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Ce type est bien attesté dans tout l’Empire, de la fin II° s. ap. J.-C. , jusqu’au III° et IV° s. ap. J.-C. (Riha, p. 45 (type 30)). Le type 1 de Guiraud : Il est rare en Gaule. Il s’agit d’un type précoce, apparaissant en Narbonnaise à partir de la première moitié du I° s. av. J.-C et perdurant jusqu’à la deuxième moitié du I° s. ap. J.-C. (Guiraud 1989). Type Guiraud 1c : 48 Fer. Nombre : 1. Complet. Le type 2 de Guiraud : Le type 2 de Guiraud regroupe les exemplaires les plus communs rencontrés en Gaule. Il n’existe pas de distinctions chronologiques bien individualisées entre les différentes variantes et, d’une manière générale, le type 2 apparaît au courant du I° ap. J-C., et perdure jusqu’à la première moitié du III° ap. J.-C.. Il semblerait que les bagues du I°-II° soient fréquentes en Narbonnaise, alors que les exemplaires plus tardifs du II°-III° se rencontrent plutôt dans la région Nord-Est (Guiraud 1989). Type Guiraud 2a : Or : 50%, alliage à base cuivre : 50% Nombre : 2. Complets. Type Guiraud 2b : Or : 50%, alliage à base cuivre : 50% Nombre : 2. Cf. type 2a. Type Guiraud 2d Fer : 20%, alliage à base cuivre : 80%. Nombre : 5 Cf. type 2a. Type Guiraud 2 e : Alliage à base cuivre. Nombre : 1 Cf. type 2a. Type Guiraud 2f : Alliage à base cuivre. Nombre : 1. L’exemplaire comporte un décor excisé à proximité de l’incrustation. Celle-ci est constituée d’une pastille de métal imitant une intaille. Cf. type 2a. Type Guiraud 2g (platine non décorée) : Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Type Guiraud 2g (platine décorée) : Alliage à base cuivre. Nombre : 2 Type Guiraud 2g (platine avec une inscription) : Alliage à base cuivre. Nombre : 2 Type Guiraud 2i : Alliage à base cuivre. Nombre : 1 Le type 3 de Guiraud : Comme pour les types précédents, il n’y a pas de distinction chronologique précise entre les différentes variantes. Les formes du type 3 apparaissent globalement à la fin du II° s. ap. J.-C. et perdurent au cours du III° s. ap. J.-C. Les bagues de ce type sont souvent réalisées dans des matériaux précieux et se rencontrent fréquemment dans les dépôts monétaires du III° ap. J.-C.. La forme 3f est la plus commune (Guiraud 1989). Type Guiraud 3f : Argent. 49 Nombre : 1 Le type 4 de Guiraud : Le type 4, comme l’indique H. Guiraud elle même, est relativement hétérogène. Il semble fréquent dans le NordEst de la Gaule. Les attributions chronologiques des différentes variantes restent très floues. La forme 4c pourrait dater du III° ap. J.-C. (Guiraud 1989). Type Guiraud 4c : Alliage à base cuivre. Nombre : 1. L’exemplaire comporte un décor excisé tout autour du jonc. L’incrustation est faite d’une pastille en métal imitant une intaille. Le type 6 de Guiraud : Le type 6 est bien connu en Gaule, et dans tout l’Empire romain. Ces bagues filiformes ont connu une durée d’utilisation extrêmement longue. Il n’y a pas de distinction typologique entre les différentes variantes que l’on peut rencontrer de la Tène Finale au IV° s. ap. J.-C. et même au delà (Guiraud 1989). Type Guiraud 6d : Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Un exemplaire comporte un jonc filiforme, l’autre possède un jonc constitué de quatre fils. Les épingles. (pl. 20-25) Classement des épingles : 1000. Tête débordante équivalente à un volume de révolution, sommet plat ou arrondi, sans disque. 000. Tête globulaire. 00. Globe parfaitement sphérique, petit modèle. 10. Globe parfaitement sphérique, grand modèle. 20. Globe facetté grossièrement. 30. Globe aplati. 1. Régulier, lisse. 2. Avec carène, lisse. 40. Globe étiré vers le haut. 50. Globulaire à décor côtelé. 100. Tête semi-globulaire ou légèrement conique. 00. Tête parfaitement sphérique, lisse. 1. Jonction tête/fût anguleuse. 2. Jonction tête/fût arrondie (élargissement progressif de la tige). 200. Tête allongée. 00. Tête en forme d’olive. 1. Lisse. 2. Gravé, cercles pointés. 10. Tête vasiforme. 20. Tête cylindrique. 300. Tête complexe. 00. Tronconique. 2000. Tête débordante équivalente à un volume de révolution, sommet plat ou arrondi, avec disque. 000. Tête composé de deux ou plusieurs disques superposés. 100. Tête composée d’un ou plusieurs disques situés directement sous le motif sommital. 00. Motif sommital globulaire. 50 10. Motif sommital en forme de cylindre crénelé. 200. Tête composée d’un ou plusieurs disques situés directement au dessus du motif sommital. 00. Motif sommital en forme de balustre, grand modèle. 300. Tête composée d’un motif sommital encadré par un ou plusieurs disques. 00. Motif sommital en forme de balustre, petit modèle. 10. Motif sommital en forme de balustre, grand modèle. 1a. Lisse. 1b. Gravé. 3000. Tête débordante équivalente à un volume de révolution, sommet en pointe, sans disque. 000. Tête piriforme. 00. Petit modèle. 1a. Lisse. 1b. Gravé. 10. Grand modèle. 1a. Lisse. 1b. Gravé. 2. Légèrement tronqué. 100. Tête en forme de bulbe. 00. Modèle à petit fût. 10. Modèle à long fût. 200. Tête conique. 00. Variante n°1. 10. Variante n°2. 4000. Tête débordante équivalente à un volume de révolution, sommet en pointe, avec disque. 000. Tête piriforme. 1a. Lisse. 1b. Gravé. 100. Tête en forme de bulbe. 200. Tête conique. 00. Petit modèle. 1. Variante n°1. 2. Variante n°2. 10. Grand modèle. 1. Un ou plusieurs disques. 2. Grand nombre de disques. 5000. Tête débordante, non équivalente à un volume de révolution. 000. Tête figurée. 00. Représentation humaine : tête ou buste. 1a. Buste féminin, représentation réaliste, petit modèle. 1b. Buste féminin, représentation réaliste, grand modèle. 2a. Tête féminine, représentation schématique, première variante. 2b. Tête féminine, représentation schématique, seconde variante. 3. Tête masculine. 10. Représentation zoomorphe. 1. Oiseau. 100. Tête comportant une section carrée. 00. Tête cubique. 51 1. Sans décor. 2. Un cercle pointé sur les quatre faces latérales. 3. Cercles pointés (comme sur un dé à jouer) sur les faces latérales et sommitale. 4. Sommet crénelé. 10. Tête cubique à angles biseautés. 1a. Sans décor. 1b. Sans décor, moulures au raccord tête/fût. 2a. Tête en verre. 2b. Tête composée de lamelles de métal superposées. 3a. Décor de cercles pointés, variante n°1. 3b. Décor de cercles pointés, variante n°2. 3c. Décor de cercles pointés, variante n°3. 20. Tête pyramidale. 200. Tête comportant une section rectangulaire (tête aplatie). 00. Tête plate comportant une série de trous. 10. Tête de forme ronde. 20. Tête de forme ovale. 30. Tête s’inscrivant dans un triangle. 1. Variante n°1. 2. Variante n°2. 3. Variante n°3. 4. Variante n°4. 5. Variante n°5. 40. Tête de forme complexe. 1. Variante n°1. 2. Variante n°2. 6000. Tête non individualisée ou tête non débordante. 000. Tête non individualisée. 00. Sommet du fût plat. 10. Sommet du fût conique. 1. Sans décor. 2. Décor incisé. 20. Sommet du fût en trompette. 100. Tête individualisée. 00. Par une ou plusieurs rainures. 1. Série de rainures à profil droit. 2. Une rainure à profil en « V ». 10. Par une série de moulures. 1. Variante n°1. 2. Variante n°2. 3. Variante n°3. 20. Par un changement de section. 200. Tête comportant un motif piriforme. 00. Sans disque. 10. Avec un ou plusieurs disques Type 1.00 : Epingle à tête débordante, parfaitement sphérique, petit modèle. Os. Nombre : 12. Complets : 10. Dmax : 4mm, Dmin : 2mm. Lmax : 88mm, Lmin : 60mm, Lmoy : 77mm. Le diamètre de la tête est compris entre 2mm et 4mm. Pour les plus petits diamètres de tête, celle-ci est à peine débordante par rapport au fût. Ce dernier est généralement renflé au premiers tiers. Les épingles à tête globulaire sont très communes et possèdent une large période de diffusion. Aucunes distinctions morphologiques rigoureuses n’ont été faites jusqu’à présent, ce qui ne permet pas, pour l’instant, 52 d’établir des différences typo-chronologiques (Dans Béal 1983 : qu’un type « sphérique ou subsphérique », le type 7, dans Riha 1990 : qu’un type unique également, le type 16) Cependant, Riha fait remarquer que ces épingles se rencontrent du I° au IV° siècle ap. J.-C., voire au tout début du V° siècle ap. J.-C. et qu’à Augst on les rencontre plus particulièrement entre la 2de moitié du II° et la première moitié du III° siècle ap. J.-C. Des diagrammes longueur et diamètre de tête permettent de comparer grossièrement les corpus. Les exemplaires les plus précoces semblent se rencontrer principalement en Gaule et dans les camps du limes. Des exemplaires tardifs (IV°) ont été retrouvés en contexte d’habitat ou funéraire, en Rhétie et en Pannonie. Type 1.01 : Epingle à tête débordante, parfaitement sphérique, grand modèle,. Os. Nombre : 21. Complets : 17. Ebauches : 1. Dmax : 7mm, Dmin : 5mm. Il semble y avoir deux populations distinctes : Première population (15%), Lmax : 54mm, Lmin : 52mm. Seconde population (85%), Lmax : 85mm, Lmin : 69mm, Lmoy : 77mm. La première population, très minoritaire, possède des dimensions particulièrement réduites : sont-ce des épingles destinées à un usage plus spécifique que la majorité des autres ? Le fût est généralement renflé au premier tiers. Voir notice du type 1.00. Type 1.02 : Epingle à tête débordante, globulaire, facettée grossièrement. Os. Nombre : 60. Complets : 32. Lmax : 98mm, Lmin : 64mm, Lmoy : 84mm. Le fût est généralement renflé au premier tiers. Voir notice du type 1.00. Type 1.03/1 : Epingle à tête débordante, en forme de globe aplati et régulier, lisse. Os. Nombre : 3. Complet : 1. L : 80mm. Le fût semble renflé au premier tiers. Voir notice du type 1.00. Type 1.03/2 : Epingle à tête débordante, en forme de globe aplati et caréné, lisse. Os (2 exemplaires), alliage à base cuivre (1 exemplaire). Nombre : 3. Complet : 1. L : 65mm. Le fût semble renflé au premier tiers. Selon Béal, les exemplaires de ce type n’apparaissent pas avant le III° siècle ap. J.-C. (Béal 1987, p. 197), fréquents dès la fin du III° mais surtout au IV° siècle ap. J.-C. Riha indique que la zone de diffusion de ce type est limité à la Pannonie, la Rhétie ou et la Norique, dans des contextes de découvertes tardifs (IV°), bien qu’on en retrouve plus sporadiquement en Gaule ou dans les camps du limes. Cependant, il semblerait qu’à Augst, ce type se rencontre dès le II° ap. J.-C. (Riha 1990, p. 107). Cependant il convient d’être prudent puisque le découpage typologique de Riha confond les types 1.03/2 et 1.10/2. Type 1.04 : Epingle à tête débordante, globulaire étirée vers le haut, lisse. Os. Nombre : 2. Complets : 2. L : 80mm. Le fût semble renflé en son milieu, de large diamètre (jusqu’à 5mm au niveau du renflement). Ce type n’est habituellement pas distingué des types globulaires sans plus de précisions, voir pour cela la notice du type 1.00. Type 1.05 : Epingle à tête débordante, globulaire, décor côtelé. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. L : 110mm. 53 Le fût n’est pas renflé. Cet exemplaire possède un profond décor côtelé qui n’est pas sans rappeler l’exemplaire de type 1.30. Aucune comparaison valable n’a été trouvée. Type 1.10/1 : Epingles à tête débordante, semi-sphérique, lisse, jonction tête/fût anguleuse. Os. Nombre : 2. Complets : 2. Lmax : 87mm, Lmin : 71mm. Le fût semble renflé au premier tiers. Ce type correspond exactement au type 18 de Riha, type dit à « tête de champignon », peu représenté à Augst. Pour l’instant, on ne peut évaluer la répartition spatiale de ce type qui semble précoce : apparaissant au cours du I°, il semble disparaître au III° siècle ap. J.-C. (Riha 1990, p. 107). Type 1.10/2 : Epingles à tête débordante, semi-sphérique, lisse, jonction tête/fût arrondie. Alliage à base cuivre (77%), argent (23%). Nombre : 13. Complets : 13. Il semble y avoir deux populations distinctes : Première population (62%) : Lmax : 52mm, Lmin : 36mm, Lmoy : 45mm. Seconde population (38%) : Lmax : 72mm, Lmin : 61mm, Lmoy : 65mm. Le fût n’est pas renflé. Les deux populations possèdent des dimensions particulièrement réduites. Les exemplaires en argent appartiennent à la première population. Dans le découpage typologique de Riha, ce type est confondu avec le type 1.03/2. (voir la notice du type 1.03/2) Type 1.20/1 : Epingles à tête débordante, en forme d’olive, lisse. Os. Nombre : 2. Complets. L : 87mm. Ce type apparaît dès la fin du I° siècle ap. J.-C. La forme semble perdurer jusqu’au V° siècle ap. J.-C. (Béal 1983, pp. 193-199). Type 1.20/2 : Epingles à tête débordante, en forme d’olive, décor de cercles pointés. Os. Nombre : 1. Complet. Ce type semble relativement fréquent en Gaule septentrionale. Les contextes de découvertes le calent dans une fourchette chronologique très tardive, IV°-V° siècle ap. J.-C. (Béal 1987, p. 197). Type 1.21 : Epingles à tête débordante, vasiforme. Os. Nombre : 53. Complets : 34 / Retaillés : 2. Lmax : 104mm, Lmin : 69 mm, Lmoy : 85mm. Le fût est renflé au premier tiers. Ce type semble relativement fréquent en Gaule septentrionale. Il est très largement diffusé en Grande-Bretagne, ainsi que dans les régions rhénanes et danubiennes. A Augst (25 exemplaires), les contextes de découvertes permettent de confirmer que ce type est apparu dès la fin du II° siècle ap. J.-C. et qu’il est fréquent au III° et au IV° siècle ap. J.-C. (Riha 1990, type 17, p. 106.). Notons qu’à Augst, un nombre important d’épingles de ce type a été retrouvées à l’intérieur du castrum. Ce type a probablement été fabriqué à Autun (étant donné le nombre élevé d’exemplaires retrouvés). Type 1.22 : Epingles à tête débordante, cylindrique. Os. Nombre : 2. Complets. L : 61mm. Le fût semble renflé au premier tiers. Ce type semble apparaître au plus tôt au III° siècle ap. J.-C., il serait fréquent dans des contextes III°-IV° siècle ap. J.-C. (Béal 1987, p. 197). Type 1.30 : Epingle à tête débordante, tronconique. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L: 100mm. 54 Le fût n’est pas renflé. Cet exemplaire possède un profond décor côtelé qui n’est pas sans rappeler l’exemplaire de type 1.05. Aucune comparaison valable n’a été trouvée. Type 2.00 : Epingle à tête débordante, composée de deux disques superposés. Os. Nombre : 2. Complets. L : 92mm. Le fût semble renflé au premier tiers. Béal postule que l’utilisation des disques au niveau des tête d’épingle est postérieure au III° siècle ap. J.-C., notamment pour les types AXXXI,1b, épingles à motif piriforme surmontant un disque (Béal 1983). Peut-on étendre ce postulat aux épingles n’appartenant pas au schémas « motif sommital surmontant un ou plusieurs disques » ? Aucune comparaison valable n’a été retrouvée. Type 2.10 : Epingles à tête débordante, composée d’un motif globulaire surmontant un disque. Os. Nombre : 1. Complet. Le fût semble renflé au premier tiers. Type du III°-IV° siècle ap. J.-C. selon le postulat de Béal (voir notice 2.00). Type 2.11 : Epingles à tête débordante, composée d’un cylindre crénelé surmontant un ou deux disque. Os. Nombre : 5. Complets : 2. L : 90mm. Un seul exemplaire possède deux disques sous le motif de cylindre crénelé. Ce dernier est composé de quatre à six incisions. Le fût semble renflé au premier tiers. Type du III°-IV° siècle ap. J.-C. selon le postulat de Béal (voir notice 2.00). Ce type a déjà été retrouvé dans un contexte tardif (Béal 1987, p. 199). Type 2.20 : Epingle à tête débordante, composée d’un motif sommital en forme de balustre, grand modèle, surmonté d’un disque. Os. Nombre : 1. Complet. Le motif sommital en forme de balustre (9 mm de diamètre, 6mm de haut) est orné d’incisions obliques. Le fût est droit. Type du III°-IV° siècle ap. J.-C. selon le postulat de Béal (voir notice 2.00). Type 2.30 : Epingle à tête débordante, composée d’un motif sommital en forme de balustre, petit modèle, encadré par deux disques. Os. Nombre : 3. Complets : 3. Lmax : 83mm, Lmin : 73mm. Le motif sommital en forme de balustre est de dimensions beaucoup plus réduites (3 mm de diamètre, 3mm de haut). Le fût semble renflé au premier tiers. Ce type est bien connu dans les provinces occidentales de l’Empire, plus particulièrement en Gaule et en Grande-Bretagne. Sa présence est sporadique dans les provinces orientales. Sa période de diffusion s’étend du II° au IV° siècle ap. J.-C., plus particulièrement à la fin du II° et dans la première moitié du III° siècle ap. J.-C (Riha 1990). Type 2.31/1a : Epingle à tête débordante, composée d’un motif sommital en forme de balustre, grand modèle, lisse. Os. Nombre : 2. Complets. Le motif sommital en forme de balustre est analogue à celui du type 2.30 (5 à 7mm de diamètre, 6mm de haut). Le fût semble droit. Type du III°-IV° siècle ap. J.-C. selon le postulat de Béal (voir notice 2.00). Type 2.31/1b : Epingle à tête débordante, composée d’un motif sommital en forme de balustre, grand modèle, décor gravé. 55 Os. Nombre : 1. Complet. Le motif sommital en forme de balustre (9mm de diamètre, 10mm de haut) est orné d’incisions obliques. Le fût semble droit. Type 3.00/1a : Epingle à tête débordante, piriforme, petit modèle, lisse. Os (95%), alliage à base cuivre (5%). Nombre : 22. Complets : 15. Lmax : 113mm, Lmin : 70mm, Lmoy : 90mm. La tête possède une hauteur comprise entre 5mm et 10mm (généralement voisine de 10mm). Le fût est généralement renflé au premier tiers. Ce type est largement diffusé dans les provinces romaines. Il semble apparaître au III° siècle ap. J.-C. et perdurer au moins jusqu’au IV° siècle ap. J.-C. (Riha 1990, p. 102). Type 3.00/1b : Epingle à tête débordante, piriforme, petit modèle, décor gravé. Alliage à base cuivre (66%), os (33%). Nombre : 3. Complets. Lmax : 75mm, Lmin : 71mm. P : 2.04g (pour les exemplaires en alliage à base cuivre). Pour les exemplaires en alliage à base cuivre, la tête mesure 9mm et est le support d’un décor incisé obliques et/ou en croisillon. Le fût semble renflé au premier tiers. L’exemplaire en os est le support d’un décor profond de chevrons. Le sommet du fût, qui semble droit, est orné de trois gorges. Ce type est largement diffusé dans les provinces romaines. Il semble apparaître au III° siècle ap. J.-C. et perdurer au moins jusqu’au IV° siècle ap. J.-C. (Riha 1990, p. 102). Type 3.01/1a : Epingle à tête débordante, piriforme, grand modèle, lisse. Os. Nombre : 1. Complet. L : 85mm. La tête possède une hauteur de 17mm. Des incisions parallèles séparent la tête du fût qui est particulièrement grêle : 2mm de diamètre au sommet, pour un diamètre de tête maximum de 11mm. Ce type est largement diffusé dans les provinces romaines. Il semble apparaître au III° siècle ap. J.-C. et perdurer au moins jusqu’au IV° siècle ap. J.-C. (Riha 1990, p. 102). Type 3.01/1b : Epingle à tête débordante, piriforme, grand modèle, gravée. Os. Nombre : 1. Complet. La tête possède une hauteur de 13mm. Le décor est constitué d’incisions obliques. Le fût semble renflé au premier tiers. Ce type est largement diffusé dans les provinces romaines. Il semble apparaître au III° siècle ap. J.-C. et perdurer au moins jusqu’au IV° siècle ap. J.-C. (Riha 1990, p. 102). Type 3.01/2 : Epingle à tête débordante, piriforme, grand modèle, légèrement tronqué. Os. Nombre : 1. Incomplet. La tête, particulièrement massive, possède une hauteur de 16mm, pour un diamètre maximum de 13mm. Elle semble rapportée, elle est parcourue par de fines stries horizontales, également présentes sur le sommet du fût. Le fût semble renflé. Ce type correspond au type 12 de Béal (Béal 1983, type à tête volumineuse, parfois rapportée et ornée de stries) qui indique que ce type est mal daté. Toutefois, il semblerait plausible de le placer au III° ou IV° siècle ap. J.-C. à l’instar des types 3.00 et 3.01/1). Type 3.10 : Epingle à tête débordante, en forme de bulbe. Os. Nombre : 2. Incomplets : 2. Retaillé : 1. Le fût semble renflé au premier tiers. Ce type n’étant jamais individualisé, on ne peut fournir aucune proposition de diffusion ou de fourchette chronologique. 56 Type 3.11 : Epingle à tête débordante, en forme de bulbe, long fût. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L supérieur à : 119mm. P supérieur à : 5,25g. Le fût comporte une cinquantaine de tores situées sur la partie supérieure du fût (49mm au total). Le fût est droit. La morphologie de cette épingle est singulière et peut faire penser à certains artéfacts exogènes comme les épingles de type Cortrat d’origine germanique qui sont datées du IV° siècle (cependant la tête est facettée et ne possède pas une forme de bulbe). Une datation protohistorique n’est pas à exclure (épingle de l’Age du Bronze ?). Type 3.20 : Epingle à tête débordante, conique. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets : 1. L : 87mm. P : 1,81g. Le fût est renflé au premier tiers. Les 13 exemplaires rencontrés à Augst sont tous en alliage à base cuivre, et appartiennent presque exclusivement à la fourchette I°-III° siècle ap. J.-C. (principalement fin du II°-III° siècle ap. J.-C.), le type perdure néanmoins au IV°. Selon Riha, la diffusion de ce type concerne presque exclusivement les provinces orientales et les régions rhénanes, où on les retrouve dans des contextes systématiquement tardifs. Aucun exemplaire n’aurait été retrouvé, à sa connaissance, en Gaule (Riha 1990, p. 108). En effet, Béal fait bien remarquer que ces épingles sont rarement signalées en Gaule, mais il a néanmoins identifié quelques exemplaires précoces dans le matériel récolté en fouille à Lyon, ceux-ci sont datés de la fin du I°-début II° siècle ap. J.-C. (Béal 1983). L’état de la recherche ne permet donc pas d’affirmer qu’il s’agit d’un type tardif, rhénan ou oriental. Type 3.21 : Epingles à tête débordante, conique et aplatie. Os. Nombre : 21. Complets : 13. Lmax : 95mm, Lmin : 72mm, Lmoy : 85mm. Le fût est renflé au premier tiers. La forme en bronze de ce type est connue et apparaîtrait au I° et dans la première partie du II° siècle ap. J.-C (Béal 1983). Type 4.00/1a : Epingles à tête débordante, motif sommital piriforme lisse surmontant un ou plusieurs disques. Os. Nombre : 4. Complets :1. L : 91mm. Le nombre de disques varie entre 1 et 3. Le fût est renflé. Type du III°-IV° siècle ap. J.-C. selon le postulat de Béal (voir notice 2.00). Type 4.00/1b : Epingles à tête débordante, motif sommital piriforme gravé surmontant un ou plusieurs disques. Os. Nombre : 4. La hauteur de la tête varie entre 11 et 17mm (peut-être y a t-il distinction entre grand et petit modèle, mais le faible corpus ne permet pas de trancher). Le décor est composé de stries obliques ou en croisillon, de profondeur variable. Le nombre de disques varie entre 1 et 2. Le fût semble renflé. Type du III°-IV° siècle ap. J.-C. selon le postulat de Béal (voir notice 2.00). Type 4.10 : Epingle à tête débordante, motif sommital en forme de bulbe surmontant un (ou plusieurs ?) disque. Os. Nombre : 1. Le fût semble renflé. Type du III°-IV° siècle ap. J.-C. selon le postulat de Béal (voir notice 2.00). Type 4.20/1 : Epingle à tête débordante, motif sommital conique, petit modèle, surmontant un (ou 57 plusieurs ?) disque, variante n°1. Os. Nombre : 3. Complets : 1. L : 91mm. La hauteur de la tête ne semble pas dépasser 2mm. Le fût semble renflé. Type du III°-IV° siècle ap. J.-C. selon le postulat de Béal (voir notice 2.00). Type 4.20/2 : Epingle à tête débordante, motif sommital conique, petit modèle, surmontant un disque, variante n°2. Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Complets : 5. Lmax : 86mm, Lmin : 60mm, Lmoy : 72mm. Pmoy : 1,46g. La hauteur de la tête ne dépasse pas 4mm. Elle repose sur un disque de faible diamètre, légèrement incisé. Le sommet du fût, légèrement renflé, comporte également quelques incisions. Type du III°-IV° siècle ap. J.-C. selon le postulat de Béal (voir notice 2.00). Type 4.21/1 : Epingle à tête débordante, motif sommital conique, grand modèle, surmontant un ou plusieurs disques. Os. Nombre : 8. Complets : 5. Lmax : 88mm, Lmin : 75mm, Lmoy : 82mm. La tête mesure 8mm environ. Le nombre de disques varie de 1 à 2 (il y a autant d’exemplaires à un disque que d’exemplaires à deux disques). Le fût semble renflé. Type du III°-IV° siècle ap. J.-C. selon le postulat de Béal (voir notice 2.00). Type 4.21/2 : Epingle à tête débordante, motif sommital conique, grand modèle, surmontant un grand nombre de disques. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 100mm. La tête mesure 7 mm. Le nombre de disques s’élève à 5. Le fût semble très légèrement renflé. Les exemplaires en métal semblent apparaître au I°-II° siècle ap. J.-C. (Beckmann 1966), alors que les exemplaires en os ne se développent qu’à partir du III° siècle ap. J.-C. (Béal 1983). Type 5. 00/1a : Epingle à tête débordante, figurée, buste féminin réaliste, petit modèle. Os. Nombre : 1. Retaillée. L : supérieure à 66mm. La tête mesure 16 mm de haut, elle est à peine débordante d’un fût qui semble droit. Le traitement du visage et de la coiffure, bien que réaliste, est beaucoup plus frustre que celui du type 5.00/1b. La pointe a été retaillée après cassure. A Augst, ce type est représenté par quatre exemplaires et est associé, sans aucune distinction au type 5.00/1b représenté, lui, par un unique exemplaire (type 1 variante 1 de Riha). Malheureusement, ces épingles d’Augst, partiellement issues des fouilles anciennes, n’apportent aucune précision d’ordre chronologique sur ces types qui restent relativement mal datés. Toujours est-il que les auteurs s’accordent pour leur attribuer une datation tardive (Béal 1987, p. 200, Riha 1990, p. 98). Au Bas Empire, ce type est diffusé en Grande-Bretagne, en Gaule, dans les provinces rhénanes et en Pannonie. Type 5.00/1b : Epingle à tête débordante, figurée, buste féminin réaliste, grand modèle. Os. Nombre : 1. Incomplet. La tête mesure 28mm de haut et semble reposer sur deux disques, comme sur les exemplaires schématiques (type 5.01/2) A Augst, ce type est représenté par un seul exemplaire qui n’apporte aucune précision d’ordre chronologique. Néanmoins, le type 5.00/1b serait plus précoce que le type 5.00/1a et semble apparaître dès la fin du I° siècle ap. J.-C. (d’après l’étude des coiffures dont le rendu est réaliste). D’une façon générale, les épingles à tête féminine précoces connaissent une vaste diffusion à travers l’Empire : on en retrouve de l’Italie à la Grande-Bretagne, en passant par la Gaule et les camps du limes et de la Pannonie jusqu’aux provinces orientales (Béal 1987, p. 200, Riha 1990, p.98) 58 Type 5.00/2a : Epingle à tête débordante, figurée, tête féminine schématique, variante précoce. Os. Nombre : 1. Complet. L : 100mm. La tête mesure 20mm de haut et repose sur deux disques. Aucun exemplaire analogue n’a été reconnu pour le moment. Il s’agirait néanmoins d’un élément de transition vers les épingles de type 5.00/2b (même taille de la tête, même forme générale du visage, même inclinaison de la face arrière de la tête) (Béal 1987, p. 200). Cette épingle pourrait dater du III° ap. J.-C. Type 5.00/2b : Epingles à tête débordante, figurée, tête féminine schématique, variante tardive. Os. Nombre : 16. Complets : 3. Lmin : 70mm, Lmax : 87mm. La tête mesure de 11mm à 20mm de haut. Les incisions schématisent la coiffure et les traits du visage. La tête repose généralement sur deux disques (94% des cas), plus rarement sur un seul disque. Le fût est droit ou bien légèrement renflé. Ce type n’est représenté à Augst que par un unique exemplaire. Riha considère d’ailleurs qu’il s’agit d’une tête masculine qui est schématisée (type 1 variante 3 : « Haarnadel mit männerkopf »). Ce type semble largement diffusé dans la moitié nord de la Gaule où il aurait été fabriqué en Belgique, en Allemagne, en Suisse ou encore en Grande-Bretagne (Riha 1990). Il a probablement été fabriqué à Autun (étant donné le nombre élevé d’exemplaires retrouvés). Les exemplaires datés appartiennent à la fourchette chronologique 250-400 en étant toutefois beaucoup plus représentés au IV° ap. J.-C. Type 5.00/3 : Epingles à tête débordante, figurée, tête masculine schématique. Os. Nombre : 1. Incomplet. L supérieure à : 73mm. La tête, de taille très réduite, mesure 6,5mm de haut. Les traits du visage, la barbe notamment, sont traités de manière schématique. Le fût est renflé au premier tiers. Les épingles à tête masculine semblent extrêmement rares : deux exemplaires seulement semblent connues, l’un à Narbonne (provenance locale), le second à Genêve (provenance inconnue) (Béal 1987, p. 201). En l’absence de comparaisons et de contexte de découverte précis, aucune proposition de datation ne sera avancée. Type 5.01/1 : Epingle à tête débordante, zoomorphe, en forme d’oiseau. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 99mm. Epingle réalisée en une seule pièce. Le fût est droit. A Augst, les épingles zoomorphes peuvent posséder une tête indépendante du fût, qui se fixe à la manière des épingles à tête en verre (type 5.11/2a) : les animaux représentés sont le chien et le pigeon (tout du moins est-ce là l’interprétation de Riha) (Riha, type 3 variante 1). Les épingles à tête massive sont de facture beaucoup plus rudimentaire et représentent des volatiles (type 3, variante 2). La tête figurée d’Autun est à rapprocher, de par son aspect, des exemplaires composites à « tête de pigeons » (type Riha, variante1) que Riha propose de dater par leur traitement plastique de la fin du II° et du III° ap. J.-C. (Riha 1990, p. 100) alors que le contexte de découverte semble tardif (1er tiers du IV° ap. J. –C.) D’une manière générale, les épingles zoomorphes semblent relativement fréquentes en Gaule, beaucoup moins nombreuses en Grande-Bretagne. Pour la plupart, elles possèdent toutes une datation tardive (IV° siècle ap. J.C.). Type 5.10/1 : Epingles à tête débordante, cubique, non décorée. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. L max : 68mm, Lmin : 64mm. La tête mesure environ 5mm de hauteur, pour 3mm de côté. Le fût peut être de section très faible (moins d’un millimètre) et droit, ou bien renflé au premier tiers. Ce type n’est pas individualisé par Riha, un exemplaire en argent est en effet classé dans un type hétérogène, le type 22 (« tête en forme de cube ») et semble postérieur à la 2de moitié du II° siècle ap. J.-C. (Riha 1990). 59 Type 5.10/2 : Epingles à tête débordante, cubique, un cercle pointé sur les quatre faces latérales. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : supérieure à 46mm. La tête cubique mesure 4mm de côté. Le fût, au niveau de la tête, est orné de quelques moulures. Il semble renflé juste après celles-ci, comme pour le type 5.11/1b. Ce type n’a pas de comparaisons. Type 5.10/3 : Epingles à tête débordante, cubique, cercles pointés (comme sur un dé à jouer) sur les faces latérales et sommitales. Os. Nombre : 1. Complet. L : 93mm. La tête mesure environ 9mm de côté. Le fût est renflé au premier tiers. Ce type ne semble pas très fréquent, un exemplaire a été néanmoins reconnu à Conimbriga (Béal 1987, p. 199). Type 5.10/4 : Epingles à tête débordante, cubique, sommet crénelé. Alliage à base cuivre (60%), os (40%). Nombre : 5. Complets : 3. La tête mesure entre 5 et 6mm de côté sur les exemplaires en os, elle est de taille plus modeste sur les exemplaires en alliage à base cuivre (3mm). Le fût peut être renflé au premier tiers, notamment sur les exemplaires en alliage à base cuivre. Ce type n’est pas individualisé par Riha, un exemplaire en alliage à base cuivre est en effet classé dans un type hétérogène, le type 22 (« tête en forme de cube ») et semble postérieur à la 2de moitié du II° siècle ap. J.-C.. Type 5.11/1a : Epingles à tête débordante, cubique à angles biseautés, non décorée. Alliage à base cuivre (97%), os (3%). Nombre : 31. Complets : 27. Il semble y avoir deux populations distinctes : Première population (22%) : Lmax : 47mm, Lmin : 32mm, Lmoy : 40mm. Seconde population (78%) : Lmax : 86mm, Lmin : 56mm, Lmoy : 70mm. Pmoy (sans distinction) : 0,9g. L’unique exemplaire en os appartient à la seconde population mise en évidence (L : 86mm). La tête mesure 4mm de côté en moyenne (entre 3mm et 6mm).Le fût n’est pas renflé sur les exemplaire en alliage à base cuivre, mais semble l’être sur les exemplaires en os. Notons la présence d’un exemplaire non fini en alliage à base cuivre appartenant apparemment à la première population (L : 51mm). La tête, de 8mm de côté, a déjà été mise en forme, cela a révélé une vacuole (absence de matière apparue à la fonte), l’objet a alors été mis au rebut avec un fût brut, de section carrée. Riha considère que ce type (type Riha 21 variante 2, Riha 1990) a connu une très vaste diffusion à travers l’Empire, il est d’ailleurs bien représenté à Augst (18 exemplaires). Il fait son apparition à la fin du III°siècle ap. J.-C. et perdure au IV°, voire au début du V° siècle ap. J.-C.. Type 5.11/1b : Epingles à tête débordante, cubique à angles biseautés, non décorée, jonction tête/fût moulurée. Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets. Lmax : 92mm, Lmin : 71mm, Lmoy : 79mm. La tête mesure 4mm de côté en moyenne (entre 3 et 5mm). Le fût est renflé juste après les moulures comme pour le type 5.10/2. Cette variante du type 5.11/1a n’est pas représentée à Augst, néanmoins sa période de diffusion semble être la même (Fin III°-IV° et début du V° ap. J.-C.). Type 5.11/2a : Epingles à tête débordante, cubique à angles biseautés, composite (tête en verre). Alliage à base cuivre (corps), verre « bleu roy » (tête). Nombre : 3 (4 ?). Complets :1. L : 83mm. P : 1,11g. La tête, en verre bleu, mesure environ 5mm de côté. Percée en son centre, la tête s’emmanche sur une tige d’un millimètre de section et repose sur une plate forme carrée moulurée. Le fût semble renflé au premier tiers. 60 L’emploi d’un cube de verre semble très peu fréquent. La période diffusion de ce type doit probablement être analogue à celle du type 5.11/1a (Fin III°-IV° et début du V° ap. J.-C.). Type 5.11/2b : Epingles à tête débordante, cubique à angles biseautés, composite (tête composée de plaquettes de métal différentes). Alliages à base cuivre rouge, alliage à base cuivre jaune, argent (?). Nombre : 1. Complet. L : 85mm. P : 5,5g. La tête de l’unique exemplaire illustrant ce type est composée de 14 plaquettes de l’ordre du demi millimètre d’épaisseur. Cet exemplaire ne possède pas de patine verte : la couleur originel des différentes plaquettes est donc visible. Trois alliages différents ont été utilisés pour créer un effet visuel lors de la superposition des plaquettes, dans l’ordre suivant : alliage à base cuivre rouge, argent / alliage à base cuivre jaune, argent / alliage à base cuivre rouge, argent / …etc. Les plaquettes, percées en leur centre, s’emmanchent sur une tige , prolongement du fût renflé au premier tiers. Cet exemplaire est très original et reste sans comparaison. L’absence de patine, apparemment ancienne (l’objet est décrit sans patine sur le cahier d’inventaire du XIX°siècle : peut-être a t-il été découvert comme cela ?), plaiderait en faveur d’un faux moderne. Type 5.11/3a : Epingles à tête débordante, cubique à angles biseautés, décor de cercles pointés, variante n°1. Alliage à base cuivre (97%), os (3%). Nombre : 32. Complets : 27. Lmax : 87mm, Lmin : 43mm, Lmoy : 68mm. La tête mesure environ 4mm de côté. Un cercle pointé est présent sur les quatre faces latérales. La série en alliage à base cuivre est très homogène, la grande majorité des exemplaires ayant une longueur située dans la fourchette 60mm/75mm. Le fût n’est pas ou peu renflé. L’exemplaire en os est légèrement plus grand (87mm) que la série des exemplaires en alliage à base cuivre. Un exemplaire est présent à Augst (Riha 1990, n°2458, pl. 56), il y est daté du IV° ap. J.-C.. La période diffusion de ce type doit probablement être analogue à celle du type 5.11/1a (Fin III°-IV° et début du V° ap. J.-C.). Type 5.11/3b : Epingles à tête débordante, cubiques à angles biseautés, décor de cercles pointés, variante n°2. Os. Nombre : 2. Complets :1. L : 94mm. La tête est cubique ou bien légèrement étirée vers le haut, d’environ 7 à 9mm de côté. Un cercle pointé est présent sur les quatre faces latérales et sommitale, ainsi que sur les biseaux supérieurs. Le fût semble renflé. La période diffusion de ce type doit probablement être analogue à celle du type 5.11/1a (Fin III°-IV° et début du V° ap. J.-C.). Type 5.11/3c : Epingles à tête débordante, cubique à angle biseauté, décor de cercles pointés, variante n°3. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Presque complet (extrémité de la pointe brisée). L environ : 45mm. P : 2,76g. La tête mesure 9mm de côté. Le décor est complexe : cercles pointés sur les biseaux et la face sommitale, cercles pointés entourés de quatre points sur les faces latérales. La jonction tête/fût est composée de 3 tores. Le fût est droit. La période diffusion de ce type doit probablement être analogue à celle du type 5.11/1a (Fin III°-IV° et début du V° ap. J.-C.). Type 5.12 : Epingles à tête débordante, pyramidale. Os. Nombre : 1. Complet. L : 86mm. La tête, bi pyramidale, mesure au maximum 7mm de côté. Elle est le support d’un décor de lignes obliques et repose sur un disque. Le fût est droit. Ce type rappelle les types à tête piriforme. 61 Ce type n’est pas individualisé par Riha, un exemplaire en alliage à base cuivre est en effet classé dans un type hétérogène, le type 22 (« tête en forme de cube ») et semble appartenir à la 1ère moitié du II° siècle ap. J.-C.. Type 5.20 : Epingle à tête débordante, de section plate, comportant une série de trous. Alliage à base cuivre. Nombre :1. Complet. L : 83mm. P : 1,32g. La tête mesure 13mm. Globalement rectangulaire, elle est ornée de 5 trous. Type 5.21 : Epingle à tête débordante, de section plate, de forme ronde, grossièrement facettée. Os. Nombre : 1. Complet. L : 92mm. La tête 6mm. Le fût est renflé au premier tiers. 5.22 : Epingle à tête débordante, de section plate, en forme d’olive. Os. Nombre : 1. Incomplet. La tête est haute de 20mm, ornée d’incisions inorganisées assez profondes. Type 5.23/1 : Epingle à tête débordante, de section plate, de forme triangulaire, variante n°1. Os. Nombre : 1. Incomplet. La tête est triangulaire, aplatie, ornée de sillons profondément incisés et repose sur un disque. Cela n’est pas sans rappeler le type 5.00/2b mais, s’il en dérive, il aura perdu tout allusion anthropomorphe. Type 5.23/2 : Epingle à tête débordante, de section plate, de forme triangulaire, variante n°2. Os. Nombre : 1. Incomplet. La tête est en forme de « V », aplati. Cet exemplaire est atypique et ne trouve aucune comparaison. Type 5.23/3 : Epingle à tête débordante, de section plate, de forme triangulaire, variante n°3. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 82mm. P : 3,46g. La tête est en forme de lyre, la section plate est régulière (1mm d’épaisseur). Type 5.24/1 : Epingle à tête débordante, de section plate, de forme complexe, variante n°1. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 110mm. P : 3,27g. Le profil de la tête, de section plate et régulière (1mm d’épaisseur), est très découpé. Elle repose sur un fût tout d’abord de section carré (sur 12mm, support d’un décor de croisillons incisés), puis de section ronde, non renflé. Cet exemplaire, atypique, rappelle le type suivant (5.23/2). Type 5.24/2 : Epingle à tête débordante, de section plate, de forme complexe, variante n°2. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 137mm. P : 5,60g. Le profil de la tête est également très découpé, et rappelle un peu le type précédent (5.23/1). Le fût est droit. Cet exemplaire est atypique, il ne semble pas antique (haut Moyen Age ?). Il a été toutefois inclus dans la typologie, dans l’attente d’une éventuelle comparaison. Type 6.00 : Epingle dont le sommet du fût est plat, non débordant. Os. Nombre : 3. Complets : 2. 62 Lmax : 86mm, Lmin : 58mm. Le fût est renflé au premiers tiers. Type 6.01/1 : Epingle à tête non débordante, sommet du fût conique, sans décor. Os. Nombre : 20. Complets : 10. Lmax : 115mm, Lmin : 72mm, Lmoy : 93mm. Le fût est droit. Type 6.01/2 : Epingle à tête non débordante, sommet du fût conique, décor incisé. Os. Nombre : 1. Incomplet. Le décor incisé est présent sur 10mm, il est composé de stries obliques. Le fût est droit. Type 6.02 : Epingle à tête « en trompette », très peu débordante. Os. Nombre : 8. Complets : 4. Lmax : 87mm, Lmin : 60mm. Le fût est renflé au premier tiers. Type 6.10/1 : Epingle à tête non débordante, individualisée par une série de rainures. Os. Nombre : 2. Complet : 1. L : 139mm. Le nombre de rainures varie de 1 à 2. La tête ainsi individualisée, arrondie, ne mesure pas plus de 2mm. Le fût est droit. Type 6.10/2 : Epingle à tête non débordante, individualisée par une gorge à profil en « V ». Os. Nombre : 1. Complet. L : 138mm. La tête ainsi individualisée est légèrement conique et mesure environ 2mm. Le fût est droit. Type 6.11/1 : Epingle à tête non débordante, individualisée par une série de moulures, variante n°1. Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Complets. Lmax : 125mm, Lmin : 93mm, Lmoy : 103mm Pmoy : 4,54g. La tête mesure environ 8mm. Le fût est droit. Type 6.11/2 : Epingle à tête non débordante, individualisée par une série de moulures, variante n°2. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 122mm. P : 6,33g. La tête mesure 11mm. Des incisions sont présentes sur son sommet. Le fût est droit. Type 6.11/3 : Epingle à tête non débordante, individualisée par une série de moulures, variante n°3. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 109mm. P : 6,50g. La tête mesure 15mm. Sur ces 15mm, une section est très soigneusement facettée. Le fût est droit. Type 6.12 : Epingle à tête non débordante, individualisée par un changement de section. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 95mm. P : 4,56g. La tête est de section carrée, elle mesure 5mm. La jonction tête/fût est marquée par une légère moulure. 63 Type 6.20 : Epingles à tête non débordante, à motif piriforme, sans disque. Os. Nombre : 2. Incomplets. La tête mesure environ 12mm et est systématiquement décoré d’un motif en croisillon incisé. Le fût est droit. Type 6.21 : Epingles à tête non débordante, à motif piriforme, avec un ou plusieurs disques. Os. Nombre : 3. Complet : 1. L : 125mm. La tête mesure environ 12mm et est systématiquement décoré d’un motif en croisillon incisé. Elle repose sur un disque. Le fût est droit. Fabrikats. Deux types d’ébauches bien individualisées ont été mis en évidence. La première est une ébauche grossièrement épannelée (section facettée) et effilée en pointe, la seconde est une ébauche grossièrement cylindrique (section facettée) destinée à réaliser des épingles au tour (traces de découpe réalisée au tour sur l’une des extrémités). Ebauche n°1. Os. Nombre : 2. Complet. Lmoy : 60mm. Ebauche n°2 (réalisée partiellement au tour). Os. Nombre : 11. Complet. Lmoy : 70mm. La vaisselle métallique. (pl. 26-47) Les accessoires. (pl. 26-29) Les couteaux. (pl. 26-27) Garniture de fourreau. (1) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet (quelques attaches cassées). Cet objet a été longtemps considéré à tort comme étant une garniture de bouterolle de fourreau de glaive, notamment par L.Berger qui donne cette interprétation à des exemplaires, dont certains sont inscrits, trouvés en Suisse, à Aquae Helveticae (Berger 1983). Un exemplaire analogue a été retrouvé dans le vicus d’Oberwinterthur-Vitudurum en Suisse également. Analysé par E. Deschler-Erb, cet exemplaire a été interprété comme une garniture métallique de fourreau en matériau organique pour un couteau, soit un type de matériel purement domestique (Deschler-Erb 1995, fig. 6). Ce genre de garniture est daté du III° siècle ap. J.-C.. Couteaux à large lame à soie, grands modèles. (2-4) Fer. Nombre : 3. Archéologiquement complets (fortement oxydés). Lmax : 230mm, Lmin : 220 (environ). Il s’agit de couteaux à viande et de hachoirs. Deux exemplaires possèdent une soie dans le prolongement du dos, un exemplaire possède une soie centrale. Couteau à large lame à soie, grand modèle, muni de sa poignée. (5) Fer (lame), alliage à base cuivre (poignée). Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 170mm, P : 77,85g. Cet exemplaire possède une soie centrale munie d’une poignée en alliage cuivreux en deux parties (une seule est conservée), celle-ci est anthropomorphe et figure un buste. D’après l’icongraphie de cette poignée, cet objet ne semble pas gallo-romain. Une datation à la période médiévale ou moderne n’est pas à exclure. 64 Couteaux à large lame à soie, petits modèles. (6) Fer. Nombre : 3. Complets Lmax : 135mm, Lmin : 103mm, Pmax : 34,62g, Pmin : 16,91g. Ces trois exemplaires possèdent une soie centrale. Couteaux à large lame à douille. (7) Fer. Nombre : 3. Complet : 1. L : 190mm. Il s’agit de couteaux à viande et de hachoirs. Couteaux à lame étroite à soie, manche entièrement métallique. (8-11) Fer. Nombre : 4. Archéologiquement complets. Pemière population (3 exemplaires) : Lmax : 175mm (environ), Lmin : 165mm, Pmax : 41,14g, Pmin : 26,10g. Seconde population (1 exemplaire) : L : 165mm, P : 88,11g. La première population concerne trois exemplaires à lame très peu large située dans le prolongement du manche. Deux exemplaires possèdent un décor complexe au niveau du manche (moulures et variations de section). Cette forme ne semble pas gallo-romaine, elle semblerait plutôt appartenir à la période médiévale ou bien moderne. La seconde population concerne un exemplaire dont le manche, de section ronde, est particulièrement massif. L’attribution à l’époque gallo-romaine reste hypothétique. Couteaux à lame étroite à soie, placages au niveau du manche non rivetés. (12) Fer, os. Nombre : 1. Incomplet (il manque une grande partie du placage). L : 137mm. La soie se termine par un anneau. Entre celui-ci et l’épaulement créé par le départ de la lame est fixé un placage en os. Couteaux à lame étroite à soie, placage riveté au niveau du manche. (13) Fer. Nombre : 1. Incomplet (l’élément rapporté a entièrement disparu). L : 230mm, P : 59,29g. Le manche était décoré d’un placage dont il ne reste que les rivets de fixation. L’attribution à l’époque galloromaine reste incertaine, une datation à la période médiévale ou moderne est plausible. Les canifs. Il s’agit de petits couteaux à lame repliable. Canifs à manche en os. (NR) Fer, os (7 exemplaires), ivoires (1 exemplaire). Nombre : 8. Archéologiquement complets : 4 (exemplaires possédant encore leur lame en fer). On se reportera aux notices de J.-C.Béal réalisées dans le catalogue d’exposition Autun-Augustodunum 1987, n°210-211. Les manches peuvent être tout simplement moulurés ou torsadés (3 exemplaires), mais ils sont généralement figurés (patte de porc, massue, singe, chien coursant un lapin, personnage en pied). Canifs à manche en alliage cuivreux. (NR) Fer, alliage à base cuivre. Nombre : 2 (deux exemplaires proches). Ce modèle figure un protome de lion dont le poitrail, cambré, est prolongé par une patte de fauve. L’objet est fendu longitudinalement pour recevoir la lame en fer repliée. Les cuillers. (pl. 28-29) Classement des cuillers. 1000. Cuilleron dans l’axe du manche. 000. Cuilleron de forme ronde, massif. 65 00. Manche simple de section continue. 100. Cuilleron de forme ronde, non massif. 00. Manche simple de section continue. 10. Manche complexe (cannelures). 200. Cuilleron piriforme. 00. Manche simple de section continue. 2000. Cuilleron déjeté par rapport au manche, décrochement simple. 000. Cuilleron piriforme, jonction cuilleron/manche étroite, extrémité large. 00. Manche simple de section continue. 10. Manche complexe (moulure). 20. Manche complexe (élargissement en trapèze). 100. Cuilleron piriforme, jonction cuilleron/manche large, extrémité fine. 00. Manche simple de section continue. 10. Manche complexe et décoré (extrémité en forme de sabot zoomorphe). 200. Cuilleron en forme de bourse. 00. Manche simple de section continue. 10. Manche complexe et décoré. 3000. Cuilleron déjeté par rapport au manche, décrochement en forme de volute ouverte. 000. Cuilleron de forme ronde. 00. Manche simple de section continue. 10. Manche complexe et décoré. 100. Cuilleron piriforme. 00. Manche simple de section continue. 10. Manche complexe et décoré. 200. Cuilleron en forme de bourse. 00. Manche simple de section continue. 10. Manche complexe et décoré. 4000. Cuilleron déjeté par rapport au manche, décrochement en forme de volute fermée, ou presque fermée. 00. Manche simple de section continue. 1. Variante n°1. 5000. Cuilleron déjeté par rapport au manche, décrochement possédant un trou généralement circulaire. 000. Cuilleron en forme d’amande. 00. Manche simple de section continue. 10. Manche complexe et décoré. Type 1.00 : Cuillers possédant un cuilleron de forme ronde et massive, dans l’axe d’un manche de section simple (cochlearia). Alliage à base cuivre, parfois étamé (2 exemplaires). Nombre : 3. Complet : 1. Dmax : 26mm, Dmin : 24mm. L : 119mm. P : 11,62g. Cette série, uniquement réalisée en alliage à base cuivre, se distingue du type 1.10 par un diamètre et une épaisseur de cuilleron légèrement plus importants. Le manche semble systématiquement être de section circulaire, effilé se finissant en pointe. Ce type semble n’appartenir qu’au II° siècle ap. J.-C (Riha 1982, n°108-117, Pl.10-11). Type 1.0(?) : cuilleron isolé de forme ronde et massive. 66 Alliage à base cuivre. Nombre : 1. D : 22mm. Type 1.10 : Cuillers possédant un cuilleron de forme ronde non massive, dans l’axe d’un manche de section simple (cochlearia). Alliage à base cuivre (86%), os (14%). Nombre : 14. Complets : 11. Dmax : 24mm, Dmin : 17mm, Dmoy : 19mm. Lmax : 125mm, Lmin : 72mm, Lmoy : 79mm. Pour les exemplaires en métal : Pmax : 6,41g, Pmin : 2,7g, Pmoy : 4,4g. Cette série comporte à la fois des exemplaires en os et des exemplaires en métal. Le cuilleron est légèrement moins massif que celui du type 1.00, le manche est de section circulaire, effilé se terminant en pointe. Les découvertes d’Augst ont permis de préciser leurs plages respectives d’utilisation : les coclearia de ce type réalisés en métal sont utilisés dès le début du I° siècle ap. J-C. jusqu’au début du II° siècle ap. J.-C., disparaissant au plus tard après 150 (Riha 1982, n°118-141, pl. 12-14). Par contre, les exemplaires en os ne semblent n’être utilisés qu’à partir du milieu du I° siècle ap. J.-C. en disparaissant également au début du II° siècle ap. J.-C. (Riha 1982, pl 1-10). Type 1.11 : Cuillers possédant un cuilleron de forme ronde non massive, dans l’axe d’un manche décoré par des cannelures (cochlearia). Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets : 1. Dmax : 22mm, Dmin : 20mm. L : 88mm P : 9,13g. Le décor est composé de fines cannelures dans l’axe du manche, qui débutent à environ 30mm du cuilleron. Le manche s’effile et se termine en pointe. Cette série dérive du type non massif. La présence d’une décoration sur de telles cuillers semble extrêmement rare (A Augst aucun des manches des 139 cochlearia analogues n’est décoré). La présence à Autun de ces 3 exemplaires identiques implique l’existence d’une production locale, calée entre le début du I° et le début du II° siècle ap. J.-C.. Type 1.1(?) : cuilleron isolé de forme ronde, non massive. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Type 1.20 : Cuillers possèdant un cuilleron piriforme, dans l’axe d’un manche de section simple (cochlearia). Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L1 : 31mm, L2 : 16mm, Ltotale : 117mm, P : 5,23g. Ces cuillers semblent contemporaines des cochlearia de type 1.00, 1.10 et 1.11 quant à leur facture et aux maigres informations d’ordre chronologique obtenues à Augst (Riha 1982, n°144), elles appartiendraient donc au I° siècle de notre ère. Elles semblent toutefois peu nombreuses par rapport à la relative abondance des types 1.00, 1.10 et 1.11 : ainsi, à Augst, on comptabilise seulement 4 exemplaires à cuilleron piriforme situés dans l’axe du manche (Riha 1982, n°142-145) contre 141 exemplaires à cuilleron circulaire (Riha 1982, n°1-141). Type 2.00 : Cuillers possédant un cuilleron piriforme s’élargissant à son extrémité, déjeté :par rapport à un manche simple, décrochement simple (cochlearia). Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Incomplets. L1max : 40mm, L1min : 35mm. L2max : 20mm, L2min : 15mm. Le principe du cuilleron rabaissé apparaît dès la fin du I° ap. J.-C. Le manche s’effile toujours en pointe. Les types possédant un cuilleron en forme de poire semblent typiques du II° siècle ap. J.-C. (Riha 1982, n°142-160, pl. 14-16). Type 2.01 : Cuillers possédant un cuilleron piriforme s’élargissant à son extrémité, déjeté par rapport à un manche mouluré, décrochement simple (cochlearia). 67 Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L1 : 41mm, L2 supérieur à : 10mm. P : 13,85g. Le manche comporte une zone moulurée ponctuelle de 8mm, située à 22mm du cuilleron. Le principe du cuilleron rabaissé apparaît dès la fin du I° ap. J.-C. Le manche s’effile toujours en pointe. Les types possédant un cuilleron en forme de poire semblent typiques du II° siècle ap. J.-C. (Riha 1982, n°200202, pl. 21). Type 2.02 : Cuillers possédant un cuilleron piriforme s’élargissant à son extrémité, déjeté par rapport à un manche s’élargissant en trapèze, décrochement simple (cochlearia). Alliage à base cuivre, étamé (1 exemplaire). Nombre : 5. Incomplets. L1max : 44mm, L1min : 36mm. L2max : 24mm, L2min : 23mm. Ce type est très largement représenté à Augst (type majoritaire). On peut également le dater du II° siècle ap. J.-C. (Riha 1982, n°161-194, pl. 17-20). Type 2.10 : Cuillers possédant un cuilleron piriforme se rétrécissant à son extrémité, déjeté par rapport à un manche simple, décrochement simple (ligulae). Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. L1max : 58mm, L1min : 48mm. L2max : 40mm, L2min : 29mm. Lmax : 158mm, Lmin : 146mm. Pmax : 28,51g, Pmin : 16,38g. Les ligulae de ce type possèdent une forme de cuilleron atypique qui ne se retrouve jamais dans les séries de cochlearia. Le manche ne s’effile plus en pointe, l’extrémité étant la plupart du temps bouletée. La section est généralement plate. Notons la présence d’un cuilleron percé d’un trou circulaire (fonction ?). Les ligulae semblent appartenir pour la plupart au III° siècle ap. J.-C. (Riha 1982, n°268, 269, 272, pl. 29), leur datation est cependant incertaine. Très peu représentés à Augst, 3 exemplaires seulement sur les 278 cuillers recensées, leur contexte de découverte n’apporte que peu de choses. Type 2.11 : Cuilleron piriforme se rétrecissant à son extrémité, dejeté par rapport à un manche terminé par un sabot de capridé, décrochement simple (ligulae). Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (seul le manche est conservé). Lmanche supérieure à : 84mm, P supérieur à : 7,33g. Un exemplaire analogue a été retrouvé à Augst (Riha 1982, fig. 9.1) dans un contexte de la fin du II° siècle au milieu du III° siècle ap. J.-C. (Riha 1982, note 28, p. 20). Ce type de ligula semble beaucoup moins fréquent que les modèles qui se terminent par un bouton mouluré. Type 2.1(?) : cuillerons isolés piriformes se rétrécissant à leur extrémité (ligulae). Alliage à base cuivre, étamé (2 exemplaires). Nombre : 2. L1max : 51mm, L1min : 45mm. L2max : 30mm, L2min : 26mm. Type 2.20 : Cuillers possédant un cuilleron en forme de bourse, déjeté par rapport à un manche simple, décrochement simple. Alliage à base cuivre, étamé (2 exemplaires). Nombre : 4. Complets : 2. L1max : 47mm, L1min : 38mm. L2max : 30mm, L2min : 22mm. P : 12,59g. Les cuillers possédant un cuilleron en forme de bourse apparaissent dès la seconde moitié du II°, mais semblent être typique avant tout du III° siècle ap. J.-C. (Riha 1982, pl. 25-28 et tableau pl. 33). Le manche s’effile toujours en pointe. Type 2.2(?) : Cuilleron isolé en forme de bourse, décrochement simple. 68 Alliage à base cuivre, étamé (1 exemplaire). Nombre : 6. L1max : 52mm, L1min : 39mm. L2max : 26mm, L2min : 21mm. Type 2.(?) : fragments de manches isolés comportant un décrochement simple. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Type 3.20 : Cuillers possédant un cuilleron en forme de bourse, déjeté par rapport à un manche simple, décrochement en forme de volute ouverte. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L1 : 45mm, L2 : 25mm. L : 146mm. P : 10,17g. Il s’agit d’un type du Bas Empire : en effet la volute est très marquée. Cependant celle-ci n’étant pas fermée, les cuillers de type 3 pourraient être antérieures à celles de type 4 ou 5, si l’on impose un principe évolutionniste à ces changements de forme. Il pourrait donc s’agir d’un type précoce dans le IV° siècle ap. J.-C.. Riha émet cette hypothèse, mais les contextes de découvertes ne permettent pas de trancher de façon certaine (Riha 1982, p. 22). Type 4.0(?) : Cuilleron isolé piriforme s’élargissant à son extrémité, déjeté par rapport à un manche, décrochement en forme de volute fermée ou presque fermée. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Il s’agirait d’un type du Bas Empire, plus tardif que le précédent. Les différents types de volutes (volute fermé : type A, volute presque fermée : type B1 et B2, volute ouverte : type C) ont été mis en évidence par Max Martin dans l’étude des 21 cochlearia incluses dans le trésor d’orfèvrerie de Kaiseraugst qui est daté de la seconde moitié du IV° ap. J.-C.. (Martin 1982, p. 22, fig. 10). Type 5.00 : Cuillers possédant un cuilleron piriforme s’élargissant à son extrémité, déjeté par rapport à un manche simple, décrochement possédant un trou circulaire. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets : 2. L1max : 55mm, Lmin : 46mm. L2max : 30mm, Lmin : 29mm. Lmax : 175mm, Lmin : 156mm. P : 12,93g. Ce type tardif n’est pas très bien daté. Un unique exemplaire découvert à Augst possède un contexte de découverte daté par la matériel associé de la première moitié du IV° siècle ap. J.-C. (Riha 1982, n°277, pl. 30). Type 5.1(?) : Cuillerons isolé de forme ronde, départ d’un décrochement possédant un trou circulaire. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. D : 19mm. Hors types : cuillerons piriforme (jonction manche/cuilleron non visible). Alliage à base cuivre. Nombre : 2. L1max : 40mm, L1min : 38mm. L2max : 27mm, L2min : 20mm. Hors type : gros cuilleron de forme circulaire dans le prolongement d’un manche de section circulaire et effilé. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (cuilleron abimé) Dcuilleron : 50mm, Lmanche : 90mm, P : 13,37g. Ce type ne semble pas gallo-romain. 69 Les récipients. (pl. 30-47) Les casseroles. Casserole à manche orné. (1) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Douverture : 124mm, L : 205mm, H : 52mm. Le manche est rapporté, des traces de tour sont présentes dans le fond de la vasque (la marque du pointeau, au centre de celle-ci, est visible). La vasque est tronconique. Le manche est le support d’un décor en relief couvrant que Cl. Rolley décrit comme suit : « tête de cygne et rosette à l’attache, une chouette et un bouclier encadrant un autel, un casque à visage fortement déformé avec un nez énorme, carquois, lyre, coq, tortue renversée, deux têtes de canard sommaires. Juste en haut estampille IANVARIS.F, « Januaris a fait ». » (cat. Autun-Augustodunum 1987, n°220). Cl.Rolley indique que ce type d’estampille est inconnue en Italie, alors qu’il est présent dans diverses provinces, et qu’un tel décor implique un usage religieux. La forme de cette casserole est bien typée : il s’agit du type 2 défini par S.Tassinari (Tassinari 1970). Sa zone de diffusion semble se limiter à la Gaule : on n’en retrouve en effet que dans la région Est et Centre-Est ainsi que dans le Bassin Parisien. Des exemplaires en argent, comportant également des motifs religieux sur le manche, sont connus dans des dépôts du II°-III° siècle ap. J.-C., notamment à Berthouville, Chatuzange ou Turin (Baratte et alii 1989, n°25, n°193). Pied de casseroles « à tête de cygne », variante précoce. (2) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 24x14mm P : 4,69g. Ces pieds, généralement au nombre de trois, étaient brasurés sur les fonds des casseroles dites « à tête de cygne » (Tassinari 1993, type K2130) tirant leur appellation de la jonction entre le manche et la panse matérialisée par deux têtes de ces volatiles. L’origine de cette série remonte à la fin du I° siècle av. J.-C., la production s’arrêtant aux alentours de 30 ap. J.-C.. Les pieds en forme de « bouclier d’amazone » ont été reconnu sur un exemplaire de casseroles précoces dans la série, c’est-à-dire de la fin du I° siècle ap. J.-C. retrouvées dans l’Ain (Feugère 1997). Pied de casserole. (3) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 32x17mm. P : 6,25g. Ce type de pied n’a pas trouvé de comparaison directe. Toutefois sa morphologie le rapproche fortement de l’exemplaire précédent et des autres pieds de casseroles « à tête de cygne ». La datation ne pourra pas être aussi précise que celle des exemplaires qui ont déjà été reconnus. Toutefois, il s’agit d’un exemplaire qui, au plus large, appartient à la fourchette chronologique fin I° siècle av. J.-C. / premier tiers du I° siècle ap. J.-C. Pieds de casseroles « à tête de cygne », variante tardive. (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 24x14mm. P : 3,20g. Ces pieds, généralement au nombre de trois, étaient brasurés sur les fonds des casseroles dites « à tête de cygne » (Tassinari 1993, type K2130) tirant leur appellation de la jonction entre le manche et la panse matérialisée par deux têtes de ces volatiles. L’origine de cette série remonte à la fin du I° siècle av. J.-C., la production s’arrêtant aux alentours de 30 ap. J.-C.. Les pieds en forme de « pelte » ont été reconnu sur un exemplaire de casseroles plus tardives dans la série, c’està-dire du premier tiers du I° siècle ap. J.-C., retrouvées dans l’Ain (Feugère 1997). Pieds de casseroles à « tête de cygne », variante tardive. (5). Alliage à base cuivre. 70 Nombre : 1. Complet. L : 40x11mm. P : 4,79g. Selon Seldmayer, il s’agit d’une variante baroque directement issue des pieds en forme de pelte ou de bouclier d’amazone précédemment cités (Sedlmayer 1999, n° 18, pl. 51, pp. 116-117). On les retrouve également sur les fonds de casseroles à « tête de cygne » retrouvées en Pannonie, dans des contextes Tibère-Claude. Certains exemplaires retrouvés en Gaule tendent à confirmer ce résultat (par exemple dans Feugère 1992, n°313, un pied retrouvé à Besançon dans un contexte 1-15 ap. J.-C.). Les chaudrons. Chaudron de type Eggers 41. (6) Nombre : 1. Complet (anse manquante). Douverture : 242mm, Dmax : 278mm, H : 170mm. Le profil se décompose comme suit : un bandeau de 10mm suivi d’une panse bitronconique reposant sur une base cylindrique, sur laquelle est visible une réparation antique. De tels chaudrons ont été retrouvés en Norique dans un camp militaire, ainsi que dans un dépôt du III° siècle (Sedlmayer 1999, p. 112, fig. 23 et n° 2, pl. 50). L’auteur pense qu’il s’agit d’une production occidentale en raisonnant à partir de plusieurs découvertes allemandes ou françaises dont celle de Besançon (un chaudron de ce type contenant un trésor monétaire dont le terminus est constitué de frappes de Marc-Aurèle, d’après Lerat 1968, p. 152, fig. 2). Les autres contextes de découverte (trésors monétaires, dépôts, nécropoles) tendent à proposer une datation comprise entre la fin du II° et le III° siècle ap. J.-C.. Attache d’anse / chaudrons campaniformes de type Raev 35. (7) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 70mm, L : 35mm. P : 41,48g. Globalement triangulaire, cette attache d’anse ne doit pas être confondue avec les attaches d’anse de situle de type Eggers 36. Elle s’en distingue par une extrémité bifide caractéristique (et non pointue) et une section arrondie (et non facettée). Elle s’adapte à un type de chaudron au profil en « S » caractéristique. Ceux-ci peuvent posséder trois types d’attache d’anse : une paire d’attaches rapportées analogues à l’exemplaire d’Autun, une paire d’attaches rapportées triangulaires plates, ou une paire d’attaches non rapportées, directement façonnées à partir du rebord (Soit dans Seldmayer 1999, respectivement les n°3-5, pl. 47 / n° 1-8, pl. 48 / n° 1, pl. 47). Les chaudrons possédant des attaches analogues à celle d’Autun sont bien représentés en Gaule : on en retrouve en Bretagne, à Lyon, à Apt ou encore dans la Saône (Baratte et alii 1984, n°160, pl. 51). Les exemplaires datés, que ce soit par l’association avec un dépôt monétaire ou par des contextes de destruction, appartiennent au III° siècle ap. J.-C. (Sedlmayer 1999, p. 108). Les plats. Anse de plat ovale. (8) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. L : 160x5mm. La forme générale de l’anse, si l’on ne prend en compte que son tracé, est bien connue (voir une étude détaillée de ces formes dans Baratte et alii 1988, p. 45) : il s’agit d’une anse destinée à un plat ovale sur pied bas de même forme. Ces plats ont été étudié par A.Radnoti en 1965 sur la base de 52 exemplaires, puis par S.Künzl en 1993, à propos des découvertes de Neupotz (Künzl 1993). Ces plats appartiennent au groupe 2 de Künzl qui correspond globalement au groupe « Saône-Rhône » défini par A.Radnoti. Le décor de cette anse est sommaire et grossièrement incisé, sans soin particulier : il reprend, d’une manière particulièrement frustre, les motifs répétés de paire de rinceaux émergeant d’un canthare central. D’après M.Feugère, étudiant les deux exemplaires de Vertault, les contextes de découvertes de ces plats semblent beaucoup plus tardifs qu’on ne pensait jusqu’alors : on les rencontre dans les trois derniers quarts du III°, plus rarement au IV° siècle ap. J.-C. (Feugère 1994, n°25-26). Ainsi, la production ne remonterait pas au delà de la première moitié du III° siècle. 71 Les cruches. Cruche piriforme de type Gorecki A-C. (9) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (quelques lacunes dans la panse, fond absent). H : supérieur à 284mm, Douverture : 54mm, Dmax : 168mm. Il s’agit d’une cruche à panse ovoïde, le renflement se situant relativement bas, possédant un col élancé caractéristique. Coudée à angle droit après l’embouchure, l’anse est presque verticale et possède une attache cordiforme qui semble non pas soudée mais rivetée à la panse. Cette production provinciale du II°-III° siècle ap. J.-C. a été mise en évidence à plusieurs reprises par S. Tassinari (Tassinari 1975, n°197, Tassinari 1976, n°186, Tassinari 1995b, n°45). Elle semble bien représentée dans les provinces occidentales (en France : au moins 8 exemplaires, ainsi qu’en Allemagne). Sa présence semble sporadique dans les provinces de l’est (Sedlmayer 1999, p. 20-21). Apparemment ces cruches semblent fonctionner par paire de modules différents : à Evreux, deux exemplaires ont été retrouvé en association, l’un mesurant une trentaine de centimètres, le second une vingtaine (Fauduet 1993, n°4-5). Deux cruches étaient associées à des dépôts monétaires du III° siècle (Tassinari 1995b : dépôt de la Carrière du Roi (Oise), dépôt de Wazirs (Nord)), une troisième l’étaient à un dépôts de bronzes divers (statuette, vaisselle…) enfouis au tout début du IV° siècle (Kaufmann-Heinimann 1998, fig. 181 : dépôt de St Alban (Hertfordshire, G.B.)). Ce type de cruche fait parti de l’équipement domestique ordinaire, elle est d’ailleurs représentée sur une étagère de cuisine sculpté sur un sarcophage de Simpelfeld (Seldmayer 1999, p. 21), à côté d’une cruche de type Eggers 128 (« Blechkanne »). Cruche. (10) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 165mm, Douverture : 50mm, Dmax : 100mm. Il s’agit d’une cruche à panse ovoïde et pied saillant : le corps et le pied semblent avoir été coulés en même temps. L’anse est facettée, l’attache soudée à la panse a une forme de goutte d’eau. L’attache supérieure reprend l’iconographie des têtes de cygnes de façon stylisée. Le type semble mal connu et peu fréquent. Cl.Rolley souligne d’ailleurs le caractère exceptionnel de son principe de mise en forme (Cat. Autun-Augustodunum 1987 : « Le profil et la technique, la forme définitive semble avoir été obtenue à la coulée sans reprise au marteau, sont rares »). Anse / oenochoe. (11). Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. Cette anse a fait l’objet d’une restauration abusive : en effet, le tête féminine à proximité de l’embouchure a été remontée à l’envers. Il s’agit probablement d’un modèle augustéen ou du début de notre ère (datation Auguste-Claude), relativement peu fréquent en Gaule. Peu représenté à Pompéi à la fin du I° siècle (4 exemplaires dans Tassinari 1993 : type D2112), ce type a apparemment été remplacé par un type de cruche de forme basse, beaucoup plus trapue (19 exemplaires dans Tassinari 1993 : types D2210, 2300). Ce sont des cruches à ouverture bilobée, à panse ovoïde et profil caréné. En effet, on en retrouve dans des contexte augustéens, notamment dans une sépulture aristocratique découverte à Fléré-la-Rivière (Indres) (Ferdière, Villard 1993, fig. 1-44, et notice de synthèse sur ce type de cruche p. 48-50). Localement, un exemplaire a été retrouvé dans la Saône, au niveau de Thorey (71). Anse / cruche à anse élancée (?) (« Krüge mit hochgeschwungenem Henkel »).(12) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (liaison anse/embouchure manquante). L’extrémité qui est en contact avec la panse est figurée à la manière des anses de cruche de type Tassinari B1252. Cette tête possède un faible relief ce qui semble au premier abord un effet d’usure. Toutefois, on peut rapprocher cet exemplaire d’un fragment d’anse retrouvé à Salzburg (Sedlmayer 1999, n°6, pl. 7), qui semble bien conservée, mais qui possède également une tête schématique. Ces deux exemplaires, au traitement plastique particulier, conservent néanmoins les éléments caractéristiques des productions italiques connues à Pompéi, à savoir les deux volutes situées de part et d’autre de la coiffure : cela semble s’inscrire dans un processus de simplification des décors des productions provinciales (Seldmayer 1999, p. 21). 72 Ces cruches de la fin du I° et du début du II° siècle ap. J.-C. possèdent une panse ovoïde et une anse qui est coudée bien au dessus de l’embouchure, d’où son appellation. Pouciers en forme de dauphin / cruches à charnière. (13) Alliage à base cuivre. Nombre : 4. Complets. Il s’agit de pouciers en forme de dauphin qui s’adaptent systématiquement à des couvercles de cruches trilobées (ils sont soudés ou, plus fréquemment, assemblés grâce à un système de tenon/mortaise, voir quelques exemples dans Seldmayer 1999, n°9-11, pl. 9). Les cruches sur lesquelles s’adaptent de tels couvercles sont des imitations gauloises des cruches campaniennes de type Tassinari E5000 appartenant à l’horizon pompéien tardif, comme l’a mis en évidence K. Szabo (Szabo 1994) : on parle alors de « prototype gaulois » ou « d’imitation du prototype italique ». Ces cruches possèdent une anse rapportée sur laquelle se situe la charnière du couvercle qui repose sur une embouchure indépendante de l’anse (un exemple de cruche complète dans Seldmayer 1999, n°6, pl. 9). Cela préfigure les cruches plus tardives de type Eggers 128 qui auront alors une embouchure dépendante de l’anse. Extrêmement fréquentes, ces cruches à charnière, dont on ne retrouve la plupart du temps que le poucier séparé de son couvercle, se rencontrent dans des horizons de la fin du I°siècle ap. J.-C. (Feugère 1994, n°35-37). Couvercle / cruche à charnière ? (14) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque la charnière). L : 63(environ)x40mm. P : 39,80g. Le poucier est coulé dans la masse et représente une tête animale stylisée. Ce couvercle rappelle par sa forme les couvercles des cruches à charnières « imitation du prototype italique » à poucier delphinoïde. Cependant, aucune comparaison n’ayant été trouvée, cette attribution reste incertaine. Anses+embouchure / cruches en tôle à anse et embouchure coulées ensemble de type Eggers 128, variante à bec tubulaire. (« Blechkanne »). (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet : 1. H : 160mm (environ), Douverture : 48mm. P : 174,97g. Ce type s’inscrit dans une série de cruches dont l’anse et l’embouchure sont coulés en même temps, puis fixés par la suite à la panse. Plusieurs variantes peuvent être distinguées selon le montage du col et de l’anse et sa technique de mise en forme (Cela correspond aux formes Eggers 128, Eggers 128a, aux variantes à bec tréflé ou à bec tubulaire, comme ici). Un exemplaire complet est conservé à Vertault (21), ce qui permet d’observer au passage la technique de fixation de cet ensemble embouchure/anse à la panse de la cruche (Feugère 1994, n°34). Ces cruches, d’origine italique, ont été longuement utilisées durant la période gallo-romaine et même au delà. Cette variante est fortement répandue en Gaule, elle est généralement datée des II° et III° siècle ap. J.-C.. De nombreux exemplaires sont retrouvés dans des contextes de dépôt de la fin du II° et du III° siècle ap. J.-C. où ils peuvent alors contenir des trésors monétaires. Ce type de cruche fait parti de l’équipement domestique ordinaire, il est d’ailleurs représenté sur une étagère de cuisine sculpté sur un sarcophage de Simpelfeld (Feugère 1994), à côté d’une cruche piriforme de type Gorecki A-C (Seldmayer 1999, p. 21). Couvercle / cruches en tôle à anse et embouchure coulées ensemble de type Eggers 128, variante à bec tubulaire (« Blechkanne »). (15) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. D : 53mm. P : 96,97g. La forme semi circulaire de ce type de couvercle ne peut s’adapter qu’aux cruches de type Eggers 128, possédant un bec tubulaire. Cet exemplaire semble d’ailleurs s’adapter parfaitement à l’ensemble anse+embouchure complet. Anse+embouchure / cruches en tôle à anse et embouchure coulées ensemble de type Eggers 128, variante à bec verseur (« Blechkanne »). (15 bis) Alliage à base cuivre. 73 Nombre : 2. Complets : 1. H : 101mm, Douverturemax : 35mm, Douverturemin : 34mm. P : supérieur à 128g. Ce type s’inscrit dans une série de cruches dont l’anse et l’embouchure sont coulés en même temps, puis fixés par la suite à la panse. Plusieurs variantes peuvent être distinguées selon le montage du col et de l’anse et sa technique de mise en forme (Cela correspond aux formes Eggers 128, Eggers 128a, aux variantes à bec tréflé ou à bec tubulaire). Ces cruches, d’origine italique, ont été longuement utilisées durant la période gallo-romaine et même au delà. Cette variante est également fortement répandue en Gaule, elle est généralement datée des II° et III° siècle ap. J.C. (Seldmayer 1999, p. 32-33). Couvercles / cruches en tôle à anse et embouchure coulées ensemble de type Eggers 128, variante à bec verseur (« Blechkanne »). (16) Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Complets : 1. Douverturemax : 59mm, Douverturemin : 37mm. P : 85,49g (pour un exemplaire s’adaptant à une cruche dont le diamètre à l’ouverture mesure 59mm environ). Il s’agit de couvercles en forme de bourse s’adaptant aux cruches de type Eggers 128, variante à bec verseur. Le diamètre à l’ouverture de la cruche correspondante est estimé d’après la plus grande largeur du couvercle. Le poucier semble toujours identique : une simple tige verticale de section carrée ou circulaire. Fragment d’anse de cruche à anse+embouchure coulée ensemble, variante indéfinie. (17) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : supérieure à 200mm. P : supérieur à 347,54g. Il s’agit d’une anse de « Blechkanne » cassée au niveau de l’embouchure. On ne peut pas en déterminer la variante exacte. Par contre, cet exemplaire est de taille relativement importante : en effet, les anses mesurent habituellement une douzaine de centimètres, la cruche entière dépassant rarement vingt centimètres. Anse de cruche de type indéfini. (18) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 66mm. L’attache anse/panse possède un profil particulièrement découpé, elle est ajourée. Aucune comparaison stricte n’a été retrouvée. Ce type d’anse semble correspondre à une cruche de taille relativement modeste : 11 à 12cm environ. Cette anse rappelle la morphologie générale d’exemplaires italiques du I° siècle av. J.-C. (l’attache anse/panse, typologiquement marquée, étant toutefois différente), notamment celles qui appartiennent à certaines cruches de type Gallarate (Boube 1991, fig. 5, n°1a par exemple). Notons d’ailleurs l’existence à l’intérieur du type Gallarate d’une série de petites cruches dont l’anse mesure de 62 à 90mm. S’agit-il d’une nouvelle variante ou d’une imitation locale ? Pied de cruche bitronconique (?) (19) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Ce type de pied est bien représenté à Pompéi par 4 exemplaires isolés (Tassinari 1993, n°1905A, 19050B, 19050C, 41438). L’auteur les associe aux casseroles de type G, sans qu’un seul exemplaire n’ait été retrouvé sur le fond d’une de ces casseroles, alors qu’on le retrouve sur une cruche bitronconique de type C2200 (Tassinari 1993, n°10615). Ces cruches, bien que datés du début de notre ère (Feugère, Rolley 1991), sont présentes en quelques exemplaires à Pompéi : le problème est de savoir s’il s’agit d’une production, éventuellement campanienne, contemporaine à la série (début du I°) ou bien plus tardive (fin du I°) (Tassinari 1995). Fragment d’anse / cruche. (20) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Ce fragment se rapporte initialement à une attache d’anse constituée de deux têtes de cygne enserrant une embouchure de cruche. Le soin porté à la représentation des yeux et du plumage, ainsi que la volute, indiquent qu’il s’agit probablement d’une cruche de type Tassinari B1200 (voir un exemple très proche dans Seldmayer 74 1999, n°1, pl. 2). Ces cruches possèdent une anse intégralement décorée de figures en relief. Ces productions italiques eurent un très gros succès à partir du troisième quart du I° siècle ap. J.-C. et furent massivement exportées dans les provinces occidentales où elles furent imitées par la suite, notamment en Gaule et dans les provinces rhénanes (Seldmayer 1999, p. 14-15). Ces productions provinciales sont datées du II° au III° siècle. Les passoires à vin. Passoire à vin de type Eggers 161. (21) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (manche absent). Ce type de passoire possède un marli d’une largeur de 10mm environ, une panse légèrement tronconique et un fond bombé. Il s’agit d’un type commun, bien diffusé à l’intérieurs de l’Empire. En Norique, on en retrouve de nombreux exemplaires (Seldmayer 1999 : 21 exemplaires recensés). L’auteur évoque l’évolution typo-chronologique de la forme Eggers 160 datées du I° et II° siècle ap. J.-C. à la forme Eggers 161, bien ancrée dans le III° siècle ap. J.C. (Sedlmayer 1999, p. 93). Les louches à manche vertical. Simpulum à manche plat et crochet zoomorphe ? (22) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Ce fragment possède une tête d’oiseau aquatique dont les détails (yeux, bec) sont soulignés par des incisions. Il pourrait s’agir d’une extrémité de simpulum à manche plat et crochet zoomorphe : ce type italique tardorépublicain, est diffusé en Gaule chevelue par l’axe Rhône-Saône où il pénètre jusqu’en pays éduen au cours du I° siècle av. J.-C. (Castoldi, Feugère 1991, pp. 75-76, fig. 17-19). Cette attribution n’est malheureusement pas certaine compte tenu de la modestie du fragment conservé. Les crochet d’anses de récipients métalliques possèdent également de telles extrémités zoomorphes, toutefois elles semblent plus schématiques. Simpulum à manche soudé de type Aislingen. (23) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Ce type de louche à puiser et servir le vin apparaît à la période augustéenne et supplante, dès le début du I° siècle, les nombreux modèles tardo-républicains (Castoldi, Feugère 1991, fig. 23, p. 87). Cet objet, d’une quinzaine de centimètres, possède un manche caractéristique prolongé par un cuilleron de forme circulaire percé d’un trou. Ce manche est soudé sur une vasque massive, sur pied, qui évoque le profil des vases sigillées de l’époque. Le petit diamètre du cuilleron, le fait qu’il ne soit pas percé du tout ou qu’il ne possède qu’un seul trou, en fait un critère chronologique en relation avec une évolution dans la consommation du vin au début de l’époque impériale. En effet, ce cuilleron servirait désormais à recueillir les restes d’épices directement dans le verre du buveur : cela implique un changement de la nature même des épices puisqu’on n’utilise plus les passoires de taille conséquente de la fin de la République (sur ces considérations, voir Castoldi, Feugère 1991, pp. 87-88). Ces simpula se retrouvent en abondance dans les contextes du I° siècle, jusqu’à l’époque flavienne où ils semblent disparaître. A cette époque, les louches disparaissent alors totalement du service de table. Simpulum à manche soudé, variante du type Aislingen ?.(24) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. La totalité du manche est conservée, il manque la vasque qui s’est détachée au niveau de la soudure, ce qui est fréquent. Le manche est prolongé par un petit cuilleron de forme circulaire, qui n’est pas percé cette fois-ci. Cela indique qu’il s’agit d’une louche des deux premiers tiers du I° siècle ap. J.-C., peut-être une variante du type Aislingen. Simpula à manche soudé de type indéterminé.(25-28) Alliage à base cuivre. Nombre : 4. Incomplets. Il s’agit de 4 fragments de manches de simpula cassés au niveau de la soudure avec la vasque, dont l’extrémité 75 supérieure n’est pas conservée. Il est difficile de se prononcer quant à une éventuelle attribution chronologique. Les seaux / situles. Attache d’anse de seau / type de Hemmoor. (29) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. H : 57mm, l : 47mm. P : 53,02g. Il s’agit d’une double attache d’anse munie d’un appendice lancéolé décoré d’incisions séparant les deux orifices circulaires. Deux pattes de fixation trouées permettent de la riveter sur la panse du seau. Ces attaches se retrouvent sur les seaux de type Hemmoor analogues à celui qui a été retrouvé à Otterstadt, près de Spire (Allemagne, Bade-Wurtemberg), associé à vingt-deux autres vases métalliques (Baratte et alii 1989, n°123, p. 176-177). Le mode de fixation des attaches semble différent : soudées pour cet exemplaire retrouvé en Allemagne (bien que ce ne soit pas explicite), elles sont rivetées à d’Autun. Ces récipients possèdent des bords verticaux dans leur moitié supérieure et reposent sur un pied conique bas. Ils peuvent être décorés d’une frise en relief située directement sous le rebord. Le site éponyme qui a donné son nom à ce type de vaisselle métallique est une nécropole de Poméranie où l’on en trouvé plusieurs exemplaires. Apparemment, ces seaux seraient originaires de Germanie Inférieure, où ils auraient été fabriqués entre la seconde moitié du II° et la fin du III° siècle ap. J.-C. (Baratte et alii 1989, p. 177), ou peut-être essentiellement au III° siècle ap. J.-C. (Bodart 1997, p. 162). On les retrouve principalement en contexte funéraire, ainsi qu’en contexte de dépôts probablement enfouis durant les périodes de troubles du III° siècle ap. J.-C.. La zone de diffusion semble limitée à la Gaule septentrionale et aux régions rhénanes et germaniques. Attache d’anse / seau de type de Hemmoor. (29). Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 16mm, l : 49mm. P : 11,87g. Il s’agit d’une attache d’anse qui est soudée directement au rebord du seau. Ces attaches se retrouvent sur les seaux de type de Hemmoor (type Eggers 58), un exemplaire analogue a été retrouvé à Sains-du-Nord (Nord) (Bodard 1997, fig. 3, p. 162). Attache d’anse / situle de forme Eggers 36. (30). Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 74mm. La forme de cette attache est typique : triangulaire et facettée. Elle s’adapte à une situle de forme tronconique. Ces situles sont bien représentées en Gaule, en Germanie, tout au long du limes jusqu’en Norique et en Pannonie, ainsi que dans le barbaricum (voir une carte de répartition dans Sedlmayer 1999, carte n°13). Les productions gauloises sont attestées dès la seconde moitié du II° siècle et perdurent durant le III° siècle ap. J.-C. (Feugère 1984-1985, fig. 24, p. 60). Anse de situle. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (un crochet manquant). D (diamètre à l’ouverture de la situle correspondante) : 240mm. P : 302g. Les modèles de situles correspondants sont, au I° siècle de notre ère, des productions typiquement italiques (des manufactures sont situées à Capoue et fonctionnent à partir de 25 environ et durant tout le I° siècle puis un second centre s’installe plus au nord de l’Italie, dans les environs d’Aquilea, à partir de la seconde moitié du I° siècle ap. J.-C.). Ce n’est qu’au début du II° siècle qu’apparaissent des ateliers provinciaux, en Gaule par exemple. L’évolution des formes, notamment des anses, entre ces différents centres de production a récemment été mise en évidence (Szabo 1995, fig. 3 : comparaison des anses produites dans les ateliers de Capoue, d’Aquilea et dans un atelier provincial). L’exemplaire d’Autun s’inscrit donc, d’après cette étude, dans le schéma classique des productions provinciales (troisième degré de production) : l’anse est de section ronde (et non facettée) et possède un anneau de suspension, les feuilles et les crochets des extrémités en forme de tête de volatiles sont schématiques. Systématiquement, l’attache de l’anse se compose d’un buste juvénile, masculin ou féminin, surmonté d’un 76 anneau situé au centre d’une palmette renversée accostée de deux têtes d’animaux. Des pieds de forme spécifiques sont associés à ce type d’anse et d’attache (voir notice suivante). Ces situles d’usage quotidien, destinées au service du vin, sont répandues dans tous l’Empire et même dans le barbaricum. Elles sont utilisées, dans les provinces, à partir du II° siècle, l’usage se prolongeant au III°siècle ap. J.-C.. (Szabo 1995, fig. 1 : différentes formes de situles possédant toutes une anse analogue). Pieds de situle. (32) Alliage à base cuivre. Nombre : 2 Complets. Dmax (diamètre du fond de la situle correspondante) : 20mm, Dmin : 16mm. La forme est typique : en arc de cercle, ornés sur l’épaisseurs d’entrelacs gravés et de grénetis (Szabo 1995, p. 78) et appartiennent à une série de situles bien connue (se rapporter à la notice précédente). La vaisselle métallique pour la toilette et les soins du corps. Les récipients à huile/parfum. Anse de « récipient-buste »? (« Bust-vessel »). (33) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet : crochets émoussés. Ecartement des crochets : 65mm, H : 75mm. P : 90,28g. Ce type d’anse, spécifique ne semble qu’à une catégorie de récipients très particuliers : il s’agit des « récipientsbustes » dont un ensemble bulgare a récemment été publié (Nenova-Merdjanova 1995, fig. 3-5). Ces vases figurent un buste en relief, l’embouchure étant située au niveau de la coiffure. Deux attaches, soudées de part et d’autre de la tête permettent la fixation d’une anse très souvent identique, dans la forme et les dimensions, à celle d’Autun. L’iconographie de ces récipients est diverse : bustes de jeunes hommes nus et imberbes, de personnages issus du cortège dionysiaque ou d’esclaves noirs ithyphalliques. Il sembleraient que ces vases, de 11 à 18 cm de haut, aient contenus des huiles ou des parfums, et aient été utilisé dans l’enceinte de la palestre ou des bains. Selon l’auteur, les centres de productions de ces « récipients-bustes » seraient situés en Gaule ou plus vraisemblablement en Pannonie. Ces vases auraient été utilisés dès la fin du I°, durant tout le II°, l’usage se prolongeant probablement au III° siècle ap. J.-C. Attache d’anse de balsamaire ? (34) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (anneau fragmenté). H : 33mm (environ). P : 4,57g. Ce type d’attache, d’après son module et l’inclinaison de l’anneau semble pouvoir être associé à un petit vase globulaire, peut-être un balsamaire (un exemple d’anse de balsamaire dans Seldmayer 1999, n°3, pl. 17). Cette attache reste toutefois peu typologiquement peu marquée. Les bassins. Attache d’anse mobile / bassin de type Eggers 61. (35) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 46mm, H : 45mm. P : 43,29g. Il s’agit d’une attache en forme de feuille de vigne derrière laquelle deux ébrasement triangulaires permettent la fixation d’une anse mobile, initialement associée à un bassin de type Eggers 61. D’après les contextes de découverte du Magdalensberg, d’Augsburg-Oberhausen ou bien d’Haltern, ce type de bassin serait typiquement augustéen, apparaissant même dès le dernier tiers du I° siècle av. J.-C. (Sedlmayer 1999, n°5-7, pl. 22). Anses à crochet./ bassin de type Eggers 97. (36a-c) Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Complets. Lmax : 105mm ; Lmin : 70mm. 77 Hmax : 59mm, Lmin : 34mm. Pmax : 83,85g, Pmin : 9,19g. Une étude métrologique pourrait éventuellement permettre de distinguer des modules de bassins différents en fonction de la dimension des anses, ce problème ne sera cependant pas abordé. Ces bassins à pied annulaire bas et fond généralement cannelé (type Eggers 97, type Tassinari S3110) possèdent un diamètre à l’ouverture situé entre 15 à 20 cm (Tassinari 1993, p. 217). Cette forme de bassin est d’origine hellénistique, on la désigne parfois sous le nom de type de Hoby. De par leurs caractéristiques morphologiques, trois variantes d’anses peuvent être mises en évidence : les anses à protubérance et extrémités larges (a : 1 exemplaire), les anses à protubérance et extrémités fines (b : 4 exemplaires) et les anses sans protubérance (c : 1 exemplaire). Toutefois, on ne rentrera pas dans ces détails d’ordre typologique. Malgré ces quelques différences, la forme générale reste identique : les extrémités possèdent un méplat destiné à assujettir l’anse sur le bord du bassin (ces anses vont par paire bien évidemment) par soudure au plomb (restes de plomb visibles d’ailleurs sur l’un des exemplaires). Une fois fixées, les extrémités de ces anses recouvrent les lèvres des récipients. Ces bassins sont bien connus en Gaule, dans les provinces occidentales, mais aussi en Thrace, en Moésie et en Egypte en contexte funéraire : il s’agit d’une forme du I° siècle ap. J.-C. qui perdure jusqu’au tout début du II° siècle ap. J.-C.. Il s’agit peut-être d’une production gauloise : la découverte à Vertault (21) d’une anse (variante b) et d’un moule en pierre tendre destiné à la fabrication d’une empreinte en cire de ce même type d’anse plaide en cette faveur (Feugère 1994, n° 23, n°96, pp. 161-162). Anse plate / bassin de type Tassinari S4000. (37) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Les anses de ce type possèdent dans la plupart des cas une moulure centrale. Les extrémités, contrairement aux anses à crochet, ne sont pas fixées sur le bord du bassin, mais directement sur la panse. Les bassins correspondants, de type Tassinari S4000, possèdent un diamètre à l’ouverture mesurant de 30 à 40cm (Tassinari 1993). Ces exemplaires sont connus au I° siècle ap. J.-C. Attache d’anse zoomorphe. (38) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 72mm, L : 32mm, emax : 14mm. P : 158,22g. Il s’agit d’une attache d’anse dont le crochet est constitué d’une tête d’animal. A Augst, une attache isolée et deux bassins complets ont été mis au jour. Le type n’est pas précisé (et les photographies ne permettent pas d’en savoir plus) mais il s’agirait, selon l’auteur, d’une vaisselle chronologiquement bien calée entre la fin du II° siècle et le début du III° siècle ap. J.-C. (Kaufmann-Heinimann 1998, S266, S265, S267, p. 84). Attache d’anse en forme de feuille / bassin de type Eggers 83. (39) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 80mm, L : 34mm. P : 108,33g. Il s’agit d’une attache d’anse dont la partie qui est contact avec la panse est découpée à la manière d’une feuille. Le crochet est zoomorphe (tête de cygne stylisée). Le type de bassin correspondant, de forme Eggers 83, est bien connu dans tout l’Empire. Précisons que ces attaches, adoptant globalement la forme d’une feuille, connaissent des différences de détail en fonction des régions. On commence à les rencontrer en abondance dans les dépôts du III° siècle ap. J.-C. (Sedlmayer 1999, n°10, pl. 25 et p. 62). Attache d’anse de bassin ? (40) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 55mm. P : 39,25g. Il s’agit d’une attache en forme de goutte d’eau finement incisée de motifs nervurés représentant des feuilles. Le 78 crochet est constitué d’une tête d’animal aquatique stylisée, la tête dirigée vers le bas. De nombreuses attaches d’anses mobiles de bassin possèdent un motif décoratif rappelant une feuille d’arbre, non pas par l’incision mais par la découpe à la manière d’une feuille (exemplaire précédant et plusieurs exemples dans Seldmayer 1999, n°2, 6, 9, 10, pl. 25), le crochet zoomorphe dirigé vers le haut. Signalons la présence à Lyon d’une attache d’anse se rapprochant de l’exemplaire d’Autun, le crochet zoomorphe dirigé vers le bas (Boucher 1971, n°320 : exemplaire d’une hauteur de 67mm découvert au niveau du théâtre romain). Type du III° siècle ap. J.-C. ? Attache d’anse de bassin ? (41) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 43mm. P : 4,36g. Il s’agit probablement d’une attache d’anse de bassin. La forme de celle-ci est typologiquement peu marquée. Néanmoins, un exemplaire parfaitement identique a pu être reconnu aux Bolards qui possède encore son anneau de préhension (Sautot 1977, n°1, pl. XXVII). Cette forme rappelle une attache d’anse mobile retrouvée à Virunum (Seldmayer 1999, n°1, pl. 25). Attache d’anse de bassin ? (42) Alliage à base cuivre, étamé. Nombre : 1. H : 38mm. P : 3,68g. Il s’agit probablement d’une attache d’anse de bassin. Trop peu marquée typologiquement, on ne peut guère en dire plus. Les amphores. Anse / amphore de type Eggers 129. (43) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complète. H : 94mm. P : 49,67g. Il s’agit probablement d’une des deux anses appartenant à une amphore de type Eggers 129, très proche d’un exemplaire mis au jour à Roannes (Feugère 1997, n°495). De tels objets sont retrouvés dans des contextes du troisième quart du I°, jusqu’à la première moitié du II° siècle ap. J.-C.. Les amphores sont des récipients destinés à contenir l’eau de la toilette, mais cette utilisation ne semble pas unique. En effet, à Pompéi, de nombreuses amphores ont été retrouvées dans des cuisines (Tassinari 1993, p. 232), ayant donc un rôle également culinaire. Anse / amphore de type Tassinari A3122. (44) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 153mm. P : 402,87g. Cette anse, très massive, possède une attache inférieure en fort relief représentant un buste masculin. La décoration de l’anse, notamment les moulures situées au niveau du coude, est caractéristique des anses d’amphore campaniennes de la fin du I°. La forte inclinaison de l’attache inférieure, qui ne semble pas accidentelle compte tenu de la robustesse de l’anse, plaide en faveur d’un récipient particulièrement ventru, peut-être s’agit-il d’une amphore ovoïde de forme Tassinari A3122. Signalons tout de même que les attaches figurent généralement un masque en relief, plus rarement un buste. Il s’agit d’une forme traditionnelle du I° siècle av. J.-C. qui, au cours du I° siècle ap. J.-C., a été diffusée de façon massive en Gaule et dans les provinces rhénanes, ainsi qu’en Norique et en Thrace. Ces exemplaires, majoritairement fabriqués en alliage à base cuivre, pouvait aussi l’être en argent. Au Magdalensberg, ce type d’amphore se retrouve dans des contextes tibéro-claudiens (Seldmayer 1999, p. 38). Eléments de vases indéterminés. 79 Support de vase. (45) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. P : 12,87g. Il s’agit d’un support qui était initialement soudé sur le fond d’un vase en bronze. Le diamètre de ce fond, estimé à partir de la courbure du support, est de 37cm environ. Ce type de support est retrouvé relativement fréquemment en fouilles (par exemple, six exemplaires au Magdalensberg, Deimel 1987, fig. 4-7, 10, 17 pl. 11). Selon Sedlmayer, la forme générale de ce type de support paraît avoir une très grande longévité, du I° av . J.-C. pour des exemplaires retrouvés en Thrace au V°-VI° siècle ap. J.-C. pour un support retrouvé à Nîmes 27 (Sedlmayer 1999, p. 115-116, n°5 pl. 51). Il convient toutefois d’être très prudent avec ce type de matériel peu marqué typologiquement : Sedlmayer raisonne en effet sur la forme générale peu spécifique sans tenir compte des différences de modules qui peuvent être des indicateurs chronologiques. Tout au plus peut-on observer la grande fréquence de ces supports dans des contextes tardo-augustéens, jusqu’à la période tibéro-claudienne. L’association avec un type de vaisselle particulier reste très hypothétique (Sedlmayer évoque successivement les casseroles, les coupes et les cruches, Sedlmayer 1999, p. 115). On peut également signaler à Pompéi l’existence d’un pied de ce type associé à une situle de type Tassinari X1200 (Tassinari 1993, n°7309). Support de vase. (46) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 65x27mm. P : 31,40g. Cet objet fragmenté est probablement un support de vase. Il ne possède pas une forme typologiquement marquée, les protubérances n’étant pas accentuées. Aucune comparaison judicieuse n’a été retrouvée. Supports de vase. (47) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. L : 44x24mm, L : 46x25mm. Pmax : 40,89g., Pmin : 40,89g. Ces deux exemplaires sont proches : ils possèdent la même forme de croissant et sont creux tout les deux (à la différences de la majorité des pieds de vases qui sont massifs). Aucune comparaison n’a été retrouvée. Anse. (48) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Il s’agit d’une anse cassée en son milieu. L’attache conservée, de taille particulièrement modeste, ne permet pas de déterminer à quel type de récipient elle appartenait. Eléments issus de récipients métalliques ? Anse ? (49) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 53mm. P : 8,3g. Cet objet rappelle la forme d’une anse, sans pouvoir toutefois s’adapter à un type de récipient connu tout en étant fonctionnel. Un exemplaire identique a été retrouvé aux Bôlards (Sautot 1977, n°4, pl. XXVII), également détaché de son éventuel support, sans aucun contexte de découverte. L’appartenance au domaine de la vaisselle métallique et l’attribution même à la période gallo-romaine restent hypothétiques. Anse ? (50) 27 A Nîmes, le support a été retrouvé dans un contexte 400-600 ap. J.-C. (Feugère, Manniez 1993, n°394) peutêtre s’agit-il de matériel résiduel ? 80 Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Il pourrait s’agir d’une anse de récipient métallique non rapportée, découpée directement dans la tôle constituant le marli (tôle de moins d’un millimètre d’épaisseur). L’identification reste néanmoins hypothétique. Attache d’anse de bassin ? (51) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Il s’agit d’un objet en forme d’amande possédant un sillon central percé de deux trous superposés, surmonté d’une bélière de forme circulaire. Ce type de matériel a fait l’objet d’un article récent où G.Moosbauer et M.Feugère s’interrogent quant à sa fonction et à sa chronologie. En effet, la majorité des exemplaires sont hors contexte stratigraphiques, étant soit issus de fouilles anciennes comme à Autun, soit retrouvés lors d’opérations de prospection. Ceux-ci semblent relativement nombreux dans les provinces occidentales. Une première interprétation comme pendentif / amulette semble pouvoir être maintenant rejetée grâce à la découverte d’objets possédant encore des rivets de fixation au niveau des trous débouchants. Les auteurs rapprochent certains éléments décorés de nervures d’attaches d’anses de bassin en forme de feuille. Il pourrait donc s’agir d’un élément de vaisselle métallique. Les auteurs considèrent enfin que ce type de mobilier peut dater du II°-III° siècle ap. J.-C., une datation moyenâgeuse n’étant cependant pas à exclure (Feugère, Mossbauer 1999, p. 19). Manche ? (52) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. D : 60mm (environ), P : 18,35g. Cet objet est composé d’un manche (fragmenté) de section quadrangulaire prolongé de deux protubérance semi circulaires qui pourraient supporter une vasque (dont le diamètre estimé vaut 60mm). Cette attribution reste cependant hypothétique, en l’absence de comparaisons. Pied de support de vase ? (53) Alliage en cuivre. Nombre : 1. Complet. Il s’agit d’un pied en forme de patte d’animal, au relief réaliste, surmonté d’une de gouttière de fixation semicirculaire. Le même type de pied est connu à Pompéi : ils appartient aux supports tripodes de cratères de type Tassinari Y1100 (Tassinari 1993, n°3600, n°7273). Pied de bassin ? (54) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Il s’agit d’un pied représentant une patte d’animal schématique. La fixation à l’objet auquel il appartenait était faite par soudure. Il pourrait s’agir d’un pied de vase métallique, sur le modèle des bassins tripodes italiques de type Tassinari S1000 (Tassinari 1993, n°3665, n°13356). Eléments non étudiés. (pl. 45-47) La liste suivante concerne des objets qui n’ont pas été correctement étudiés par manque de temps. On se contentera dans un premier temps de les présenter sous forme de liste, sans aucune interprétation fonctionnelle ou bien chronologique. Anse. (55) Alliage à base cuivre, argent (incrustation au niveau des yeux) Nombre : 1. Complet. H : 110mm. Anse. (56) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet : 1 (tordu). P : 65,54g. 81 Anse. (57) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. H : 79mm, P : 37,80g. Récipient. (58) Alliage à base cuivre. P : 48,91g. Récipient. (59) Alliage à base cuivre. Coupelle. (60) Alliage à base cuivre. Vase bitronconique (61) Alliage à base cuivre. Récipient. (62) Alliage à base cuivre. P : 726,72g. Pyxide ? (63) Alliage à base cuivre. Chaudron ? (64) Alliage à base cuivre. P : 934,86g. La panse présente un décor estampé. Des récipients analogues sont désignés en tant que chaudrons malgré leur forme fermée, notamment par Tassinari (Tassinari 1995b, n°105-106) et par Künzl (Künzl 1993), d’après des découvertes à Lectoure (Gers), Heurteville (Seine-Maritime) ou encore Neupotz. Ils possèdent également deux à trois bandes estampées au niveau de leur panse. Ces récipients ont été confondus par le passé avec des productions médiévales : il semblerait plutôt que ce type de vaisselle soit datée du III° siècle (datation de la seconde moitié du III° siècle à Neupotz et association avec un trésor monétaire du III° siècle à Lectoure). Cependant une étude plus approfondie semble nécessaire. Récipient. (65) Alliage à base cuivre. Signalons que l’inclinaison d’origine de ce fragment n’a pas été évidente à déterminer compte-tenu de la déformation du métal. Le luminaire. (pl. 48-52) Les lampes en alliage cuivreux n’ont pas fait l’objet d’une étude approfondie, seules les références typologiques mises en place par S.Loeschke au début du siècle, et qui sont encore usitées à l’heure actuelle, ont été indiquées. Les lampes. Chandelier, axe de la tige horizontal. (1) Fer. Nombre : 1. Archéologiquement complet. H : 55mm, L : 155mm. La forme de ce chandelier est insolite : il est composé d’une tôle enroulée faisant office de bougeoir qui repose sur un plateau circulaire destiné à recevoir le surplus de cire. Le tout est soudé à une tige horizontale torsadée à extrémité bifide, l’une se terminant en pointe, la seconde en crochet à la manière d’une gaffe de marinier. Aucune comparaison n’a été retrouvée. Chandelier, axe de la tige vertical. (2) Fer. Nombre : 2. Archéologiquement complet : 1 (il s’agit très probablement d’une paire découverte simultanément). Hmax : 160mm, Hmin : 144mm, Pmax : 52,81g, Pmin : 31,24g. 82 Le bougeoir est conique, composé d’une tôle enroulée, il est prolongé par une tige verticale torsadée et repose sur trois pieds, également torsadés. Des exemplaires en fer analogues sont connus à Vindonissa (Loeschke 1919, n°1090, pl. 41 : hauteur de 100mm pour un empattement de 90mm) ainsi qu’à Alésia (Rabeisen 19 ? ?) Bobèche de chandelier. (3) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. H : 69mm. Ce type de mobilier se rapproche d’exemplaires retrouvés en Maurétanie tingitane (Boube-Picot 1975, n°199300) ou encore, localement, à Mâlain (cat. Dijon 1979, n°283). Complet, ce modèle est en forme de balustre prolongé par plusieurs pétales au milieu desquels émerge un pistil support, de la chandelle. Lampe de type Loeschke XVI. (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 128mm. Lampe dérivée du type Loeshke XVI (?). (5) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complète. L : 175mm. La forme du réflecteur est analogue à celle qui est attestée sur les lampes de type Loeschke XVI, mais elle possède deux trous de mèche. Lampe de type Loeschke XVIII ? (6) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque une partie de la poignée de préhension). L : 114mm. Lampe de type Loeschke XIX. (7) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet : 1. L : 130mm, P supérieur à : 178g. Lampe de type Loeschke XX. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Ce type de lampe, toutes variantes confondues, correspond au type le plus fréquemment rencontré à Pompéi ou bien à Herculanum, ce qui permet de la dater du I° siècle de notre ère. Cette variante est toutefois peu fréquente bien qu’on puisse la rencontrer de la Pannonie à la Maurétanie tingitane, les auteurs propsent d’y voir une production homogène provenant d’Aquileia (se reporter à la notice de Cl. Rolley dans le catalogue Autun-Augustodunum 1987, n°192). Lampe figurée, lampe-silène. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque le pied de la lampe). L : 123mm. Se reporter à la notice de Cl. Rolley dans le catalogue Autun-Augustodunum 1987, n° 193. Lampe figurée, lampe-cucullatus assis. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque la tête du personnage, le bec et le fond) H : 60mm. Se reporter à la notice de Cl. Rolley dans le catalogue Autun-Augustodunum 1987, n° 193. Lampe non référencée par Loeschke, forme 1. (8) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complète. L : 76mm, P supérieur à : 127g. 83 Cette lampe ne comporte pas de poignée de préhension, sa morphologie rappelle certaines productions céramiques. Lampe non référencée par Loeschke, forme 2. (9) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque la poignée de préhension). L : 44mm. Cette lampe est muni d’une poignée de préhension dont il ne reste aujourd’hui que les trous servant à sa fixation. Cette morphologie rappelle également certaines productions céramiques. Notons enfin sa taille relativement réduite dans la série. Lampe non référencée par Loescke, forme 3. (10) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Archéologiquement complets : 2 (la poignée est systématiquement absente). Douverture max : 62mm, Douverture min : 58mm, Pmax : 70,30g, Pmin : 67,25g. Ces lampes sont tronconiques, peu hautes et présentent un aménagement caractéristique au niveau du bec, afin de supporter la mèche. Elles sont présentes à Vindonissa mais S.Loeschke ne les inclut pas dans son corpus, notant déjà une éventuelle confusion avec du matériel médiéval, il indique une hypothétique perduration de la forme entre la période galloromaine et médiévale (Loeschke 1919). En effet, ce type de mobilier se rencontre bel et bien dans des niveaux du XIV° siècle (cat. Bourgogne médiévale, n°371), toutefois la durée réelle de son utilisation n’a pas été revue depuis. Lampe non référencée par Loescke, forme 4. (11) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 55mm, P : 29,08g. Il s’agit d’une lampe carrée à quatre becs obtenus par le simple pincement des parois. Une poignée constituée d’une tôle quadrangulaire repliée en anneau est fixée par un rivet au fond de celle-ci. La forme générale rappelle la morphologie de certaines lampes d’époque médiévale à quatre becs dont un exemplaire est conservé au Musée Rolin (fig. 31, pl. 146). Ce modèle, atypique et qui n’a trouvé aucune comparaison pourrait être médiéval ou bien moderne. Lampe non référencée par Loescke, forme 5. (12) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 44mm, P : 33,82g. Il s’agit d’une coupelle montée sur trois pieds en forme de pattes de fauve. Une fonction en tant que système d’éclairage ainsi que l’attribution à la période gallo-romaine restent hypothétiques. Les accessoires liés à la suspension. Fléau de lanterne. (13) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 90mm. Il s’agit d’un élément en forme de « U » muni de deux bélières aux extrémités et d’un orifice central. Il appartient au dispositif de suspension d’un type de lanterne dite « impériale » par S.Loeschke (Loeschke 1919). Ce modèle semble peu répandu en France alors qu’on en retrouve de nombreux exemplaires relativement bien conservés, voire complets, en Afrique du Nord. Au total, ce sont près d’une centaine d’individus qui sont connus sur l’ensemble de l’Empire romain. Cette lacune a poussé C.Bémont et F.Beck a mener une enquête au sein des musées français qui a permis de mettre en évidence une douzaine d’individus sur notre territoire à partir de l’identification de quelques éléments constitutifs. Ces résultats font l’objet d’un article (Bémont, Beck 1989). Une typologie précise de ces éléments facilement identifiables a été publiée par la suite (Feugère, Garbsch 1993). Ce modèle, de fabrication italique, apparaît en Gaule à l’époque augustéenne, il est utilisé jusqu’à la fin du I° siècle de notre ère. Crochet de suspension de lanterne. (14) Alliage à base cuivre. 84 Nombre : 4. Complets. Hmax : 47mm, Hmin : 36mm, Pmax : 8,19g, Pmin : 7,17g. Ce type de crochet est également un élément caractéristique des lanternes italiques. Il s’agit du crochet de suspension du couvercle qui était relié au fléau supérieur (tel que celui décrit précédemment) par une chainette. Se reporter à la notice précédante. Crochet de suspension de lanterne ? (15) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. H : 46mm, P : 11,37g. Ce type de crochet ressemble aux exemplaires destinés à suspendre les lanternes (module identique, crochet bouleté). Toutefois la bélière est située dans un plan différent. Crochet de suspension. (16-17) Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Complets : 5. Hmax : 95mm, Hmin : 74mm, Pmax : 30,68g, Pmin : 11,77g. La bélière de suspension est généralement dans un plan perpendiculaire au crochet (comme sur les deux exemples). Ce dernier présente parfois une section en « U » dirigé vers le bas (4 exemplaires). Une identification en tant que crochet de balance n’est pas improbable. Crochet de suspension en forme de gaffe. (18-19) Alliage à base cuivre. Nombre : 7. Complets : 2. Hmax : 152mm, Hmin : 83mm, Pmax : 23,66g, Pmin : 9,27g. Ce modèle possède une extrémité bifide en forme de gaffe de marinier (retour d’un crochet et tige droite). L’un des exemplaire possède un second crochet dirigé vers le bas au niveau de la bélière de suspension. L’huisserie : éléments de mécanisme de fermeture et de décor des portes et des coffres et coffrets. (pl. 53-73) Les clés. (pl. 53-64) L’étude des clés doit être abordée en prenant en compte de façon prioritaire sa partie fonctionnelle : la forme de celle-ci détermine en effet son mode d’utilisation. Ainsi, le mécanisme d’ouverture peut ainsi être actionné grâce à un mouvement de simple translation (soulèvement d’un loquet) ou de translations successives (pêne libre ou bien bloqué par des ressorts ou des chevilles), ou bien par un mouvement de translation, qui sont les grands axes choisis pour établir ce classement. Une étude dans le détail de ce type de mobilier nécessite une relecture de l’article de C.Courtois concernant les clés de type laconienne d’après le corpus découvert à Vertault (Courtois 1925). On se réfèrera également au travail de A.Thouvenin (Thouvenin 1977) qui traite d’un type spécifique qu’il appelle «les clés à pannetons coudés à l’équerre » qui correspondent aux clés de type 2.20 d’après notre classement, ainsi qu’à la thèse de H.Masurel (Masurel 1979) (sachant que ce dernier travail s’inspire énormément des travaux de C.Courtois). On peut enfin se reporter au travail de P.Halbout qui comporte de nombreux schémas explicatifs (Halbout et alii 1987, pp. 63-78). Ces éléments permettent d’interdire temporairement l’accès à un bâtiment (porte, fenêtre…) ou à un meuble. Une problématique essentielle nécessite de s’interroger, comme le fait d’ailleurs A.Thouvenin, sur la possibilité d’actionner le mécanisme d’ouverture et de fermeture dans un sens unique (fermeture de coffre ou bien d’une cave) ou bien dans les deux sens (porte de maison que l’on peut fermer et ouvrir de l’extérieur lors des déplacements, et que l’on peut fermer et ouvrir de l’intérieur lorsque l’on est chez soi). Ce classement permettra dans l’avenir de faire le point sur cette question. Couplé à une analyse du matériel en stratigraphie, il permettra de faire le point sur la fourchette chronologique d’utilisation de chaque type (la datation des clés est cependant un problème épineux puisque l’utilisation simultanée de systèmes à la complexité plus ou moins importante est attestée durant la totalité de la période romaine) et de vérifier, entre autre, si l’apparition des clés dites « à rotation » est si tardive que laissent entendre certains chercheurs (elles n’apparaitraient pas avant le IV° siècle selon M.Feugère, Feugère et alii 1992). Classement des clés. 85 1000. Clés fonctionnant par translations successives, à dents parallèles au manche. 000. Manche rectiligne, une extrémité fonctionnelle. 00. Plusieurs dents de part et d’autre du manche. 1. Deux dents symétriques en « T » dans le prolongement du manche. 2. Deux dents symétriques déjetées par rapport au manche. 10. Plusieurs dents du même côté du manche. 1. Variante n°1 : deux dents. 100. Manche rectiligne, deux extrémités fonctionnelles. 1. Variante n°1. 200. Manche coudé. 2000. Clés fonctionnant par translations successives, à dents perpendiculaires au manche. 000. Clés à dents parallèles au verrou. 00. Manche rectiligne. 1. Variante n°1. 2. Variante n°2. 3. Variante n°3. 4. Variante n°4. 5. Variante n°5. 6. Variante n°6. 10. Manche coudé. 1. Variante n°1. 100. Clés à dents perpendiculaires au verrou. 200. Clés à platine et à dents perpendiculaires au verrou. 00. Platine simple. 1. Variante n°1. 2. Variante n°2. 3a. Variante n°3a. 3b. Variante n°3b. 10. Platine double. 3000. Clés fonctionnant par translation simple, sans dents. 000. Clés à platine, anneau de préhension perpendiculaire à la platine (clés bagues). 1. Variante n°1. 2. Variante n°2. 100. Clés à platine, anneau de préhension dans le prolongement de la platine. 00. Grand module. 1. Variante n°1. 2. Variante n°2. 3a. Variante n°3a. 3b. Variante n°3b. 3c. Variante n°3c. 4a. Variante n°4a. 4b. Variante n°4b. 4c. Variante n°4c. 5a. Variante n°5a. 5b. Variante n°5b. 6. Variante n°6 10. Petit module. 200. Clés à platine, anneau de préhension dans le prolongement de la platine, petit module. 300. Clés à poussoir. 4000. Clés fonctionnant par rotation, tige creuse. 000. Clés à anneau perpendiculaire à la tige (clé bagues). 100. Clés à anneau dans le prolongement de la tige. 00. Anneau en continuité d’un manche de section plate. 1. Variante 1. 2. Variante 2. 3. Variante 3 86 4. Variante 4. 10. Anneau de forme simple, sans manche. 1. Variante 1. 2. Variante 2. 3. Variante 3. 4. Variante 4. 5. Variante 5. 6. Variante 6. 7. Variante 7. 20. Anneau de forme complexe. 1. Variante 1. 2. Variante 2. 3. Variante 3. 4. Variante 4. 200. Clés à manche zoomorphe. 5000. Clés fonctionnant par rotation, tige pleine (clés bénardes). Quelques aspects fonctionnels : Les clés de type 1 peuvent s’adapter à un simple verrou constitué d’un pêne qui se déplace transversalement. Celui-ci est maintenu par deux conduits et la fermeture est assurée par une gâche. Le verrou et l’ouvrant sont percés pour le passage de la clé. Une fois glissée par ce trou, la clé peut être ramenée vers soi, les dents s’engageant dans les gardes du pênes (trous aménagés en fonction de l’écartement des dents) en permettant ainsi un mouvement de translation libérant la gâche (Halbout et alii 1987, figure p. 64). Ce premier système est facilement crochetable. En pénétrant dans les gardes du pêne, la clé peut également dégager des ressorts (constitués de lames métalliques) permettant la fermeture par calage dans une butée (Halbout 1987 et alii , figure p. 64). Certains auteurs parlent alors de fonctionnement par retrait. Les clés de type 2 s’adaptent à un pêne qui se déplace transversalement. Il est également maintenu par deux conduits et la fermeture est assurée par une gâche. Le verrou et l’ouvrant sont percés pour le passage de la clé. Une fois glissée par ce trou, les dents de la clé, tournées vers le haut, s’engagent dans des gardes adaptées à leur physionomie, elles soulèvent des chevilles (les pessulis en bois ou bien en métal) qui en position de fermeture retombent par gravité dans les gardes. La chute des gardes peut également être assurée par un ressort. Certains auteurs parlent de fonctionnement par soulèvement (Halbout et alii 1987, figure p. 65). Pour éviter le crochetage de la serrure, il existe plusieurs solutions : déjeter les dents sur le côté et limiter l’ouverture pratiquée dans la porte ou bien ajouter une ou plusieurs platines (type 2.2) s’adaptant à une glissière spécifique interdisant l’accès aux gardes à toute autre clé. Une réflexion aboutie concernant ce dernier mécanisme est proposée par A.Thouvenin (Thouvenin 1977). Les clés de type 3 comporte une platine dont le dessin des lumières s’adapte à une glissière. Le simple mouvement de translation permet le soulèvement d’un loquet. Les clés bagues sont adaptées à un système de fermeture de coffret. Les clés de type 4 correspondent à un système élaboré qui va perdurer aux périodes médiévales et modernes. Celui-ci implique l’existence d’un palâtre enfermé dans une boite : la tige de la clé s’engage dans une broche et sa rotation va mouvoir un ressort qui va libèrer le pêne. Un mécanisme encore plus complexe permet à la clé de soulever un ressort et d’accrocher les barbes du pêne (Halbout et alii 1987, figure p. 66). La clé peut être simple (c’est le cas de certaines clés de cadenas) ou bien possèder des garnitures calibrées permettant de franchir les obstacles des gardes empêchant la rotation. 1.00/1 : Clés fonctionnant par translations successives, à manche rectiligne, une seule extrémité fonctionnelle constituée par deux dents en « T » parallèles au manche. Fer. Nombre : 5. Complets : 4. Lmax : 227mm, Lmin : 167mm, Lmoy : 201mm. Pmax : 172,41g, Pmin : 26,87g. 1.00/2 : Clés fonctionnant par translations successives à manche rectiligne, une seule extrémité fonctionnelle constituée par deux dents en « T » déjetées et parallèles au manche. 87 Fer. Nombre : 1. Complet. L : 216mm P :174,73g. 1.01/1 : Clés fonctionnant par translations successives à manche rectiligne, une seule extrémité fonctionnelle constituée par deux dents du même côté du manche, variante n°1. Fer. Nombre : 2. Complets : 2. Lmax : 155mm, Lmin : 110mm. Pmax : 37,88g, Pmin : 23,59g. 1.10/1 : Clés fonctionnant par translations successives à manche rectiligne, deux extrémités fonctionnelles, variante n°1. Fer. Nombre : 1. Complet. L : 135mm. 2.00/1 : Clés fonctionnant par translations successives, à dents perpendiculaires au manche et parallèles au verrou, manche rectiligne, variante n°1. Fer. Nombre : 1. Incomplet. L : supérieur à 120mm. P : supérieur à 72,94g. 2.00/2 : Clés fonctionnant par translations successives, à dents perpendiculaires au manche et parallèles au verrou, manche rectiligne, variante n°2. Fer. Nombre : 6. Complets : 4. Lmax : 210mm, Lmin : 154mm, Lmoy : 182mm. Pmax : 392,77g, Pmin : 197,90g, Pmoy : 267,09g. 2.00/3 : Clés fonctionnant par translations successives, à dents perpendiculaires au manche et au verrou, variante n° 3. Fer. Nombre : 1. Incomplet. L : 87mm P : 28,25g. 2.00/4 : Clés fonctionnant par translations successives, à dents perpendiculaires au manche et au verrou, manche rectiligne, variante n° 4. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 58mm. P : 35,68g. 2.00/5 : Clés fonctionnant par translations successives, à dents perpendiculaires au manche et parallèles au verrou, manche rectiligne, variante n°5. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 82mm. 2.00/6 : Clés fonctionnant par translations successives, à dents perpendiculaires au manche et parallèles au verrou, manche rectiligne, variante n°6. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 33mm. 2.11/1 : Clés fonctionnant par translations successives, à dents perpendiculaires au manche et parallèles au verrou, variante n°2. 88 Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 36mm. 2.20/1 : Clés fonctionnant par translations successives, à platine simple et dents perpendiculaires au verrou, variante n°1 (manche zoomorphe). Fer. Nombre : 1. Complet. L : 117mm. P : 93,78g. L’exemplaire qui illustre cette variante est de nature tout à fait exceptionnelle puisqu’il est entièrement en fer. Il semblerait que l’utilisation d’un manche en bronze zoomorphe couplé à une partie active en fer soit bien plus fréquent. 2.20/2 : Clés fonctionnant par translations successives, à platine simple et dents perpendiculaires au verrou, variante n°2. Fer. Nombre : 12. Complets : 10. Lmax : 150mm, Lmin : 85mm, Lmoy : 116mm. Pmax : 143,74g, Pmin : 33,12g. 2.20/3a : Clés fonctionnant par translations successives, à platine simple et dents perpendiculaires au verrou, variante n°3a. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet : 1. L : 122mm. 2.20/3b : Clés fonctionnant par translations successives, à platine simple et dents perpendiculaires au verrou, variante n°3b. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets : 2. Lmax : 128mm, Lmin : 120mm Pmax : 178,20g, Pmin : 56,66g. 2.21/1 : Clés fonctionnant par translations successives, à platine double et dents perpendiculaires au verrou, variante n°1 (manche zoomorphe). Alliage à base cuivre (manche), fer (partie active). Nombre : 2. Complets : 2. Lmax : 140mm, Lmin : 107mm P : 117,15g. 2.21/2 : Clés fonctionnant par translations successives, à platine double et dents perpendiculaires au verrou, variante n°2. Fer. Nombre : 2. Complet : 1. Lmax : 166mm, Lmin : environ 45mm Il semblerait que deux populations distinctes coexistent dans ce type : petits et grands modèles. 3.00/1 : Clés fonctionnant par translation simple, à platine perpendiculaire à l’anneau de préhension (« clé bague »), variante n°1. Alliage à base cuivre : 75%, fer : 25% Nombre : 4. Complets : 4. Dmax : 19mm, Dmin : 15mm, Dmoy : 17mm Lmax : 20mm, Lmin : 12mm, Lmoy : 15mm Pmax : 4,10g, Pmin : 2,52g, Pmoy : 3,21g. La platine est perpendiculaire à l’anneau, sans en dépasser. 3.00/2 : Clés fonctionnant par translation simple, à platine perpendiculaire à l’anneau de préhension (« clé bague »), variante n°2. Alliage à base cuivre. 89 Nombre : 1. Incomplet. D : 17mm La platine est située dans le prolongement d’un méplat de l’anneau, ce méplat est légèrement incisé. Les clés de type 3.10, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension. Ces clés développent un riche répertoire ornemental, mais également fonctionnel, au niveau de panneton. En effet, les lumières découpées sur des pièces vierges de toutes ouvertures (des fabrikats sont connus à Vertault 28 ), en créant des décorations géométriques, s’adaptent à la glissière de la serrure à laquelle elle est destinée (les formes en positif et en négatifs doivent se complèter). La découverte de dessins communs 29 à plusieurs clés implique qu’elles étaient toutes destinées à actionner la même serrure (ils sembleraient en effet que ces clés soient finies et que ce ne soient pas des demis-fabrikats dans l’attente d’une finition). Il se peut également que le nombre de gabarits utilisés par l’artisan qui réalise ces clés ne soit pas infini et que le type de mécanismes fabriqués soit limité. Le corpus disponible permet de mettre en évidence des séries de clés possèdant un découpage absolument identique au niveau du panneton (la forme de l’élément de préhension n’est par contre pas forcément identique). Voici la listes des clés qui correspondent à la même serrure (ces clés peuvent correspondre à la même serrure tout en ayant des zones de préhension différentes, ce est d’ailleurs encore le cas à l’heure actuelle) : - Serrure n°1, 4 clés analogues : type 3a (B549/caisse 7) = type 3b (B545, SNI/caisse 2) = type 4b (C45/caisse 2). - Serrure n°2, 2 clés analogues : type 3b (B544, 275/caisse 7). Des clés peuvent également posséder un dessin identique réalisé à une échelle légèrement différente (dans ce cas les serrures sont forcément différentes, bien que cette différence soit minime de l’ordre du millimètre) : - Serrure n°3, 2 clés possédant le même dessin : type 3a (B595, SNI/caisse 6). 3.10/1 : Clés fonctionnant par translation simple, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension, grand module, variante 1. Alliage à base cuivre. Nombre : 12. Complets : 10. Lmax : 59mm, Lmin : 40mm, Lmoy : 50mm. Pmax : 28,02g, Pmin : 7,36g, Pmoy : 15,3g 3.10/2 : Clés fonctionnant par translation simple, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension, grand module, variante 2. Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets : 2. Lmax : 73mm, Lmin : 60mm, Lmoy : 66mm P : 31,51g. 3.10/3a : Clés fonctionnant par translation simple, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension, grand module, variante 3a. Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Lmax : 59mm, Lmin : 44mm, Lmoy : 52,6mm Pmax : 23,93g, Pmin : 15,30g, Pmoy : 18,7g. 3.10/3b : Clés fonctionnant par translation simple, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension, grand module, variante 3b. Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Complets : 4. Lmax : 79mm, Lmin : 73mm, Lmoy : 76mm. Pmax : 38,44g, Pmin : 25,80g, Pmoy : 34,16g. 3.10/3c : Clés fonctionnant par translation simple, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension, grand module, variante 3c. Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Complets : 3. Lmax : 74mm, Lmin : 72mm, Lmoy : 73mm. 28 29 Etude en cours, renseignement J.-P.Guillaumet. Le dessin mais aussi les dimensions des ouvertures doivent bien évidemment être parfaitement identiques. 90 Pmax : 25,77g, Pmin : 24,44g, Pmoy : 25,1g 3.10/4a : Clés fonctionnant par translation simple, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension, grand module, variante 4a. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet :1. L : 53mm P : 20g. 3.10/4b : Clés fonctionnant par translation simple, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension, grand module, variante 4b. Alliage à base cuivre. Nombre : 4. Complets : 4. Lmax : 64mm, Lmin : 57mm, Lmoy : 60mm Pmax : 24,68g, Pmin : 19,62g, Pmoy : 21,2g. 3.10/4c : Clés fonctionnant par translation simple, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension, grand module, variante 4c. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets : 2. Lmax : 80mm, Lmin : 77mm P : 13,84g. 3.10/5a : Clés fonctionnant par translation simple, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension, grand module, variante 5a. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 56mm. P : 14,79g. 3.10/5b : Clés fonctionnant par translation simple, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension, grand module, variante 5b. Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets : 2. Lmax : 77mm, Lmin : 55mm. Pmax : 37,23g, Pmin : 22,35g. 3.10/6 : Clés fonctionnant par translation simple, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension, grand module, variante 6. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 53mm. 3.10/7 : Clés fonctionnant par translation simple, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension, grand module, variante 7. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Lmax : 92mm, Lmin : 86mm. P : 62,64g. Notons le module particulièrement important de ces clés à la morphologie atypique (zone de préhension extrêmement découpée) et la similitude de leurs découpes fonctionnelles et décoratives. 3.11 : Clés fonctionnant par translation simple, à platine dans le prolongement de l’anneau de préhension, petit module. Alliage à base cuivre. Nombre : 4. Complets : 4. Lmax : 34mm, Lmin : 28mm. Pmax : 2,95g, Pmin : 2,55g. 4.00/1a : Clé fonctionnant par rotation, tige creuse (trou réalisé par creusement), à anneau 91 perpendiculaire à la tige, variante 1a (clé bague). Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets. Dmax : 20mm, Dmin : 17mm, Lmax : 25mm, Lmin : 17mm. Pmax : 14,94g, Pmin : 7g. L’anneau est en « D » muni d’une protubérance dans le prolongement de la tige. Il n’y a ucune décoration sur la partie verticale du « D ». 4.00/1b : Clé fonctionnant par rotation, tige creuse (trou réalisé par creusement), à anneau perpendiculaire à la tige, variante 1b (clé bague). Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Complets. Dmax : 18mm, Dmin : 16mm, Lmax : 22mm, Lmin : 15mm. Pmax : 10,57g, Pmin : 4,98g. L’anneau est en « D », muni d’une protubérance dans le prolongement de la tige. La partie verticale de l’anneau en « D » est le support d’un décor excisé : certains exemplaires comportent des creux de forme circulaire parfois interprétés comme des loges à émail. 4.00/2 : Clé fonctionnant par rotation, tige creuse (trou réalisé par creusement), à anneau perpendiculaire à la tige, variante 2 (clé bague). Argent ? Nombre : 1. Complet. D : 17mm, L : 15mm, P : 6,30g. L’anneau est en « D ». 4.00/3 : Clé fonctionnant par rotation, tige creuse (trou réalisé par creusement), à anneau perpendiculaire à la tige, variante 3 (clé bague). Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. D : 18mm, L : 22mm, P : 5,33g. L’anneau est circulaire. La tige est dans le prolongement d’un élément cubique. 4.01/1 : Clé fonctionnant par rotation, tige creuse (trou réalisé par pliage), à anneau perpendiculaire à la tige, variante 1 (clé bague). Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. D : 17mm, Lmax : 23mm, Lmin : 14mm, Pmax : 11,27g, Pmin : 4,65g. L’anneau est en « D », la partie active de la clé est réalisée par pliage. La partie verticale du « D » est le support d’un décor excisé : il existe une certaine ressemblance avec le type 4.00/1b bien que le mode de fabrication diffère. 4.10/1 : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, à anneau en continuité d’un manche de section plate dans le prolongement de la tige, variante 1. Fer. Nombre : 2. Complets : 2. Lmax : 168mm, Lmin : 144mm. Pmax : 195,38g, Pmin : 137,09g. 4.10/2 : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, à anneau en continuité d’un manche de section plate dans le prolongement de la tige, variante 2. Fer. Nombre : 2. Complets : 2. Lmax : 88mm, Lmin : 62mm. Pmax : 49,87g, Pmin : 41,23g. 4.10/3 : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, à anneau en continuité d’un manche de section plate dans le prolongement de la tige, variante 3. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 36mm 92 P : 12,76g. 4.10/4 : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, à anneau en continuité d’un manche de section plate dans le prolongement de la tige, variante 4. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 48mm. 4.11/1 : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme simple, variante 1. Alliage à base cuivre. Nombre : 8. Complets : 8. Lmax : 47mm, Lmin : 31mm, Lmoy : 40mm. Pmax : 11,83g, Pmin : 5,71g, Pmoy : 9g. L’anneau est de forme circulaire, la jonction tige/anneau est directe. 4.11/2a : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme simple, variante 2a. Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets : 3. Lmax : 87mm, Lmin : 63mm Pmax : 82,93g, Pmin : 48,64g L’anneau est de forme circulaire, la jonction tige/anneau est moulurée. 4.11/2b : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme simple, variante 2b. Alliage à base cuivre (anneau) et fer (tige). Nombre : 2. Incomplets. Lmanche max : 38mm, Lmanche min : 36mm Pmanche max : 27,40g, Pmanche min : 22,96g. Clé de type identique au précédent mais composite. En effet, le trou de fixation est circulaire. 4.11/3a : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme simple, variante 3a. Alliage à base cuivre (manche), fer (tige). Nombre : 1. Complet. L : 48mm (Lmanche : 31mm). P : 15,07g. L’anneau est de forme circulaire, il comporte une platine rectangulaire en son sommet. La jonction tige/anneau, de section carrée, est moulurée. Cette variante composite est très proche de la variante monométallique 4223b. 4.11/3b : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme simple, variante 3b. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 28mm. P : 4,53g. L’anneau est de forme circulaire, il comporte une platine rectangulaire en son sommet. La jonction tige/anneau, de section carrée, est moulurée. Cette variante monométallique est très proche de la variante composite alliage à base cuivre/fer 4223a. 4.11/4 : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme simple, variante 4. Alliage à base cuivre (manche), fer (tige). Nombre : 2. Complets : 0 (partie en fer lacunaire). Lmanche max : 50mm, Lmanche min : 47mm. Pmanche max : 37,96g, Pmanche min : 32,18g. L’anneau est de forme circulaire, il comporte une platine rectangulaire en son sommet qui est incisée. La jonction tige/anneau est de section carrée et comporte des excisions. 4.11/5 : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme simple, variante 5. Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Complets : 5. Lmax : 68mm, Lmin : 34mm, Lmoy : 48mm. Pmax : 14,74g, Pmin : 4,48g. 93 L’anneau est de forme circulaire, il comporte une protubérance fréquemment moulurée et de section ronde. La jonction tige/anneau est directe. 4.11/6 : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme simple, variante 6. Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Complets : 5. Lmax : 110mm, Lmin : 27mm. Pmax : 27,75g, Pmin : 4,12g. L’anneau est de forme circulaire, il comporte une protubérance fréquemment moulurée et de section ronde (parfois de section carrée). La jonction tige/anneau, de section carrée, est moulurée. 4.12/1a : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme complexe, variante 1a. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 50mm P : 17,98g. L’anneau est losangique et prolongé par une protubérance, la jonction anneau/tige est directe. 4.12/1b : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme complexe, variante 1b. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 52mm L’anneau est en « D », la jonction anneau/tige est de section plate et décoré par des incisions. 4.12/1c : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme complexe, variante 1c. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 43mm. L’anneau est de section plate, la jonction anneau/tige est moulurée. 4.12/2 : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme complexe, variante 2. Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets : 3. Lmax : 68mm, Lmin : 50mm Pmax : 32,53g, Pmin : 22,44g. Le répertoire des formes des anneaux reprend celui des anneaux des clés de type 3.20 (clés à platine), les mêmes variantes semblent pouvoir être distinguées. La jonction anneau/tige est composée d’une plaque rectangulaire, analogue également à la séparation anneau/platine des clés de type 3.20. 4.12/3a : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme complexe, variante 3a. Alliage à base cuivre (manche), fer (tige). Nombre : 2. Complet : 1. L : 80mm, Lmanche : 40mm P : 46,56g. L’anneau, globalement circulaire, est ajouré et la jonction anneau/tige est moulurée. 4.12/3b : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, sans manche, à anneau de forme simple, variante 3b. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 77mm. L’anneau est de forme originale et la jonction anneau/tige est moulurée. 4.20 : Clés fonctionnant par rotation, tige creuse, manche zoomorphe. Alliage à base cuivre (manche), fer (partie active). Nombre : 1. Complète. Lmanche : 22mm, Ltotale : 46mm. 94 Le manche zoomorphe possède une morphologie analogue à certains manches isolés (voir notamment fig. 1, pl. 63). Les clés bénardes. (pl. 62) Le classement des clés bénardes, c’est-à-dire des clés qui possèdent une tige pleine, ne sera pas abordée ici, tant cette catégorie est indigente à Autun (8 exemplaires seulement ont été reconnu). Les risques de confusions avec du matériel plus récent n’étant pas négligeable sur notre corpus, un classement plus abouti ne sera possible que sur du matériel issu de contextes de découverte précis. Clé bénarde n°1. (1) Fer. Nombre : 1. Complet. L : 110mm, P : 53,77g. Clé bénarde n°2. (2) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 50mm, P : 5,42g. Clé bénarde n°3. (3) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 26mm, P : 1,46g. Clé bénarde n°4. (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Lmax : 41mm, Lmin : 32mm, Pmax : 5,10g, Pmin : 1,78g. Clé bénarde n°5. (5) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 45mm. Clé bénarde n°6. (6) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 31mm. Clé atypique. (8) Alliage à base cuivre Nombre : 1. Incomplet. Il s’agit d’une extrémité de clé à rotation, pleine, décorée de nombreuses excisions. Les manches isolés. (pl. 63-64) Les clés composites possédant un organe de préhension en alliage à base cuivre et une partie active en fer sont fréquemment retrouvées sans cette dernière. L’identification à un type particulier est bien évidemment rendue difficile. Cependant l’observation de la forme de l’emmanchement de la partie active et la comparaison avec les exemplaires bien conservés peut permettre d’affiner les comptages par type. Les différents types de manches font l’objet d’un classement simple. Manche de forme n°1. (1) Alliage à base cuivre, plomb. Nombre : 3. Complets. Lmax : 50mm, Lmin : 40mm, Pmax : 56g, Pmin : 46,54g. Il s’agit d’un manche zoomorphe : le fauve est représenté les pattes bien individualisées sur une barre horizontale. Ce manche peut être percé d’un trou vertical. Le trou de fixation de la partie active peut être circulaire ou bien quadrangulaire. 95 Manche de forme n°2. (2) Alliage à base cuivre, plomb. Nombre : 2. Complets. Lmax : 44mm, Lmin : 29mm, Pmax : 39,64g, Pmin : 17,71g. La forme de ce manche dérive du précédent, il est plus schématique. Le trou de fixation de la partie active est systématiquement circulaire. Manche de forme n°3. (3) Alliage à base cuivre, plomb. Nombre : 5. Complets. Lmax : 63mm, Lmin : 54mm, Pmax : 123g, Pmin : 61,47g. La forme de ce manche, zoomorphe, est analogue : la représentation du fauve peut être plus ou moins schématique. Le trou de fixation de la partie active semble systématiquement quadrangulaire. Manche de forme n°4. (4) Alliage à base cuivre, plomb. Nombre : 1. Complet. L : 71mm, P : 59,56g. Ce manche est composé d’un manchon cylindrique (très légèrement conique) terminé par une tête de fauve au traitement réaliste. Sa gueule est entr’ouverte et la présence d’un élément parallèlépipèdique permet d’en faire une bélière. Manche de forme n°5. (5) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 62mm, P : 88,92g. Ce manche est à rapprocher, dans sa composition, des manches n°1-3. Toutefois, il est muni d’une bélière située sous la tête de fauve. Manche de forme n°6. (6) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Lcons : 80mm, P : 153,20g. Ce manche est particulièrement massif. Le trou de fixation de la partie active est fragmenté. Manche de forme n°7. (7) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 75mm, P : 116,77g. Ce manche représente un personnage portant quelquechose sur son dos (sac, mouton ?). S’agit-il d’un manche de clé ? Manche de forme n°8. (8) Alliage à base cuivre. Nombre : 4. Complets : 3. Lmax : 50mm, Lmin : 30mm, Pmax : 74,68g, Pmin : 20,52g. Le trou de fixation de la partie active peut être circulaire ou quadrangulaire. Manche de forme n°9. (9) Alliage à base cuivre, fer. Nombre : 1. Complet. 45mm, P : 48,64g. Le trou de fixation de la partie active est circulaire. Manche de forme n°10. (10) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Archéologiquement complets. Lmax : 48mm, Lmin : 30mm, Pmax : 33,34g, Pmin : 21,85g. Le trou de fixation de la partie active est quadrangulaire. 96 Manche de forme n°11. (11) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 74mm, P : 67,89g. Les éléments du mécanisme de fermeture. (pl. 65-67) Les entrées de serrure. Entrée de serrure, clé à translations successives, lumière en forme de « Z ». (1) Alliage à base cuivre. Nombre : 4. Complet :2. Dmax : 88mm, Dmin : 70mm, Pmax : 82,96g, Pmin : 66,69g. Entrée de serrure, clé à translations successives, lumière en forme de « 4 ». (2) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complet : 1. D : 74mm, P : 62,64g. La morphologie générale est la même que l’entrée de serrure d’une clé à translations successives possèdant une lumière en forme de « Z ». Entrée de serrure, clé à rotation, variante n°1. (3) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet : 1. Dmax : 79mm, Dmin : 63mm, P : 53,85g. La morphologie générale est la même que l’entrée de serrure d’une clé à translations successives possèdant une lumière en forme de « Z ». Entrée de serrure, clé à rotation, variante n°2. (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. D : 35mm, P : 4,06g. Entrée de serrure, clé à rotation, variante n°3. (5) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 35mm, l : 45mm, P : 20,34g. Entrée de serrure, clé à rotation, variante n°4. (6) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Hmax : 100mm, Hmin : 68mm, lmax : 72mm, lmin : 68mm. P : 15,23g. Entrée de serrure, type inconnu. (7) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (seule la base de l’objet est conservée). Ce type d’entrée de serrure est décoratif. Autres types d’éléments. Moraillon de serrure de coffre. (8) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 70mm, P : 18,64g. Quant au fonctionnement de cet élément de fermeture, se reporter aux travaux de Courtois (Courtois 1925, p. 29 : plan de fonctionnement). Ce moraillon est décoré de cinq cercles estampés, il possède encore son attache de fixation. 97 Eléments de fermeture de coffre ? (9-10) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Ces objets ressemblent à des éléments de fermeture de coffre. Cependant cette attribution n’est pas certaine. Pêne. (11) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Cette pièce fait parti du mécanisme de fermeture d’une serrure en s’engageant dans la gâche par l’action d’une clé fonctionnant par translations successives (les trous aménagés dans cette barre métallique permettent le passage des dents de la clé). Signalons la découverte d’une serrure de coffre encore entière contenant ce type de pêne dans une tombe de la nécropole slovène d’Emona (Sivek 1995, fig. 1). Pour de plus amples informations quant au fonctionnement de cet élément, se reporter aux travaux de Courtois (Courtois 1925). Cadenas ? (12) Alliage à base cuivre, fer (concrétions localisées). Nombre : 1. Incomplet. L : 72mm. P : 22,50g. L’oxydation ne permet plus d’observer le mécanisme de façon satisfaisante. Cependant, par comparaison avec un objet analogue retrouvé à Cora (Yonne), il semblerait que notre exemplaire soit composé de deux parties cylindriques emboîtées l’une dans l’autre. A.Parat l’interprète en effet comme « une fermeture de sécurité formant un cadre dont le gros montant creux reçoit une traverse à tenons » (Parat 1907, n°33-33a, pl. 2). Le cylindre extérieur reçoit un décor incisé. La garniture métallique des meubles. (pl. 67-73) Les charnières. Penture articulée. (13) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Il s’agit d’un fragment de penture encore muni, à son extrémité, de son « attache parisienne ». Ce fragment, rectangulaire, possède une gorge médiane où se situent les trous de fixation au couvercle du meuble. L’articulation de la penture se situe au niveau de cette « attache parisienne » permettant l’ouverture et la fermeture du couvercle. « Charnière à boule ». (14) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. La reconstitution d’un coffre muni de ce type de charnière a récemment été proposé à partir de la découverte d’un ensemble de garnitures métalliques dans une villa du Bade Württemberg (Kemkes 1995, fig. 6). Les pentures et appliques décoratives. Penture. (15) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Il s’agit d’un fragment de penture rectangulaire munie d’une extrémité cordiforme percée d’un trou permettant sa fixation. Les clous décoratifs. Ces éléments, très nombreux, possèdent une tête généralement creuse et bombée, plus rarement plate ou massive. Ils sont réalisés en une seule pièce. Par manque de temps nous n’avons pu effectuer les regroupements d’ordre morphologique (le dessin des éléments significatifs a toutefois déjà été effectué). Cette partie sera développée ultérieurement. Les appliques en alliage à base cuivre, muni d’une pointe de fixation en fer. 98 Appliques en forme de tête de lion. (17) Alliage à base cuivre, fer, plomb. Nombre : 1. Incomplet. D : 46mm, P : 52,73g. Cette applique creuse représente une tête de lion dépassant d’un motif floral à 6 pétales. Un trou transversal au niveau du museau permet le passage d’un anneau circulaire. Une tige en fer au revers permet la fixation sur le support en bois (tige en fer bloquée dans un trou situé au niveau de la gueule). Ces appliques, grâce à la présence d’un anneau circulaire, pouvaient avoir le même usage que les anses. Leur morphologie générale rappelle celle des heurtoirs retrouvés dans le dépôt de Ladenburg (lot de garnitures métalliques correspondants à une paire de portes monumentales mesurant approximativement 1m de large pour 3m de haut d’après la reconstitution). Appliques anthropomorphes. (18) Alliage à base cuivre, plomb, fer (traces). Nombre : 10. Archéologiquement complets (il manque la tige de fixation en fer). Ces appliques sont systématiquement creuses au revers. Cette cavité permet la fixation d’une tige en fer dans une gangue de plomb. L’iconographie de ces différentes représentations de têtes en faible relief a déjà été étudiée par Cl.Rolley qui indique la présence de deux silènes, de trois Ménades, de trois Jupiter-Ammon ainsi que deux appliques représentant de simples têtes féminines (cat. Autun-Augustodunum 1987, n°162-165). Appliques balustres. (19) Alliage à base cuivre, plomb, fer (traces). Nombre : 3. Archéologiquement complets (il manque la tige de fixation en fer). Dmax : 40mm, Dmin : 27mm, Hmax : 60mm, Hmin : 45mm. Pmax : 182,47g, Pmin : 65,47g. Au revers de ces appliques, les dimensions de la tige de fer de section carrée sont visibles : celle-ci mesure de 5mm à 10-12mm de côté. La destination de ces appliques, relativement communes, n’est pas clairement définie. Les exemplaires de dimension réduite (environ 40mm de haut) peuvent appartenir à la garniture décorative des meubles par comparaison avec un ensemble de « bronzes » relatifs à la décoration d’un coffret découvert en contexte funéraire à Noviodunum (Simion 1995, fig. 3,2). Ils sont d’ailleurs interprétés en tant que pieds de coffret. Cette destination n’est peut-être pas exclusive, notamment pour les exemplaires de grand module (charronnerie ?) Appliques « en forme de champignon ». (20) Alliage à base cuivre, plomb, fer. Nombre : 6. Incomplet (il manque la tige en fer). La morphologie générale du bouton en alliage à base cuivre comporte une partie sommitale bouletée, et différents types de moulures intermédiaires. La tige en fer, de section carrée (environ 5mm de côté) est systématiquement noyée dans une gangue de plomb. Ces appliques sont probablement destinées au domaine de l’ameublement. Appliques « en forme de champignon ». (21-22) Alliage à base cuivre, fer. Nombre : 2. Archéologiquement complets (ces exemplaires conservent encore une grande partie de la tige en fer). Ltotalemax : 106mm, Ltotalemin : 92mm. Pmax : 33,63g, Pmin : 26,20g. Comme précédemment, la morphologie générale du bouton en alliage à base cuivre comporte une partie sommitale bouletée. La tige en fer n’est pas noyée dans une gangue de plomb mais s’adapte parfaitement au diamètre de la douille située au revers du bouton en alliage à base cuivre (cette tige en fer possède une partie de section circulaire s’adaptant à la douille puis une partie inférieure de section carrée). Les deux exemplaires conservent encore leur tige en fer qui mesure entre 65 et 75mm. Ces tiges sont particulièrement massives pour être de simples tiges de fixation à destination uniquement décorative (fonction d’assemblage également). L’utilisation de ces appliques ne semble peut-être pas destinée au domaine de l’ameublement, on connaît des exemples analogues en relation avec le joug (Bouchette et alii 1998, n°180, fig. 56, p. 81). Applique. (23) Alliage à base cuivre, fer ? 99 Nombre : 1. Incomplet. Htête : 32mm, P : 15,50g. Il s’agit d’une applique décorative composée d’une partie en balustre située au dessus d’un socle quadrangulaire. Le départ de la tige de fixation semble être en fer. Applique atypique. (24) Alliage à base cuivre, fer. Nombre : 1. Incomplet. H : 62mm, D : 50mm, P : 223,80g. Il s’agit d’une applique décorative, extrêmement massive. Elle est fuselée et possède une arête médiane en léger relief. Le revers montre que la tige en fer de fixation possède une section carrée (20mm de côté) qui est fixée directement dans une cavité carrée correspondante. Cette tige est donc particulièrement massive, peut-être trop pour être liée à la décoration d’un meuble. S’agit-il d’une applique décorative de joug de cheval ou bien de caisse de char ? Les appliques en alliage à base cuivre, munies d’une barrette plate. Appliques anthropomorphes. (25) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets. Deux appliques possèdent une face visible en faible relief analogue à celle des appliques précédentes : elles représentent deux Amours. La troisième applique représente une tête masculine en ronde-bosse possédant une coiffure évoquant un bonnet côtelé pointu. Le système de fixation est cependant différent : il s’agit d’une longue barrette plate et quadrangulaire perpendiculaire au plan de l’applique, percée d’un trou à son extrémité permettant le passage d’une clavette (système de fixation analogue à celui de certaines serrures). Les anses mobiles. Les objets abordés ici possèdent une morphologie commune : les extrémités sont en effet repliées en forme de crochet, ce qui permet de les fixer sur le support choisi grâce à une goupille possédant deux pattes repliables analogue à nos « attaches parisiennes » actuelles. Certains exemplaires possèdent même une paire de trous de fixation directement obtenue au moulage, tout en gardant parfois l’aspect de crochets obtenus par torsion (comme par exemple certaines anses en forme de dauphins affrontés). Ce type de mobilier est problématique puisque le champ de leur utilisation est multiple. La plus grande partie d’entre eux font bien sûr parti de la garniture métallique des coffres et meubles en bois au même titre que les entrées de serrures, les charnières ou bien les diverses appliques décoratives. Par contre, en consultant la littérature spécialisée concernant la vaisselle métallique ou l’armée romaine, on s’aperçoit que certaines anses, qui trouvées isolément seraient classées dans le domaine mobilier, servent en réalité d’éléments de préhension sur certains vases ou bien à l’arrière de certains…casques ! Ainsi, les éléments peu typés ne peuvent être classés de façon certaine dans l’une ou l’autre catégorie. Afin d’éclaircir la situation, un examen systématique des différents composants de coffrets trouvés en ensemble clos (en contexte funéraire principalement) croisé à l’analyse des éléments de préhension encore fixés à leur vase ou à leur casque d’origine semble nécessaire. Il convient également de distinguer certaines poignées se rapportant plutôt à des trousses de médecin par comparaison avec les ensembles publiés (se reporter par exemple à Boyer et alii 1990, Künzl 1982 et Künzl 1984). Pour chaque type d’anse retrouvé à Autun, la notice, succincte par manque de temps, permet néanmoins de savoir s’il s’agit exclusivement d’une simple anse de meuble ou si elle peut revêtir d’autres usages, par comparaison avec des ensembles publiés, ou bien encore si elle n’appartient au domaine mobilier. Les anses dont les éléments de fixation sont situés dans l’axe de la poignée, extrémités repliées en crochets. Anses possédant des extrémités en forme de tête de chien, repliées en « U ». (26) Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Complets : 2. Emp : 70mm, Hmax : 43mm, Hmin : 30mm. P : 42,82g. 100 La section de l’anse est globalement circulaire, une moulure est présente à son sommet. En l’absence de contre exemple, ce type d’anse semble appartenir exclusivement au domaine mobilier. Anses possédant des extrémités en forme de gland, repliées en « U ». (27) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. Emp : 45mm, H : 33mm. P : 18,15g. La zone de fixation de l’agrafe est limitée par deux moulures. La section est en forme de « D », une moulure est présente à son sommet. En l’absence de contre exemple, ce type d’anse semble appartenir exclusivement au domaine mobilier. Notons la grande ressemblance morphologique avec les exemplaires à extrémité en forme de tête de chien. Anses possédant des extrémités zoomorphes stylisées, repliées en forme de « U ». (28) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Emp : 85mm, H : 52mm. P : 6,51g. La section de l’anse est rectangulaire (plate). Les extrémités sont découpées afin de représenter une tête zoomorphe dont l’œil est matérialisé par un cercle estampé. Le corps de l’anse est décoré de cercles estampés sur ses deux faces. Un exemplaire analogue (même forme, même décor) a été découvert à Augst dans un contexte de la seconde moitié du I° et de la première moitié du II° siècle de notre ère (Kaufmann-Heinimann 1998, n°212, p. 101). Un second exemplaire apparemment similaire (d’après une photographie) est en relation avec un vase métallique également retrouvé à Augst qui est daté du II°-III° siècle (Kaufmann-Heinimann 1998, n°S265, p. 140). Anses possédant des extrémités en forme de balustres moulurées, repliées en « U ». (29) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Archéologiquement complets. Empmax : 46mm, Empmin : 36mm, Hmax : 33mm, Hmin : 24mm. P : 5,23g. La section de l’anse est facettée (losangique ou polygonale). Des anses analogues peuvent être en relation avec des vases métalliques (un exemple dans Tassinari 1993, forme Y2100, n°1765). Notons que deux exemplaires possèdent encore leurs attaches en forme d’« attaches parisiennes ». Anses possédant des extrémités coniques, repliées en « U ». (30) Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Archéologiquement complets : 4. Première population (5 exemplaires) : Empmax : 45mm, Empmin : 35mm, Pmax : 6,59g, Pmin : 3g. Seconde population (1 exemplaire) : Emp : 43mm. La section des anses appartenant à la première population est facettée (losangique). Des anses analogues peuvent être en relation avec des vases métalliques (un exemple dans Tassinari 1993, forme U1200, n°10549). La section de l’anse appartenant à la seconde population est circulaire. Des anses analogues peuvent être en relation avec des vases métalliques (un exemple dans Seldmayer 1999, n°3, pl. 25). Anses possédant des extrémités moulurées (de section carrée), repliées en « U ». (31) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Emp : 60mm, P : 18,60g. La section de cette anse est biseautée (section carrée à pans légèrement coupés). En l’absence de contre exemple, ce type d’anse semble appartenir exclusivement au domaine mobilier. Anses possédant des extrémités non décorées, repliées en « U », forme n°1. (32) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Archéologiquement complets. Empmax : 93mm, Empmin : 60mm, Hmax : 40mm, Hmin : 28mm. Pmax : 23,96g, Pmin : 16,40g. La forme générale rappelle celle de l’exemplaire précédent. La section est quadrangulaire (10x5mm au maximum). 101 Une anse analogue encore en relation avec deux attaches lancéolées destinées à être soudées sur la panse d’un bassin a été retrouvée dans le dépôt de Munderkingen (Bade-Würtemberg) enfoui au III° siècle de notre ère (Kaufmann-Heinimann 1998, fig. 333, p. 272). Anses possédant des extrémités non décorées, repliées en « U », forme n°2. (33) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets (dont une encore solidaire avec un fragment de tiroir métallique). Empmax : 35mm, Empmin : 16mm. P : 1,38g. Ces anses possèdent un très faible module, elles sont de section ronde. Un exemplaire est encore solidaire d’un fragment de tiroir métallique. Une synthèse des connaissances concernant les coffrets d’oculiste compartimentés en alliage à base cuivre a été réalisée lors de la publication de la tombe d’un oculiste découverte à Lyon (Boyer et alii 1990). Ce fragment de tiroir s’insère bien dans la série de 25 coffrets connus dans l’Empire qui sont analysés dans cet article. Une carte de répartition permet d’ailleurs d’observer une nette concentration des découvertes dans les régions rhénanes (Boyer et alii 1990, fig. 21). Ce type de coffret sert au praticien à transporter ses instruments et ses collyres lors de ses déplacements et de ses visites chez les patients. Anse possédant des extrémités non décorées, repliées en « U », forme n°3. (34) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Emp : 100mm, H : 50mm. Cette anse possède une morphologie anguleuse atypique. La section est semi-circulaire. Un exemplaire proche a été retrouvé en association avec un vase métallique lors des opérations de dragage de la Saône (Baratte et alii 1984, n°61, pl. 25, p. 37). Anse possédant des extrémités bouletées, repliées en « chapeau de gendarme » (35) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Emp : 53mm, H : 40mm. L’emplacement des fixations est anguleux. La section ovale est massive. Anses possédant des extrémités non décorées, repliées en « chapeau de gendarme ». (36-37) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets : 1. Emp : 45mm. Le premier exemplaire possède une section circulaire, le second est torsadé. Anses possédant des extrémités non décorées (uniquement quelques reliefs crénelés), repliées en anneau. (38) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Emp : 35mm, H : 25mm. P : 8,90g. La section de l’anse est quadrangulaire. Cette anse possède une morphologie atypique. Anse possédant des extrémités non décorées, repliées en anneau, modèle massif. (39) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Emp : 95mm, H : 71mm. P : 102,44g. La section de l’anse est plate, légèrement trapézoïdale (23x5mm). Sa morphologie est atypique. Les plus proches parallèles sont associés à une série peu courante de couvercles métalliques de forme cylindrique. Localement, une anse analogue a été retrouvée dans les opérations de dragage de la Saône, en association avec un couvercle dont l’intérieur est étamé et qui possède une fermeture en « baïonnette » grâce à deux ouvertures en « L » diamétralement opposées (Nemeth 1993, n°105). Une série de boites cylindriques surmontées d’un couvercle (cette fois-ci sans système de fermeture) systématiquement muni d’un type d’anse proche est connu à Wels, Straubing, Strasbourg, Trèves et Gorsium. Les contextes de découvertes correspondants appartiennent au II° siècle de notre ère (Seldmayer 1999, n°4, pl. 42). 102 Les anses dont les éléments de fixation sont situés dans l’axe de la poignée, extrémités directement obtenues au moulage. Anse en forme de dauphins affrontés. (40) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Emp : 58mm. Cette anse est composé de deux dauphins affrontés, gueule ouverte, tenant une moulure. Leur queue est trifide. La tige est creuse (section en « U »). Cette iconographie est commune. Il existe des modèles d’Augst analogues à ceux-ci mais aussi des exemplaires à la décoration plus complexe (les dauphins sont beaucoup plus détaillés, ils tiennent un coquillage dans leur gueule) et à la diffusion apparemment plus restreinte (Kaufmann-Heinimann 1998, n° 1-5, p. 27). De nombreux exemplaires ont été signalés dans les provinces situées au nord et à l’ouest des Alpes, et plus particulièrement dans le Centre-Est de la Gaule Bibliographie dans Fauduet 1992, note n°12, 13 et 14, p. 58). Signalons enfin la découverte d’un ensemble de garnitures métalliques de coffre en bois comportant plusieurs anses delphiniformes dans une villa située dans le Bade Württemberg (Kemkes 1995, reconstitution du coffre, fig. 6). Il s’agit exclusivement d’une anse de meuble. Anse végétale, dérivée de l’anse en forme de dauphins affrontés. (41) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (une moitié manquante). Emp : 60mm environ. Cette anse possède la morphologie des anses delphiniformes. Cependant le décor gravé et la forme des extrémité évoquent un feuillage. La section est également en « U ». Par analogie, il s’agit exclusivement d’une anse de meuble. Anse en forme de dauphins affrontés, queues reliées par une tige horizontale. (42) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 115mm, H : 100mm. Cette anse ne semble pas articulée au niveau de la queue mais au niveau de la tige horizontale. La section est massive à la différence des exemplaires précédents. Six exemplaires ont été découverts à Augst. Les contextes de découvertes s’étalent des premières décennies du I° siècle de notre ère (datation 10-30 du mobilier associé) à la fin du II° siècle voire durant le III° siècle (Kaufmann-Heinimann 1998, n° S197, S198, S373, 208-210). Il s’agit très certainement d’une anse réservée au domaine mobilier. Anse en forme de dauphins affrontés, queues reliées par une tige horizontale ? (43) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. H : 86mm, P : 104,73g. Le fragment conservé représente un dauphin dans l’attitude de ceux qui appartiennent aux anses, la section est pleine. Cependant, la queue ne se replie pas en formant une bélière comme dans l’exemplaire précédant et aucune trace de départ de tige horizontale n’est visible. De plus, un méplat est visible sur le revers de la queue faisant songer à l’usinage des poignées de bassins de type Tassinari S3100 (Tassinari 1993). Il s’agirait donc peut-être d’un élément de préhension lié au domaine de la vaisselle métallique. Anse en forme de rinceaux. (44) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Emp : 72mm, H : 60mm, P : 71,38g. Cette anse possède deux extrémités quadrangulaires aux bords concaves, bouletées aux angles, prolongées de chaque côté par une tige retombante également bouletée. La poignée est massive et facettée (section hexagonale) et présente une forte moulure sommitale. Cette exemplaire n’a trouvé aucune comparaison, mais compte tenu de sa taille, il semble exclusivement destiné au domaine mobilier. 103 Anses semi circulaires présentant une forte moulure sommitale. (45-46) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets : 2. Empmax : 65mm, Empmin : 55mm. Ces anses possèdent une morphologie commune : la forme est semi-circulaire, la poignée est ornée d’une moulure sommitale. Des différences sont cependant sensibles au niveau de la section et des bélières de fixation : deux exemplaires possèdent une section circuklaire et des bélières de fixation carrées, un exemplaire possède une section facettée et des bélières circulaires. Des anses possédant cette même morphologie sont connues sur des coffrets médicaux (Künzl 1982, p. 61-69 : tombe de médecin découverte à Reims). Cependant le module des anses autunoises semble trop important pour une telle fonction. Les anses dont les éléments de fixation sont situés perpendiculairement à la poignée, extrémités repliées en anneaux. Anse semi-circulaire. (47) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Emp : 50mm, P : 19,71g. La section est quadrangulaire. Les anses dont les éléments de fixation sont situés perpendiculairement à la poignée, extrémités directement obtenues au moulage. Anses semi-circulaires présentant une forte moulure sommitale. (48) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Emp : 50mm, P : 18,54g. La section est circulaire, ovale au niveau de la moulure. Malgré cette différence au niveau des éléments de fixation, ce type d’anse est à rapprocher des trois exemplaires précédents (cf. n°45-46). Les anses à tenons. Anse possédant des tenons horizontaux. (49) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 43mm. P : 4,17g. Cette anse coudée à angle droit possède un système de fixation différent des exemplaires précédents : il s’agit de deux tenons dirigés vers l’extérieur, limités par une moulure cylindrique. La section est facettée. Ce système est connu sur des anses mobiles de forme différente (forme ovale et tenons dirigés vers l’intérieur, mais section également facettée) fixés par des attaches soudées à la panse de vases métalliques (différents exemples dans Seldmayer 1999, n°4-5-6, pl. 23). Ce type d’anse semble exclusivement réservé au domaine de la vaisselle métallique. Les pieds de meubles / coffrets. Pied de coffre ? (50) Alliage à base cuivre, plomb (soudure). Nombre : 2. Complet : 1 (un fragment d’un des deux exemplaires a été découpé très nettement à la scie). Dmax : 35mm, Dmin : 25mm. Pmax supérieur à : 26,26g, Pmin : 12,58g. Ces exemplaires possèdent une face moulurée et une face plane, où sont encore parfois visibles des traces de plomb. S’agit-il de pieds soudés au plomb ? Le domaine de l’ameublement reste hypothétique car il est difficile d’expliquer l’utilisation de la soudure au plomb sur un support en bois…S’agit-il plutôt de pieds de vases métalliques ? Les pieds zoomorphes. 104 Les fragments de pieds zoomorphes sont inévitablement classés, dans les publications habituelles, dans le domaine mobilier. En effet, cette utilisation semble fréquente, mais elle n’est pas exclusive, il peut s’agir également de pieds de vaisselle métallique, de trépied tripode ou encore d’éléments plus insolites tels que des pieds de lampe à huile. Le système d’emmanchement peut nous donner quelques indications supplémentaires quant à cette fonction précise. Pied zoomorphe (patte de fauve), emmanchement à douille quadrangulaire et verticale, présence d’un socle. (51) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 75mm, douille : 10x10mm. La douille, quadrangulaire (10x10mm) est peu profonde (13mm). Il s’agit très probablement d’un pied de trépied tripode métallique, repliable, sur lequel on mettait un plateau destiné au service. On les retrouve dans des contextes du II° au IV° siècle de notre ère. Des parallèles complets existent à Környe (Németh 1990, n°14) ou encore à Evreux (Fauduet 1993, n°70, pied de 95mm de haut, douille mesurant 7x6mm), ils mesurent environ 1 mètre de haut. Pied zoomorphe (patte de fauve), emmanchement à douille quadrangulaire et verticale, sans socle, forme n°1. (52) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 45mm, douille : 22x6mm, P : 94,39g. Cet exemplaire est légèrement différent du précédent : de taille plus modeste, il ne repose pas sur un socle, la douille est débouchante. L’identification en tant qu’élément de trépied métallique reste hypothétique. Pied zoomorphe (patte de fauve), emmanchement à douille quadrangulaire et verticale, sans socle, forme n°2. (53) Alliage à base cuivre, fer. Nombre : 1. Incomplet. H : 35mm, douille : 21x7mm, P : 46,13g. La douille est très peu profonde (3mm) et comporte des traces ferreuses (emmanchement avec un élément en fer ?). Pied zoomorphe (protome de fauve prolongé par une patte), emmanchement à douille circulaire et verticale. (54) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Hmax : 75mm, Hmin : 58mm, ddouille : 12mm à l’ouverture (mesurée sur un seul exemplaire), P : 75,63g. Un des deux exemplaires présente un orifice circulaire entre la tête et la patte. Pied zoomorphe (patte de fauve), emmanchement à douille losangique et oblique. (55) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. H : 39mm, douille : 15x20mm, P : 93,56g. Pied zoomorphe (patte de capridé), emmanchement à douille circulaire et oblique. (56) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 43mm, ddouille : 12mm. Pied zoomorphe (fauve), système d’emmanchement à tenon. (57) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 24mm, P : 31,82g. Ce système semble peu fréquent. Pied zoomorphe (griffon), sans système d’emmanchement. (58) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Incomplets. H : 67mm. 105 Ce modèle présente la forme d’un protome de griffon, le poitrail étant prolongé par une patte. Une protubérance cubique surmonte la tête de l’animal, une barette horizontale, support d’un décor en pointillé, prolonge son cou. Cette morphologie rappelle celle des de certains pieds qui, au nombre de trois, surmontent des lampes à huile (voir par exemple l’exemplaire de Dax, retrouvé dans un dépôt du IV° siècle dans Santrot 1996, fig. 34). Extrémités de pieds zoomorphes (fauves) fragmentaires. (59-64) Alliage à base cuivre, argent (1 exemplaire 30 ). Nombre : 6. Incomplets. L’écriture et la correspondance. (pl. 74-76) L’écriture. (pl. 74-75) Les stylets. (pl. 74-75) 1000. Stylets monoblocs. 000. Section simple : circulaire, quadrangulaire. 00. Section non continue. 10. Section continue, décor incisé. 20. Section continue, placages de métaux précieux (or, argent) 100. Section facettée. 00. Couvrante, sans autre type de décor. 200. Section complexe et variable : présence de gorges et/ou de moulures le long du manche. 00. Décor de gorges uniquement. 10. Décor de gorges et moulures. 300. Section complexe et variable : excisions ponctuelles le long du manche. 00. Décor incisé. 400. Section complexe et variable : décor plastique. 00. Décor biseauté. 2000. Stylets possédant une pointe rapportée. 000. Section simple et continue : circulaire, carrée. 00. Sans autre type de décor. 10. Décor incisé. 100. Section facettée. 00. Section facettée limitée au milieu du manche, sans autre type de décor. 10. Section facettée limitée au milieu du manche, décor mouluré. 200. Section complexe et variable : présence de gorges et/ou de moulures le long du manche. 300. Section complexe et variable : excisions ponctuelles le long du manche. 400. Section complexe et variable : décor plastique. 00. Manche torsadé. Type 1.00 : Stylets monoblocs de section simple non continue, décor incisé. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 120mm. La palette est triangulaire. Au voisinage de celle-ci, la section est carrée puis devient progressivement circulaire. Le décor est très légèrement incisé. La pointe est marquée par un léger biseau. Type 1.01 : Stylets monoblocs de section simple et continue, décor incisé. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Pointe cassée. L supérieur à : 73mm. La palette est triangulaire. Le décor incisé est très soigné, limité au voisinage de la palette et de la pointe. Un léger décrochement individualise la pointe du manche. La section est circulaire. Type 1.02 : Stylets monoblocs de section simple et continue, placage de matériaux précieux. 30 SNI/table : patte sur socle, section en “U”. 106 Fer, or (placage). Nombre : 1. Complet. L : 107mm P : 9,87g La palette st semi-circulaire. Les placages de feuilles d’or sont limités à la partie inférieure, ils encadrent une zone de croisillons incisés. La pointe est marquée par un rétrécissement progressif de la section. Type 1.10 : Stylets monoblocs de section facettée, sans autre décor. Fer : 83%, alliage à base cuivre : 17% Nombre : 6. Complets : 6. Pour les exemplaires en fer : Lmax : 142mm, Lmin : 102mm, Lmoy : 121mm. Pmax : 19,98g, Pmin : 12,81g, Pmoy : 16,5g. L’exemplaire en alliage à base cuivre semble appartenir à une catégorie de taille plus restreinte : il ne mesure en effet que 87mm et ne pèse que 6g. La palette est non débordante se situe dans le prolongement du manche. La pointe est marquée par un rétrécissement progressif de la section. Les stylets de ce type possèdent généralement une section très légèrement facettée au niveau de la surface de préhension, probablement pour une meilleure tenue en main. Type 1.20 : Stylets monoblocs, décor de gorges, décor incisé. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Palette cassée en son milieu. L supérieur à : 114mm. P supérieur à : 5g. Le décor incisé, régulièrement espacé, est limité par des gorges. La pointe est marquée par un rétrécissement progressif de la section Type 1.21 : Stylets monoblocs, décor de gorges et moulures, décor incisé. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 133mm. La palette, débordante, est en forme de « S ». Les gorges et moulures sont limitées au niveau de la palette ; de la pointe et du centre de la zone de préhension. Les zones non moulurées sont facettées ou bien soigneusement incisées. La pointe est marquée par un rétrécissement progressif de la section. Type 1.30 : Stylets monoblocs, décor excisé. Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets : 3. Lmax : 121mm, Lmin : 97mm Pmax : 9,94g, Pmin : 7,66g. La section est globalement circulaire, ponctuellement polygonale par excision. Le décor incisé est couvrant, présence éventuelle de quelques moulures. Type 1.40 : Stylets monoblocs, décor plastique. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 102mm. La palette est triangulaire. La forme de ce stylet ( ?) est relativement inhabituelle de par le décor plastique et la forme de la palette. Type 2.00 : Stylets à pointe rapportée de section simple, non décorés. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Sans pointe. Lmanche : 132mm P manche : 6,68g. La palette est de très faible module. L’aspect de ce type de stylet est particulièrement grêle, la section du manche étant petite et sa longueur importante. Type 2.01 : Stylets à pointe rapportée de section simple, décor incisé. Fer : 81%, alliage à base cuivre : 19%. 107 Nombre : 16. Complets (avec pointe) : 1. Manches complets (sans pointe) : 15. Lmanche max : 104mm, Lmanche min : 66mm, Lmanche moy : 86mm. (Sur l’exemplaire conservé, la longueur de la pointe qui dépasse est de 40mm, la longueur moyenne d’un stylet complet serait donc d’environ 126mm). Pmanche max : 14,8g, Pmanche min : 4,30g, Pmanche moy : 8,60g. La palette est globalement rectangulaire : sur les exemplaires en fer, elle mesure environ 20mmx8mm, sur les exemplaires en alliage à base cuivre elle est légèrement plus étroite et allongée et mesure approximativement 28mmx4mm. Le manche, de section ronde, s’élargit progressivement de la palette en direction de la pointe. Quelques lignes incisées sont localisées au niveau de cette dernière. La pointe semble être fixée au plomb dans la cavité aménagée dans le manche. Type 2.10 : Stylets à pointe rapportée de section facettée limitée au centre du manche. Alliage à base cuivre. Nombre : 10. Complets (avec pointe) : 0. Manches complets (sans pointe) : 7. Lmanche max : 120mm, Lmanche min : 99mm, Lmanche moy : 115mm. Pmanche max : 16,42g, Pmanche min : 12,15g, Pmanche moy : 14,5g. Cette série est très homogène (production locale ?). La palette, rectangulaire, est systématiquement excisée en deux points. La forme adoptée par le manche est globalement celle du type 2.11 (les dimensions sont toutefois légèrement plus importantes). Les abords de la pointe et de la palette ne sont pas facettées (zones lisses d’environ 20mm). La pointe semble également être fixée au plomb dans la cavité aménagée dans la manche. Type 2.11 : Stylets à pointe rapportée de section facettée, décor mouluré. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Les moulures sont localisées au niveau de la pointe (et peut-être ailleurs, la forme étant incomplète). Type 2.40 : Stylets à pointe rapporté et à manche torsadé. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets : 2. Lmax : 106mm, Lmin : 89mm P : 5,36g. La palette, rectangulaire, est peu débordante. Le manche est torsadé (fausse torsade), les moulures peuvent être localisées au niveau de la pointe. Spatule à cire ? Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque la lame en fer). L : 55mm, P : 31,22g. Il s’agit d’un objet de section polygonale, destiné à recevoir à son extrémité une lame, probablement en fer, coincée entre deux plaques à la manière d’un bistouri. Pourtant, cet exemplaire n’a trouvé aucune comparaison dans la littérature spécialisée concernant le domaine de la médecine. L’unique comparaison a été observée au Musée d’Arles qui possède un exemplaire analogue interprété en tant que spatule à cire. Il pourrait peut-être plus vraisemblablement s’agir d’un rasoir. La correspondance. Les boites à sceaux. (pl. 76) Ces objets, malgré des différences morphologiques, possèdent des caractéristiques communes liées à leur fonction : un couvercle mobile grâce à une charnière, un fond muni de plusieurs trous débouchants et deux encoches sur les côtés. Il s’agit de boites destinées à protèger, comme leur nom l’indique, le sceau en cire d’un expéditeur lors du transport d’un courrier chez un destinataire : ainsi, le fil enserrant la missive passe par les encoches et les trous servent à faire écouler le surplus de cire et l’adhésion du tout à la lettre. Ce type de mobilier est peu connu. Une des seules études synthétiques actuellement disponible sur le sujet concerne un type particulier de boite à sceaux : les boites à sceaux à décor zoomorphe (Abauzit, Feugère 1995). Les auteurs y présentent d’ailleurs un historique de la recherche auquel on peut se reporter. On peut également évoquer une note très brève concernant les boites à sceaux d’époque républicaine, en forme de bourse (Abauzit, Feugère 1993). 108 Généralement, on considère que les boites à sceaux de forme circulaire sont caractéristiques du I° siècle de notre ère et que les forme losangiques apparaissent au courant du II° siècle, les forme en goutte d’eau étant plutôt calées à la fin de ce siècle (Deschler-Erb, Kaufmann-Heinimann 1996). Leur répartition est difficile à apréhender puisque les points de découvertes reflètent les destinations des missives qu’elles accompagnaient, zones en étroites correspondance avec l’armée romaine, acteur principal de ce processus de diffusion. Boites à sceaux de forme circulaire, couvercle lisse, sans décor. (1) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet (deux moitiés séparées qui « collent ») D : 20mm, P : 8,49g. Boites à sceaux de forme circulaire, couvercle lisse, décor niellé. (2) Alliage à base cuivre, nielle. Nombre : 1. Incomplet (il ne subsiste que le couvercle). D : 19mm. Boites à sceaux de forme circulaire, couvercle conique, incrustation (os ?). (3) Alliage à base cuivre, os ? Nombre : 1. Complet. D : 19mm, P : 6g. Cette boite présente un ajustement qui permet de refermer très précisément le couvercle. Boites à sceaux de forme circulaire, couvercle à décor zoomorphe riveté. (4) Alliage à base cuivre, nielle. Nombre : 1. Complet. D : 20mm. Le décor figure un aigle, le plumage étant précisé par des incrustations de nielle. M.Feugère rapproche cette représentation de celle de certaines fibules zoomorphes dont la répartition montre une nette concentration en Bourgogne et dans la région du Rhin moyen (Augst) : il émet l’hypothèse d’avoir affaire aux mêmes ateliers de production (Alésia ou bien Autun). Les contextes de découverte appartiennent à la fourchette chronologique I°-1ère moitié du II° siècle (Abauzit, Feugère 1995). Se reporter à cet article pour obtenir la liste des comparaisons disponibles, ainsi qu’au complément paru dans la revue Instrumentum de juin 2000. Boites à sceaux de forme circulaire, couvercle à décor zoomorphe directement au moulage. (5) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. D : 20mm. Le décor figure une grenouille. Les contextes de découvertes des exemplaires publiés sont également situés dans la fourchette chronologique I°-1ère moitié du II° siècle (Abauzit, Feugère 1995). Se reporter à cet article pour obtenir la liste des comparaisons disponibles, ainsi qu’au complément paru dans la revue Instrumentum de juin 2000. Boites à sceaux de forme circulaire. (6) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Incomplets (fonds) L’un des trois exemplaires possèdent un profil atypique, le couvercle devant être initialement penché vers l’avant. Boites à sceaux en forme de goutte d’eau, couvercle lisse. (7) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. L : 26mm, P : 5g. Ces boites possèdent un système de tenon/mortaise à leur extrémité assurant une parfaite fermeture du couvercle. Ces deux exemplaires différent par la morphologie de leur charnière. Boites à sceaux en forme de goutte d’eau, couvercle émaillé. (8) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 2. Incomplets (seul le couvercle est conservé) Lmax : 32mm, Lmin : 26mm. 109 La forme et la conception d’une de ces boites à sceaux est analogue à celle des exemplaires précédents. Boites à sceaux en forme de goutte d’eau, charnière indépendante soudée au couvercle. (9) Alliage à base cuivre. Nombre : 20mm, P : 1,35g. La conception de ce modèle est atypique : un élément festonné est articulé à la partie de la charnière située sur le fond de la boite, puis est soudé au couvercle en lui-même. Il n’a trouvé aucune comparaison. Boites à sceaux de forme losangique, couvercle émaillé. (10) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 1. Incomplet (seul le couvercle est conservé). L : 32mm. Le systéme de tenon/mortaise assurant une parfaite fermeture du couvercle est analogue à certaines boites à sceaux en forme de goutte d’eau. Boites à sceaux piriformes, couvercle émaillé. (11) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 1. Archéologiquement complet. L : 49mm. Le systéme de tenon/mortaise assurant une parfaite fermeture du couvercle est analogue à certaines boites à sceaux en forme de goutte d’eau. Les instruments de médecine / hygiène. (pl. 77-90) Les objets à usage mixte, destinés aux soins corporels, aux soins de beauté, aux examens médicaux et à la préparation de remèdes. Les pinces. (pl. 77-78) 1000. Pinces obtenues par pliage d’une barre. 000. Charnière de type n°1. 00. Zone de contact des deux lamelles : surface. 10. Zone de contact des deux lamelles : ligne. 1. Variante n°1. 2a. Variante n°2a. 2b. Variante n°2b. 3. Variante n°3. 100. Charnière de type n°2. 00. Zone de contact des deux lamelles : point (et surface). 200. Charnière de type n°3. 00. Zone de contact des deux lamelles : point (et surface). 2000. Pinces obtenues par sciage d’une barre. 000. Liaison des lamelles de type n°1. 100. Liaison des lamelles de type n°2. 200. Liaison des lamelles de type n°3. Quelques aspects fonctionnels et chronologiques : D’une manière générale, les pinces de type 1.00 sont des objets d’usage domestique destinées principalement à la toilette et à l’épilation : les extrémités sont larges et la zone de contact entre les deux lamelle est importante. Il semblerait de plus qu’une utilisation pour moucher les mèches des lampes à huile ne soit pas à exclure. Cet accessoire se rencontre en contexte d’habitat, mais aussi en contexte funéraire, et ce depuis la Tène et durant toute l’époque gallo-romaine sans grands changements d’ordre typologique. Les pinces de type 1.10 et 1.20 possèdent par contre une morphologie toute différente : les extrémités sont pointues et la zone de contact entre les deux lamelles est ponctuelle. Elles semblent adaptées à un travail de précision, probablement médical. Cette impression est confirmée par la présence de tels accessoires dans des trousses de médecins (Künzl 1984, pl. 8 et 9) et leur relative rareté qui semble exclure une utilisation purement 110 domestique. Notons au passage le fait qu’ils ne sont absolument pas représentés à Augst. Une comparaison proche a été reconnue à Saint-Romain (21) au lieu-dit « Le Verger », sur un site fréquenté au III° et IV° siècle ap. J.-C. (collectif 1977, p. 69, fig. 2, n°11) : cette découverte en contexte confirme l’hypothèse d’une datation plutôt tardive (III°-IV°) appréhendée grâce à la technique décorative (excision). Notons enfin que les quelques exemplaires de type 1.10/1 retrouvés de façon diffuse en Gaule possèdent systématiquement des caractéristiques morphologiques très proches. Les pinces de type 2.00 et 2.10 possèdent une double fonction (« Pinzettensonde »), qui en fait un probable accessoire de médecin. En effet, on retrouve au niveau de la charnière soit une tige éventuellement terminée par une protubérance en forme d’olive (type 2.00), soit un petit cuilleron (type 2.10). Les quelques exemplaires découverts à Augst sont datés des I° et II° siècle de notre ère (Riha 1986, n°112-115). La pince de type 2.20 possède une morphologie toute particulière (grandes dimensions, extrémités profilées et pointues), adaptée à un travail de précision. L’utilisation de ce type semble exclusivement consacrée à la pratique de la médecine et de la chirurgie, cette impression est confirmée par la découverte de pinces analogues, notamment dans la sépulture de médecin de Bingen (Riha 1986, n°97-98, et note n°79). Les datations proposées couvrent la fin du I° et le début du II° siècle. Type 1.00 : Pinces à charnière obtenues par pliage de type n°1, zone de contact des deux lamelles : surface. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Lmax : 58mm, Lmin : 52mm Pmax : 4,43g, Pmin : 2,76g. La section est plate et constante. Un décrochement semi-circulaire sur chaque lamelle permet d’isoler une zone de contact carrée d’environ 5 mm de côté. Type 1.01/1 : Pinces à charnière obtenues par pliage de type n°1, zone de contact des deux lamelles linéaire, variante n°1. Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets. Lmax : 65mm, Lmin : 62mm. Pmax : 6,42g, Pmin : 4,97g. La section est plate et constante. Les lamelles, parallèles, subissent un décrochement semi-circulaire. Les deux extrémités se touchent suivant une ligne. Type 1.01/2a : Pinces à charnière obtenues par pliage de type n°1, zone de contact des deux lamelles linéaire, variante n°2a. Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets. Lmax : 69mm, Lmin : 66mm. Pmax : 6,56g, Pmin : 4,67g. La section est plate et constante. La largeur des lamelles diminue légèrement au niveau d’un décrochement à angle vif, proche des extrémités. Celles-ci se touchent suivant une ligne. Type 1.01/2b : Pinces à charnière obtenues par pliage de type n°1, zone de contact des deux lamelles linéaire, variante n°2b. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Lmax : 72mm, Lmin : 68mm. Pmax : 6,52g, Pmin : 2,94g. La section est plate et globalement constante. Les lamelles subissent un décrochement à angle vif. L’extrémité est usiné (décrochement et affûtage) afin de bien aménager la zone de contact qui est linéaire. Type 1.01/3 : Pinces à charnière obtenues par pliage de type n°1, zone de contact des deux lamelles linéaire, variante n°3. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet (une lamelle manquante). L : 71mm P : supérieur à 4,65g. La section est plate. Les lamelles, en forme de trompette (largeur qui augmente au voisinage des extrémités), 111 subissent un décrochement arrondi au niveau des extrémités. Celles-ci se touchent suivant une ligne. Type 1.10/1 : Pinces à charnière obtenues par pliage de type n°2, variante n°1. Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Complets. Lmax : 111mm, Lmin : 94mm, Lmoy : 103mm. Pmax : 16,82g, Pmin : 16,22g, Pmoy : 16,5g. Il n’y a pas de ressaut entre la charnière et la lamelle. La section est plate dans les deux tiers supérieurs. Le dernier tiers, à proximité des extrémités, est usiné afin d’adopter une section globalement triangulaire ou semi circulaire. Ce changement de section est marqué par des excisions et des traits incisés. D’autres excisions et traits incisés marquent l’extrémité supérieure de la lamelle, au niveau de la charnière. Les deux lamelles peuvent se toucher directement sur toute leur longueur. Les extrémités sont affûtés en pointe, ce qui permet d’effectuer un travail relativement précis. Type 1.10/2 : Pinces à charnière obtenues par pliage, charnière de type n°2, variante n°2. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 101mm P : 18,20g. Type globalement identique au précédant. La seule différence notable se situe au niveau du décor qui est incisé et non excisé, le ressaut entre la charnière et les lamelles semble également plus marqué. Type 1.20 : Pinces à charnière obtenue par pliage, charnière de type n°3. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 86mm. Un ressaut est très net entre la charnière de section plate et la lamelle de section carrée dans sa moitié supérieure. Un décor excisé est limité à cette zone de section carrée. Comme pour les exemplaires de type 1.10, la section de la lamelle est semi circulaire au voisinage des extrémités, les deux lamelles peuvent se toucher directement sur toute leur longueur et les extrémités sont affûtés en pointe. Type 2.00 : Pinces obtenues par sciage, liaison des lamelles de type n°1. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 90mm. P : 4,27g. Les lamelles sont de section plate qui s’élargit à l’approche des extrémités, elles se touchent suivant une ligne La liaison des deux lamelles est constituée d’une barre de section carrée. Type 2.10 : Pinces obtenues par pliage, liaison des lamelles de type n°2. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet (une lamelle manquante). L : 72mm. P : 2.18g. Les lamelles sont de section plate et constante. Celles-ci subissent un décrochement à angle vif au voisinage des extrémités. Un petit décor incisé marque la limite avec la liaison qui est constituée d’une barre de section rectangulaire surmontée d’une extrémité en forme de cuilleron (cure-oreille ?). Type 2.20 : Pinces obtenues par pliage, liaison des lamelles de type n°3. Nombre : 1. Complet. L : 157mm. Les lamelles, sur le premier tiers supérieur de leur longueur, sont de section plate afin d’assurer toute la souplesse d’utilisation nécessaire. A la suite d’un ressaut, la section devient quadrangulaire puis s’affine progressivement en direction des extrémités pour finir en pointe biseautées. Cela permet d’effectuer un travail précis, tout comme pour les exemplaires de type 1.10 et 1.20. Les spatules plates (« Spatelsonden »), les spatules creuses (« Löffelsonde ») et les ligules (« Ohrlöffelchen »). (pl. 79-83) 112 1000. Spatules de section plate. 000. Spatule de forme étroite et allongée. 00. Jonction spatule/manche directe à angle aigu. 10. Jonction spatule/manche directe arrondie. 100. Spatule de forme ovale. 00. Jonction spatule/manche directe. 10. Jonction spatule/manche de forme n°1. 200. Spatule de forme losangique. 00. Jonction spatule/manche moulurée. 2000. Spatule de section triangulaire. 000. Spatule à bords parallèles et allongée. 00. Jonction spatule/manche moulurée. 100. Spatules de forme ovale. 00. Jonction spatule/manche moulurée. 10. Jonction spatule/manche de forme n°1. 20. Jonction spatule/manche de forme n°2. 200. Spatules de forme losangique. 00. Jonction spatule/manche directe. 3000. Spatules creuses de section en « V ». 000. Cuilleron de forme ovale. 100. Cuilleron de forme losangique. 00. Jonction cuilleron /manche directe. 1. Manche non décoré. 2. Manche torsadé. 4000. Spatules creuses de section en « U ». 000. Cuilleron de forme ovale. 00. Jonction cuilleron /manche mouluré. 1. Variante n°1. 2. Variante n°2. 10. Jonction cuilleron /manche de forme n°1 20. Jonction cuilleron /manche de forme n°2. 5000. Ligule. 000. Section simple : circulaire ou quadrangulaire. 00. Section non continue. 10. Section continue. 100. Section facettée. 00. Couvrante, sans autre type de décor. 200. Section complexe et variable : décor de gorges et moulures. 00. Décor limité à la jonction spatule/manche. 10. Décor situé au premier tiers du manche. 300. Section complexe et variable : section non circulaire ponctuellement. 00. Section carrée ponctuellement. 10. Section plate ponctuellement. 400. Section complexe et variable : décor plastique. 00. Manche torsadé. Quelques aspects fonctionnels : Le nombre extrêmement important de spatules de type 1,2,3,4 ou 5 récoltées dans la totalité des quartiers de l’antique Augusta Rauricorum prouve que la population civile les utilisait quotidiennement, sans que l’on connaisse la nature exacte de cette utilisation qui était probablement en relation avec la toilette (préparation des fards, des crèmes…) (Riha 1986). Les médecins les utilisaient également, puisqu’on en retrouve des exemplaires à l’intérieur de trousses d’oculistes telles que celle récemment découverte à Lyon (Boyer et alii 1990). Nous allons résumer les différentes applications médicales couramment admises pour chaque type d’instrument. Ces spatules, également appelées specillum, possèdent un nom spécifique suivant leur morphologie : 113 Les types 1 et 2 regroupent les spatules plates, qui sont encore appelées spathomèles. A l’opposé de la spatule, l’extrémité adopte une forme d’olive, servant tout à la fois de cautère, de sonde et même de broyeur (pour la préparation des collyres par exemple). Les médecins utilisaient probablement le côté spatule pour étendre soigneusement des onguents sur certaines lésions ainsi que pour écarter les tissus lors des opérations chirurgicales (Künzl 1984, type J). Les types 3 et 4 regroupent les spatules creuses, qui sont encore appelées cyathiscomèles. Elles peuvent servir à mélanger puis appliquer des onguents. La forme du cuilleron, en U ou bien en V, varierait en fonction de la partie du corps à soigner (Künzl 1984, type K). Enfin, le type 5 constitue la famille des ligules, encore appelées « oricularium specillum », mais que l’on rencontre beaucoup plus fréquemment sous la simple appellation de « cure-oreilles » (ou encore sonde « cureoreilles »). Cet instrument est caractérisé par une extrémité pointue et un petit cuilleron de forme circulaire, généralement plat et parfois concave. En effet, il devait être pratique pour enlever les corps étrangers des petits orifices tels que les yeux ou bien les oreilles ainsi que pour percer et curer les fistules, mais il pouvait également servir à préparer des collyres liquides et être utilisé par la suite pour les introduire dans les yeux (Künzl 1984, type L). Le type 5.10, de par sa morphologie massive, peut d’ailleurs être considéré comme un instrument essentiellement destiné à la médecine. Type 1.00 : Spatules de section plate, de forme étroite et allongée, jonction spatule/manche directe, à angle aigu. Alliage à base cuivre. Nombre : 4. Complets : 3. L1max : 65mm, L1min : 40mm, L1moy : 60mm. L2max : 9mm, L2min : 4,5mm, L2moy : 6mm. Lmax : 182 mm, Lmin : 115mm, Lmoy : 150mm. P max : 3,40g, Pmin : 3,31g, Pmoy : 3,35g. La spatule, globalement rectangulaire, mesure environ 60x6mm. Le manche, de section ronde, est particulièrement grêle (D : 1,5mm environ). L’extrémité adopte généralement la forme d’une olive mais parfois elle peut être moulurée. Aucun type analogue n’a été retrouvé à Augst. Type 1.01 : Spatules de section plate, de forme étroite et allongée, jonction spatule/manche directe, arrondie. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L1 : 84mm, L2 : 9mm. L : supérieur à 105mm. P : 3,18g. La spatule est globalement triangulaire car elle est renflée au niveau de la jonction avec le manche. Le manche semble également grêle, comme pour le type précédent 1.10. Aucun type analogue n’a été retrouvé à Augst. Type 1.10 : Spatules de section plate, de forme ovale, jonction spatule/manche directe. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L1 : 73mm, L2 : 14mm. L : supérieur à 131mm P : 13,07g. Les bords de la spatule sont biseautés. Le manche est de section polygonale, grâce au prolongement de ces biseaux. Un exemplaire analogue provient d’Augst (Riha 1986, n°564), il provient d’un contexte de la fin du I° et du second siècle de notre ère. Type 1.11 : Spatules de section plate, de forme ovale, jonction spatule/manche de forme n°1 Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L1 : 65mm, L2 : 16mm. L : 176mm 114 La section de la spatule s’affine en direction des bords. La section du manche est polygonale. Ce type semble très commun dans les provinces occidentales, on le retrouve dans de nombreuses trousses de médecins. Les contextes disponibles indiquent une longue période d’utilisation : du I° au IV° siècle ap. J.-C. Riha 1986, n°554556, 559). Type 1.20 : Spatules de section plate, de forme losangique, jonction spatule/manche moulurée. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L1 : 44mm, L2 : 8mm. L : 92mm. L’unique exemplaire représentatif de ce type est de taille très modeste (moitié moins grand que les exemplaires classiques). Aucun type analogue n’a été retrouvé à Augst. Type 2.00 : Spatules de section triangulaire , à bords parallèles et allongée, à jonction spatule/manche moulurée. Alliage à base cuivre. Nombre : 4. Complets : 2. L1max : 60mm, L1min : 48mm, L1moy : 56mm. L2max : 15mm, L2min : 10mm, L2moy : 13mm. L max : 185mm, Lmin : 145mm. Pmax : 11,86g, Pmin : 11.06g, Pmoy : 11,46g. Cette série est homogène. La section du manche est polygonale. Un exemplaire possède un trou dans l’extrémité en forme d’olive. Ce type semble commun dans les provinces occidentales, les datations disponibles fournissent une fourchette chronologique située entre la fin du II° et le début du III° siècle ap. J.-C. (Riha 1986, n°579-581). Type 2.10 : Spatules de section triangulaire, de forme ovale, à jonction spatule/manche moulurée. Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Incomplets. Pour l’exemplaire le plus complet : L : supérieur à 137mm, P : supérieur à 3,83g. Aucun exemplaire ne possède une spatule complète. Néanmoins, l’amorce de celle-ci est identique pour les cinq exemplaires reconnus qui semblent donc bel et bien appartenir à une même série (la spatule semble peu large et élancée). La section du manche est polygonale. Type 2.11 : Spatules de section triangulaire, de forme ovale, à jonction spatule/manche de forme n°1. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L1 : 61mm, L2 : 10mm. L : supérieure à 134mm. P : supérieur à 8,70g. La jonction spatule/manche est identique à celle du type 1.11 et 4.01. La section du manche est polygonale. Un type analogue provient d’Augst (Riha 1986, n°560). Type 2.12 : Spatules de section triangulaire, de forme ovale, à jonction spatule/manche de forme n°2. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Incomplets. L1 max : 50mm, L1 min : 46mm. L2 max : 10mm, L1 min : 8mm. L supérieur à : 164mm et 146mm. P : supérieur à 5,02g. La jonction spatule/manche est identique à celle du type 4.12. La section du manche est polygonale. Type 2.20 : Spatules de section triangulaire, de forme losangique, à jonction spatule/manche directe. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L1 : 47mm, L2 : 12mm. L : 175mm. La section du manche est polygonale. 115 Type 3.00 : Spatules creuses de section en « V », de forme ovale, à jonction spatule/manche moulurée. Alliage à base cuivre. Nombre : 9. Complets : 2. L1 max : 45mm, L1 min : 33mm, L1 moy : 40mm. L2 max : 11mm, L2 min : 6mm, L2 moy : 8mm. Lmax : 141mm, Lmin : 123mm. P : 5,65g. Le cuilleron est constitué d’une fine tôle d’alliage à base cuivre mise en forme par pliage à angle vif. La section du manche est circulaire. Ce type, très commun durant le haut Empire, semble avoir été autant utilisé par les médecins que par le reste de la population : on le retrouve dans quelques sépultures de médecins (Riha 1986, n0519-527, et note n°136). Type 3.10/1 : Spatules creuses de section en « V », de forme losangique, à jonction spatule/manche directe, manche non décoré. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L1 : 21mm, L2 : 6mm L : 97mm P : 2,97g. Le cuilleron est constitué d’une fine tôle d’alliage à base cuivre mise en forme par pliage à angle vif. La section du manche est circulaire. Type 3.10/2 : Spatules creuses de section en « V », de forme losangique, à jonction spatule/manche directe, manche torsadé. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L1 : 31mm, L2 : 11mm L : 157mm P : 7,02g. Le cuilleron est constitué d’une fine tôle d’alliage à base cuivre mise en forme par pliage à angle vif. La section du manche est quadrangulaire, le manche est torsadé et possède des moulures en son milieu. Type 4.00/1 : Spatules creuses de section en « U », de forme ovale, à jonction spatule/manche moulurée, variante n°1. Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Complets : 2. L1 max : 44mm, L1 min : 30mm ? L1 moy : 37mm L2 max : 9mm, L2 min : 8mm, L2 moy : 8mm. Lmax : 162mm, Lmin : 126mm P : 11,26g Le cuilleron est constitué d’une fine tôle d’alliage à base cuivre. Le manche, généralement lisse, peut comporter des stries réalisées dans l’axe du manche. Type 4.00/2 : Spatules creuses de section en « U », de forme ovale, à jonction spatule/manche moulurée, variante n°2. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L1 : 23mm, L2 : 6mm L : supérieure à 92mm. Cet exemplaire s’inscrit mal dans la typologie : le cuilleron est très massif et possède un angle vif réalisé dans la masse. Cependant sa forme générale rappelle le type 4.00/1. Le manche possède des stries obliques. Type 4.01 : Spatules creuses de section en « U », de forme ovale, à jonction manche/spatule de forme n°1. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Incomplets. L1 max : 40mm, L1 min : 37mm L2 : 7mm. La partie convexe du cuilleron, constitué d’une tôle fine, peut être facettée. La section du manche n’est pas connue. La jonction est identique à celle du type 1.11 et 2.11. 116 Type 4.02 : Spatules creuses de section en « U », de forme ovale, à jonction manche/spatule de forme n°2. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. La forme complète du cuilleron n’est pas connue. La jonction est identique à celle du type 2.12. Type 5.00 : Ligules de section simple, non continue. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 135mm. P : 5,65g. Le cuilleron est circulaire et de section plate. Le quart supérieur du manche est de section carrée, le reste est de section circulaire. Le décor guilloché est limité à la partie qui est de section carrée. Ce type semble peu répandu, un parallèle identique (changement de section, décor guilloché) a été retrouvé dans la nécropole tardive d’Hérouvilette qui s’étend chronologiquement de la première moitié du VI° à la seconde moitié du VII° siècle (Decaens 1971, p. 122, fig. 26). Type 5.01 : Ligules de section simple, section continue. Alliage à base cuivre. Nombre : 46. Complets : 30. Deux populations ont été mises en évidence : Grands modèles (45% de la population) : Lmax : 166mm, Lmin : 100mm, Lmoy : 130mm. Petits modèles (55% de la population) : Lmax : 95mm, Lmin : 52mm , Lmoy : 80mm. Aucune différence de poids significative n’a été détectée entre ces deux populations : Pmax : 4,84g, Pmin : 1,48g, Pmoy : 2,7g. Le cuilleron, circulaire, peut être de section plate ou bien légèrement concave, ce qui implique un éventuel changement de fonction. Il s’agit d’une série largement représentée à Augst, on les retrouve dans des contextes de découverte couvrant la première moitié du I° jusqu’au IV° siècle. Type 5.10 : Ligules de section facettée couvrante. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets : 1. L : 139mm. P : 8,12g. Le cuilleron, de forme losangique, est de dimensions relativement importantes (10x7mm). On peut rapprocher ce type d’exemplaires découverts à Augst (Riha 1986, n°651-652, L : 182mm) qui sont considérés comme des instruments à usage strictement médical. Type 5.20 : Ligules de section complexe et variable, moulures limitées au cuilleron. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Lmax : 97mm, Lmin : 92mm. Pmax : 4,28g, Pmin : 2,63g. Le cuilleron est de forme circulaire, de section plate. Les quelques exemplaires d’Augst sont utilisés durant la totalité du haut Empire. Type 5.21/1 : Ligules de section complexe et variable, moulures situées dans le premier tiers du manche, variante n°1. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 139mm. L’extrémité supérieure est de forme circulaire. Les moulures sont l’unique décoration du manche. L’originalité de ce type tient dans son extrémité inférieure en forme d’olive (comme pour les types d’instruments d’hygiène et de médecine 1 à 4) au lieu d’être pointue. Type 5.21/2: Ligules de section complexe et variable, moulures situées dans le premier tiers du manche, variante n°2. Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Complets : 4. 117 Lmax : 119mm, Lmin : 91mm, Lmoy : 110mm. Pmax : 3,18g, Pmin : 2,11g, Pmoy : 2,6g. Le cuilleron est de forme circulaire, de section plate ou légèrement concave. Le premier tiers du manche est lisse (ou bien est criblé de minuscules protubérances), les deux tiers inférieurs sont généralement très légèrement facettés. Type 5.21/3 : Ligules de section complexe et variable, moulures situées dans le premier tiers du manche, variante n°3. Alliage à base cuivre. Nombre 1. Incomplet. L : supérieure à 87mm. P : supérieur à 3,58g. L’extrémité supérieure est de forme ovale et de section plate. Le manche possède une décoration couvrante incisée (incisions obliques). Type 5.21/4 : Ligule de section complexe et variable, moulures situées dans le premier tiers du manche, variante n°4. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : supérieure à 45mm. P : supérieur à 3g. Cet exemplaire s’inscrit mal dans la série. Le cuilleron, généralement mince, est au contraire massif, concave et de section en « V », il n’est pas débordant. L’exemplaire, bien qu’incomplet, semble posséder des moulures dans le premier tiers du manche, beaucoup plus grossières que pour les variantes n°1, 2 et 3, moulures faisant l’objet d’un décor incisé. Type 5.30/1 : Ligules de section complexe et variable, section carrée et biseautée ponctuelle située dans le premier tiers du manche, variante n°1. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 114mm P : 4,69g L’extrémité supérieure est de forme circulaire, de section plate et comporte un décor gravé (nervures de feuilles). La section carrée ponctuelle est le support d’une inscription sur ses quatre faces : « VI », « VE », « DE », « O » que l’on peut certainement interpréter comme étant « VIVE DEO ». Ce décor est complété, dans la moitié supérieure du manche, par des moulures et des incisions. Il s’agit d’un type tardif du IV° siècle, caractérisé par cet élément de section carrée et biseautée. Les quelques exemplaires retrouvés à Augst ne permettent pas d’affiner les datations. Type 5.30/2 : Ligules de section complexe et variable, section carrée et biseauté ponctuelle située dans le premier tiers du manche, variante n°2. Argent (corps de l’objet), or (placages). Nombre : 1. Incomplet. L : supérieure à 145mm. P : supérieur à 22g. L’extrémité supérieure est de forme ovale, de section plate. La section carrée ponctuelle est le support d’un décor gravé (grille losangique incisée, croix). Comme pour la variante n°1, ce décor est complété, dans la moitié supérieure du manche, par des moulures mais également des excisions et des placages de feuilles d’or quelquefois incisées. Un exemplaire analogue, mais beaucoup moins précieux, car il est uniquement réalisé en alliage à base cuivre, provient d’Augst (Riha 1986, n°249). Pour les mêmes raisons que celles citées dans la notice précédente, il s’agit d’un type du IV° siècle. Type 5.31 : Ligules de section complexe et variable, section plate ponctuelle en forme de croix pattée dans le premier tiers du manche. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 101mm. L’extrémité est circulaire. Le premier tiers du manche est facetté. Les deux second tiers sont de section circulaire. Aucune comparaison n’a été retrouvée. 118 Type 5.40 : Ligules de section complexe et variable, décor plastique couvrant : manche torsadé. Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 87mm. P : 1,17g. Le cuilleron est de taille particulièrement réduite. Aucune comparaison n’a été retrouvée. Pour effectuer les comptages, il faut tenir compte des instruments fragmentaires non rattachables à un type précis : Nombre d’extrémités en forme d’olive (types 1, 2, 3 et 4) : 26. Nombre d’extrémités pointues (type 5) : 4. Autres objets à usage mixte. (pl. 84) Spatules possédant un manche tubulaire (« Spatelsonden aus Blech mit eingerolltem Schaft und flachgehämmerertem Spatel »), variante J de Riha. (1) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 158mm, P : 3,65g. Il s’agit d’une spatule possédant une partie active oblongue légèrement concave (L : 25x4mm) et un manche tubulaire et effilé (il se termine en pointe) constitué d’une tôle repliée. Sa fonction exacte est inconnue mais les auteurs semblent s’accorder pour indiquer qu’il s’agit probablement d’un instrument lié à la toilette ou bien à la médecine. On le retrouve en contexte d’habitat (six exemplaires recueillis à Augst dans Riha 1986, n°613-618), mais également en contexte funéraire (Künzl 1982, pl. 97,6). Les quelques contextes fournis à Augst indiquent que l’on peut retrouver ce type d’objet du début du I° à la fin du IV° siècle de notre ère. Bâtonnet-agitateur zoomorphe. (2) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (partie active fragmentée, reliefs émoussés). Lcons : 46mm. Les bâtonnets-agitateurs sont également appelés broyeurs (« reibstäbschen ») car ils possèdent une extrémité inférieure en forme de disque. Leur utilisation pour broyer puis mélanger certaines préparations, aussi bien cosmétiques (fards, parfums) que médicinales (onguents, collyres, médicaments) est généralement admise (Riha 1986, p. 38). Il s’agit de l’extrémité supérieure d’un bâtonnet-agitateur représentant un coq, posé sur un piédestal conique caractéristique, surmontant trois moulures. Ce type est daté du I° siècle de notre ère. Les agitateurs à extrémité zoomorphe (représentant un coq, ou bien un chien) ont fait l’objet d’une récente synthèse qui a permis de mettre en évidence une aire de production située au nord de la Suisse et dans l’est de la France (Kaufmann-Heinimann 1998, p. 28-32, carte de répartition n°8). Les objets exclusivement liés à la toilette. (pl. 84-87) Cuiller à cosmétique ? (3) Os. Nombre : 1. Incomplet (manche cassé). Lcuilleron : 80mm, lcuilleron : 15mm ; Lcons : 114mm. Il s’agit d’une fragment de cuiller possédant un long cuilleron, très peu profond (3mm). Il se rapproche d’un exemplaire en ivoire découvert à Augst (sans contexte), possédant un cuilleron d’environ 70mm de long, de morphologie identique qui est interprété par E.Riha en tant que cuiller à cosmétique ou bien à onguent (Riha 1986, n°402, p. 64). A la lumière de découvertes slovènes, confirmées par les contextes de découvertes d’Augst, il sembleraient que les cuillers à cosmétiques en os appartiennent d’une manière générale au I° siècle de notre ère (Riha 1986, p. 64 et note n°116). « Auriscalpium ». (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Lmax : 54mm, Lmin : 52mm, Pmoy : 1g. 119 Il s’agit d’un ustensile de dimensions particulièrement faibles. Il est constitué d’une extrémité supérieure en forme de cuilleron et d’une extrémité inférieure bifide (fonction ?). Un décor est constitué d’un simple fil enroulé sur 15mm au niveau de cette extrémité bifide. Il semblerait qu’il en existe plusieurs variantes (une autre variante que la nôtre dans Künzl 1984, p. 176). La fonction exacte de cet accessoire reste inconnue, l’hypothèse de la sonde « cure-oreille » reste néanmoins communément admise. Notons qu’aucuns exemplaires analogues ne proviennent d’Augst. Les nécessaires de toilette. Les nécessaires de toilette à charnière. Les nécessaires de toilette possédant une construction à charnière ont fait l’objet d’une synthèse récente (Miron 1989). L’auteur analyse l’évolution typo chronologique de ce type d’instrument de toilette depuis ses origines protohistoriques, ces objets apparaissent en effet en Italie du Nord au V° siècle av. J.-C. dans la civilisation de la Golasecca, jusqu’à la période gallo-romaine. Ainsi, six grands types seront mis en évidence (type A à F). Nécessaire de toilette à charnière de type E de Miron ? (5) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque au moins un des instruments). H : 50mm (environ), l : 12mm, P : 3,51g. Le nécessaire, incomplet, comprend une lancette de section plate à extrémité losangique et une sonde « cureoreille ». Cet exemplaire se rapproche d’un nécessaire de toilette d’Augst en fer (Riha 1986, n°78) inclus par A.Miron dans son type C, il possède une lancette de section plate, une sonde « cure-oreille » ainsi qu’une pince à épiler. Ce type C possède une longue période d’utilisation sans évolution typologique importante, de la Tène Ancienne au I° siècle ap. J.-C.. Eléments appartenant à un nécessaire de toilette de type F de Miron ? (6-7) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Incomplets. Lmax supérieure à 90mm, Lmin : 53mm. Pmax : 7,87g, Pmin : 7,12g. Ces instruments, incomplets, possèdent une bélière surmontant un ou deux éléments bitronconiques décorés de stries. Un scalptorium à l’extrémité bifide caractéristique est reconnaissable, l’autre instrument ayant perdu sa partie active. Ces deux éléments sont à rapprocher d’un nécessaire de toilette complet découvert en Grande-Bretagne, à Londres (Miron 1989, n°40), dont les instruments possèdent ces mêmes décors bitronconiques : il est classé par l’auteur dans le type F. Ce nécessaire contient une pince à épiler, ainsi qu’un scalptorium, une lime, une sonde « cure-oreille » et un objet interprété comme un cure-dent. Malheureusement, la chronologie de ce type F semble difficile à établir. Les nécessaires de toilette à anneau ou boucle de type mousqueton. Nécessaire de toilette à anneau. (8) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Il s’agit d’un nécessaire de toilette constitué d’une sonde « cure-oreilles » à l’extrémité repliée en bélière et d’une pince de type 1.01/3. Les deux éléments sont réunis par un anneau. Nécessaire de toilette à mousqueton. (9) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (un des instruments est brisé au niveau de la partie active). Il s’agit d’un nécessaire de toilette constitué d’une pince à épiler et de deux autres objets d’utilisation inconnue : le premier est constitué de deux plaques en forme de palette (servant probablement à enfiler une lame en fer d’après les traces de rouille), le second, constitué d’une longue tige de section circulaire, a perdu sa partie active. Ces trois éléments sont réunis par un mousqueton constitué d’une boucle semi circulaire traversée par un axe horizontal. Un nécessaire de toilette absolument identique (même décor sur la pince à épiler) a été retrouvé à Vienne (Boucher et alii 1980, n°485, p. 101). Notons que l’instrument correspondant à celui qui a perdu sa partie active est une sonde « cure-oreilles ». 120 Instruments divers probablement issus de nécessaires de toilette. Instrument de forme n°1. (10) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet ? L : 50mm, P : 2,15g. Il s’agit d’un élément possédant un manche de section circulaire prolongé par une partie active de section plate. Instrument de forme n°2. (11) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 50mm, P : Il s’agit d’un élément possédant une partie active se terminant légèrement en forme d’olive. La bélière est séparée du manche par une platine quadrangulaire de section plate ornée de stries horizontales. Instrument de forme n°3. (12) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L supérieure à 58mm, P : 1,37g. Cet élément possède une section quadrangulaire ornée d’un guillochis dans sa partie supérieure et une section circulaire au niveau de sa partie active (ici absente). Ce type de décor est identique à celui d’une sonde « cureoreille » conservée au Musée Rolin (type 5.00) qui a été rapprochée d’un exemplaire issu d’un contexte très tardif (VI°-VII° siècle de notre ère), retrouvé dans la sépulture n°22 de la nécropole d’Hérouvilette (Decaens 1971, fig. 26, p. 122). Les strigiles. Strigiles. Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Incomplets. Lmax : 98mm, Lmin : 85mm environ. Il s’agit de deux strigiles de faible module, deux fois plus petits que les différents modèles couramment rencontrés. Le manche possède un décor facetté, particulièrement couvrant sur l’un des deux exemplaires. Ils sont munis tous deux d’une lumière oblongue à l’extrémité du manche, permettant probablement de les suspendre à un anneau. Ces modèles semblent à priori peu fréquents. Anneau de suspension de strigile ? (13-14) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (anneau fragmenté). Les anneaux de suspension de strigiles ont fait l’objet d’une récente synthèse à partir du corpus thrace (Vagalinsky 1995). Ces anneaux de forme ovale plus ou moins prononcée possèdent systématiquement une section plate légèrement facettée. Ils sont munis d’un élément articulé faisant office de système d’ouverture et de fermeture, par lequel on introduit et fait glisser les strigiles au niveau de leur bélière de suspension. Cet élément articulé est fréquemment l’objet d’un décor en relief dont les thèmes iconographiques sont récurrents (le premier des travaux d’Hercule : Hercule contre le lion de Némée, deux chiens affrontés ou bien deux chiens poursuivant un sanglier). De tels anneaux se retrouvent durant la totalité du haut Empire, mais les exemples les plus proches de l’exemplaire d’Autun sont datés du début du II° siècle ap. J.-C. (Vagalinsky 1995, fig. 20-23). Notons enfin que les anneaux thraces s’adaptent à des strigiles d’une vingtaine de centimètres et qu’ils mesurent donc une dizaine de centimètres de diamètre. Notre fragment, apparemment cassée au niveau de l’axe où se fixe l’élément articulé décrit précédemment, semble faire parti d’un anneau d’un module moitié moins important : peut-être s’adapte til aux strigiles de faible dimensions, les seuls a avoir été reconnus à Autun. Les rasoirs. Rasoir à manche zoomorphe. (16) Alliage à base cuivre (manche), fer (lame). Nombre : 1. Incomplet (lame brisée). 121 Lmanche : 51mm, P : 16,33g. Ce manche possède une section octogonale, deux registres comportent des motifs estampés (motifs en U et en forme de soleil). L’endroit où est fixée la lame en fer est pincé, l’extrémité opposée comporte une tête de panthère. Cet objet appartient à une série récemment étudiée exhaustivement (Kaufmann-Heinimann 1998, p. 32-35, fig. 9-11). Elle est caractérisée par la section polygonale du manche, les motifs estampés et une extrémité pouvant être zoomorphe (tête de panthère, tête de bélier, avant-train de chien ou chien sur pied), en forme de tête féminine ou bien en forme de main. La fonction de rasoir semble la plus plausible selon M.Feugère qui reprend l’hypothèse émise par J.Garbsch (Kaufmann-Heinimann 1998, note n°93). On le rencontre principalement au I° siècle de notre ère et il semble raisonnable de faire remonter sa période de fabrication à la première moitié du I° siècle. Sa zone de diffusion montre une nette concentration en Germanie Supérieure et en Rhétie indiquant un probable atelier de fabrication à Augst ou bien à Vindonissa. On en retrouve néanmoins dans les camps du limes, que ce soit dans la région rhénane ou bien en Bretagne, ainsi que, plus au sud, en Transpadane ou bien en Dalmatie. Un exemplaire est également connu en Germanie Libre. Les contextes de découvertes militaires sont nombreux, mais pas exclusifs. Rasoir à manche en forme de main. (17) Alliage à base cuivre (manche), fer (lame). Nombre : 1. Incomplet (lame brisée). Lmanche : 51mm. Ce manche possède une section quadrangulaire qui s’affine en direction d’une lame en fer (totalement brisée). Celle-ci est fixée entre deux plaquettes possédant une découpe en arc de cercle, elle est solidarisée au moyen de deux rivets. L’extrémité opposée figure une main dont deux doigts portent un objet de forme globulaire, comportant au niveau du poignée quelques cercles estampés. Ce manche ressemble, dans son iconographie et dans ses dimensions à certains exemplaires de la série précédemment citée (voir notice précédente). On peut également le rapprocher d’un exemplaire retrouvé à Augst, beaucoup plus simple, mais possédant un système de fixation à la lame analogue (découpe en arc de cercle, deux rivets de fixation) daté du I° siècle et du début du II° siècle de notre ère (Riha 1986, n° 81). Rasoir à manche en forme de protomé, groupe B1 de Mariën. (18) Alliage à base cuivre (manche), fer (lame). Nombre : 1. Incomplet (lame très oxydée). Lmanche : 41mm, P : 19,45g. Le manche, en alliage à base cuivre, possède un manche recourbé en forme de protomé de griffon et une lame en fer triangulaire. Des parallèles ont été découverts à Bavai et à Champlieu (Marïens 1971, p. 217), ainsi qu’à Evreux (Fauduet 1992, n°917 : exemplaire complet). Ce modèle, possédant plusieurs variantes à décor zoomorphe, semble particulièrement répandu en Rhénanie : il s’agirait, selon I.Fauduet, d’un accessoire utilisé essentiellement par les garnisons romaines de la seconde moitié du II° et du III° siècle de notre ère. Rasoir pliant. (19) Alliage à base cuivre (manche), fer (lame). Nombre : 1. Incomplet (manche complet, lame fragmentée). L : 103mm, P : 67,53g. Il s’agit d’un manche de rasoir généralement considéré comme pliant (cependant, les traces ferreuses de l’exemplaire autunois ne vont pas en ce sens). Ce manche a été réalisé par pliage et mise en forme d’une plaque en forme de T, il est facetté (section hexagonale). Un rivet en fer sert à fixer la lame. Un motif en croisillons est incisé à l’extrémité du manche, et quelques encoches sont présentes au niveau de la tête. Ce modèle se rapproche des deux exemplaires découverts à Evreux faisant parti d’une série rarement signalée (Fauduet 1992, n°918-919). D’autres parallèles ont été découverts en Angleterre, dans des contextes militaires (voir bibliographie dans Fauduet 1992, p. 124). Une appartenance exclusive au domaine militaire ne pourra être prouvée qu’à la lumière de nouvelles découvertes. Rasoir ? (20) Alliage à base cuivre (manche), fer (lame). Nombre : 1. Incomplet (Manche complet ? ;lame fragmentée). L : 44mm, P : 10,12g. Cet objet a été initialement réalisé par pliage et mise en forme d’une plaque en forme de T, une première 122 extrémité est de section ronde (elle est munie d’un trou, est-ce une douille ?), la seconde possède une section en U dans laquelle est fixée une lame en fer. Aucune trace de rivet n’a été détectée à ce niveau. L’interprétation en tant que rasoir, par comparaison avec l’exemplaire précédant, n’est pas certaine. Les peignes. Peigne en os. (21) Os, fer (rivets). Nombre : 1. Incomplet. Ce type de peigne est composé d’une partie centrale composée de deux rangées de dents, plus fines et plus nombreuses d’un côté que de l’autre, situées de part et d’autre d’un bandeau médian où sont rapportées deux barres quadrangulaires fixées par des rivets en fer. Les côtés présntent une découpe en forme de chapeau de gendarme. Ces objets sont traditionnellement placés au Bas-Empire par l’ensemble des auteurs. Notons la découverte récente de deux peignes analogues en bois à Autun 31 . Les miroirs. Miroir rectangulaire de type A de Loyd-Morgan. (22) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (un coin seulement est conservé). Il s’agit d’un fragment de coin de miroir dont l’angle droit est arrondi. Les bords du miroir sont biseautés. Ces miroirs apparaissent tout d’abord sporadiquement en Italie à l’époque hellénistique, où il ne sont produits en masse qu’à la fin de la République. Au cours du I° siècle de notre ère ce type connaît un vif succès dans la totalité de l’Empire. Il s’agit du type le plus usité à cette période. Une découverte anglaise, à Towcester, a d’ailleurs permis de montrer qu’ils étaient placés dans un cadre en bois et protégés par un fin tissu (Feugère 1981, p. 146). Disques de miroirs de type G de Loyd-Morgan. (23) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Incomplets (fragments de bords). Il s’agit de miroirs circulaires d’une dizaine de centimètres de diamètre. Une face du disque reste brute, l’autre est apprêtée et soigneusement polie. Elle est ornée par la suite de lignes concentriques réalisées au tour et parfois de cercles estampés rappelant le décor de certains miroirs à trous (type K de Loyd-Morgan, « löcherspiegel »). Ces miroirs possèdent un manche en forme de balustre (type représenté à Autun, voir notice suivante) ou bien un manche ajouré en forme de nœud coulant (« schlaufengriff », type non représenté à Autun), soudé au disque. Il s’agit d’un type fréquent, caractéristique du I° siècle de notre ère (Riha 1986, n°7-11 et p. 13, deux exemplaires complets avec leur manche issus de la nécropole de Bliquy, fig. 3 ). Manche de miroir de type G de Loyd-Morgan, type en forme de balustre. (24) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complet : 1. L : 70mm, P : 8,65g. Il s’agit d’un type de manche dit «en balustre » possédant une extrémité en croix usinée de manière à être fixé au disque. L’exemplaire complet possède une section circulaire et une extrémité biseautée. Se reporter à la notice précédente. Disques de miroirs de type R de Loyd-Morgan. (NR) Alliage à base cuivre, étamé (sur une seule face). Nombre : 1. Complet. D ; 106mm, e : 1mm. Il s’agit d’un disque légèrement bombé dont la face convexe est lisse et étamée : elle devait constituer la face réfléchissante. La face concave est ornée de cercles concentriques réalisés au tour. Ce type de miroir est extrêmement répandu, on le rencontre en Gaule à partir du I° siècle de notre ère. Couvercle de miroirs de type R de Loyd-Morgan ? (NR) 31 85-5/ “Autun 1962, stade Saint-Roch” ; N° inv. inconnu/ “Autun, plan d’eau”. Se reporter au cat. AutunAugustodunum 1987, n°309. 123 Alliage à base cuivre, étamé (sur la face interne). Nombre : 1. Archéologiquement complet (bords très oxydés, fond partiellement détaché des bords). D : 113mm, H : 7mm. Il s’agit d’un couvercle muni d’un rebord, orné sur sa face interne d’un cercle incisé. Sur la face externe, il possède une série de cercles concentriques réalisés au tour. Il pourrait très certainement être associé au miroir précédemment cité. Poignée de miroir de type Simpelveld. (25) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 94mm, P : 54,43g. Il s’agit d’un type de miroir à poignée fixe fixée au revers du disque, par opposition aux miroirs à manche. Les deux extrémités de cette poignée figurent deux doigts, entre lesquelles se situent trois incisions transversales. Le décor de notre exemplaire semble peu couvrant par rapport à certaines poignées décorées d’écailles. Les premiers exemplaires se rencontrent dès le I° siècle, notamment à Pompéi et à Aquilée, mais le succès de ce type semble alors limité. Il faut attendre la fin du II° siècle et le III° siècle pour le voir à la mode en Gaule et dans les régions limitrophes. Un exemplaire retrouvé en contexte funéraire à Simpelveld a donné le nom à cette série (voir Loyd-Morgan 1981, p. 145-158) : on distingue deux groupes différents, le premier est constitué de petits miroirs d’un diamètre d’une dizaine de centimètres (série à laquelle appartient l’exemplaire d’Autun), le second de grands exemplaires en argent de vingt à trente centimètres (comme ceux retrouvés dans certains trésors dont celui de Rethel). La répartition chronologique et géographique plaide en faveur de l’existence d’ateliers dans la Gaule du NordEst ou dans la vallée du Rhin, certains auteurs ont même évoqué la ville de Cologne, sans fondements sérieux cependant. Ce type de miroir est encore en faveur au IV° siècle, il se distingue cependant des séries précédentes par la complication de son décor (Baratte 1988, pp. 100-102, n°11-12). Objets dont l’appartenance au domaine de la toilette reste hypothétique. (pl. 88) Couteau. (26) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 70mm. Il s’agit d’un objet adoptant la forme d’un petit couteau. A l’opposé de la lame, le manche se termine par un minuscule cuilleron. Cet ustensile, en l’absence de comparaisons, pourrait éventuellement avoir un usage médical ou bien domestique, lié à la préparation de cosmétiques. Spatules ? (27-28) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets (un des deux objets plié). Lmax : 72mm, Lmin : 58mm, Pmax : 2,37g, Pmin : 2,09g. Il s’agit de deux spatules de forme trapézoïdales prolongées par un manche de section ronde ou carrée et effilé. Leur fonction n’est pas certaine, mais on peut les rapprocher de certaines spatules d’Augst (Riha 1986, n°609 notamment). Spatules ? (29-31) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Incomplets. Ce lot peut-être rapproché de certains objets d’Augst qui ont été interprétés en tant que spatules par E.Riha (Riha 1986, n°597-598). Leur fonction n’est cependant pas certaine. Spatule creuse ? (32) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 102mm, P : 11,44g. Cet objet a été confectionné dans une bande de tôle rectangulaire de 100x20mm. Le manche a été réalisé par pliage, ce qui a permis d’individualiser une partie active carrée légèrement concave, soit un rudimentaire cuilleron. L’autre extrémité, dont les bords sont repliés pour éviter toute blessure, est percé d’un trou circulaire de suspension. Cet objet reste sans comparaison. 124 Doubles spatules creuses ? (33-34) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. L : 42mm (deux exemplaires mesurent la même taille), Pmoy : 1,4g. Cet objet réalisé en tôle présente deux cuillerons séparées par un manche comportant deux protubérances latérales. L’un des cuillerons est circulaire, le second peut être également circulaire ou bien en forme d’amande. Notons que ces cuillerons peuvent être totalement plats ou bien légèrement concaves. Ce modèle reste sans comparaison. Objet indéterminé. (35) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 119mm, P : 6,19g. Cet objet possède un manche de section rectangulaire. L’une de ses extrémités forme un tube de 2 à 3mm de diamètre réalisé par pliage, soigneusement bouchée par un triangle de tôle rabattu. La seconde extrémité, plus grossièrement façonnée, est également tubulaire : un rôle lié à la manipulation des cosmétiques ou des onguents n’est pas à exclure. Cet objet reste sans comparaison. Les objets exclusivement liés à la pratique de la médecine. (pl. 89) Davier. (36) Fer. Nombre : 1. Complet. L : 175mm. Il s’agit d’une pince dont l’usage médical semble certain. Elle servait certainement à arracher les dents. Un exemplaire analogue (L : 155mm) provient de Vindonissa, il est issu d’un contexte de découverte du I° siècle de notre ère (Collectif 1975, fig. 23). Les scalpels. Le manche de ces scalpels est massif. Il est systématiquement fendu longitudinalement dans sa partie supérieure afin de permettre la fixation de la lame en fer se prolonge par une poignée de forme lancéolée permettant une meilleure préhension. Il n’existe aucune typologie des scalpels (notamment à Augst, le nombre réduit de ces instruments ne le permettait à E.Riha d’en établir une). Nous nous contenterons d’effectuer quelques regroupements d’ordre morphologiques. Scalpel, forme n°1. (37) Alliage à base cuivre (manche), fer (lame). Nombre : 2. Incomplets (un exemplaire sans poignée, aucune lame conservée). Lmanche : 106mm, Pmax supérieur à : 95,83g, Pmin : 35,95g. Le manche, massif, possède une section quadrangulaire prolongé par une poignée lancéolée. Chaque côté du scalpel est orné d’un registre rectangulaire rempli de cercles pointés estampés. Les deux extrémités du manche séparées par la fente de fixation sont repliées en forme de rouleau. Cette forme, totalement inornée en général, est très commune au sein de l’Empire. Quatre exemplaires proviennent d’Augst sur les treize scalpels recensés (Riha 1986, n°622, 623, 626, 629, se reporter à la note n°158 indiquant une bibliographie exhaustive et se reporter à la figure n°26 illustrant des exemplaires découverts à Bingen possédant encore leur lame). On les retrouve dans de nombreuses sépultures de médecins (Künzl 1982, pl. 82, 84, 89). Les contextes de découverte semblent couvrir la totalité du haut-Empire. Notons que l’un de nos exemplaires a perdu sa poignée, probablement durant l’Antiquité : les traces de fractures ont alors été soigneusement polies afin de pouvoir continuer à l’utiliser. Scalpel, forme n°2. (38) Alliage à base cuivre (manche), fer (lame). Nombre : 1. Incomplet (poignée cassée, lame brisée). Lmanche supérieure à : 64mm, P : 8,79g. Le manche est élancé, sa section est facettée. Cette forme semble relativement rare. Un exemplaire provient d’Augst (Riha 1986, n°628, se reporter à la note n° 161 donnant des orientations bibliographiques). 125 On les retrouvent dans quelques tombes de médecins (Künzl 1982, pl. 75.15, 85.3 et Feugère, Künzl, Weisser 1985, pl. 63,8). Les quelques contextes de découvertes disponibles s’étendent de la fin du I° au III° siècle de notre ère. Scalpel, forme n°3. (39-40) Alliage à base cuivre (manche), argent (manche, sur un exemplaire), fer (lame). Nombre : 2. Incomplets (lame fragmentée). Lmanchemax : 96mm, Lmanche min : 81mm, Pmax : 10,14g, Pmin : 7,44g. Le manche est élancé, sa section est circulaire : un exemplaire possède un décor rapporté en argent (fil enroulé en spirale autour du manche). Une platine de section quadrangulaire permet la fixation de la lame. Aucun exemplaire analogue n’a été reconnu à Augst. Scalpel, forme n°4. (41) Alliage à base cuivre (manche), fer (lame). Nombre : 1. Incomplet (lame et poignée fragmentées). Lmanche estimée : 65mm, P : 5,21g. Le manche possède un très faible module, il est de section circulaire et comporte des picots. Une platine de section quadrangulaire permet la fixation de la lame. Un exemplaire analogue provient d’Augst (Riha 1986, n°620). Scalpel, forme n°5. (42-43) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Incomplets (un exemplaire est fragmenté au niveau de la poignée, lames fragmentées). Lmanche : 119mm, P : Le manche possède une forme de balustre, un exemplaire est décoré d’une spirale en fil d’argent rapporté. Une platine de section quadrangulaire permet la fixation de la lame. Deux exemplaires proviennent d’Augst, E.Riha précise que ces scalpels sont toujours l’objet d’un décor, de picots, de fil d’argent rapporté ou bien d’incisions horizontales (Riha 1986, n°620-621 et note n°160 indiquant quelques orientations bibliographiques). Objets dont l’appartenance au domaine de la médecine reste hypothétique. (pl. 90) Extrémité de manche. (44) Alliage à base cuivre, étain (ou argent ?). Nombre : 1. Incomplet (partie active fragmentée). Lcons : 60mm (environ). Il s’agit d’une extrémité de manche de section circulaire coiffée d’un motif en forme de balustre délicatement incisé. Le manche comporte un décor de stries et de croisillons réalisés en fil d’étain (ou d’argent ?) rapporté. Ce fragment est à rapprocher d’instruments de précision retrouvés à Augst (extrémités en forme de crochet) où ils sont interprétés comme d’éventuels instruments de chirurgie (Riha 1986, n°636-642). Instrument de chirurgie ? (45) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplets. L supérieure à : 138mm, P : 6,21g. Cet objet est constitué d’un manche prolongé par une partie active de taille modeste aux tranchants nettement affirmés (objet affûté, section biseauté). En l’absence de comparaison, l’interprétation en tant qu’instrument de chirurgie reste hypothétique. Les instruments de mesure. (pl. 91-92) Balances à deux plateaux. (1) Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Archéologiquement complets : 5. Lmax : 232mm, Lmin : 140mm. Ce type de balance peut être considèrée comme un outil de mesure de précision qui est composé d’une tige munie d’un anneau de suspension central prolongée aux extrémités par deux bélières où l’on suspend les plateaux,. Notons qu’une série de balances semble homogène à Autun, elles possèdent un anneau de supension central en forme de fleuron trifide, les extrémités sont moulurées. L’anneau de suspension est généralement coulé, toutefois il peut être rajouté. 126 Selon Kaufmann-Heinimann, ce modèle serait utilisé pour peser des monnaies, des matériaux précieux (or) ou bien encore des remèdes (Deschler-Erb, Kaufmann-Heinimann 1996, n°149, se reporter à la bibliographie proposée). Cette dernière hypothèse est renforcée par la découverte de balances analogues dans des sépultures de médecins, c’est le cas notamment d’une sépulture découverte à Reims (Künzl 1982, p. 61-67). Par contre, la pesée des monnaies semblent plutôt s’effectuer grâce à un type de balance particulier à tare fixe (tare équivalente au poids supposé de la monnaie). Aucune datation n’est envisageable. Plateaux de balance à deux plateaux. (2) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Dmax : 40mm, Dmin : 35mm, Pmax : 10,96g, Pmin : 7,06g. Ces plateaux sont extrêmement caractéristiques : circulaires et plats, ils possèdent trois trous permettant leur suspension. Ils sont adaptés à la pesée de menus objets, de matériaux précieux. Poids utilisés sur une balance à deux plateaux. Des recherches seront à faire ultérieurement quant à leur équivalence au système de mesure antique (se reporter l’étude de A.M. et J.Marquet, Marquet 1970). Poids tronconiques. (3) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets. P : 3,77g. Un exemplaire présente un trou circulaire débouchant (exemplaire pesé). Les deux autres exemplaires, en vitrine, n’ont pu être pesés. Poids tronconiques, partie supérieure bombée. (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. P : 9,58g. Poids en forme de tronc de sphère. (5) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. P : 13,12g. Le second exemplaire, en vitrine, n’a pu être pesé. Balance à un plateau. (6) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Archéologiquement complets. Lmax : 157mm, Lmin : 130mm. Se reporter aux commentaires et à la bibliographie, dans Schaltenbrand Obrecht et alii 1996, pp. 167-169. Contre-poids de balance à un plateau. Contre-poids, forme 1. (7) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 30mm, non pesé (vitrine). Il s’agit d’une rondelle tronconique qui s’élargit vers le haut muni d’une protubérance cylindrique percée en son sommet d’un trou de suspension (l’épaulement est décoré de cercles pointés estampés). Contre-poids, forme 2. (8) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Htotale : 87mm, non pesé (vitrine). Il s’agit d’un élément en forme de balustre muni d’une protubérance cylindrique percée en son sommet d’un trou de suspension. Le crochet de suspension est encore présent. Contre-poids, forme 3. (9) 127 Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet (bélière de suspension fragmentée). H : 67mm, Pmax : 310,74g. Il s’agit d’un contre-poids en forme de gland dont l’écorce sommitale, muni d’un crochet de suspension, possède un décor de cercles estampés. Contre-poids, forme 4. (10) Alliage à base cuivre, plomb. Nombre : 2. Hmax : 90mm, Hmin : 56mm, P : 156,82g. Il s’agit de bustes anthropomorphes (représentation d’un silène et d’un homme joufflu) en alliage cuivreux muni d’un crochet de fixation et rempli plus ou moins partiellement de plomb. Contre-poids, forme 5. (11) Plomb, fer. Nombre : 2. Il s’agit d’une sphère en plomb au sommet de laquelle est noyé un crochet de suspension en fer. Le cheval et le transport. (pl. 93-107) Les éléments liés au harnachement. (pl. 93-97) Le harnachement du cheval purement civil. (pl. 93) Mors. (NR) Fer. Nombre : 1. Complet. Ltotale : 230mm, Danneaux : 42mm. Ce mors est constitué d’une tige de section circulaire légèrement arquée, aplatie et enroulée aux extrémités, de façon à retenir deux anneaux. Clavette de mors. (1) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 83mm, P : 91,18g. Il s’agit d’une pièce en forme de balustre qui possède une gorge médiane, à laquelle se fixait le canon du mors. Bien que plus massive, elle s’insère dans la série mise en évidence au Maroc par Ch.Boube-Piccot. La fonction de ces objets a été retrouvée notamment grâce à la découverte de deux clavettes en association avec un mors dans une sépulture du II° siècle à Tolède et par la figuration d’une tête de cheval harnachée sur une mosaïque de Palencia (Boube-Piccot 1980, p. 91, fig. 67-78 ; 371-374 ; 603). Une reconstitution est proposée par J. Aurrecoechea Fernandez d’après un ensemble retrouvé en contexte funéraire à Zamora, en Espagne (Aurrecoechea Fernandez 1996, fig. 14). Ces éléments semblent se rencontrer aussi bien au haut Empire qu’au IV° siècle ap. J.-C.. Phalères latérales de mors. (2) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets (dont un ensemble phalères latérales / mors parfaitement conservé). D : 78x81mm, P : 81,01g. Il s’agit d’un disque qui possède une bélière trapézoïdale permettant la fixation au montant de bride, ainsi qu’un œillet latéral circulaire de fixation situé à angle droit. Le décor de stries profondément incisées a probablement été réalisé au tour. Le trou central permet le passage de l’extrémité du mors et son blocage (une bélière circulaire dans laquelle se situe un anneau permet ce blocage). Ce système de blocage est identique à un celui qui a été retrouvé sur un mors entier analogue à celui d’Autun, en relation avec un char découvert dans un tumulus thrace à Doukhowa-Moghila. (Boube-Piccot 1980, n°505 qui donne une liste de comparaisons). Ces phalères se retrouvent dans la totalité de l’Empire, des provinces occidentales, en Gaule et Tarraconaise notamment, jusqu’en Thrace, ainsi qu’en Maurétanie. Localement, ce type de phalère latérale a été retrouvé à Mâlain : E.Rabeisen propose d’y voir une production du III°siècle ap. J.-C. (Rousselle 1988, n°266, pl.29). Cependant, le faible nombre de contextes datés ne permet pas de se prononcer. 128 Phalères latérales de mors cordiformes. (3) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 57mm, P : 17,47g. Il s’agit d’une phalère cordiforme, de section triangulaire. Un exemplaire analogue fait parti de la garniture de têtière retrouvé dans la tombe de cheval pannonienne de Tihany datée des II°-III° siècle ap. J.-C. (Palagyi 1989, fig. 6). Dans la reconstitution proposée, la phalère est reliée directement au caveçon métallique par une bride réglable fixée au niveau de la partie étroite opposée à l’extrémité cordiforme. Phalère décorative à décor mouluré. (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. D : 43mm, P : 9,97g. Il s’agit d’un disque orné de moulures en léger relief, muni d’un trou central permettant de le fixer sur le harnais au moyen d’un rivet. Ce type de phalère du I° siècle de notre ère correspond au type 2h défini par M.C.Bishop (Bishop 1988). Phalères décorative à décor végétal ajouré, type n°1. (5) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Incomplets (maque la partie centrale). Dmax : 115mm (environ car exemplaire fragmenté), Dmin : 87mm. Reprenons la description de Ch. Boube-Piccot d’un exemplaire complet totalement identique trouvé à Volubilis : « le décor se compose de trois trompettes à large embouchure, dont les courbes en S tournent autour d’un point central et se rattachent au cadre circulaire par les contre-courbes de vrilles issues de leur corps comme d’un rameau ». Rappelant fortement les décors végétaux laténiens, on a alors parlé de « style celtique flamboyant » (Boube-Piccot 1980, p. 113, reprenant la dénomination utilisée par L.Armant Calliat 32 à partir des découvertes d’Autun). Le disque est légèrement bombé. Ce type, uniquement décoratif, est bien connu et semble très répandu : on en retrouve des provinces occidentales jusqu’en Pannonie, ainsi qu’en Maurétanie Tingitane (Boube-Piccot 1980, p. 113, notes 1-17). Notons que quatre phalères analogues ont été retrouvées en contexte funéraire à Brigetio, ce qui a permis d’observer leur position initiale sur le cheval (poitrail et croupière) et que trois autres ensembles de phalères ont été retrouvées en relation avec des chars (Boube-Piccot 1980, p. 113 : bibliographie). Les phalères à décor de rinceaux apparaissent au plus tôt dans le courant de la seconde moitié du II° siècle, il semblerait même que l’on puisse les placer dans la fourchette chronologique fin II°/ première moitié du III° siècle ap. J.-C. : en effet, J.Oldenstein considère que ce type de décor appartient à l’Horizon Niederbieber (Oldenstein 1977). Phalère décorative à décor végétal ajouré, type n°2. (6) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. D : 60mm, P : 26,67g. Le décor végétal n’est plus couvrant, mais il est limité à la périphérie de l’objet, sur une bande de 7mm de large. Celui-ci est légèrement bombé. Un trou central permet la fixation au harnais. Cet exemplaire se rapproche d’une phalère découverte dans le camp de Zugmantel (Oldenstein 1977, n°1159, pl. 90), on peut le dater très certainement le placer dans la fourchette chronologique fin du II° / première moitié du III°siècle ap. J.-C.. Phalère décorative à décor ajouré. (7) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. D : 75mm, P : 55,85g. Le décor ajouré n’est plus végétal, mais il reprend des motifs simples (triangles…). Le disque est absolument plat. Un trou central permet le passage d’un rivet, en partie conservé, assurant la fixation au harnais. Cet exemplaire se rapproche d’un exemplaire découvert à Pfünz (Oldenstein 1977, n°1155, pl. 89), on peut également le placer dans la fourchette chronologique fin du II° / première moitié du III°siècle ap. J.-C.. Le « pseudo » matériel militaire, lié au harnachement du cheval. (pl. 94-95) 32 Armant Calliat 1955 : ARMANT-CALLIAT (L.). – Deux disques en bronze de style celtique flamboyant découverts à Autun, Gallia, 13, 1955, pp. 84-88, fig. 1-2. 129 Les pendants de harnais « militaires » définis par M.-C. Bishop (pl. 94). Il s’agit de pendants de harnais interprétés en tant qu’éléments de l’équipement militaire de la cavalerie galloromaine du I° siècle ap. J.-C. tels que les définit M.-C.Bishop qui en a proposé une typologie d’après les exemplaires découverts, entres autres, dans les camps (Bishop 1988). D’autres pendants possédant une forme de feuille sont également considérés comme des militariae par E.Deshler-Erb, d’après les nombreuses découvertes du camp de Vindonissa (Deschler-Erb et alii 1996). Cependant, dans la mesure où l’équipement du cheval appartenant à la cavalerie et celui du cheval utilisé dans le domaine civil n’ont pas été individualisés de manière claire, certains éléments pouvant être communs aux deux domaines, il convient d’être prudent et de ne pas surexploiter des objets dont la nature purement militaire n’est pas entièrement prouvée. Pour cette raison, ces pendants de harnais ont été classés avant tout dans la rubrique concernant le harnachement du cheval. Notons qu’E.Rabeisen les dénomme « pendentifs de phalère » car elle considère que la phalère de harnachement est composée de deux éléments : le disque mouluré auquel est suspendu un pièce décorative, le pendentif (Rabeisen 1993, p. 53). Cependant, nous ne rentrerons pas dans ces détails et nous garderons la dénomination communément admise. Pendants de harnais « militaires » de type Bishop 2a. (8) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 1. Complet. H : 52mm, l : 35mm, P : 8,84g. Cet exemplaire se rapporte au type 2a de Bishop, bien que la bélière soit généralement située à angle droit. Ce type est relativement répandu : 18 exemplaires ont été recensé. Ce type a pu être fabriqué à Alise-Sainte-Reine (21) : en effet un fragment de moule comporte en négatif le décor inférieur de plaque rectangulaire surmontant une sorte d’éventail commun aux types Bishop 2 (Rabeisen 1993, n°9, fig. 5). Notre exemplaire possède un faible module au sein de la série (Hmax : 91mm, Hmin : 35mm/lmax : 89mm, lmin : 42mm) (Bishop 1988, fig. 44). Pendants de harnais « militaires » de type Bishop 2d. (9) Alliage à base cuivre, traces d’étamage, argent. Nombre : 1. Incomplet (bélière fragmentée). H : 70, l : 40mm, P : 18,28g. Cet exemplaire se rapporte au type 2d de Bishop, bien qu’il n’y ait ici qu’un seul disque rapporté au lieu de trois (le disque, probablement en argent, est fixé au pendant grâce à un rivet). Il semble peu répandu, l’auteur ne recense que deux pendants analogues à Canterburry. (Hmax : 84mm, Hmin : 47mm/lmax : 71mm, lmin : 65mm) (Bishop 1988, fig. 44). Le type 2d a pu également être fabriqué à Alise-Sainte-Reine (21) (Rabeisen 1993, n°9, fig. 5 et se reporter à la notice précédente). Pendants de harnais « militaires » de type Bishop 7b. (10) Alliage à base cuivre, traces d’étamage (exemplaire 207). Nombre : 2. Incomplets. Hmax : 43mm, Hmin : 45mm (environ), l : 45mm, Pmax : 4,40g, Pmin : 3,71g. Ce type est fortement répandu et son aire diffusion est vaste (42 exemplaires recensés). Nos exemplaires s’inscrivent dans la série majoritaire au sein de ce type qui possède un faible module (92% du corpus se situe dans les fourchettes suivantes : Hmax : 68mm, Hmin : 35mm/lmax : 74mm, lmin : 30mm). Trois exemplaires possèdent des dimensions remarquables, l’un a été retrouvé à Besançon (H : 78mm, l : 102mm), le second à Xanten (H : 72mm, l : 105mm), le troisième reste sans provenance (H : 118mm, l : 95mm) (Bishop 1988, fig. 46). Pendants de harnais « militaires » de type Bishop 7d. (11) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (extrémité inférieure cassée). H supérieure à : 32mm, l : 51mm, P : 11,34g. Ce type semble peu répandu, deux exemplaires seulement sont recensés, à Hofheim et à Sheepen (Hmax : 51mm, Hmin : 45mm/lmax : 53mm, lmin : 48mm) (Bishop 1988, fig.46). Pendants de harnais « militaires » de type Bishop 9h. (12) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. 130 H : 60mm, l : 47mm, P : 31,05g. Ce type semble assez répandu, sept exemplaires ont été recensés ( Hmax : 67mm, Hmin : 32mm/lmax : 72mm, lmin : 26mm) (Bishop 1988, fig. 47). Pendants de harnais « militaires » en forme de feuille. (pl. 95) Ce type de mobilier, parfois considéré comme militaire, se retrouve en grande abondance au I° siècle ap. J.-C.. La forme générale est systématiquement celle d’une feuille à l’extrémité bouletée, fréquemment décorée de nervures incisées, possédant un crochet de suspension. L’objet peut enfin comporter des cercles estampés, des lignes de points incisés, être percé de trous débouchants ou encore posséder un décor en creux (les demis lunes de l’un des exemplaires sont réalisées en creux). Il existe ainsi une grande variété d’exemplaires qu’il est difficile d’inclure dans une typologie précise telle que la définit M.-C.Bishop ou bien dans une typologie ouverte. On cherchera néanmoins des comparaisons avec les exemplaires publiés de Vindonissa. Il en ressort que les exemplaires d’Autun n’appartiennent pas aux types les plus fréquemment rencontrés. Pendants de harnais « militaires » en forme de feuille, forme n°1. (13) Alliage à base cuivre, traces d’étamage. Nombre : 2. Complet : 1 (crochet de suspension cassé). H : 52mm, lmax : 36mm, lmin : 31mm. P : 6,17g. Le pendant comporte des nervures, comme celles d’une vraie feuille, il est percé d’un ou plusieurs trous débouchants. Le crochet de suspension est en forme de tête de canard, au rendu schématique. Son module est le plus important de tous les pendants de harnais en forme de feuille. Pendants de harnais « militaires » en forme de feuille, forme n°2. (14) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet : 1. Hmax : 43mm, Hmin : 34mm. lmax : 20mm, lmin : 13mm. P : 2,57g. La forme est celle d’une feuille allongée, percée de quatre trous débouchants et ornée de nervures ou bien de lignes pointillées. Cette forme se rapproche d’un exemplaire de Vindonissa connu sur le limes (Deschler-Erb et alii 1996, n°1538). Pendants de harnais « militaires » en forme de feuille, forme n°3. (15) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 45mm, l : 17mm. P : 3,70g. La forme est celle d’une feuille allongée percée de six trous débouchants, sans autre décor. Cette forme se rapproche d’un exemplaire de Vindonissa (Deschler-Erb 1996, n°1524). Pendants de harnais « militaires » en forme de feuille, forme n°4. (16) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (crochet cassé). H : 45mm, l : 22m. La forme est celle d’un blason percée de sept trous périphériques. Cette forme se rapproche d’un exemplaire de Vindonissa (Deschler-Erb 1996, n°1560). Pendants de harnais « militaires » en forme de feuille, forme n°5. (17) Alliage à base cuivre, traces de dorure. Nombre : 1. Incomplet (crochet cassé). Hcons : 34mm, l : 19mm. P : 3,92g. La forme est incomplète. La particularité du décor réside dans les lunules non débouchantes (objet constitué de deux tôles assemblées ?). Cette forme se rapproche de deux exemplaires de Vindonissa (Deschler-Erb 1996, n°1555-1556). 131 Pendant de harnais « militaire » en forme de feuille, forme n°6. (18) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (crochet cassé). Hcons : 27mm, l : 16mm. P : 2,27g. La forme est incomplète. Néanmoins, on constate qu’il s’agit d’un exemplaire de forme particulièrement simple (contours non découpés, pas de décor), percé de trois trous sans aucune volonté de symétrie. Les autres pendants de harnais pseudo-militaires. (pl. 95) Pendants de harnais « militaires » phalliques. (19) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet (reste encore le crochet de suspension dans la bélière). H : 49mm, l : 40mm. Il est composé d’un organe génital masculin au repos (bourses sous laquelle est visible une petite bélière et pénis à peine esquissé) flanqué de deux appendices symétriques : un bras prolongé par une main et un second pénis également au repos. Ce type de matériel est fréquent dans les camps, on en retrouve d’ailleurs un exemplaire analogue, légèrement plus grand à Vindonissa (Deschler-Erb 1996, n°1631 : H : 64mm, l : 50mm). On considère qu’il s’agit d’un pendant de harnais appartenant à l’équipement de la cavalerie du I° siècle ap. J.-C.. Pendants de harnais « militaires » pseudo phalliques. (20) Alliage à base cuivre. Nombre : 4. Complets : 4. Hmax : 51mm, Hmin : 43mm, lmax : 23mm, lmin : 17mm. Pmax : 10,32g, Pmin : 8,43g. J.Oldenstein considère tout d’abord qu’il s’agit de pendants de harnais de cheval comportant un phallus stylisé (?), il les date des II°-III° siècle ap. J.-C. d’après les découvertes effectuées dans les camps (Oldenstein 1977, n°261-267, pl. 34). Ces objets ont été par la suite interprétés comme pendants de « tablier ». M.C.Bishop revient sur cette interprétation en indiquant que c’est chronologiquement impossible, les « tabliers » n’étant plus en vigueur dès le tout début du II° siècle (Bishop 1992, p. 99, fig. 17.9). Il indique par la suite que ces pendants semblent particulièrement fréquents dans les contextes militaires et qu’il s’agirait plutôt de pendants de harnais appartenant à la cavalerie des II°-III° siècle. Autres éléments de harnachements pseudo-militaires. (pl. 95) Applique de harnais pseudo phallique. (21) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets : 1. H : 25mm, l : 8mm, P : 1,61g. (l’exemplaire incomplet possède un module plus important, P supérieur à : 4,73g). Il s’agit d’une applique possédant deux plots de fixation dont le décor est analogue aux pendants de harnais pseudo phalliques (voir notice précédente). Par analogie avec ces derniers, ces appliques sont datées des II° et III° siècle ap. J.-C. Ce type d’applique appartient d’ailleurs à la garniture de têtière découverte en contexte funéraire à Tihany, en Pannonie (Palagyi 1989, fig. 6 : ensemble retrouvé in situ sur le squelette de cheval et reconstitution). Garniture « militaire » d’extrémité de lanière. (22) Alliage à base cuivre, étamé. Nombre : 1. Complet. P : 4,58g. Il s’agit d’une applique possédant deux plots de fixation : le corps plat et la forme de balustre terminée par une boule rappellent fortement la morphologie des exemplaires produits à Alésia au I° siècle ap. J.-C. (Rabeisen 1993, fig. 1, n°4 et fig. 6, n°8-11). Selon l’auteur ces pendants possèdent un double rôle fonctionnel et décoratif en lestant les lanières, et en les empêchant de vriller. Ces éléments sont placés, selon toute vraisemblance, sous les jonctions d’épaule et de croupe et sur les lanières pendant de la selle (Rabeisen 1993, p. 55). Garnitures « militaires » d’extrémité de lanière. (23) Alliage à base cuivre, étamé. Nombre : 1. Complet. 132 Htotale : 75mm, l : 8mm (lpendant : 17mm). P : 7,52g. Il s’agit d’une « gouttière » métallique en U destinée à être fixée à l’extrémité d’une lanière en cuir qui possède une bélière permettant de suspendre un petit pendant en forme de feuille percé de quatre trous. Notons que les pendants en forme de feuille de forme n°2 à 5 ont probablement du faire parti de ce genre de garniture. Deux exemplaires analogues ont été retrouvé dans le camp de Vindonissa : E.Deschler-Erb les considère également comme des éléments de harnachement du cheval appartenant à la cavalerie romaine du I° siècle ap. J.C. (Deschler-Erb 1996, n°1797-1798). Notons également l’interprétation de M.-C.Bishop qui y voit plutôt une extrémité de pendant de « tablier », soit une interprétation purement militaire, sans aucun rapport avec le domaine du harnachement de cheval (Bishop 1992, fig. 16.8) Agrafe femelle « militaire » d’extrémité de lanière. (24) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (charnière cassée, manque le corps). L : 37mm. Il s’agit de l’extrémité femelle d’un élément fonctionnel destiné à relier les lanières de cuir à la selle ou bien aux phalères de jonction. Cette agrafe possède un décor de gouttes d’eau légèrement surcreusé. Le corps, rectangulaire, est fixé à la lanière par deux pointes, une charnière permet ensuite de solidariser ce type agrafe, mâle ou bien femelle (l’agrafe femelle possède comme ici un trou en forme de serrure, alors que l’agrafe mâle possède une barre en T). Ce type fait parti du corpus d’éléments d’équipement de la cavalerie militaire du I° siècle ap. J.-C. dont la production a été mise en évidence à Alésia par E.Rabeisen, bien que (Rabeisen 1993, p. 54-55, fig. 6.3-5). Malheureusement rien ne prouve que ces agrafes, purement fonctionnelles rappelons-le, n’appartiennent pas au harnachement du cheval civil… Les appliques de harnais, fixation par plots. (pl. 96-97) Toutes les appliques suivantes possèdent un mode de fixation identique : à leur revers un ou plusieurs plots de section circulaire permettent un assujettissement à une bande de cuir par matage. Le nombre de ces varie de un à quatre. D’une manière générale, ces appliques pouvaient décorer les brides et les harnais des chevaux, mais aussi certains ceinturons militaires (voir pour cela l’exemple des appliques en forme de pelta). Mis à part la taille même de l’objet (une applique d’une taille supérieure à 50mm appartiendra certainement à une garniture de harnachement, alors qu’une applique de taille plus réduite pourra être indifféremment se retrouver sur une ceinture ou sur une bride) et la forme extrêmement spécifique de certaines appliques (les appliques en forme d’hélice, les « propeller studs », ne se retrouvent que sur des garnitures de ceinturon militaires du bas Empire), il n’existe aucun moyen de les différencier de façon nette, si ce n’est bien évidemment le contexte même de découverte. Pour éviter toute sur-interprétation quant à une éventuelle fréquentation militaire, ces appliques privées de tout contexte seront systématiquement interprétées comme éléments de harnachement (sur ces considérations, voir Aurrecoechea 1996). Appliques de forme circulaire, plates, un plot de fixation. (25) Alliage à base cuivre. Nombre : 11. Complets. Dmax : 32mm, Dmin : 15mm, Dmoy : 22mm. Pmax : 11,86g, Pmin : 1,22g, Pmoy : 4,3g. L’utilisation de ce type d’applique est attestée dès les années 50-75 ap. J.-C.. Tout comme les exemplaires voisins possédant deux plots de fixation, ce type de mobilier est particulièrement abondant au III° siècle. Ces appliques peuvent d’ailleurs également décorer les ceinturons militaires de cette époque. On les rencontre encore dans des contextes tardifs du IV°, voire du V° siècle (Aurrecoechea 1996, p. 101). Appliques de forme circulaire, plates possédant un trou central, deux plots de fixation. (26) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. D : 20mm, P : 2,80g. Cette variante semble rarement signalée. Appliques de forme circulaire, plates, décorées de cercles concentriques incisés, deux plots de fixation. (27) 133 Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. D : 58mm, P : 75,52g. De par sa taille importante, il s’agit sans aucun doute d’une applique de harnais. Appliques de forme circulaire, plates, comportant un dessin incisé, deux plots de fixation. (28) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet (légèrement brisé sur la périphérie). D : 55mm, P : 14,88g. Cette applique comporte un dessin figuré incisé 33 ce qui semble relativement peu fréquent. De par sa taille, il s’agit sans aucun doute, comme l’exemplaire précédent, d’une applique de harnais. Appliques de forme circulaire, légèrement bombées, un plot de fixation. (29) Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Complets. Dmax : 15mm, Dmin : 11mm, Pmoy : 1,8g. L’utilisation de ce type d’applique est attestée dès les années 50-75 ap. J.-C.. Tout comme les exemplaires voisins possédant deux plots de fixation, ce type de mobilier est particulièrement abondant au III° siècle. Ces appliques peuvent d’ailleurs également décorer les ceinturons militaires de cette époque. On les rencontre encore dans des contextes tardifs du IV°, voire du V° siècle (Aurrecoechea 1996, p. 101). Appliques de forme circulaire, légèrement bombées, deux plots de fixation . (30) Alliage à base cuivre. Nombre : 19. Complets : 17. Il existe deux populations : Première population (63% du corpus) : Dmax : 36mm, Dmin : 30mm, Pmax : 10,40g, Pmin : 7,48g, Pmoy : 9g. Seconde population (37% du corpus) : Dmax : 63mm, Dmin : 40mm, Pmax : 68,86g, Pmin : 14,11g, Pmoy : 33g. Notons tout d’abord la découverte d’un lot homogène à Autun, la Caserne (Sept exemplaires d’un diamètre de 30mm et d’un poids compris entre 9g et 10g). Ces appliques, extrêmement courantes, se rencontrent dès le II° siècle ap. J.-C., mais la majeure partie des découvertes date du III° siècle ap. J.-C. Les auteurs semblent d’ailleurs s’accorder pour dire qu’il s’agit là d’une applique typique du harnachement de cheval du III° siècle ap. J.-C. bien que l’on puisse les rencontrer encore très tardivement au IV° et dans le courant du V° siècle (Aurrecoechea 1996, p. 99-100). Appliques de forme circulaire, fortement bombées au centre, un plot de fixation. (31) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. D : 26mm, P : 13,34g. D’après les découvertes espagnoles, ce type de mobilier ne se rencontrerait qu’au Bas-Empire : les datations obtenues sont comprises dans la fourchette 350 / 400 (Aurrecoechea 1996, p. 101). Appliques de forme circulaire, fortement bombées au centre, deux plots de fixation. (32) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. D : 40mm, P : 25,35g Les premiers exemplaires apparaissent au III° siècle d’après certaines découvertes effectuées en Germanie : Bishop et Coulston considèrent d’ailleurs qu’il s’agit d’un des éléments caractéristiques de ce siècle. Cependant, en Espagne certains exemplaires sont retrouvés dans des contextes beaucoup plus tardifs, de la première moitié du IV° siècle (Aurrechoechea 1996, p. 101). Appliques en forme d’amande, plates, deux plots de fixation. (33) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet : 1. H : 35mm, l : 14mm, P : 1,85g. La chronologie des appliques en forme d’amande (plate ou bien bombées) est mal connue. Celles-ci sont présentes dans des contextes militaires de la seconde moitié du II° siècle et du tout début du III° siècle ap. J.-C. d’après les découvertes de Zugmantel, Saalsburg et Wange. Des appliques analogues réalisées en fer sont également connues dans des contextes espagnoles du Bas Empire (Aurrechoechea 1996, p. 105). 33 Attention : la décoration incisée figurée n’a pas été reproduite sur le dessin de l’objet. 134 Applique en forme d’amande, légèrement bombées, deux plots de fixation. (34-35) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. H : 37mm, l : 13mm, Pmax : 4,02g, Pmin : 3,40g. Se reporter à la notice précédente. Applique en forme de croissant, plates, deux plots de fixation. (36) Alliage à base cuivre, étamé. Nombre : 1. Complet. H : 28mm, P : 5,07g. Aucun parallèle n’a été retrouvé. Applique en forme de croissant, deux griffes de fixation. (37) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 38mm, P : 9,60g. Le système de fixation, à griffes pointues rabattues, est peu commun : mobilier gallo-romain ? Applique en forme de pelta, type Aurrecoechea I1, deux plots de fixation. (38) Alliage à base cuivre. Nombre : 22. Complets : 19. Il existe deux populations : Première population (68% du corpus) : Hmax : 32mm, Hmin : 21mm / lmax : 34mm, lmin : 21mm / Pmax : 13g, Pmin : 3,09g, Pmoy : 8,6g. Seconde population (32% du corpus) : Hmax : 55mm, Hmin : 34mm / lmax : 65mm, lmin : 40mm, Pmax : 64,52g, Pmin : 19,17g, Pmoy : 28,2g. Les différentes variantes appliques en forme de pelta semblent avoir toutes coexistées dès la seconde moitié du II° siècle et il ne semble pas qu’il y ai d’évolution typochronologique. Les exemplaires les plus tardifs sont retrouvés dans des contextes de la seconde moitié du IV° siècle. Notons d’ailleurs qu’une concentration du type Aurreoechea I2a dans la région Aisne-Marne entre 350 et 400 a été mise en évidence par H.W.Böhme. D’après les découvertes en contexte funéraires il semblerait que les appliques en forme de pelta de petite taille ont autant été utilisées pour parer les harnais des chevaux que pour orner les ceinturons. Pour ne donner qu’un exemple, nous citerons la tombe n°1du cimetière de Fuentespreadas (Zamora) où l’on retrouve un homme muni d’une ceinture et d’un baudrier décorés de multiples peltae identiques à celles que l’on retrouve en association avec des chars ou des sépultures de chevaux (Aurrechoechea 1996, pp. 103-104, fig. 13). Appliques en forme de pelta, type Aurrecoechea I2a, deux plots de fixation. (39) Alliage à base cuivre. Nombre : 7. Complets : 6. Hmax : 28mm, Hmin : 16mm, lmax : 29mm, lmin : 16mm. Pmax : 7,05g, Pmin : 3,19g, Pmoy : 4,5g. Se reporter à la notice précédente. Appliques en forme de pelta, type Aurrecoechea I3b, deux plots de fixation. (40) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 22mm, l : 22mm, P : 3,74g. Se reporter à la notice précédente. Appliques en forme de pelta, décor ajouré en forme de croissants, deux plots de fixation. (41) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 44mm, l : 46mm. Se reporter à la notice précédente. Il est frappant de constater pour ce type d’applique, sa ressemblance avec certaines phalères des II°-III° siècle de notre ère (Boube-Piccot 1980, fig. 506 par exemple). Appliques circulaires à décor pseudo celtique, deux plots de fixation. (42) Alliage à base cuivre. Nombre 1. Complet. 135 D : 23mm, P : 4,52g. Des appliques de grande taille possédant un tel décor ont été mises en évidence par J.Oldenstein, notamment à Mariensfeld, des appliques de taille plus réduite se retrouvent notamment à Saalsburg. Les datations admises sont comprises entre la fin du II° et le III° siècle (Oldenstein 1977, n°674, n°1165). Appliques circulaires à décor pseudo celtique, quatre plots de fixation. (43) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet (légèrement ovale). D : 49x44mm. Se reporter à la notice précédente. Appliques hexagonales, de type Aurrechoechea C, deux plots de fixation. (44) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Hmax : 33mm, Hmin : 24mm, lmax : 25mm, lmin : 22mm. P : 5,59g. Le décor de ce type d’applique est très homogène au sein de l’Empire, ce qui pourrait indiquer un nombre d’ateliers de fabrication restreint, voire unique. Ce décor consiste en une bosse ovale possédant une large incision semblable à un grain de café. Certains y ont vu la représentation d’un organe sexuel féminin, notamment S.Boucher. Cette hypothèse a été reprise par J.Oldenstein qui émet l’hypothèse d’une vertu apotropaïque sur le modèle des pendentifs phalliques. Ces appliques se retrouvent principalement en Bretagne, en Gaule ou en Germanie au niveau du limes. De par cette répartition géographique extrêmement limitée, il est tentant de mettre en relation la découverte de ce type d’applique avec une présence militaire. J.Oldenstein propose une datation de la seconde moitié du II° siècle mais ces appliques sont généralement datées du III° siècle, notamment par A.Bishop et A.Coulston qui indiquent qu’il s’agit d’une garniture de harnais caractéristique de ce siècle (voir Aurrechoechea 1996, p. 101-102, bibliographie et liste des découvertes au sein de l’Empire). Appliques en forme de feuille, un plot de fixation. (45) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 17mm, P : 1,77g. Aucun parallèle n’a été retrouvé. Appliques circulaires comportant un décor niellé, un plot de fixation. (46) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Une classification des décors niellés a été faite par I.Jenkins à partir des trouvailles de Xanten (Jenkins 1985). D’après cette étude, ce type de décor se rapporterait à la seconde moitié du I° siècle ap. J.-C. Appliques circulaires comportant un décor de millefiori, un plot de fixation. (47) Alliage à base cuivre, millefiori. Nombre : 2. Incomplets (une applique conserve un décor partiel, la seconde aucun décor du tout). D : 31mm, Pmax : 7,88g, Pmin : 6,45g. Selon, S.Rieckhoff, la technique du millefiori correspond à une technologie exogène qui fait son apparition en Gaule et en Rhénanie à l’époque d’Hadrien et des Antonins, mais qui a tendance à se développer qu’à la fin du II° siècle et durant le III° siècle (Rieckhoff 1975, p. 70). Ce type d’applique appartiendrait donc à cette fourchette chronologique. Appliques circulaires comportant un décor émaillé, un plot de fixation. (48-49) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 6. Complets : 1. Dmax : 17mm, Dmin : 13mm. Pmax : 2,70g, Pmin : 1,35g. Il s’agit d’appliques où l’émail est incrusté de petites billes de verre, ou bien est séparé en rectangles colorés (jeu de couleur entre de l’émail jaune alternant avec quatre rectangles d’émail vert. Cette technique a été maîtrisée en Gaule sans apport technologique extérieur à partir de la fin du I° siècle, sous les Antonins (Feugère 1985, p. 364). Ce type d’applique ne serait donc pas antérieur à Nerva. 136 Appliques circulaires comportant un décor émaillé, une bélière, un plot de fixation. (50) Alliage à base cuivre, émail. Nombre : 1. Incomplet (bélière fragmentée). D : 20mm, Dbélière : 5mm, P : 4,91g. La technique émaillée est identique a celle qui a été décrite précédemment. Le changement provient de la présence d’une bélière, connue sur d’autres type d’appliques : une applique en forme de pelta trouvée dans la région d’Evreux est également prolongée par un anneau (Fauduet 1992, n°781). Cette bélière est probablement destinée à accrocher des pendants ou bien des clochettes au harnais. Appliques rectangulaires, décor complexe (logettes transversales pour contenir de l’émail ?), deux plots de fixation. (51) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet ? (plus aucune traces d’émail). L : 31mm, l : 14mm, P : 4,49g. Cette applique possède un décor de cercles pointés estampées en périphérie ainsi que trois stries longitudinales qui sont peut-être destinées à contenir de l’émail. Aucun parallèle n’a été retrouvé, néanmoins une datation tardive n’est pas exclure d’après un tel décor estampé. Les appliques de harnais, fixation par bélière. (pl. 97) Ce mode de fixation est connu dans les ensembles de Maurétanie tingitane étudiés par C.Boube-Piccot (BoubePiccot 1980, n°247, n°443, n°575, n°613). Peu nombreuses, ces appliques possèdent une bélière à leur revers qui permet le coulissage de l’applique sur la bride. Applique à tête zoomorphe. (52) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 21mm, P : 8,52g. Cette applique est constituée d’une tête de lion en relief possédant une bélière de fixation quadrangulaire. Aucun parallèle n’a été retrouvé. Objets dont l’appartenance au domaine du harnachement de cheval est hypothétique. (pl. 98-100) Anneau double à aiguillons (« Stachelringe »). (54) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (l’un des deux anneaux est brisé). L : 58mm (environ). Un réexamen de ces objets ainsi qu’une liste exhaustive de ces découvertes ont été réalisé dans le cadre d’un travail universitaire concernant l’étude des chars laténiens (Schönfelder 2000, pp. 295-296, fig. 208). L’exemplaire le plus ancien provient de Dierburg (Darmstadt) où il est associé à une parure de la Tène B. Les exemplaires les plus récents proviennent des niveaux augustéens du camp de Dangstetten (un exemplaire en fer) et de Berthouville dans un contexte de la première moitié du I° siècle ap. J.-C. Signalons également l’existence de deux exemplaires hors contexte parfaitement similaires à Manching et de deux autres exemplaires sans provenance précise qui sont conservés au Musée de Naples. Il semblerait donc que ce type de mobilier soit au départ laténien et que son usage persiste au début de la période gallo-romaine. La fonction précise de ces objets reste cependant énigmatique. Certes Jacobi émet l’hypothèse d’un élément destiné au dressage des jeunes chevaux à partir des découvertes de Manching : selon lui, les pointes seraient placées au niveau des naseaux, les anneaux servant à faire passer une bride, mais aucune nouvelle découverte ne vient corroborer ce postulat. Les découvertes italiennes possédant encore des fragments de chaîne en fer au niveau des anneaux permettent toutefois d’écarter définitivement l’interprétation traditionnelle du « doigtier d’archer » (notamment dans cat. Autun-Augustodunum 1987, n°525). Caveçon ? (55) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Lcons : 74mm. Ce fragment se rapproche d’éléments de harnachement rigides, les caveçons, que l’on sangle au niveau de la tête du cheval (se reporter à Taylor 1975). Ces éléments se rencontrent de la période augustéenne au III° siècle ap. J.-C.. La morphologie de l’objet, 137 notamment la présence d’un plot, est particulière. En effet, à la place de celui-ci on retrouve généralement le départ d’une tige métallique destinée à enserrer l’arrière de la tête du cheval : cette tige est-elle remplacée ici par un harnais en cuir s’accrochant au caveçon par l’intermédiaire du plot ? Phalère ou assimilée ? (56) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 65x55mm, P : 37,15g. Il s’agit d’un objet possédant trois branches rayonnantes en forme de feuille décorées de nervures incisées, moulé en creux (section en V). celui-ci est surmonté d’une bélière probablement destinée à suspendre un pendentif, le revers comporte quatre passants. Cet objet, qui n’a trouvé aucune comparaison, pourrait donc remplir un rôle identique à une phalère de harnachement en réalisant la jonction et le croisement de plusieurs lanières en cuir. Cependant, il semblerait que les phalères soient systématiquement circulaires à la période gallo-romaine (voir l’explication étymologique dans Rabeisen 1993, p. 53). S’agit-il réellement d’un artéfact lié au harnachement du cheval ? Appartient-il à la période gallo-romaine ? Médaillon de phalère ? (57) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Destimé supérieur à : 100mm, Pcons : 20,69g. Il s’agit d’une pièce qui devait mesurer plus d’une dizaine de centimètre de diamètre, plate et décorée de quelques cercles concentriques incisés. Au revers, un passant de section rectangulaire permet le passage d’une lanière en cuir. Il s’agit probablement d’un médaillon de phalère, analogue à certains exemplaires du I° siècle du haut Empire (voir par exemple Rabeisen 1993, fig. 4). Garniture du harnais de cheval ? (58) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 80mm, l : 25mm. P : 24,35g. Il s’agit d’une plaque rectangulaire massive flanquée aux extrémités de deux croissants de lune percés chacun de deux trous de fixation. Deux exemplaires à la morphologie analogue ont été retrouvés dans le camp d’Augst (la différence réside dans la plaque rectangulaire qui est ajourée et non massive) dans un contexte du I° siècle ap. J.-C. (Deschler-Erb 1999, n°696-697). L’auteur propose d’y voir un élément de garniture du harnais de cheval. Notons cependant la découverte à Roanne de ce même type d’objet (également ajouré) dans une sépulture à incinération des années 50 ap. J.-C. en association avec six vases dont deux vases en sigillée, un récipient en verre, deux bracelets en alliage à base cuivre, une fibule et une monnaie (Guide des collections archéologiques 1994, fig. 47). Que viendrait faire une garniture de bride de cheval dans cet ensemble ? Cependant, le principe de fixation en forme de croissant de lune, peu commun, semble uniquement connu sur des éléments de harnachement (notamment un type de pendant de phalère découvert à Evreux, dans Fauduet 1992, n°854) Applique de harnais ? (59) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Lcons : 15mm, P : 3,90g. L’extrémité conservée de cette applique est triangulaire. Elle comporte un décor excisé (section trapézoïdale) ainsi que deux rivets de fixation rapportés. L’attribution en tant qu’applique de harnais reste hypothétique (applique de ceinturon ?). Applique de harnais ? (60) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 22mm, l : 9mm, P : 1,91g. Cette applique trapézoïdale comporte deux rivets de fixation rapportés. La finesse de l’objet et de son décor plaideraient éventuellement en faveur d’une datation médiévale ou bien moderne. 138 Garniture /pendant de harnais de cheval ? (61) Alliage à base cuivre, étamé. Nombre : 1. Incomplet. D : 42mm (environ), P : 3,85g. Il s’agit d’un objet globalement circulaire réalisé en tôle. La périphérie est finement découpée et comporte deux petites bélières (?) côte à côte. Une côte circulaire est décorée de traits obliques incisés. Pendant de harnais de cheval ? (62) Alliage à base cuivre, dorure. Nombre : 1. Complet (?) Hcons : 25mm, l : 27mm. P : 4,40g. Il s’agit d’une plaque dorée légèrement bombée surmontée d’une bélière. En l’absence de comparaisons, la fonction et la chronologie de cet objet ne sont pas connues. Pendant de harnais de cheval ? (63) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 36mm, l : 25mm. P : 6,91g. Il s’agit d’un objet de forme originale percé de deux trous circulaires surmonté d’une bélière. En l’absence de comparaisons, la fonction et la chronologie de cet objet ne sont pas connues. Une interprétation en tant qu’ardillon de boucle n’est cependant pas à exclure (dans ce cas il ne s’agirait pas d’une bélière mais d’un élément de charnière). Pendant de harnais de cheval ? (64) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 50mm, l : 26mm. P : 3,57g. Il s’agit d’une plaque cordiforme en tôle décorée au repoussé qui est surmontée d’un crochet. En l’absence de comparaisons, la fonction et la chronologie de cet objet ne sont pas connues. Une interprétation comme attache d’anse de récipient métallique n’est toutefois pas improbable. Pendant de harnais de cheval ? (65) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque le crochet de suspension). H : 65mm, l : 57mm, e : 0,5mm. Il s’agit d’une plaque en tôle en forme de « 8 », comportant quatre motifs ajourés en forme de croissant de lune. L’objet semble brut de découpe. Il pourrait s’agir d’un pendant de harnais. Cependant, ce type de motif ajouré peut être rapproché de la décoration de plaques de ceinturons militaires connus sur les camps du limes durant la seconde moitié du II° et la première moitié du III° siècle ap. J.-C. (Oldenstein 1977n°1062-1082). Une interprétation militaire n’est donc pas à exclure. Pendant de harnais de cheval ? (66) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Hcons : 34mm, l : 9mm. P : 1,94g. Il s’agit d’une plaque rectangulaire décorée de croisillons incisés dont l’une des extrémités, effilée, est repliée en bélière sur l’un des côtés. Des pendants possédant une bélière analogue, des II°-III° siècle ap. J.-C., ont été mis en évidence à la Saalsburg, ils sont classés par J.Oldenstein dans le domaine des « pendants divers » (Oldenstein 1977, n°210, pl. 30). Pendant de harnais de cheval ? (67) Fer. Nombre : 1. Complet ? H : 40mm, P : 8,33g. Il s’agit d’un objet composite composée d’une première pièce, plate, en forme de 8. Dans sa partie inférieure, 139 deux bélières, côte à côte, permettent la fixation de deux pendants identiques, rectangulaires. Une troisième bélière située sur la partie supérieure permet la fixation de l’ensemble. En l’absence de toute comparaison, l’attribution au harnachement du cheval et à la période gallo-romaine restent hypothétiques. Pendant de harnais de cheval ? (68) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet (anneau de suspension complet mais cassé et tordu). H : 62mm, l : 24mm. P : 8,58g. Il s’agit d’un disque métallique ajouré de motifs circulaires et trapézoïdaux prolongé par un pied massif, surmonté d’une bélière. Aucun parallèle n’a été retrouvé : il pourrait s’agir d’un pendant de harnais de cheval. L’appartenance à la période gallo-romaine est incertaine, une datation médiévale ou moderne n’est pas à exclure. Pendant de harnais de cheval ? (69) Alliage à base cuivre, étamé. Nombre : 1. Incomplet (bélière fragmentée). H : 37mm, l : 22mm. P : 6,07g. Il s’agit d’un disque métallique massif, percé en son centre, comportant six protubérances rayonnantes, une extrémité inférieure moulurée et une bélière de fixation. Cet objet est fréquemment confondu avec un type de fibules étamées à charnière du I° siècle de notre ère possédant un arc de forme circulaire décoré d’excroissances possédant un cabochon central fixé grâce à un rivet (type 24a de Feugère). La différence est perceptible dans la massivité de l’objet (les fibules de type 24a sont réalisées dans une tôle très fine), dans la forme de la bélière (la forme de la bélière diffère de la charnière de la fibule constituée de deux plaques percées soudées côte à côte) et dans l’absence de porte-ardillon. L’interprétation en tant que pendant de harnais est donné par E.Deschler-Erb d’après une découverte faite à Vindonissa, dans un contexte du I° siècle ap. J.-C. (Deschler-Erb 1996, n°1446). L’auteur hésite à le rapprocher du type de pendant 8d de Bishop qui semble plus massif (il mesure environ 60x30mm). Agrafe femelle d’extrémité de lanière ? (70) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 39mm. P : 5g. Cet objet est destiné à être fixé sur une bande de cuir grâce à deux rivets. Son extrémité possède une lumière semi circulaire. Il s’agit probablement de la partie femelle d’un équipement fonctionnel destinée à relier deux lanières de cuir, appartenant très certainement au harnachement du cheval. J.Oldenstein a publié un élément proche provenant du vicus de Zugmantel, il n’en précise pas la fonction (Oldenstein 1977, n°889, pl. 68). Cet objet appartient probablement aux II°-III° siècle ap. J.-C.. Par manque de comparaisons, son utilisation exclusive dans le domaine militaire ne peut être assurée. Agrafe femelle d’extrémité de lanière ? (71) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 49mm, P : 18,18g. Cet objet est destiné à être fixé sur une bande de cuir grâce à un plot. Une lumière en forme de trou de serrure est présente à son extrémité. Il s’agit probablement de la partie femelle non articulée d’un équipement fonctionnel destiné à relier deux lanières de cuir qui appartiennent très certainement au harnachement du cheval. Aucune comparaison nette n’a été retrouvée. Agrafe femelle d’extrémité de lanière ? (72) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 35mm, P : 12,92g. Comme pour l’exemplaire précédent, cet objet est probablement la partie femelle d’un équipement fonctionnel destiné à relier deux lanières de cuir qui appartiennent certainement au harnachement de cheval. Aucune comparaison nette n’a été retrouvée. 140 Passe brides ? (73) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 21mm, P : 16,68g. L’objet semble avoir été coulé en une seule pièce. Un objet analogue a été retrouvé lors de prospections pédestres à l’emplacement d’un site gallo-romain du nord de la France, à Steene Pitgam : il est interprété en tant que passe guide (Bodart 1999, fig. 3.37). Cependant, l’auteur ne propose pas de bibliographie ou de comparaisons avec des exemplaires issus de contextes exploitables. Ce mobilier est-il bien gallo-romain ? Double œillet pour courroie ? (74) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Lmax : 40mm, Lmin : 38mm. Pmax : 6,50g, Pmin : 5,48g. Ce type d’objet est interprété par E.Deschler-Erb comme un double œillet pour courroie, c’est-à-dire comme une hypothétique militaria liée au harnachement du cheval (Deschler-Erb 1996, n°2327-2328). Complexe métallique articulé lié au harnachement du cheval ? (75) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 71x45mm. P :19,10g. Cet élément est composé d’une pièce centrale bifide sur laquelle sont articulées deux sortes de « mousquetons ». La fonction précise de cet objet reste inconnue, une utilisation au niveau d’une articulation de courroies est cependant probable. Ce type d’objet, déjà retrouvé en prospection pédestre sur des sites gallo-romains 34 , semble pourtant ne trouver aucune comparaison dans le mobilier publié de cette époque. Datation médiévale ou moderne ? Le char. (pl. 101-107) Les éléments de jougs. (pl. 101-103) Aucune typologie ne sera mise en place, on se contentera de regrouper les anneaux passe guide suivant leur morphologie (cheville ou bélière de fixation, forme…), afin de mieux les comparer aux fragments retrouvés en fouilles. Les anneaux passe guide munis d’une cheville de fixation, forme n°1. (76) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet : 1. Htotale : 175mm, Danneau : 26mm, P : 334,82g. Il s’agit d’un objet monobloc composé d’un anneau surmontant un disque médian creux et une cheville de fixation, destiné à être fixé sur le joug. Cette dernière possède une forme complexe dont la partie supérieure, ajourée, est décorative. Un tel anneau a été retrouvé à Poilly-sur-Tholon (89) (cat. L’Yonne et son passé, 1989, n°183). Les anneaux passe guide munis d’une cheville de fixation, forme n°2. (77) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet : 1. Htotale : 115mm, Danneau : 22mm. Comme précédemment, il s’agit d’un objet monobloc composé d’un anneau surmontant un disque médian creux et une cheville de fixation, destiné à être fixé sur le joug. Cette dernière possède des ergots (un ergot horizontal et deux ergots courbés) destinés à bloquer l’anneau lors de sa fixation sur le joug. Les anneaux passe guide munis d’une cheville de fixation, forme n°3. (78) Alliage à base cuivre, fer. Nombre : 2. Incomplets (la cheville de fixation, en fer, est systématiquement incomplète). Htotale supérieure à 114mm, Danneau : 20mm, Pmax : 145,58g, Pmin : 106,87g. Cet objet est composé d’un anneau de section trapézoïdale surmontant un corps mouluré, partiellement creux, à 34 Dans la région de Noyers-sur-Serein notamment (inédit). 141 l’extrémité évasée. Une cheville de fixation en fer est maintenu dans cette cavité grâce une soudure au plomb. Les anneaux passe guide munis d’une bélière de fixation, forme n°1. (79) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet : 1. Htotale : 64mm, Danneau : 28mm, P : 64,16g. Il s’agit d’un anneau surmontant directement un petit disque bombé et creux prolongé par une bélière : l’anneau et la bélière sont orientés dans un même plan. L’anneau est large, la section est triangulaire. De tels anneaux passe guide ont été retrouvés en grand nombre dans les ensembles de Maurétanie étudiés par Ch. Boube-Piccot (Boubbe-Piccot 1980, fig. 44-65bis notamment). L’auteur indique que l’emplacement de ces anneaux a été étudiée par A.Alföldi et A.Radnoti d’après des découvertes pannoniennes et notamment d’un ensemble issu d’une tombe à Zsambeck (Alföldi, Radnoti 1940), elle en propose d’ailleurs un dessin de reconstitution (peu clair) (Boube-Piccot 1980, fig. 14.1). Les anneaux passe guide munis d’une bélière de fixation, forme n°2. (80) Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Complets : 5. Htotalemax : 85mm, Htotalemin : 60mm, Htotalemoy : 72mm. Danneaumax : 26mm, Danneaumin : 20mm, Danneaumoy : 23mm. Pmax : 151,30g, Pmin : 97,33g, Pmoy : 119g. Il s’agit d’un anneau surmontant un large disque bombé et creux prolongé par une bélière pouvant adopter un profil cordiforme : la bélière et l’anneau sont orientés à angle droit. La jonction entre l’anneau et le disque est fréquemment bitronconique. L’anneau peut être large, de section en D. Les anneaux passe guide sur socle, forme n°1. (81) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. H : 46mm, Danneau : 22mm, P : 47,93g. Il s’agit d’un anneau de section ovale surmontant un socle creux en forme de tronc de pyramide. Celui-ci comporte deux trous de fixation (d : 2mm), ainsi que deux protubérances fragmentées de part et d’autre de l’anneau (bélières de fixation ?). Une troisième protubérance perpendiculaire à l’anneau possède une forme de feuille légèrement bombée et devait recouvrir une partie du joug. Les anneaux passe guide sur socle, forme n°2. (82) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet (une des bélières est fragmentée) H : 86mm, Danneau : 21mm, P : 203,22g. Il s’agit d’un anneau de section ovale surmontant un socle cylindrique creux flanqué de deux bélières circulaires de fixation. La jonction entre l’anneau et le socle est constitué d’un cylindre plein légèrement ventru. La fixation de cet élément sur le joug devait probablement être assuré grâce à ce socle cylindrique jouant le rôle d’une douille. Les anneaux passe guide sur socle, forme n°3. (83) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Hcons : 48mm, Danneau : 26x22mm, P : 70,33g. Il s’agit d’un anneau ovale à la décoration plastique complexe qui devait reposer sur un socle probablement creux, aujourd’hui disparu. Un décor incisé est partiellement effacé. Aucun parallèle exact n’a été retrouvé. Cependant la morphologie générale de cet anneau rappelle la garniture de joug de l’ensemble découvert à Saintes qui est d’un type laténien, tout en étant associé à du matériel de harnachement du I° siècle de notre ère (Bouchette et alii 1998, fig. 42.2, p. 55). Il n’est cependant pas exclu que cet anneau passe guide ne provienne pas d’Autun et qu’il s’agisse d’un élément intrusif de la collection Romikowsky, majoritairement constituée d’objets trouvés lors de la fouille de tumulus protohistoriques de Haute-Marne. Les éléments de la caisse. (pl. 104) L’état actuel de nos connaissances sur les chars antiques reste médiocre, malgré la récente publication de l’ensemble saintais (Bouchette et alii 1998). En effet, en Europe Occidentale, ces véhicules sont très peu souvent retrouvés dans un ensemble clos facilitant l’identification des pièces en tant qu’éléments constitutifs d’un char : 142 ainsi les découvertes en contexte funéraire sont extrêmement rares. Par contre, les découvertes les plus nombreuses de chars dans des sépultures se situent dans les provinces orientales (Thrace, Pannonie, Mésie et Dalmatie) : pour s’en rendre compte il suffit de se reporter à la carte de répartition publiée par Ch. Boube-Piccot (Boube-Piccot 1980, fig. 38). Un réexamen des publications de ces ensembles orientaux semble donc nécessaire, ne serait-ce que pour vérifier l’appartenance de certains des éléments de notre corpus au domaine de la charronnerie. Cela n’a pas été fait tout d’abord par manque de temps, deuxièmement par la difficulté de se procurer les publications nécessaires (hongroises ou bulgares par exemple). Gaines à crochet. (85) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (extrémité du crochet cassée). H : 104mm, Ddouille : 36mm. Il s’agit d’une douille cylindrique munie d’un crochet dont l’extrémité supérieure est quasiment sphérique. Ch. Boube-Piccot considère que ces gaines sont fixées aux panneaux latéraux des chars où ils permettent la fixation de tentures grâce à leur crochet. Les exemplaires d’Autun possèdent d’ailleurs deux trous de fixations diamétralement opposés dans la partie inférieure de la gaine. Les gaines entièrement conservés possèdent un crochet en forme de doigt (Boube-Piccot 1980, n°31-40, n°346-350, n°500-501). Les différentes découvertes couvrent l’Empire, en effet de telles douilles sont attestées en Maurétanie, mais aussi en Pannonie, en Thrace, en Germanie Supérieure, en Gaule ainsi qu’en Tarraconaise. Gaine simple. (86) Alliage à base cuivre, traces de bois sur certaines. Nombre : 4. Complets. Hmax : 71mm, Hmin : 62mm, Ddouille max : 30mm, Ddouille min : 25mm. Pmax : 195,02g, Pmin : 104,04g. Il s’agit d’une gaine tronconique possédant un trou de fixation dans leur partie inférieure surmonté dont l’extrémité supérieure est sphérique. Ce type de gaine a également été retrouvé dans les ensembles marocains, ainsi qu’en relation avec des chars découverts en Numidie ou en Pannonie (taille généralement comprise entre 60 et 70mm). Ch. Boube-Piccot estime qu’il pourrait s’agir de douilles décoratives encastrées à l’extrémité des montants verticaux situés au niveau des panneaux latéraux des chariots, la fonction exacte reste néanmoins imprécise (Boube-Piccot 1980, n°19-30, n°343-345). Gaine en forme de proue de navire. (87) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 33mm, l : 20mm, L : 56mm. P : 35,65g. Cette gaine adopte la forme schématique d’une proue de bateau, elle possède deux trous de fixation. Les découpes sont très précises. Il s’agit très probablement d’une gaine servant d’élément de fixation dans l’architecture de bois de la caisse et de couvre-joint décoratif. Peut-être s’agit-il d’une gaine « modelée en proue de navire » dont parle Ch. BoubePiccot sans en donner aucune illustration (Boube-Piccot 1980, p. 26). Gaine. (88) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplète. H : 27mm, l : 50mm, L : 88mm. P : 74,49g. Cette gaine adopte également la forme d’une proue de bateau et est surmontée d’une protubérance conique et côtelée. Ce type de gaine peut également posséder une extrémité ornée d’un buste à la place de cette protubérance (Boube-Piccot 1980, n°12-18, n°494, n°499). Objets dont l’appartenance au domaine de la charronnerie est hypothétique. (pl. 105107) Elément d’attelage ? (89) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 2. Archéologiquement complets. Lmax : 166mm, Lmin : 76mm, Pmax : 355,81g, Pmin : 104,12g. 143 Cet objet présente une forme caractéristique. Il est systématiquement muni de deux protubérances à l’une des extrémités, et de plusieus trous à l’autres (généralement trois). Il a été retrouvé à Aventicum ainsi qu’à Augst, où il était en relation avec deux éléments de jougs (anneaux passe-guide à tige et à bélière). Sa fonction exacte, probablement en relation avec l’attelage et le joug, reste encore floue (Meystre 1995, n°77, fig. 68). Anneau passe guide ? (90) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Lcons : 67x57mm, Douverture : 27x24mm, P : 225,29g. Il s’agit d’un objet creux facetté (section octogonale) possédant une ouverture de forme ovale. Un départ de cheville de fixation (?) est visible dans la partie inférieure de l’objet. La partie supérieure de l’anneau est traversée par deux trous circulaires (d : 4mm) peut-être fonctionnels. La morphologie de cet objet est particulièrement singulière. Anneau passe guide ? (91) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 106mm, Danneau : 22mm, P : 306,43g. Cet objet est composé de trois barres de section hexagonale disposées de manière à former un triangle équilatéral. Les deux pointes inférieures de ce triangle sont bouletées, la pointe supérieure étant surmontée d’un anneau. La morphologie de cet objet rappelle celle des boucles de ceinture militaires trapézoïdales du I° siècle de notre ère mise en évidence par A. Böhme dans les camps du limes, notamment grâce à l’observation de la section facettée des barres et des extrémités bouletées (Böhme 1978). Décoration de joug /anneau passe guide ? (92) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet ? H : 52mm, l : 55mm, Doeillet : 11mm. P : 217,43g. Cet objet massif possède une forme de coquillage (coquille Saint Jacques) décoré de profondes stries. Il est traversé par un canal vertical débouchant dans sa partie supérieure (trou carré de 5x5mm) et inférieure (trou rectangulaire de 15x5mm), probablement destiné à accueillir une patte de fixation dont il ne reste aucune trace. Deux œillets cordiformes, peut-être fonctionnels, sont ménagés dans la partie inférieure (il pourrait s’agir d’un passe guide, le diamètre des œillets étant cependant faible). Cet objet ne trouve aucune comparaison. Une datation tardive, médiévale ou moderne n’est pas à exclure compte tenu de l’iconographie. Elément lié au harnachement ? (94) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. H : 40mm, Ddisque : 40mm. Il s’agit d’un disque légèrement bombé possédant une découpe volontaire et probablement fonctionnelle qui lui confère une forme de lune. Celui-ci est muni d’une puissante bélière de section hexagonale qui rappelle la morphologie de certains anneaux passe guide. Décoration de joug ? (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (fortement déformé, une des pattes de l’animal est brisée). H : 68mm, Ddisque : 66mm (environ) Il s’agit d’un animal sauvage, lionne ou panthère, en ronde bosse qui devait initialement lever la patte avant droite et la poser sur un artéfact (médaillon ?) aujourd’hui disparu. L’animal repose sur un disque bombé creux surmontant une bélière : cette morphologie, tout comme celle de l’objet précédent, rappelle celle de certains anneaux passe guide. La fonction n’est cependant pas celle d’un anneau passe guide comme on l’a dit jusqu’à maintenant (cat. AutunAugustodunum 1987, n°455) puisqu’il n’y a tout simplement pas d’anneau destiné à faire passer les guides. Mais ce type d’iconographie (animal en ronde bosse appliquant leur patte antérieure droite sur un médaillon) est bien connu sur des éléments décoratifs destinés à être fixés par paire à chaque extrémité du joug (Boube-Piccot 1980, n°66, pl. 25, la taille est légèrement plus importante, L : 75x75mm, Radnoti 1961, p. 18-36). Le principe 144 de fixation est cependant différent (voir le principe de montage dans Boube-Piccot 1980, fig. 14). Extrémité de montant ? (95) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 82mm, Ddouille : 16mm. Il s’agit d’une douille cylindrique possédant une extrémité en forme de tête de lion, traversée par un trou transversal, sous laquelle se situe une bélière. Cette morphologie se rapporte à celle un type de manche de clé zoomorphe. Cependant, la présence d’un rivet à l’ouverture de la douille permet d’écarter cette attribution typologique, la partie active en fer de la clé étant fixée par soudure au plomb et jamais rivetée. Cette douille semble plutôt s’adapter sur une tige en bois. L’utilisation de douilles cylindriques possédant une extrémité modelée en protomé de lion est connue en charronnerie. Des extrémités de timons issus de la fouille de divers chars possèdent en effet une telle morphologie, mais les dimensions de la douille sont généralement bien supérieures à celle de notre exemplaire (L : 103mm, Ddouille : 45mm pour un exemplaire retrouvé à Volubilis, Boube-Piccot 1980, n°42). Peut-être s’agit-il de gaine métallique d’extrémités de montants de char possédant une bélière fonctionnelle ? Gaine ? (96) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 84mm, Ddouille : 35mm, P : 178,61g. Il s’agit d’une douille cylindrique dans sa partie inférieure et sphérique dans sa partie supérieure, surmontée d’un motif mouluré. L’extrémité inférieure possède deux types de découpage diamétralement opposés : ces découpes sont-elles destinées à être emboîtées sur un autre élément complémentaire ? Ce type de douille rappelle la morphologie des gaines de protection d’extrémités de montants verticaux de chars tels que les définit Ch.Boube-Piccot. Renfort de caisse ? (97) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet ? H : 90mm, l : 60mm, L : 71mm. P : 163,74g. Il s’agit d’une sorte de renfort métallique, creux, destiné à être fixé sur une pièce certainement en bois grossièrement cylindrique. L’objet comporte un décor floral en relief. Aucun élément de fixation n’a été repéré. Aucun type de gaine métallique retrouvé dans les ensembles de Maurétanie ne se rapproche de notre exemplaire. Le matériel militaire. (pl. 108-128) Les accessoires du vêtement. (pl. 108-110) Fibules. Les fibules ne constituent un type de matériel purement militaire. En effet, seule une densité importante de ce type d’artéfact en un lieu donné peut plaider en faveur d’une fréquentation militaire (c’est le cas des fibules dites d’Aucissa du haut Empire et des fibules dites en arbalète ou bien cruciforme du Bas Empire). On se réfèrera donc aux notices concernant ces fibules classées dans la rubrique des accessoires du vêtement civils. Boucles à cadre circulaire. Il s’agit de boucles possédant un cadre de forme circulaire. L’ardillon possède un axe propre qui est inclus dans une barrette de renfort distincte du cadre de la boucle servant également à l’accrochage du ceinturon. Cet ardillon possède d’ailleurs une forme tout à fait caractéristique qui s’insère parfaitement entre les deux volutes systématiquement présentes à proximité de la barrette de renfort. Ces boucles (« Gürtelschnallen ») sont reliées au niveau de la charnière à une plaque métallique ornée, parfois niellée (Gürtelblech »), fixée au ceinturon de cuir, ou cingulum (voir des exemplaires complets retrouvés à Augst, dans Deschler-Erb 1999, n°275 et suivants). Une série de plaques reprenant le décor de cette « Gürtelblech » recouvre plus ou moins entièrement le cingulum : on peut compter peut compter jusqu’à six plaques par ceinturon comme sur l’exemplaire découvert à Rheingönheim (Feugère 1993, p. 225-227). Ce type appartient à une série de boucles militaires du I° et du début du II° siècle ap. J.-C. étudiées récemment par E. Deschler-Erb, notamment à partir du petit matériel métallique militaire retrouvé dans le camp du I° siècle ap. J.-C. à Augst (Tout d’abord, dans Descler-Erb et alii 1991, puis dans Descler-Erb 1999). 145 Boucle à cadre circulaire. (1) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 1. Incomplet (absence de l’ardillon). L : 26mm. P : 3,12g. La forme des volutes et la section plate de la boucle permet de la classer parmi les militaria d’Augst datées de la période Tibère-Néron (Deschler-Erb 1999, fig. 84, n°277). Boucle à cadre circulaire. (2) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 1. Complet (présence de l’ardillon). L : 26mm. P : 8,87g. La forme de la volute n’est pas connue à Augst. On ne cherchera toutefois pas à chercher de meilleures comparaisons, on se contentera de la datation suivante : I° -début du II° siècle ap. J.-C.. Boucle à cadre circulaire. (3) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (absence de l’ardillon)/ L : 26mm. P : 8,45g. La forme de cette boucle est particulièrement simple, les volutes inexistantes, la section semi circulaire et constante : elle n’est pas connue à Augst. On ne cherchera toutefois pas à chercher de meilleures comparaisons, on se contentera de la datation suivante : I° -début du II° siècle ap. J.-C.. Ardillon / boucle à cadre circulaire. (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 26mm. P : 2,79g. La forme de cet ardillon est caractéristique : il s’adapte à une boucle à cadre circulaire, d’un module certainement plus important que celles qui sont décrites ci-dessus. Une comparaison stricte n’a pas été recherchée, on se contentera de la datation suivante : I° - début II° siècle ap. J.-C.. Boucle à cadre rectangulaire ou trapézoïdal (« Rechtecksschnallen »). (5) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 36mm. Il s’agit d’une boucle possédant un cadre de forme trapézoïdale à branches incurvées, aux extrémités bouletées, munie d’un ardillon mobile. Ce type appartient à une série de boucles militaires étudiées par A. Böhme à partir de deux exemplaires qui ont été retrouvés sur le camp auxiliaire d’Oberstimm. Il met en évidence plusieurs variantes suivant la forme (rectangulaire ou trapézoïdale), la taille, la présence d’extrémités bouletées ou la nature du matériau de fabrication (alliage métallique, os) (Böhme 1978, pp. 206-207, 217-218, 220, fig. 75, n°138-139.). D’une manière générale, ces boucles mesurent moins de 40mm, la section est aplatie au revers et les extrémités bouletées sont fréquentes. L’ardillon possède un axe propre qui est inclus dans une barrette de renfort distincte du cadre de la boucle servant également à l’accrochage du ceinturon. A. Böhme recense au total 22 boucles de ce type qui sont dispersées le long du limes britannique et danubien, principalement retrouvées en contexte de camps. Elles sont fréquemment associées à des plaques métalliques ornées, qui feraient parti, selon l’auteur, de l’équipement des officiers, au même titre que certains éléments de cuirasse ou de d’épée (Böhme 1978, p. 217). En effet, leur faible représentation par rapport aux boucles semicirculaires (voir ci-dessus) attesterait de leur statut particulier. Ce type de mobilier étant absent des camps précoces du limes (Haltern, Oberaden…), A. Böhme estime qu’il n’est pas antérieur au milieu du I° siècle ap. J.-C. et qu’il appartient à l’époque flavienne et antonienne. Notons enfin l’existence de quelques exemplaires retrouvés en contexte civile, comme à Mâlain ou Montpellier (voir la liste complète et les dessins dans Poux 1999, fig. 72). Boucles de ceinturon en oméga. (6-7) Alliage à base cuivre. 146 Nombre : 2. Complets : 1 (un exemplaire sans ardillon) Dextmax : 55mm, Dextmin : 43mm. Pmax : 32,25g, Pmin : 15,12g. Plusieurs thèses se sont affrontées concernant l’identification de ce matériel. Celui-ci a tout d’abord été identifié par R. Koch comme une fibule fonctionnant de la même manière que les fibules en oméga : il la définit comme une fibule tardive (fibule dite de Ciscia) appartenant à la fourchette chronologique fin III°-IV° siècle ap. J.-C. et diffusée presque exclusivement en Norique et en Pannonie (Koch 1974, pp. 227, 246). Par la suite Z. Sagi, un chercheur hongrois, l’interprète comme une boucle de ceinturon au fonctionnement atypique, l’ardillon traversant transversalement le ceinturon en cuir. Cette interprétation convaincante a été reprise par A. Böhme et J. Oldenstein. Ce dernier propose deux hypothèses de reconstitution. (Oldenstein 1977, n°1058-1061, fig. 8, p. 219). Ces boucles sont extrêmement bien représentées dans les camps du limes danubien, où elles semblent particulièrement tardives (fin III°-IV° siècle ap. J.-C.). Boucle de ceinturon zoomorphe. (8) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 42mm. P : 8,07g. Cette boucle représente deux têtes d’animaux (généralement interprété comme étant des dauphins) à la gueule ouverte face à face, au relief rehaussé par quelques incisions (notons que l’oxydation, ainsi que l’usure, ont légèrement abîmés les reliefs). Des boucles à l’iconographie proche, mais à la morphologie différente, appartiennent à des garnitures de ceinturons militaires tardifs du IV° et du début V° siècle ap. J.-C. (Büllinger 1969, fig. 14-16, 18 par exemple). Signalons l’existence d’un modèle proche découvert à Evreux, en association avec une chape rectangulaire ornée d’un motif réalisé au repoussé (Fauduet 1992, n°865). Les plaques boucles solides triangulaires (« Schnallen mit festem dreieckigem Beschlag »). Ces plaques boucles monoblocs possèdent une forme triangulaire, elles peuvent être ajourées et sont fixée grâce à trois rivets. Elles appartiennent à une série de garnitures généralement considérées comme tardives qui a été réétudiée de manière plus approfondie il y a une quinzaine d’années par R.M.Swoboda. La forme générale de ces plaques boucles est connue en France, en Allemagne, en Autriche et en Hongrie. Les contextes de découvertes permettent de les dater de la fin du IV° et du V° siècle ap. J.-C., sans toutefois permettre une meilleure sériation des différentes variantes (les séries monétaires associées appartiennent à la fourchette chronologique fin IV°-V° siècle ap. J.-C., la céramique associée date du début du V° siècle ap. J.-C.). Ces garnitures sont certes retrouvées dans des contextes à forte connotation militaire (enceinte militaire de Burg Sponeck, ou bien cimetière militaire de Kreffeld Gellep par exemple), ce qui implique logiquement leur appartenance à ce domaine, cependant l’auteur n’aborde pas cette question dans un article qui est avant tout destiné à préciser des questions d’ordre chronologique (Swoboda 1986). Plaque boucle solide triangulaire. (9) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet (manque uniquement l’ardillon). L : 66x41mm. P : 28,40g. Il s’agit d’une plaque boucle monobloc de forme triangulaire, ajourée. L’exemplaire le plus proche a été retrouvé dans les fouilles de l’enceinte militaire de Burg Sponeck (Freiburg, Baden-Würtemberg) et mesure 65x29mm. Il n’est pas daté (Swoboda 1986, fig. 1.1). Plaque boucle solide triangulaire. (10) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (boucle cassée). L : 62x31mm. P : 22,70g. Il s’agit d’une plaque boucle monobloc de forme triangulaire, pleine. Quatre exemplaires sont analogues à celui d’Autun : ils ont été retrouvés à Woodeaton (datation du V° par analogie avec du mobilier de la nécropole de Mézières), à Regensburg (datation par le matériel associé de la première moitié du IV°), à Shakenoak (élément apparemment intrusif dans un contexte du VIII°) et à Lauriacum (hors contexte) (swoboda 1986, fig. 4.1, 4.2, 4.3, 4.4). 147 Garniture de ceinturon. (11) Alliage à base cuivre, étamage, fer. Nombre : 1. Complet. H : 48mm, l : 53mm, e : 1,1mm. P : 18,88g. Cet objet est constitué d’une plaque de tôle rectangulaire en alliage à base cuivre étamé décorée d’incisions comportant un évidemment central de forme carrée (23mm de côté). Un trou de rivet est visible aux quatre coins. Une extrémité est repliée en trois points afin de constituer une charnière dont l’axe en fer est encore conservé. Il s’agit probablement d’une contreplaque (« Gürtelblech ») initialement fixée au cingulum et reliée à une boucle de ceinturon par l’intermédiaire de la charnière. Cet exemplaire est à rapprocher d’une plaque quadrangulaire légèrement plus grande (70x60mm) comportant un évidemment central analogue et un décor de palmettes niellées découverte à Vindonissa (Deschler-Erb et alii 1996, n°1886), datée du I° siècle ap. J.-C. et interprétée par l’auteur comme une garniture de sangle de selle (mauvaise interprétation ?). Garniture de ceinturon. (12) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (Trois bords sur quatre ne sont pas conservés). Lcons : 80mm de côté. e : 0,5mm. P : 18,36g. Il s’agit d’un fragment de tôle ajouré de motifs en forme de peltes qui devait initialement être carré ou bien légèrement quadrangulaire. D’éventuels trous de rivets ne sont pas conservés. Cet élément semble s’insérer dans une série de garnitures de ceinturons militaires à motifs ajourés analogues d’une dizaine de centimètres de côté qui est bien représentée dans les camps dans la seconde moitié du II° siècle et la première moitié du III° siècle ap. J.-C. (Oldenstein 1977, n°1062-1082, pl. 80-82). Garniture de ceinturon. (13) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Il s’agit d’une plaque au décor ajourée très fragmentaire : un tenon destiné à fixer l’objet sur un support en matériau organique est conservé, ainsi qu’un élément de charnière. Cet élément fait probablement parti de la série des garnitures de ceinture militaire à décor ajouré mis en évidence par J. Oldenstein (Oldenstein 1977, n°780-825, pl. 62-64). Peut-être est-ce une contreplaque qui était initialement fixée au cingulum puis reliée à une boucle de ceinturon par l’intermédiaire de la charnière. Ce type de matériel a été utilisé dans les camps à partir du dernier tiers du II° siècle et durant toute la première moitié du III° siècle ap. J.-C.. Garniture de ceinturon inscrite. (14) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 1. Incomplet. H : 29mm. P : 4,51g. Il s’agit d’un fragment de tôle étamé et ajouré haut de 29mm, dont l’extrémité conservée est repliée afin de constituer probablement une charnière. Le décor ajouré représente un « S ». Cet élément peut être rapproché d’une série de garnitures de cingulum ajourées du III° siècle ap. J.-C., qui parfois sont inscrites de la même manière, à l’instar de celle qui a été retrouvé dans le camp de Felsberg en Allemagne (Oldenstein 1977, n° 847, pl. 45). Applique de ceinturon en forme d’hélice (« propellerförmige Verstärker », « propeller studs »). (15) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 82mm. P : 24,86g. Il s’agit d’une applique en forme d’hélice fixée grâce à trois rivets en fer. L’origine de cette forme particulière est peut-être danubienne (sur une stèle funéraire d’Intercisa, une femme est représentée avec une ceinture décorée d’appliques analogues), elle était alors utilisée pour orner des vêtements civils. Par la suite, il semblerait bien que ce type d’applique ait été exclusivement portée par des militaires (voir par exemple les représentations de garnitures militaires sur l’Arc de Constantin). 148 Ces appliques sont communes à plusieurs types de garnitures qui ont été individualisées par H. Büllinger lors de son travail de synthèse concernant les ceinturons militaires tardifs conservés dans les principaux musées européens (boucles de type Sagvar ou Colchester au IV° siècle, boucles possédant un décor estampé dans la première moitié du V° siècle). Ainsi, sans tenir compte des questions d’ordre typologique, certaines garnitures retrouvées en contexte de sépulture en comportent cinq (cingulum de Weinheim par exemple) à dix exemplaires (Cingulum de Champdolent (Eure) ou Vert-la-Granvelle (Marne) qui devait être régulièrement répartis tout autour du ceinturon de cuir (Büllinger 1969, fig. 14-16, 43). Il n’est pas exclu d’ailleurs que certaines ceintures en aient comportées plus d’une dizaine, fixées à la verticale, leur taille étant équivalente à celle du support en cuir. Les plus grandes de ces appliques peuvent mesurer jusqu’à une dizaine de centimètres. Les premières appliques en forme d’hélice se rencontrent dès le début du IV° siècle, mais la majorité des ceinturons comportant ce type d’applique est datée du milieu et de la seconde moitié du IV° siècle notamment d’après le matériel associé dans les sépultures (principalement les monnaies). On en retrouve également durant la première moitié du V° siècle ap. J.-C. (Büllinger 1969, p. 67). Extrémité de ceinturon. (16) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 47mm. P : 4,14g. Cet objet, mouluré, possède une forme de gouttière qui permet de le fixer à l’extrémité d’un ceinturon en cuir d’une largeur de 47mm environ. Cet élément est commun à plusieurs types de garnitures de ceinturons militaires tardifs individualisés par H. Büllinger (Büllinger 1969). Pendants de ceinturons. (17) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 47mm. P : 6,19g. Cet objet, d’attribution peu évidente, peut être rapproché d’un fragment de pendant (Lcons : 42mm), retrouvé à Osterburken dans un contexte de la seconde moitié du II° siècle ap. J.-C. (Oldenstein 1977, n°345, fig. 38 et p. 151). Pendants de ceinturons. (18) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (partie supérieure fragmentaire). Hcons : 64mm. P : 10,45g. De même que précédemment, cet objet, d’attribution peu évidente, peut être rapproché d’un fragment de pendant de ceinturon (Lcons : 42mm), retrouvé à Osterburken dans un contexte de la seconde moitié du II° siècle ap. J.C. (Oldenstein 1977, n°345, fig. 38 et p. 151). Pendant de ceinturon cordiforme. (19-20) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Hmax : 42mm, Hmin : 32mm. Pmax : 11,17g, Pmin : 2,15g. Il s’agit de deux pendants cordiformes, qui étaient rivetés à l’extrémité du ceinturon grâce à un rivet. Typologiquement proches, l’un est décoré de motifs estampés (cercles et « accents circonflexes »), l’autre est inorné. Les pendants cordiformes ne sont pas très fréquents dans les ensembles de garnitures tardives observées par H. Büllinger : ils ne sont attestés que dans un seul ensemble découvert au XIX° siècle à Vermand (Aisne) dont les objets ont aujourd’hui disparus (Büllinger 1969, fig. 18.2 et 56, p. ). Cet ensemble serait composé d’une boucle tripartite à contreplaque ajourée (Büllinger 1969, fig. 2.2), d’une applique rectangulaire ajourée, de trois pendants cordiformes à motifs de cercles estampés et de diverses appliques, et appartiennent probablement au IV° siècle ap. J.-C.. Pendant de ceinturon. (21) Alliage à base cuivre. 149 Nombre : 1. Incomplet. H : 49mm, l : 28mm, P : Il s’agit d’un pendant de ceinturon dit « en forme d’amphore » relativement à son extrémité supérieure ajourée en forme d’anses. Les parallèles proches comportent également un décor à base d’ocelles. Ce modèle est daté du IV° siècle (Simpson 1976, fig. 4). Se reporter également à Fauduet 1992, n°874 et bibliographie attenante. Les boutons à anneaux (« Button-and-loop fastener »). Ces boutons ont été étudiés par J.-P. Wild il y a une trentaine d’années, il en a proposé une classification (Wild 1970). Ce sont des accessoires vestimentaires utilisés par les légionnaires entre Auguste et les Antonins qui serviraient à assujettir deux morceaux de cuir ou de tissu, J.-P. Wild estimant qu’il est difficile d’être plus précis quant à cette fonction. Les datations proposées sont celles de J.-P. Wild sachant qu’elles peuvent très bien être remises en cause aujourd’hui par de nouvelles découvertes. Pour ne donner qu’un exemple, la datation des anneaux de type Wild IX a été modifiée par les découvertes de militaria à Lyon et à Fréjus (Feugère 1981, p. 157, n° 198). De même, il semblerait que l’auteur n’ai pas répertorié l’intégralité des types existants (Feugère 1981, note n°154 : liste de ces boutons publiés ne rentant pas dans la typologie de J.-P. Wild). Bouton à anneau de type Wild Va. (22) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 28mm. P : 6,61g. Il s’agit d’un anneau, généralement triangulaire, relié par une tige de section carrée à un bouton mouluré, qui peut également comporter une tête en relief. L’auteur en a répertorie neuf qu’il date du I° et du II° siècle ap. J.C., grâce aux exemplaires retrouvés dans le trésor de Ringstead ou du camps de Wroxeter ou d’Hofheim. Bouton à anneau de type Wild IX. (23) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 26mm. Il s’agit d’un anneau relié par une tige plate à un bras transversal surélevé et de section ronde. L’auteur en répertorie douze, datés de la deuxième moitié du II° et de la première moitié du III° siècle ap. J.-C., grâce aux exemplaires retrouvés dans le camp d’Osterburken du limes et dans le trésor de Geinsheim. Cependant de tels anneaux ont été retrouvés à Lyon, dans les fouilles du Clos du Verbe Incarné, ainsi qu’à Fréjus, dans des niveaux augustéens (Feugère 1981, n°198, note 153). Ce type d’anneau peut donc très bien posséder une durée d’utilisation beaucoup plus longue que ne le pensait J.-P. Wild. Bouton à anneau, hors typologie ? (24) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 30mm. P : 5,97g. Il s’agit d’un anneau ouvragé (forme complexe, angles biseautés) relié par une tige plate à un bras transversal décoré de profondes incisions possédant une section en « D ». Cela rappelle le principe des anneaux de type Wild IX. Bouton à anneau, hors typologie ? (25) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (extrémité du rivet cassée). L : 22mm. P : 3,10g. Il s’agit d’un disque en tôle, concave et perforé par un rivet à tête globulaire qui permet d’ajuster une lamelle percée d’une lumière rectangulaire. Cet objet rappelle, dans son mode de construction, les boutons à anneaux en os du début du I° siècle ap. J.-C. constitués d’un anneau relié à une lamelle ajourée grâce à un rivet métallique (type Wild X). Boutons à anneau, hors typologie ? (26) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 30mm. 150 P : 4,68g. Il s’agit d’un disque en tôle concave. Une tige en tôle est grossièrement pliée afin de constituer un anneau rudimentaire. L’extrémité de cette tige traverse l’anneau afin d’y être solidarisée. Pendant cordiforme (« Herzförmige durchbrochene Anhänger »). (27) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 63mm. P : 15,56g. De tels pendentifs ajourés de motifs à base de peltes et comportant une bélière sont connus dans les camps de Zugmantel, de Saalsburg et de Feldsberg (Oldenstein 1977, n° 221-228, pl. 31). Notons aussi l’existence de modèles analogues à charnière (Oldenstein 1977, n°217, 219-220, pl. 31). Ils sont datés par l’auteur des II°-III° siècle ap. J.-C. Par contre, la localisation exacte de ce type de pendant au niveau du vêtement n’est pas précisée. Des pendentifs analogues ont également été retrouvés en Grande-Bretagne, à Chemsford, ancienne ville galloromaine de Caesaromagus, associés à des militaria de l’époque antonine (Wickenden 1988, fig. 4.18), ou localement dans une villa à Selongey (21), en association avec du matériel militaire de la première moitié du III° siècle ap. J.-C. (cat. Il était une fois la Côte d’Or…, n° 172.2.). Pendant cordiforme ? (« Herzförmige durchbrochene Anhänger »). (28) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Hcons : 36mm. P : 31,06g. Tout d’abord, il pourrait s’agir d’un pendentif cordiforme à motifs ajourés appartenant à la série à laquelle se rattache l’exemplaire précédant ou bien d’une variante légèrement plus massive. L’extrémité inférieure étant cassée, il est impossible d’apporter une réponse nette quant à l’identification précise de cet artéfact. Néanmoins, la morphologie générale et le style de la décoration ajouré se rapproche grandement d’éléments de garniture militaire du III° siècle ap. J.-C. tels que les placages de baudriers de spathae (se reporter par exemple aux décorations de balteus dans Oldenstein 1977, pl. 83). L’armement défensif. (pl. 111) Crochet de cuirasse segmenté./ cuirasse de type Corbridge A. (29) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 40mm. P : 2,39g. Il s’agit d’une plaque percée de deux trous de rivets soulignés d’un cercle incisé, se terminant par un crochet. Ce type de crochet est un élément de fermeture d’une cuirasse segmentée (« Lorica Segmentata »). De plus, sa morphologie spécifique permet de l’attribuer à une cuirasse de type Corbridge A, la plus précoce qui semble apparaître dès 30ap. J.-C. et qui appartient de façon certaine à la seconde moitié du I° siècle ap. J.-C. (des exemples de crochets de cuirasse segmentée découverts à Augst dans Deschler-Erb 1999, n°257-258, pl. 15 ; une reconstitution de cuirasse segmentée de type Corbridge A, dans Boube-Piccot 1994, pl. I). Les cuirasse du II° et III° siècle ap. J.-C., de type « Newstead », possèdent en effet des crochets de forme différente (ils sont plus allongés) car leur utilisation n’est plus la même (Stephenson 1999, fig. 14, p. 42). Notons que Cordbridge et Newstead sont les noms de deux camps situés en Grande-Bretagne où les nombreuses découvertes de militaria ont permis de mettre en évidence l’existence de ces deux types de cuirasses. La cuirasse segmentée fait parti de l’équipement du légionnaire, il s’agit d’une innovation romaine qui apparaît au cours du règne de Claude. Impressionnante pour l’adversaire et permettant de supporter des coups plus violents que la cotte de mailles traditionnelle, la cuirasse segmentée est néanmoins fragile, notamment au niveau de ses multiples charnières et crochets qui se cassent facilement. Cela semble être la raison pour laquelle on en retrouve un grand nombre en cours de fouille (Feugère 1993, p. 133). Tribuli. (30) Fer. Nombre : 3. Complets ? (très oxydés, les objets ne possèdent probablement plus leurs dimensions originelles). Hmax : 43mm, Hmin : 37mm. Pmax : 12,06g, Pmin : 9,75g. Il s’agit d’épines métalliques à quatre pieds acérés construites de telle sorte que lorsqu’elles reposent sur trois pieds, le quatrième soit systématiquement dirigé vers le haut. 151 Ce type d’arme passive a été récemment étudié par A. Deyber à partir des artéfacts retrouvés à Alésia (Deyber 1996, p. 61-62). L’auteur précise que deux types de tribuli ont été utilisés à Alésia : un petit modèle (hauteur comprise entre 47 et 57mm) destiné à être semé au sol et un modèle plus grand (hauteur comprise entre 67 et 71mm) qui pouvait être également répandu sur le sol ou bien placé en hauteur, au niveau des parapets, afin d’éviter leur escalade. Ces objets semblent avoir eu une durée d’utilisation extrêmement importante puisqu’on en utilisait encore, selon l’auteur, durant la première guerre mondiale (il mesuraient alors une dizaine de centimètres). Hors contexte, ce type de mobilier n’est pas évident à interpréter (appartiennent-ils à l’époque gallo-romaine ?). Armement offensif. (pl. 111-123) Bouterolles de fourreau de glaive, gladius. (31-32) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complètes. Hmax : 15mm, Hmin : 10mm. Pmax : 11,27g, Pmin : 6,13g. Il s’agit probablement de deux bouterolles de fourreau de glaive. Leur forme est en effet caractéristique : cylindrique et non ornée puis bitronconique et décorée d’incisions dans leur moitié inférieure, toutes deux possédant un trou débouchant. Les exemplaires proches connus à Augst sont beaucoup moins anguleux et moulurés bien que la forme générale reste la même (voir notamment Deschler-Erb 1999, n° 122, fig. 84). Cet élément appartiendrait à la panoplie datée de l’époque Tibère-Néron. Le glaive court peut être porté au côté droit où il est suspendu au ceinturon (cingulum) qui est agrafé sur le devant. Il s’agit de l’arme emblématique du soldat romain du I° siècle ap. J.-C., particulièrement bien adaptée au combat en corps à corps. Au cours du II° siècle, elle sera progressivement remplacée par l’épée longue, la spatha (Feugère 1996, p. 126). Son fourreau est constitué de planchettes de bois assemblées par des parties métalliques, éventuellement recouvertes de cuir. La bouterolle est alors de taille très réduite. Epée courte, semispatha. (33 : attention représentation à l’échelle 1/2) Fer. Nombre : 1. Complet (il manque bien évidemment les éléments rapportés au niveau de la poignée). Llame : 275mm, Lsoie : 150mm, Ltotale : 385mm. La lame est grossièrement triangulaire. La soie, de section quadrangulaire, est percée d’un trou circulaire permettant l’assemblage d’une garniture de poignée en matériau organique. Cette épée possède la morphologie de la semispatha de la fin du III° siècle ap. J.-C. telle que la définit I-P. Stephenson d’après les exemplaires analogues retrouvés dans le dépôt de Kunzig en Allemagne (Stephenson 1999, fig. 39, p. 80). En effet, si le nom de cette arme est connu par les textes, sa morphologie exacte n’a jamais été décrite précisément par les auteurs antiques : le terme de semispatha pour qualifier cette épée reste donc hypothétique. D’une manière générale, l’épée ne se porte pas au ceinturon mais sur un baudrier de cuir (balteus) pendant au côté gauche. Comme pour le glaive, le fourreau de la spatha est constitué de planchettes de bois assemblées par des parties métalliques. La bouterolle, davantage soumise à des chocs, a tendance à voir sa taille augmenter. Epée, spatha ? (34: attention représentation à l’échelle 1/2) Fer. Nombre : 1. Incomplet (fortement oxydé, soie peu lisible, extrémité fragmentée). P : 160,11g. Llamecons : 240mm, Lsoiecons : 100mm, Ltotalecons : 350mm. Il semblerait que les deux bords de la lame ne soient pas parallèles. L’identification de cette arme est rendue difficile par son degré élevé d’oxydation, de plus la longueur totale de la lame ne peut pas être évaluée facilement. Pommeau de spatha ? (35) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 41mm, Douverture : 12mm. P : 25,43g. Cet exemplaire se rapproche très fortement des pommeaux de spathae retrouvés dans les camps de Zugmantel, Pfünz et Weissenburg (Oldenstein 1976, n°25-28, pl. 11, p. 94) ou à certaines garnitures d’origine marocaine 152 (Boube-Piccot 1994, pl. 27). La taille et la morphologie sont les mêmes, par contre notre exemplaire ne possède pas le trou débouchant permettant le passage puis la fixation de la soie de l’épée. Poignard, pugio. (36) Fer. Nombre : 1. Incomplet (extrémité de la lame et garde fragmentées). Lconservée : 235mm , lmax : 84mm. P : 340,12g. La lame possède des tranchants concaves, une pointe acérée et une importante nervure centrale tout à fait caractéristique. La poignée en fer s’assemble en deux parties qui sont rivetées à la soie. Les autres exemplaires connus comportent deux rivets au niveau de la lame, de part et d’autre de la nervure centrale, qui n’ont pas été reconnus ici, peut-être à cause de l’oxydation qui est trop importante. Il s’agit d’un poignard militaire : sa forme générale est connue durant la totalité du haut Empire, elle est imitée de prototypes ibériques du II° et I° siècle av. J.-C.. Néanmoins, les exemplaires tardifs, du III° siècle ap. J.-C., ont tendance à être plus trapus que ceux du I° et du II° siècle ap. J.-C. et mesurent entre 28 et 30 centimètres. Notre exemplaire possède une large lame (au maximum, elle mesure 84mm) et l’estimation de sa longueur totale est comprise entre 30 et 35 centimètres. Il appartiendrait donc à la fin du III° siècle ap. J.-C., notamment par la comparaison avec les armes découvertes dans le dépôt de Künzing en Rhétie (Stephenson 1999, fig. 37, p. 77). L’usage du poignard n’est pas attesté au Bas-Empire. Le poignard était portée à un ceinturon distinct et plus étroit qui permettait de le suspendre au côté gauche (Feugère 1996, p.129). A l’époque julio-claudienne, celui-ci était richement décoré et devait constituer un investissement financier important pour le légionnaire ou bien l’auxiliaire qui en était propriétaire. Par contre, les exemplaires tardifs comparables au nôtre sont beaucoup plus modestes. Fourreau ajouré. (37) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Fragment. Hcons : 45mm. P : 8,87g. Les deux faces du fourreau semblent comporter un décor ajouré composé de rinceaux. L’indigence du fragment conservé ne permet pas de pousser l’identification plus avant. Probablement du II° ou III° siècle ap. J.-C.. Bouterolle. (38) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Hcons : 43mm, l : 50mm. P : 20,98g. La forme de cette bouterolle plaide en faveur d’une datation tardive : IV°, V°, voire période mérovingienne. Pilum à douille. (NR) Fer. Nombre : 1. Incomplet (très fortement oxydé, extrémité manquante). Lcons : 450mm, Ddouille : 14mm. P : 178,52g. Il s’agit d’une longue tige de section ronde dans sa partie inférieure possédant une douille circulaire. La partie supérieure possède une section quadrangulaire dont l’extrémité est cassée. Cet objet est très certainement un pilum, malheureusement son degré élevé d’oxydation ne permet pas d’en dire plus. Le pilum à douille apparaît à la période augustéenne et est utilisé durant le haut Empire. Lors des affrontements, il est destiné à être jeté juste avant les corps à corps (Feugère 1996, p. 129). Pointe à douille et à barbelures (« Widerhakenlanze »). (39) Fer. Nombre : 1. Incomplet (douille absente). Lcons : 184mm, Ltête : 123mm. P : 41,10g. Cette pointe est cassée juste avant le départ de la douille, endroit particulièrement fragile (tige de section carrée de 5mm de côté seulement). Ce modèle est relativement peu signalé en Gaule. On le rencontre en effet beaucoup plus fréquemment en Europe du Nord, de la Pologne au Danemark. 153 Il s’agit en effet d’un type d’arme très utilisé dans le monde germanique. Elle commence à se diffuser en direction de l’ouest dans le courant du IV° siècle ap. J.-C.. M. Feugère estime que ces exemplaires occidentaux constituent une trace archéologique des troupes germaniques fédérées circulant en Gaule au IV° et V° siècle ap. J.-C.. De plus, toujours selon l’auteur, ces pointes à douille et à barbelures constitueraient une sorte de chaînon manquant entre le pilum du haut Empire et l’angon franc du VI° (Feugère 1993, p. 236). Cet exemplaire est à rapprocher d’une pointe entière retrouvée dans le Doubs, entre Saunières et Pontoux (21) qui mesure 240mm, et qui possède une pointe de 95mm et une douille de 17mm de diamètre (Bonnamour 1990, fig. 91, n°125). Les pointes de lance. (pl. 114-119) Ce type de matériel, hors contexte stratigraphique, est aussi peu évident à interpréter que les traits de catapulte (cf. infra). En effet, les pointes de lance ou de javeline font également parti des armes mal datées, considérées comme peu caractéristiques (Feugère 1996, p. 144). La liste suivante prenant en compte tous les exemplaires découverts au XIX° siècle, aucune typologie ouverte ne sera mise en place, on se contentera de quelques regroupements d’ordre morphologique non définitifs, qui permettront à l’avenir une meilleure comparaison avec les exemplaires découverts en contexte. Il sera alors peut-être possible d’écarter les modèles médiévaux et modernes mélangés à notre corpus. Durant le haut Empire, les lances et les javelines font partie de la panoplie des fantassins, mais semblent avoir davantage été utilisées par les cavaliers (Feugère 1996, p. 129). Pointes de lance à tête losangique et extrémité renforcée de section carrée. (40-41) Fer, trace de bois (sur l’exemplaire B1279). Nombre : 3. Complets. Lmax : 276mm, Lmin : 183mm. Ddouille max : 25mm, Dmin : 16mm. Pmax : 323,77g, Pmin : 118,21g. La série est homogène du point de vue morphologique : la forme de la tête est caractéristique, notamment la pointe qui est massive et de section carrée. La tête peut posséder une arête saillante sur chaque face ou bien être lisse des deux côtés. Probablement gallo-romain. Pointes de lance à tête possédant une arête centrale, variante n°1. (42) Fer. Nombre : 1. Incomplet (fortement oxydée, la forme initiale de la tête n’est plus conservée). L : 204mm, Ddouille supérieur à : 16mm. P : 229,66g. L’arête centrale, présente sur les deux faces, est fortement saillante (10mm de large pour 10mm de haut). La section de la tête est en « chapeau de gendarme ». Pointe de lance à tête possédant une arête centrale, variante n°2. (43-45) Fer. Nombre : 4. Complets : 3. (notons que l’exemplaire B1283 est tordu, douille et tête faisant un angle droit). Lmax : 278mm, Lmin : 230mm. Ddouille : 20mm environ. Pmax : 252,71g, Pmin : 108,31g. L’arête centrale est fortement saillante sur les deux faces : la section de la tête possède ainsi une forme de losange à bords concaves. Pointe de lance à tête possédant une arête centrale, variante n°3. (47) Fer. Nombre : 1. Incomplet (douille fragmentée). L : 152mm. Ddouille 10mm (ou plus ?). P : 62,14g. L’arête est saillante sur les deux faces : la section de la tête possède ainsi une forme de losange. Pointe de lance à tête possédant une arête centrale, variante n°4. (48-50) Fer. Nombre : 3. Complets. 154 Lmax : 175mm, Lmin : 129mm. Ddouillemax : 19mm, Ddouillemin : 11mm. Pmax : 65,24g, Pmin : 23,67g. L’arête centrale n’est saillante que sur l’une des deux faces, l’autre étant plane ou bien légèrement bombée : la section de la tête est globalement triangulaire. Pointes de lance ne possédant pas d’arête centrale, variante n°1. (51-52) Fer. Nombre : 2. Complet : 1 (un exemplaire possède une douille fragmentée). L: 180mm. Ddouille : 12mm (environ). P : 54,80g. La tête est peu débordante, ses deux faces sont légèrement bombées. Pointes de lance ne possédant pas d’arête centrale, variante n°2. (53-54) Fer. Nombre : 2. Complets. Lmax : 175mm, Lmin : 165mm. Ddouille : 18mm (environ). Pmax : 170,10g, Pmin : 60,66g. La tête est débordante, ses faces bombées. Bien que morphologiquement proches, l’un des deux exemplaires est particulièrement massif. Pointes de lance ne possédant pas d’arête centrale, variante n°3. (55) Fer. Nombre : 1. Complet (douille légèrement fragmentée). L : 187mm. Ddouille : 20mm. P : 101,21g. La morphologie est proche de la variante n°2 mais le principe de fabrication de la douille est différent (trou débouchant constitué de deux plaques repliées). Les deux faces de la tête sont légèrement bombées. Pointe de lance ne possédant pas d’arête centrale, grand modèle n°1. (56) Fer. Incomplet (douille et tête fragmentée). L supérieure à : 277mm. Ddouille supérieur à : 18mm. P : 124,53mm. La forme de la tête est difficilement perceptible, les faces sont légèrement bombées. Pointe de lance ne possédant pas d’arête centrale, grand modèle n°2. (57) Fer. Incomplet (manque l’extrémité de la pointe). L : 290mm (environ). Ddouille : 25mm. P : 321,53g. Cet exemplaire est peut-être à rapprocher des pointes de lance à tête losangique et extrémité renforcée de section carrée. La pointe étant biaisée, on ne peut se prononcer. Un rivet à tête massive traverse la douille. Les traits de catapulte. (pl. 120-123) Ces objets sont extrêmement difficiles à interpréter : en effet, il faut tout d’abord distinguer les simples pointes de flèches utilisées principalement à la chasse par la population civile (et parfois aussi par les militaires), des traits lancés par les machines de guerre. Pour ce faire, le critère déterminant ne semble pas forcément être la taille du projectile mais plutôt son poids, ainsi que le diamètre de sa douille, comme le montre H. Dolenz à partir des découvertes du Magdalensberg (Dolenz 1998, pp. 70-76, ill. M84-160), reprenant le postulat initialement posé par Manning (Manning 1985, p. 170). Selon lui, les pointes de flèches pèsent de 5 à 12g pour un diamètre de douille situé entre 5 et 10mm, les traits de catapulte pèsent de 12 à 35g pour un diamètre de douille situé entre 10 et 16mm et les pointes de javelots pèsent de 35 à 86g pour un diamètre de douille situé entre 16 et 24mm. Malgré ces précautions, une 155 attribution certaine à l’équipement du légionnaire ou des auxiliaires d’infanterie reste impossible pour H. Dolenz. De plus, lorsqu’il s’agit comme ici de mobilier hors contexte stratigraphique, il convient d’être extrêmement prudent quant à leur attribution chronologique : en effet, de tels projectiles ont été utilisés de la période galloromaine à la période moderne sans avoir connus de grands changements typologiques, ce qui leur vaut une réputation de mobilier peu caractéristique (Feugère 1996, p. 144). Cependant, si l’on observe le mobilier issu des camps, le nombre de types de traits de catapulte à la période gallo-romaine semble limité. En schématisant, le premier type possède une tête non débordante de section carrée aussi longue que la douille (voir par exemple les exemplaires du camp d’Augst dans Deschler-Erb 1999, n°13-14, pl. 1) ; le second type possède une tête débordante de section carrée plus petite que la douille (environ un tiers de sa longueur) (Type 1, Manning 1985) ; le troisième type possède une partie active de section carrée et une soie (Deschler-Erb 1999, n°37-40, pl. 2) ; le quatrième type, relativement rare, possède une longue tête non débordante de section triangulaire et une douille relativement courte (voir par exemple un exemplaire du camp de Vindonissa dans Deschler-Erb, Unz 1996, n°517, pl. 24) ; enfin, le cinquième type possède une pointe plate et une douille sommaire constituée de deux plaques repliées (Type 2, Manning 1985). Un découpage typologique plus précis au sein de la période galloromaine ne semble apparemment pas envisageable. La liste proposée prenant en compte tous les exemplaires issus des fouilles anciennes, le croisement avec les données de fouilles récentes semble ici primordial afin de séparer tout d’abord les types gallo-romains des types médiévaux et modernes. Pour cette raison, aucune typologie ouverte n’a été mise en place et chaque objet est décrit individuellement afin de pouvoir le comparer au mieux avec les artéfacts retrouvés en stratigraphie. Trait à douille : tête non débordante de section carrée. (58) Fer. Complet. Ltotale : 83mm, Ltête : 38mm, s : 11x7mm, Ddouille : 12mm. P : 34,89g. Très probablement gallo-romain. Trait à douille : tête non débordante de section carrée. (59) Fer. Archéologiquement complet. Ltotale : 109mm, Ltête : 55mm, s : 9x9mm, Ddouille : 13mm. P : 42.05g. Très probablement gallo-romain. Trait à douille : tête non débordante de section carrée. (60) Fer. Complet. Ltotale : 125mm, Ltête : 62mm, s : 9x9mm, Ddouille : 14mm. P : 46,06g. Très probablement gallo-romain. Trait à douille : tête non débordante de section carrée. (61) Fer. Complet. Ltotale : 117mm, Ltête : 71mm, s : 11x11mm, Ddouille : 11mm. P : 35,83g. Très probablement gallo-romain. Trait à douille : tête non débordante de section carrée. (62) Fer. Complet. Ltotale : 90mm, Ltête : 46mm, s : 10x10mm, Ddouille : 11mm. P : 28,15g. Rivet au niveau de la douille. Très probablement gallo-romain. Trait à douille : tête non débordante de section carrée. (63) Fer. Complet. Ltotale : 112mm, Ltête : 60mm, s : 9x9mm, Ddouille : 12mm. 156 P : 28,15g. Rivet au niveau de la douille. Très probablement gallo-romain. Trait à douille : tête non débordante de section triangulaire. (64) Fer. Complet ? (douille peut être cassée). Ltotale : 121mm, Ltête : 76mm, s : 9x7mm, Ddouille : 8mm. P : 20g. Très probablement gallo-romain. Trait à douille : tête débordante de section carrée. (65) Fer. Complet. Ltotale : 70mm , Ltête : 28mm, s : 12x12mm, Ddouille : 10mm. P : 27,07g. Très probablement gallo-romain. Trait à douille : tête débordante de section carrée. (66) Fer. Complet. Ltotale : 67mm , Ltête : 25mm, s : 10x10mm, Ddouille : 10mm. P : 23,12g. Très probablement gallo-romain. Trait à douille : tête débordante de section carrée. (67) Fer. Incomplet (douille fragmentée). Ltotale supérieure à : 58mm, Ltête : 30mm, s : 11x11mm. P supérieur à : 18g. Très probablement gallo-romain. Trait à soie : tête de section carrée. (68) Fer. Complet. Ltotale : 62mm, Ltête : 35mm, s : 8x8mm. P : 8g. Très probablement gallo-romain. Trait à soie : tête de section triangulaire. (69) Fer. Complet ? Ltotale : 63mm, Ltête : 40mm, s : 8x8mm. P : 7,30g. Trait à douille : tête débordante de section losangique. (70) Fer. Complet. Ltotale : 72mm, Ltête : 40mm, s : 17x10mm, Ddouille : 13mm. P : 47,95g. Cette forme ne semble pas gallo-romaine, elle ne trouve en effet aucune comparaison dans le matériel publié issu de complexes militaires. Trait à douille : tête débordante de section triangulaire. (71) Fer. Incomplet (douille fragmentée). Ltotale supérieure à : 65mm, Ltête : 19mm, s : 10x10mm, Ddouille : 11mm. P : 9,20g. Cette forme ne semble pas gallo-romaine, elle ne trouve en effet aucune comparaison dans le matériel publié issu de complexes militaires. 157 Trait à douille : tête débordante de section triangulaire. (72) Fer. Incomplet (douille probablement fragmentée ou bien importante corrosion : aucune douille apparente). Ltotale supérieure à : 63mm, Ltête : 20mm, s : 12x12mm, Ddouille : ? P : 9,20g. Cette forme ne semble pas gallo-romaine, elle ne trouve en effet aucune comparaison dans le matériel publié issu de complexes militaires. Trait à douille : tête débordante de section triangulaire. (73) Fer. Complet. Ltotale : 64mm, Ltête : 15mm, s : 9x8mm, Ddouille : 12mm. P : 17,27g. Cette forme ne semble pas gallo-romaine, elle ne trouve en effet aucune comparaison dans le matériel publié issu de complexes militaires. Trait à douille : tête débordante de section triangulaire. (74) Fer. Complet. Ltotale : 61mm, Ltête : 14mm, s : 9x8mm, Ddouille : 12mm. P : 12g. Cette forme ne semble pas gallo-romaine, elle ne trouve en effet aucune comparaison dans le matériel publié issu de complexes militaires. Trait à douille : tête non débordante bi pyramidale. (75) Fer. Complet. Ltotale : 66mm, Ltête : 34mm, s : 10x10mm, Ddouille : 10mm. P : 28,57g. La tête, bi pyramidale, vient se greffer sur une douille circulaire. Cette forme ne semble pas gallo-romaine, elle ne trouve en effet aucune comparaison dans le matériel publié issu de complexes militaires. Trait à douille : tête non débordante de section carrée (légèrement trapézoïdale). (76) Fer, traces de bois. Nombre : 6. Complets (lot parfaitement homogène). Ltotalemax : 48mm, Ltotalemin : 40mm, Ltotalemoy : 44mm. Pmax : 21,33g, Pmin : 13,78g, Pmoy : 17g. Cette forme ne semble pas gallo-romaine, elle ne trouve en effet aucune comparaison dans le matériel publié issu de complexes militaires. Trait à douille de catapulte incendiaire. (77) Fer. Nombre : 1. Incomplet (fortement oxydée, douille absente). Lconservée : 118mm. P : 18,72g. L’extrémité possède une section carrée. Au milieu du projectile, une « cage » est délimitée par quatre tiges (l’une d’elles est cassée) dont la section est également carrée : cet espace est destiné à recevoir une boule de tissu ou d’un quelconque matériau inflammable. La douille est ici absente. Les projectiles incendiaires sont connus par les textes antiques, mais les découvertes archéologiques restent très peu nombreuses. Il peut s’agir de flèches (exemplaires de Wroxeter, Bar Hill et Nauportus) ou de traits de catapultes (exemplaire unique de dura-Europos) (Feugère 1993, p. 212-213). Un texte célèbre d’Ammien Marcellin décrit d’ailleurs l’usage de ce type de projectile en 363, et l’utilisation « d’huile de Médie » pour le rendre inflammable (Feugère 1993, p. 213). Notre exemplaire se rapproche fortement du trait de catapulte de Dura-Europos mesurant une dizaine de centimètres qui est associé à du matériel d’artillerie du III° siècle ap. J.-C. (Bishop, Coulston 1993, fig. 98, n°8). Le faible nombre de découvertes archéologiques n’autorise pas à donner une quelconque datation à cet objet. Les entraves. Entraves. (NR) 158 Fer. Nombre : 1. Incomplet (un des bracelets est en grande partie manquant). Ltotale : 420mm. Ce modèle appartient au type à bracelets fixes qui a été défini par L.Armand-Calliat et A.Audin, il est proche de deux exemplaires découverts à Alésia. Cet instrument est destiné à maintenir les chevilles d’esclaves ou bien de prisonniers. Se reporter à la notice de M.Pinette dans le catalogue d’exposition Autun-Augustodunum 1987, n°527. Les instruments de toilette. Se reporter à la rubrique instruments de toilette / rasoirs : certains types seraient exclusivement utilisés par les garnisons romaines. Pointes atypiques. (pl. 124) Dans cette rubrique ont été regroupés des armes qui n’ont pas trouvé de comparaisons. Elles n’appartiennent probablement pas à l’époque gallo-romaine mais ont été inclues à notre corpus par soucis d’exhaustivité. Pointe à ailettes à douille. (78) Fer. Archéologiquement complète (fortement oxydée, douille fragmentée, une ailette manquante). L : 190mm, Ddouille : 22mm. P : 161,35g. Médiévale ou moderne ? Pointe à ailettes à douille. (79) Fer. Archéologiquement complet. L : 117mm, Ddouille : 4mm. P : 15,95g. Pointe à tête non débordante, à douille. (80) Fer. Incomplet (douille fragmentée). L supérieure à : 200mm, Ddouille : 23mm (environ). P : 217,80g. Médiévale ou moderne ? Pointe à tête de section triangulaire, à douille. (81) Fer. Complet. L : 115mm, Ddouille : 6mm. P : 7,63g. Pointe à tête de section triangulaire, à soie. (82) Fer. Complet. L : 84mm, Ltête : 66mm. P : 7,51g. Objets dont la nature purement militaire est incertaine. (pl. 125-127) Applique en forme de bobine / type Aurrecoechea A3. (83) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets. Dmax : 12mm, Dmin : 11mm. Hmax : 13mm, Hmin : 11mm. Pmax : 5,26g, Pmin : 3,95g. Ce type d’applique ne possède pas de fourchette chronologique d’utilisation précise : les plus précoces sont datées par Oldenstein de la fin du II° siècle d’après des découvertes allemandes, Bishop et Coulston les 159 considèrent comme caractéristiques du III° siècle et certains exemplaires espagnoles ont été retrouvés dans des contextes de la seconde moitié du IV° siècle ap. J.-C.. Il n’existe aucune preuve archéologique quant à la fonction exacte de cet objet. Néanmoins sa petite taille, comprise entre 15 et 20mm, ainsi que certains contextes de découverte, indiquent qu’il pourrait s’agir d’une décoration de cingulum. Une appartenance au domaine du harnachement du cheval n’est cependant pas à exclure (Aurrecoechea Fernandez 1996, p. 99-100). Applique de ceinturon ? (84) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L(environ) : 60x35mm. P : 19,08g. Il s’agit d’une applique à bords concaves qui comporte deux plots de fixation. D’après les exemplaires découverts dans les camps, J. Oldenstein propose une éventuelle appartenance à la garniture du cingulum sans toutefois l’affirmer de manière définitive (Oldenstein 1977, n° 733-740). Une appartenance au domaine du harnachement du cheval (applique de harnais) est également probable. Ces exemplaires sont connus au II° et au III° siècle ap. J.-C.. Les pendants de « tablier »/éléments de harnachement du cheval. (pl. 125) L’iconographie de certaines stèles funéraires rhénanes a permis de mettre en évidence l’existence chez le fantassin d’un ensemble de sangles pendantes situées entre le glaive et le poignard (sur une stèle conservée à Mayence, Annaius Daverzus en porte jusqu’à huit, Feugère 1993, p. 224). Ces sangles sont recouvertes d’appliques généralement circulaires et sont lestées par des pendants. Les archéologues appellent cet ensemble « tablier ». Celui-ci n’aurait d’autre fonction que d’ajouter un cliquetis supplémentaire aux bruits des chaussures cloutées, de la cuirasse et du ceinturon, afin d’impressionner le quidam (Feugère 1993, p. 229). M.-C.Bishop a récemment consacré un article concernant les appliques et les pendants de « tablier » (« apron mounts », « apron terminals ») qu’il différencie radicalement du harnachement de cheval grâce à une solide étude iconographique (Huit reliefs significatifs sont étudiés) (Bishop 1992). Depuis cette étude, certains artéfacts retrouvés dans des camps militaires, notamment à Augst (21 exemplaires repérés au total), ont été récemment réinterprétés comme des pendants de « tablier » (« Schurzhänger « ) (Deschler-Erb 1999, n°416-437). Il convient cependant d’être extrêmement prudent avec ce type de mobilier et de ne pas le surexploiter, la confusion avec des éléments purement civiles appartenant au domaine du harnachement du cheval n’étant pas à exclure : la liste suivante est donc constituée d’objets dont la fonction reste malgré tout imprécise. Pendants de « tablier » /éléments de harnachement du cheval. (85) Alliage à base cuivre, étamé. Nombre : 3. Complet : 2. H : 32mm. Pexemplaire complet (pendant + plaque) : 9,18g. Il s’agit de trois pendants en forme de croissant de lune munis d’une charnière. L’un des trois objet est encore solidaire à une plaque comportant deux pointes destinées à la fixer à l’extrémité d’une lanière de cuir. Ces exemplaires sont à rapprocher d’un pendant interprété en tant qu’élément de « tablier », découvert dans le camp d’Augst dans un contexte du I° siècle ap. J.-C. (Deschler-Erb 1999, n°424). Pendants de « tablier » /éléments de harnachement du cheval. (86) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque une partie de la bélière). H : 50mm (environ). P: Il s’agit d’un pendant ovale possédant une extrémité inférieure moulurée, muni d’une bélière circulaire. Cet exemplaire est à rapprocher d’un pendant interprété en tant qu’élément de « tablier », découvert dans le camp d’Augst dans un contexte du I° siècle ap. J.-C. (Deschler-Erb 1999, n°435). Pendant de « tablier » /éléments de harnachement du cheval. (87) Alliage à base cuivre, nielle. Nombre : 1. Complet. H : 28mm. P : 3,32g. 160 Il s’agit d’un pendant circulaire orné d’un décor rayonnant muni d’une bélière. Cet exemplaire est à rapprocher d’un pendant interprété en tant qu’élément de « tablier », découvert dans le camp d’Augst dans un contexte du I° siècle ap. J.-C. (Deschler-Erb 1999, n° 436). Pendant de « tablier » /éléments de harnachement du cheval. (88) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet. H : 24mm. P: Il s’agit d’un pendant légèrement cordiforme percé d’un trou circulaire en son centre et possédant une extrémité inférieure bifide. L’extrémité supérieure, roulée, constitue la bélière. Cet exemplaire est à rapprocher d’un pendant interprété en tant qu’élément de « tablier », découvert dans le camp d’Augst dans un contexte du I° siècle ap. J.-C. (Deschler-Erb 1999, n° 430). Les appliques niellées : appliques de tablier / éléments de harnachement du cheval. (pl. 125) La fonction des appliques quadrangulaires niellées est variable. En effet, deux séries coexistent : la première correspond à des exemplaires mesurant environ 35x20mm, il s’agit d’appliques de cingulum (Deschler-Erb 1996, n°1988-1998); la seconde correspond à des appliques de plus faible module (20x10mm) et il pourrait s’agir soit d’appliques de harnais de chevaux (interprétation traditionnelle), soit d’appliques de sangles de « tablier » (interprétation récente, notamment dans Bishop 1992, fig. 15. 4-7 et dans Deschler-Erb 1999, n°372-380). Toutefois ces appliques sont extrêmement fréquentes dans les camps, ce qui pourrait confirmer leur appartenance au domaine militaire, quelque soit leur module et leur fonction. Applique niellée de « tablier »/élément de harnachement du cheval. (89) Alliage à base cuivre, nielle. Nombre : 1. Complet. L : 23x11mm. P: Il s’agit d’une applique quadrangulaire comportant quatre plots de fixation. Le décor niellé est répété sur deux casiers juxtaposés de forme carrée, ce qui est fréquent sur les appliques de cingulum (Deschler-Erb 1996, n°976 : applique de ceinturon comportant le même décor). Ce type d’applique date du I° siècle ap. J.-C.. Applique niellée de « tablier »/élément de harnachement du cheval. (90) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 21x9mm. P: Il s’agit d’une applique quadrangulaire comportant deux plots de fixation. Le décor de « feuilles » de part et d’autre d’une ligne transversale est commun, des exemplaires analogues ont été retrouvés dans les camps de Waddon Hill (Bishop 1992, fig. 15.6) ou encore de Vindonissa (Deschler-Erb, Unz 1996, n°1995) Ce type d’applique date du I° siècle ap. J.-C.. Pendant militaire ? (91) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 20mm. P : 5,88g. Ce pendant de moindre dimension possède une gouttière dans sa moitié supérieure destinée à faire passer l’extrémité d’une sangle ou d’une lanière d’une quinzaine de millimètres de large, qui est fixée par la suite grâce à deux rivets. L’attribution à l’équipement militaire gallo-romain reste hypothétique. Pendant militaire ? (92) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (extrémité supérieure fragmentée). Hcons : 38mm. P : 6,27g. Ce pendant possède un trou de rivet dans sa moitié supérieure destiné à assurer la fixation à l’extrémité d’une sangle ou d’une lanière d’une quinzaine de millimètres de large. L’attribution à l’équipement militaire gallo-romain reste hypothétique. 161 Pendant militaire ? (93) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet ? Hcons : 48mm. P : 8,22g. Ce pendant est destiné à être fixé à l’extrémité d’une lanière, d’une sangle ou d’un ceinturon d’une vingtaine de millimètre de large. L’attribution à la période gallo-romaine (l’appartenance aux périodes médiévale ou moderne n’est pas à exclure) ou à l’équipement militaire gallo-romain restent hypothétiques. Les pointes de flèche. (pl. 126) Ces objets sont délicats à interpréter. En effet, ils sont tout d’abord privés de leur contexte stratigraphique et il est pratiquement impossible de leur attribuer une quelconque datation d’après leur forme. De plus, comme le fait remarquer M. Feugère, leur utilisation essentielle à la période gallo-romaine, que ce soit en milieu civil ou bien militaire semble être la chasse (Feugère 1993, p. 213) : il est donc difficile de mettre en relation la découverte de ce type d’artéfact avec une quelconque présence militaire. La liste proposée prend en compte tous les exemplaires issus des fouilles anciennes, le croisement avec les données de fouilles récentes semble ici primordial afin de séparer tout d’abord, si cela est possible, les types gallo-romains des types médiévaux et modernes. Pour cette raison, aucune typologie ouverte n’a été mise en place, seuls quelques regroupements d’ordre morphologique devraient permettre une meilleure comparaison avec les artéfacts retrouvés en stratigraphie. Pointes de flèches à ailettes, variante n°1. (94-95) Fer. Nombre : 2. Incomplets (fortement oxydés). Lmax : 76mm, Lmin : 62mm, Ddouille : 7mm (environ). Pmax : 24,72g, Pmin : 13,44g. Cette variante, massive, possède une section losangique. Pointe de flèche à ailettes, variante n°2. (96) Fer. Nombre : 1. Incomplet (douille fragmentée). L : 46mm, Ddouille : 3mm (environ). P : 4,48g. Cette variante possède une section plate en milieu de tête puis carrée à la pointe. Pointe de flèche à ailettes, variante n°3. (97) Fer. Nombre : 1. Complet. L : 50mm, Ddouille : 5mm. P : 6,88g. Cette variante possède une section ovalaire. Pointe de flèche à tête triangulaire, variante n°1. (98-100) Fer. Nombre : 3. Complets : 2. Lmax : 62mm, Lmin : 46mm. Ddouillemax : 6mm, Ddouillemin : 4mm. Pmax : 7,38g, Pmin : 3,57g. Cette variante possède une douille constituée de deux plaques simplement repliées, la section de la tête est plate. Pointe de flèche à tête triangulaire, variante n°2. (101) Fer. Nombre : 1. Complet. L : 76mm, Ddouille : 4mm. P : 10,43g. Cette variante possède une tête analogue à la variante n°1, le principe d’élaboration de la douille est par contre différent (le trou n’est plus débouchant). 162 Pointe de flèche à tête losangique. (102) Fer. Nombre : 1. Complet. L : 66mm, Ddouille : 8mm. P : 10,25g. Une des faces de la tête possède une arête centrale, l’autre est plane : la section est triangulaire. Pointe de flèche à tête peu débordante, variante n°1. (103) Fer. Nombre : 1. Complet. L : 75mm, Ddouille : 7mm. P : 9,90g. La tête, relativement allongée, possède une arête centrale sur l’une de ses faces, l’autre étant plane : la section est triangulaire. Pointe de flèche à tête peu débordante, variante n°2. (104) Fer. Nombre : 1. Complet. L : 56mm, Ddouille : 7mm. P : 10,66g. La tête, triangulaire, possède une arête sur chaque face : la section est losangique. Un rapprochement est envisageable avec un type de carreau utilisé à la chasse au XI°-XII° (Motteau 1991, n°546). Pointe de flèche/trait. (pl. 126) Les objets suivants possèdent la morphologie des traits de catapulte, cependant leur poids réduit et le faible diamètre de leur douille semblent leur imposer un usage en tant que flèche. En effet, à partir des découvertes du Magdalensberg H. Dolenz montre que l’on peut distinguer les traits de catapultes des pointes de flèches d’après ces deux critères : reprenant le postulat initialement posé par Manning (Manning 1985, p. 170), il indique ainsi que les pointes de flèches pèsent de 5 à 12g pour un diamètre de douille situé entre 5 et 10mm et que les traits de catapulte pèsent de 12 à 35g pour un diamètre de douille situé entre 10et 16mm (Dolenz 1998, pp. 70-76, ill. M84-160). Pointe de flèche/trait, variante n°1. (105) Fer. Nombre : 1. Complet. L : 57mm, Ddouille : 7mm. P : 8,51g. La tête, non débordante, possède une section carrée. Pointe de flèche/trait, variante n°2. (106-107) Fer. Nombre : 2. Complet : 1. L : 60mm, Ddouille : 5mm. Pmax : 6,70g, Pmin : 6,63g. La tête, débordante, possède une section triangulaire. Pointe de flèche/trait, variante n° 3. (108-109) Fer. Nombre : 2. Complets. Lmax : 87mm, Lmin : 83mm, Ddouille : 8mm. Pmax : 14,15g, Pmin : 13,94g La tête, légèrement débordante, est bipyramidale, la section est carrée. Les deux exemplaires sont parfaitement analogues (poids identique à 0,21g près). Pointes indéterminées. (pl. 127) Ces objets n’ont trouvés aucune comparaison. D’après des critères totalement subjectifs liés à leur morphologie, il semblerait que la plupart de ceux-ci n’appartiennent pas à la période gallo-romaine. De plus, leur attribution au domaine militaire reste hypothétique, des confusions avec des outils par exemple n’est pas à exclure. Cependant, par soucis d’exhaustivité, ces artéfacts ont été inclus à notre corpus. 163 Pointe à douille n°1. (111) Fer. Complet. L : 118mm, Ddouille : 5mm. P : 16,53g. Pointe à douille n°2. (112) Fer. Complet. L : 168mm, Ddouille :8mm. P : 27g. La tête est dentelée sur l’un de ses côté : est-ce un outil ? Pointe à douille n°3. (113) Fer. Incomplet (tête fragmentée). Lcons : 88mm, Ddouille : 4mm. P : 10,93g. La tête est massive, elle possède une section quadrangulaire. Pointe à soie n°1. (114) Fer. Complet. L : 85mm. P : 8,26g. La tête possède une section ovale, la tige une section carrée. Pointe à soie n°2. (115) Fer. Complet (tordu). Ltotale : 113mm, Ltête : 68mm. P : 10,43g. La tête possède une section ronde, la soie une section carrée (il s’agit du contraire sur les traits à soie). Pointe incomplète n°1. (116) Fer. Lcons : 100mm. P : 27,13g. La tête possède une section carrée analogue aux traits de catapulte. Cependant, il pourrait s’agir d’un fragment de tarière. Pointe incomplète n°2. (117) Fer. Lcons : 84mm. P : 8,45g. La tête, soigneusement dentelée, possède une section facettée, tout comme le début de la tige. Pointe incomplète n°3. (118) Fer. Lcons : 79mm P : 13g. Par sa morphologie, la tête ressemble à une spatule : pourrait-il s’agir d’un instrument lié à l’hygiène ou à la médecine ? Bouterolle ? (120) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. 164 Cet objet possède une forme de coquillage qui, en coupe, forme une gouttière évoquant la morphologie d’une bouterolle. Un décor incisé n’est présent que sur l’un des deux côtés. Un trou de fixation, sur chacun des côtés, est visible sur l’extrémité supérieure. En l’absence de comparaison, l’attribution à l’époque gallo-romaine et au domaine militaire n’est pas sûre. Il pourrait s’agir en effet d’un ferret destiné à orner l’extrémité d’une ceinture ou d’une bride. Bouterolle ? (121) Fer. Nombre : 1. Complet. Cet objet asymétrique possède une extrémité, creuse, en forme de triangle rectangle prolongée sur l’un des côtés par deux pattes de fixation sur un éventuel fourreau. Si l’on retient l’hypothèse d’une bouterolle, l’extrémité de la lame correspondante est également asymétrique, n’ayant probablement qu’un seul tranchant. En l’absence de comparaison, l’attribution à l’époque gallo-romaine et au domaine militaire reste incertain. Orle de bouclier ? (122) Fer. Incomplet. Hcons : 127mm ; lmax : 10mm, lmin : 5mm. Il s’agit d’une gouttière en fer fragmentée aux deux extrémités qui peut faire penser à une protection de bord de bouclier ou de fourreau. La pêche. Aiguille à filet. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 170mm. Ce type d’aiguille à double extrémité bifide est considèré, par comparaison avec des modèles encore utilisés de nos jours, comme des réparateurs de filets de pêche. Sa longueur est habituellement comprise entre 60 et 10mm, plus rarement entre 100 et 200mm. La bibliographie et la liste des 28 exemplaires analogues est à rechercher dans Deschler-Erb, Kaufmann-Heinimann 1996, p. 47, fig. 1 (7 exemplaires analogues sont connus à Augst). Hameçons. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Archéologiquement complets. Hmax : 38mm, Hmin : 28mm. Gaffe. (NR) Fer, traces de bois. L : 175mm. Cette gaffe est composée d’une pointe droite et d’un crochet. Des traces de bois sont encore visible au niveau de la soie, qui est traversée par un rivet de fixation. Le manche était initialement maintenu par une virole. Il s’agit d’un instrument utilisé par les bateliers ou les pêcheurs lors de l’accostage. Les instruments de musique. Les cymbales. (NR) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complète. D : 147mm. Les cymbales se jouaient par paire. On peut se reporter à la notice du catalogue d’exposition Autun-Augustodunum 1987, n°634 qui précise l’utilisation religieuse de cet instrument. Signalons également la découverte dans la région autunoise d’une cymbale portant une inscription à la déesse « Clutoida Larussio » (cat. Autun-Augustodunum 1987, n°634a). Les clochettes. (pl. 129) Clochette, forme n°1. (1) Alliage à base cuivre, étamage (sur un seul exemplaire). 165 Nombre : 4. Archéologiquement complets : 2. D 35 max : 60mm, Dmin : 21mm, Hmax : 45m (environ), Hmin : 18mm, Pmax supérieur à : 70g, Pmin : 8g. Ce modèle possède une forme issu d’un volume de révolution, il est caréné. Il présente une partie supérieure concave et une partie inférieure en tronc de cône. La bélière de suspension semble rajoutée. Clochette, forme n°2. (2) Alliage à base cuivre, étamage. Nombre : 1. D : 26mm, P : 12,67g. Ce modèle possède une forme issu d’un volume de révolution, il est caréné. Contrairement au modèle précédent, la moitié supérieure est en tronc de cône, la moitié inférieure est concave. La bélière de suspension semble rajoutée. Clochette, forme n°3. (3) Alliage à base cuivre, étamage (sur un exemplaire). Nombre : 9. Archéologiquement complets : 5. Deux populations coexistent : Première population (7 exemplaires) : Dmax : 23mm, Dmin : 13mm, Hmax : 25mm, Hmin : 15mm, Pmax : 10,29g, Pmin : 2,42g. Seconde population (2 exemplaires) : D : 37mm, H : 41mm, P : 39,67g. Ce modèle possède une forme issu d’un volume de révolution, en tronc de sphère. Un décor de une ou plusieurs lignes parallèles incisé est fréquent. La bélière de suspension adopte une forme hexagonale, elle est coulée avec la clochette. Clochette, forme n°4. (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Archéologiquement complets. Dmax : 30mm, Dmin : 16mm, Hmax : 14mm, Hmin : 11mm, Pmax : 7,43g, Pmin : 1,61g. Ce modèle possède une forme issu d’un volume de révolution. Il se caractérise par sa petite taille et la présence d’un bulbe au sommet percé de deux trous permettant l’accrochage de la bélière. Les parois peuvent être le support d’un décor guilloché. Clochette, forme n°5. (5) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. D : 40mm, H : 40mm, P : 45,48g. Ce modèle possède une forme issu d’un volume de révolution et adopte un profil en « S ». Quelques moulures sont présentes au niveau de l’extrémité inférieure. La bélière est clairement rajoutée, les pattes de fixation sont épaisses. Ce modèle est massif. Sa forme ne semble pas gallo-romaine, peut-être s’agit-il d’un artefact médiéval. Clochette, forme n°6. (6) Alliage à base cuivre. Nombre : 7. Archéologiquement complets : 4. Hmax : 41mm, Hmin : 35mm, Pmax : 31,66g, Pmin : 16,65g. Ce modèle possède quatre pans, droits ou bien légèrement concaves, qui se terminent par des « gouttes ». Vu du dessous, la clochette est quadrangulaire, les bords peuvent également être concaves. La bélière, polygonale, est caractéristique. Elle est coulée en même temps que la clochette. Clochette, forme n°7. (7) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Archéologiquement complets : 2. Hmax : 50mm, Hmin : 40mm, Pmax : 48,28g, Pmin : 48,07g. Ce modèle est très proche de la forme n°6. Le type de bélière est analogue au modèle précédent. La différence tient aux bords, convexes, et au profil, vu du dessous, également nettement convexe, ainsi qu’à sa massivité. Grelots. (8-9) 35 Il s’agit du diamètre inférieur. 166 Alliage à base cuivre, étamage (1 exemplaire). Nombre : 2. Incomplets. Dmax : 20mm, Dmin : 12mm, Pmax : 3,78g, Pmin : 2,43g. Le mobilier votif (et assimilé). (pl. 130) Les armes miniatures. Fourreau de poignard miniature. (1) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 66mm, ouverture : 25mm. Il s’agit d’une pièce triangulaire, creuse, ajourée d’un côté (décor de palmes), possédant sur l’autre face une barrette médiane joignant la base à la pointe. Deux bélières sont présentes de part et d’autre de l’ouverture. Classé initialement dans le matériel militaire et considéré comme une bouterolle de fourreau de poignard (Cat. Autun-Augustodunum 1987, n° 524, p. 255), il semblerait qu’il s’agisse plutôt d’un fourreau de poignard miniature. En effet, de tels poignards aux dimensions très réduites ont été retrouvés en abondance dans le Limousin (Lintz, Vuaillat 1988). Ceux-ci sont principalement issus de contextes de sépultures, où ils étaient encore en association avec leur fourreau. Vu le nombre des découvertes, une typologie a été proposée : les poignards de type B2, caractérisés par une poignée placée dans l’axe médian d’une lame triangulaire et symétrique par rapport à un axe longitudinal, correspondent à des fourreaux triangulaires en alliage à base cuivre mesurant 70 à 80mm, analogues à l’exemplaire d’Autun (forme générale identique, présence des deux bélières), bien qu’ils ne soient pas ajourés (dans Lintz, Vuaillat 1988, n°1 et 3, fig. 4, les exemplaires d’Ahun et de St Maixant dans la Creuse sont particulièrement évocateurs). Ces poignards, par la taille extrêmement réduite de leur poignée, ne semblent d’aucune utilité fonctionnelle. De plus, ils semblent particulièrement nombreux en contexte funéraire. Aucune datation précise n’est proposée. Fourreau d’épée miniature. (2) Os. Nombre : 2. Complets. L : 58mm, l : 23mm. Il s’agit d’un fourreau en os destiné à protéger une épée miniature. Une synthèse concernant ce type d’objet a été réalisée par J.-C. Béal et M. Feugère. D’après la typologie proposée, ces deux fourreaux appartiennent au type 1b dont les découvertes sont nombreuses au I° et II° siècle ap. J.-C.. Les contextes de découvertes peuvent être votifs comme dans le sanctuaire d’Argenton-sur-Creuse ou à Verulanium. Cependant, de nombreux exemplaires sont retrouvés dans des contextes funéraires ou d’habitat. L’interprétation se doit donc d’être nuancée : ces fourreaux miniatures seraient donc avant tout des éléments de la vie quotidienne pouvant parfois revêtir une fonction votive ou funéraire (Béal, Feugère 1987). Les outils miniatures. Les outils miniatures possédant une extrémité effilée. (3-4) Alliage à base cuivre (1 exemplaire), fer (1 exemplaire). Nombre : 2. Complets (un exemplaire tordu). Lmax : 72mm, Lmin : 67mm, Pmax : 10,10g, Pmin : 4,41g. Il s’agit vraisemblablement d’épingles qui possèdent toutes deux la morphologie d’un outil : l’exemplaire en alliage à base cuivre représente une hache, l’exemplaire en fer représente un marteau. Cependant, ces deux exemplaires sont également munis d’un trou ou d’une bélière de suspension indiquant une éventuelle utilisation en tant que pendentif. On peut les rapprocher de trois épingles d’Augst qui possèdent une tête en forme de hache (deux sont fabriquées en alliage à base cuivre, un exemplaire est en os). A Augst, on les retrouve en contexte d’habitat. Il semblerait que l’on puisse également les retrouver en contexte funéraire ou cultuel (Fauduet 1992, p. 148 et note n°5). Si certaines vertus d’ordre prophylactiques sont plausibles (Riha 1990, p. 100), il s’agirait avant tout d’éléments de parure et une utilisation exclusivement votive semble à exclure. E.Riha indique que ce type de parure se retrouve principalement sur le limes, en Germanie Supérieure et en Rhétie, ainsi qu’en Bretagne. Les premiers exemplaires seraient datées du II° siècle de notre ère, par analogie 167 avec un type de fibule en forme de hache, et on en retrouve encore au cours du IV° siècle (c’est le cas à Augst) (Riha 1990, n°1878-1880, p. 100). Les outils miniatures ne possédant pas une extrémité effilée. (5) Fer. Nombre : 1. Incomplet (bélière cassée, extrémité cassé). Lcons : 96mm, P : 8,76g. D’après la description du cahier d’inventaire, il semblerait que cet exemplaire mesurait initialement 168mm. L’objet représente une hache miniature munie d’une bélière de suspension. Il ne s’agit probablement pas d’une épingle, l’extrémité s’élargissant au contraire, toutefois sa morphologie permet de le rapprocher du marteau miniature précédent. I.Fauduet, à partir d’un corpus retrouvé en Normandie, indique l’existence de différents types de haches miniatures. Le premier type serait signalé principalement dans le Centre Ouest de la France et le Sud de la Grande-Bretagne (il s’agit de hachettes à tranchants rectangulaires de 50 ou 60mm de haut), le second type se retrouvant principalement en Suisse dans des sanctuaires associés à Mars. Des sanctuaires normands, ainsi que des lieux de cultes de la région Centre et des Pays de la Loire ont également livrés de tels objets (Fauduet 1992, p. 148, note 4 et bibliographie associée). Par contre, aucun de ces objets ne semblent posséder de bélière de suspension analogue à notre exemplaire. Les rouelles. L’article de J.Debord est la seule typologie actuellement disponible quant aux rouelles. Celle-ci a été élaborée à partir des nombreuses découvertes faites sur l’oppidum de Villeneuve-Saint-Germain (Aisne), dans des structures postérieures à la conquête, situées dans la fourchette chronologique 50/20-15 avant notre ère. Rouelle de type Debord B1a. (6) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complète. D : 25mm, P : 7,68g. Cette rouelle ne possède que six rayons, au lieu des huit reconnus à Villeneuve-Saint-Germain et sa jante semble nettement plus large que celle des exemplaires picards. Toutefois les critères servant à définir le type B1a concernent plutôt la forme du moyeu qui est, comme ici, proéminent et totalement évidé. Notons que ce type de rouelle ne représente que 0,69% des rouelles découvertes sur cet oppidum, la majorité des rouelles étant de facture beaucoup moins soignée et généralement réalisées en plomb. Cette rouelle a été retrouvée en contexte funéraire (tombeau d’enfant), l’ensemble du mobilier de cette tombe a pu être reconstitué. Rouelles de type Debord B3a. (7) Alliage à base cuivre. Nombre : 4. Complets. Dmax : 21mm, Dmin : 15mm, Pmax : 2,30g, Pmin : 1,70g. Les critères déterminants sont la présence de quatre rayons uniquement et d’un moyeu marqué par léger globule. Notons l’aspect côtelé de cette jante et des rayons : il s’agit probablement des marques de moulage au plan de joint, ce type étant moulé en chapelets dans des moules bivalves. Trois rouelles correspondent au diamètre moyen reconnu à Villeneuve-Saint-Germain (entre 15 et 17mm), une rouelle étant légèrement plus grande (D : 21mm). Le type B3a regroupe 13% des découvertes picardes : il s’agit des rouelles en alliage à base cuivre les plus usitées, probablement parce que leur processus de fabrication est simple et qu’il permet une production de série. Les représentations de feuilles et de plumes. Dans son étude sur les quelques exemplaires normands, I.Fauduet s’interroge quant à la nature de ces feuilles réalisées en tôle. Elle les interprète en tant que fragments de couronnes, dont le port serait attesté dans les temples, ou bien en tant qu’offrandes individuelles, au même titre que certains exemplaires en forme de plumes stylisées. Selon l’auteur, ces feuilles seraient bien connues en Grande-Bretagne, un peu moins en Gaule (Fauduet 1992, fig. 1082-1085, p. 148 et note 6 comportant des renvois bibliographiques à la littérature anglaise). Un exemplaire a néanmoins été retrouvé dans le trésor de Notre Dame d’Allençon (Maine et Loire), en relation notamment avec deux grandes têtes en argent repoussé, une trentaine de pièces de vaisselle dont plusieurs portent des graffites prouvant qu’elles avaient été offertes à Minerve (Baratte 1981, pl. 38). La datation de ce 168 trésor, très certainement celui d’un temple, est problématique, il semblerait cependant qu’il ne soit pas antérieur au III° siècle. Notons également l’important ensemble de feuilles votives retrouvé à Vichy (environ 80 exemplaires) au siècle dernier accompagné d’une statuette de Jupiter et une dédicace à ce dernier, ainsi que d’une monnaie du premier tiers du III° siècle (Kaufmann-Heinimann 1998, fig. 221, p. 264). Feuille stylisée. (8) Alliage à base cuivre, dorure. Nombre : 1. Incomplète (une extrémité fragmentée). Lcons : 71mm, l : 25mm, e : 0,2mm, P : 2,51g. Il s’agit d’une feuille réalisée dans une tôle recouverte d’une feuille d’or dont le décor de nervures est traité au repoussé. Cet exemplaire se rapproche fortement de l’exemplaire retrouvé dans le trésor de Notre Dame d’Allençon. Feuille, traitement réaliste : votif ?. (9) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complète ? L : 91mm, l : 30mm, e : 2mm, P : 23g. Il s’agit d’une feuille possédant une découpe et un décor réaliste, le décor de nervures n’est plus traité au repoussé mais réalisé dans la masse, au moulage. Bien que cela soit peu visible, l’objet est probablement fragmenté au niveau de la tige. Il semblerait donc qu’il ne s’agisse pas d’une offrande individuelle, mais plutôt d’un élément constitutif d’une couronne, voire d’une statue en ronde bosse. Plume stylisée. (10) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 81mm, l : 20mm, e : 2mm, P : 12,66g. Cet objet possède deux cannelures médianes et de fines stries parallèles de part et d’autre de celles-ci : il s’agit probablement de la représentation d’une plume. L’extrémité en forme de tige semble être cassée. Autre type de mobilier. Tôle soigneusement repliée. (11) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Cette tôle, initialement octogonale, a été repliée très soigneusement avec la volonté délibérée d’aligner certains bords ce qui la différencie des tôles de rebut repliées rapidement avant la refonte. Un objet analogue, sans aucun lien avec une quelconque structure artisanale de bronzier, a été récemment recueilli en fouille, dans des niveaux d’habitation du II°-III° siècle de notre ère d’un vaste établissement rural icaunais situé à Annay-sur-Serein (inédit, sondage effectué en août 2000) : s’agit-il d’un élément votif ? Varia. (pl. 131-141) Les éléments possèdant un axe de symétrie central. (pl. 131) Elément n°1. (1) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 29mm, P : 3,93g. Les deux extrémités possèdent une forme d’ancre. La section de la tige qui les relie est rectangulaire. Elément n°2. (2) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 86mm, P : 3,15g. Les deux extrémités sont identiques et possèdent une section plate et une forme ovale, leur mise en forme résulte probablement d’un martelage. La tige qui les relie est de section carrée. Il pourrait s’agir d’un objet en cours de fabrication. Elément n°3. (3) 169 Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 243mm, P : 33,92g. Il s’agit d’une tige de section circulaire, section qui diminue progressivement en direction des extrémités. Cellesci sont nettement individualisées par une section légèrement plus importante ayant subi un usinage (martelage et éventuellement enlèvement de matière) dans le but de façonner deux petits disques en bout de tige. La morphologie de cet objet rappelle celle d’un fléau de balance à deux plateaux, qui serait en cours de fabrication (les trous permettant de suspendre les plateaux ne sont pas encore percés ainsi que le trou permettant de fixer une bélière de suspension). Elément n°4. (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 186mm, P : 10,82g. Il s’agit d’une tige de section circulaire, très légèrement facettée, moulurée en son milieu et s’effilant en pointe en direction des extrémités. Celles-ci sont pointues. Elément n°5. (5) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 35mm, P : 2,20g. Il s’agit d’une tige de section circulaire aux extrémités bouletées et repliées. Il pourrait s’agir d’un accessoire vestimentaire. La datation de cet objet est incertaine. Elément n°6. (6) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 89mm, l : 21mm, P : 17,50g. Il s’agit d’une tôle de 2mm d’épaisseur de forme losangique et possèdant une découpe de forme circulaire aux extrémités. Elle est munie d’un trou central circulaire. Elément n°7. (7) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 61mm, P : 4,77g. Cet objet est très légèrement cintré, il possède une lumière centrale oblongue et deux trous de fixation carrés aux extrémités. Le contour de l’objet est crénelé au niveau de la lumière. Elément n°8. (8) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (l’une des extrémités est fragmenté) Lbarre : 83mm, P : 5,37g. Il s’agit de deux barres de section plates aux extrémités repliées au niveau des coins, disposées en croix et reliées par un rivet central. La fonction de cet assemblage reste indéfinie. Les éléments liés à l’assemblage. (pl. 132) Clous. (9) Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Complets. Lmax : 162mm, Lmin: 63mm, Pmax : 46,88g, Pmin : 14,43g. Ces clous possèdent une section carrée (3x3mm à 5x5mm). Leur tête est grossièrement circulaire, réalisées sans soins décoratif particulier. Leur taille conséquente indique une fonction d’assemblage au niveau des coffres voire au niveau de certaines portes. Clavette ? (10) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (extrémité inférieure fragmentée). L supérieure à : 80mm, P supérieur à : 13g. 170 Cet objet possède une section quadrangulaire aux angles biseautés. La tête est circulaire. Une fonction en tant que clavette de blocage semble probable. Clavette ? (11) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 125mm, P : 65,81g. Cet objet possède une extrémité pointue, légèrement cintrée et de section quadrangulaire. La seconde extrémité est repliée en anneau. Une fonction en tant que clavette de blocage semble probable. Agrafe à bois, forme n°1. (12) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplète (une des pattes de fixation est fragmentée). L : 39mm, hpatte : 24mm, P : 3,53g. Le corps de cet objet est semi-circulaire. Probablement retrouvé en contexte de sépulture, il pourrait s’agir d’un élément d’assemblage de coffret. Agrafe à bois, forme n°2. (13) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 40mm, hpatte : 19mm, P : 6,19g. Le corps de cet objet est plat. Agrafe à bois ? (14) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Lpattes : 60mm, l : 44mm, P : 18,88g. Cet objet est composé d’un corps semi-circulaire de section quadrangulaire surmonté d’un élément octogonal réalisé en tôle. Le tout est prolongé par deux pattes de fixation de section circulaire parallèles au plan de cet élément octogonal. Il pourrait s’agir d’un élément de renfort au niveau d’un emmanchement (outil ?, arme ?). Virole ? (15) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Lpatte : 30mm, l : 24mm, P : 7,78g. Cet objet est composé d’un anneau ovale ouvert de section plate prolongé par une patte de soutien (?) triangulaire. Il pourrait également s’agir d’un élément de renfort au niveau d’un emmanchement (outil ?, arme ?). Instruments à la fonction indéfinie (outils ?). (pl. 133-134) Manche. (16) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (partie active manquante). L : 56mm, P : 31,22g. La section du manche est octogonale, la zone de préhension possède une section moins importante pour une meillure prise en main. L’emmanchement de la lame, ou tout du moins de la partie active, est réalisée au niveau d’une extrémité plate et bifide (cet élément pourrait être en fer mais il ne reste plus aucune trace attestant sa nature). Ce système d’emmanchement est analogue à celui des bistouris. Cependant ce type de matériel ne semble jamais attesté dans les publications liées à la médecine à la période romaine. Il est quelquefois interprété en tant que manche de spatule à cire (c’est le cas au musée d’Arles par exemple). Poinçon à broder ? (17) Fer. Nombre : 1. Complet. L : 81mm, P : 17,09g. L’extrémité supérieure est composée d’une tablette rectangulaire dont deux bords sont biseautés (aucunes traces de coups ne sont d’ailleurs visibles à ce niveau). Elle est séparée de la partie active (de section circulaire et s’effilant en pointe) par une zone moulurée. Une datation récente (médiévale ou moderne) n’est pas à exclure par analogie avec des poinçons à broder connus entre le XIV° et le XVI° siècle (Deloffre et alii 1991, n°159.1) 171 Poinçon à broder ? (18) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 78mm, P : 13,98g. L’extrémité supérieure de ce poinçon est globulaire. La zone de préhesion est facettée. La partie inférieure de cet instrument est moulurée. Se reporter à la notice précédante. Stylet ? (19) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 113mm, P : 10,23g. La forme générale de cet objet rappelle celle des stylets. Cependant la pointe semble trop peu effilée afin de permettre d’écrire dans la cire (usure ?). Instrument indéfini. (20) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet ? L : 143mm, P : 53,56g. Cet objet est massif. Il possède une soie (?) de section circulaire et de diamètre constant. Le corps de l’objet est également de section circulaire orné d’une moulure médiane et de quelques sillons transversaux. L’extrémité inférieure (partie active ?) est conique et percée d’un orifice central à la manière d’un emporte-pièce. Il semblerait que ce ne soit pas un objet en soi mais plutôt un élément d’un ensemble qui reste à définir. Aucune datation ne peut être avancée. Instrument indéfini. (21) Os. Nombre : 1. Complet. L : 136mm, P : 25,22g. Cet objet semble possèder une zone de préhension individualisée par une sorte de garde en forme de « T » et une partie active triangulaire. Il s’agit probablement d’un instrument lié au travail du textile. Cependant les exemples connus possèdent une morphologie beaucoup plus simple. En l’absence de comparaisons proches cet objet a donc tout de même été inclus à notre corpus. Compas ? (22) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L supérieure à : 82mm, P supérieur à : 12g. Il s’agit d’un élément de section triangulaire muni d’un rivet de fixation à l’une de ses extrémités : peut-être s’agit-il d’une des deux branches d’un compas. Lest, enclume ? (23) Plomb. Nombre : 1. Complet ? H : 70mm, D : 25mm, P : 315,25g. Il s’agit d’un objet cylindrique muni d’un trou transversal débouchant à mi-hauteur. Une gorge relie un trou à l’autre en passant au niveau d’une des extrémités. Il s’agit probablement de la trace d’un lien passant par le trou et servant à lester un élément, un filet de pêche par exemple. Aucune datation ne peut être proposée. Une seconde hypothèse permet de considèrer qu’il s’agit d’une petite enclume souple que l’on peut fixer au plan de travail au moyen du trou transversal. Elément indéfini. (24) Plomb. Nombre : 1. Complet ? H : 90mm, D : 30mm, P : 706,82g. Il s’agit d’un objet cylindrique dont l’une des extrémités est en forme de trompette (déformation due à un travail de martelage ?), l’autre extrémité possèdant un léger surcreusement circulaire. Cisaille ? (25) Fer. Nombre : 1. Incomplet. 172 L supérieure à : 225mm, P : 48,93g. Il s’agit d’un élément possèdant une lame crantée et une section en « L » (renfort au niveau du dos à la manière d’une paire de forces). Le replis en forme de douille semble fortuit. L’attribution de ce fragment à la période gallo-romaine reste incertain. Elément indéfini. (26) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 79mm, P : 7,28g. La forme générale ressemble à celle d’un outil tranchant (couteau, forces). Cependant la section de la « lame » supposée ne présente pas de tranchant (section uniformément plate). Un trou est présent à l’extrémité du manche, dans le même axe que la « lame ». L’attribution de ce fragment à la période gallo-romaine reste incertain. Objets divers munis d’un ou plusieurs anneaux fonctionnels. (pl. 135) Objet indéfini. (27) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. D : 125mm (œillets de fixation compris), H : 46mm, P : 237,36g. Il s’agit d’un disque muni de quatre œillets de fixation surmonté d’une bélière. La fonction et la datation de cet objet restent indéfinies (élément constitutif d’un char ?). Objet indéfini. (28) Argent ? Nombre : 1. Incomplet ? Dint : 16mm, H : 31mm, P : 5,53g. La morphologie de cet élément rappelle celle d’une bague surmontée d’un chaton, cependant la section de l’anneau qui rend le port de cet élément inconfortable permet d’écarter cette hypothèse. Il pourrait également s’agir d’une pointe surmontée d’un anneau (pointe qui aurait disparue) à la manière de certains anneaux passeguide. Objet indéfini. (29) Alliage à base cuivre, fer (rivets). Nombre : 1. Incomplet. Lcons : 83mm, Pcons : 48,06g. Cet objet possède une extrémité bifide assujétie à un second élément au moyen de deux rivets en fer. Le corps de l’objet est ajouré (présence de deux anneaux décoratifs ou bien fonctionnels). Il pourrait s’agir d’un manche de vaisselle métallique. Cette fonction ainsi que la datation de l’objet restent incertains. Cornière munie d’un crochet. (30) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (extrémités supérieures et inférieures fragmentées). Lcons : 50mm, Pcons : 30,31g. Il s’agit d’un élément cornier (il n’est pas destiné à un angle droit mais à un angle fortement ouvert) muni d’un crochet de suspension en forme de tête de volatile stylisée. Cet objet semble donc gallo-romain, mais sa fonction reste incertaine (élément de char ?). Œillet double, anneaux placés à angle droit. (31) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet ? L : 50mm, Danneaux : 20x16mm et 14x9mm, P : 11,80g. Cet œillet double est composé de deux anneaux de diamètres différents, situés dans deux plans perpendiculaires. Les œillets double possèdant leurs anneaux dans un même plan sont parfois considèrés comme des éléments de harnachement du cheval. Cependant, en l’absence de comparaisons, la fonction et la datation de ce type d’objet restent incertains. Objets divers munis d’éléments de fixation. (pl. 136) Applique surmontée d’un élément en forme de balustre. (32) Alliage à base cuivre. 173 Nombre : 1. Complet ? D : 55mm, H : 77mm, P : 81,49g. Cet objet est composé d’une base circulaire munie de deux pattes de fixation (patte quadrangulaires percées d’un trou circulaire), surmonté d’un élément en forme de balustre creux (trou circulaire débouchant). Il pourrait s’agir d’un élément fonctionnel fixé sur la caisse d’un char. Ce type d’objet n’a pas trouvé de comparaisons. Applique, moraillon ? (33) Alliage à base cuivre. Nombre 1. Incomplet (pointe de fixation fragmentée). L : 52mm, P : 23,74g. Cet objet atypique possède une patte de fixation quadrangulaire muni d’un trou circulaire et une pointe de section carrée. Il s’agit peut être d’un élément lié à un système de fermeture de coffret (moraillon ?). Objet indéfini. (34) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. H : 33mm, P : 6,54g. Cet objet est muni d’un socle en forme de « 8 » muni de deux trous de fixation. Il est prolongé par une tige de section octogonale à l’extrémité bifide, applatie et munie d’un trou de fixation. Ce type d’objet n’a pas trouvé de comparaisons. Applique ? (35) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 40mm, P : 24,87g. Cet objet possède au revers une patte de fixation constituée d’une plaque quadrangulaire munie d’un trou. La position de ce trou exclu la fixation de cet élément sur un support d’une épaisseur supérieure au millimètre, ce qui semble étrange. Applique décorée, deux cylindres de fixation. (36) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 46mm, l : 22, P : 18,80g. La forme de cette applique, ainsi que les appendices de fixation ne trouvent aucune comparaison. Le décor de l’applique (non dessiné) représente un homme jouant de la lyre. Ce type de mobilier semble être médiéval ou moderne. Applique semi cylindrique, creuse, deux griffes de fixation. (37) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 16mm, L : 34mm, l : 18mm. P : 18,20g. Applique semi-cylindrique, creuse ? (38) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet ? H : 26mm, L : 42mm, P : 60,91g. La morphologie de cet objet ressemble à l’exemplaire précédant, les éléments de fixation ont cependant disparus. Cet élément se rapproche de certaines appliques liées au domaine du harnachement du cheval. Cette attribution reste cependant incertaine. « Boite » munie d’une lumière rectangulaire. (39) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (système de fixation incomplet). L : 51mm, l : 48mm, H : 15mm, P : 22,62g. Il s’agit d’une « boite » pouvant être fixée sur un support en bois grâce à des clous (l’un deux subsiste). Elle devait protèger un mécanisme accessible grâce à un trou rectangulaire : il s’agit probablement d’un élément d’huisserie (protection d’un mécanisme d’une serrure à rotation). Pendentif ? (40) 174 Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet ? D : 22mm, P : 1,26g. Il s’agit d’une tôle très fine décorée de groupes de stries parallèles disposées en hexagone à la périphérie de l’objet. Le trou circulaire peut être interprété comme une bélière de supension (pendentif ?) ou un trou de fixation. Cette fonction ainsi que la datation de l’objet restent incertains. Applique. (41) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Hcons : 29mm. Il s’agit d’un élément incomplet muni d’un trou de fixation sur le bord supérieur et d’une pointe de fixation au revers (coulée dans la masse). Applique figurée. (42) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 33mm, l : 21mm, P : 2,95g. Il s’agit d’une tôle trapézoïdale possèdant un décor figuré incisé muni de deux trous de fixation. Pendant ? (43) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet (la forme initiale de l’objet est restituée, l’extrémité étant tordue). H : 59mm, P : 5,59g. Cet objet comporte une griffe de fixation au revers, à l’extrémité d’une tige plate, support d’un décor excisé. La seconde extrémité, quadrangulaire, est percée d’un trou circulaire (trou de suspension ?). Il pourrait s’agir d’un pendant fixé à l’extrémité d’une lanière. L’objet reste cependant sans comparaison. Applique. (44) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 29mm, l : 5mm, P : 3,94g. Il s’agit très certainement d’une applique de harnais constituée de deux plaques rectangulaires reliées par deux rivets. Boucle et chape. (45) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 24mm, P : Cette boucle est munie d’une chape à l’extrémité arrondie, sans trace de fixation (rivet ou autre). Eléments divers. (pl. 137-141) Elément indéterminé. (46) Os, alliage à base cuivre (virole). Nombre : 1. Complet. L : 42mm, l : 20mm, Ptotal : 14g. Il s’agit d’un objet en os semi circulaire orné d’un décor excisé et percé d’un trou circulaire sommital. Ce trou est est muni d’une virole en alliage cuivreux. La fonction et la datation de cet objet restent inconnues. Notons néanmoins sa découverte en contexte de sépulture, en association avec « un grain de collier à côté vitrifié » (accessoire vestimentaire ?). Plaque de cuirasse ? (47) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 79mm, l : 45mm, P : 13,87g. Cet objet, réalisé en tôle, possède la morphologie d’une plaque de cuirasse : elle est quadrangulaire, possède une extrémité arrondie et des trous de fixation. Sa taille importante exclut une datation à la période gallo-romaine. Paire d’anneaux. (48) 175 Os. Nombre : 2. Complets. Dint : 32mm, section : 3x2mm, P : 0,33 et 0,51g. Sont-ce des bracelets ? Notons la découverte de ces deux objets en contexte de sépulture. Elément indéterminé. (49) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Lcons : 42mm, Pcons : 5,43g. Une extrémité est bifide, de forme ovale et de section circulaire. Elle se situe dans le prolongement d’un manche fragmenté. Notons la découverte de cet objet en contexte de sépulture. Accessoire de vêtement ? (50) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 13mm, l : 38mm, P : 3,92g. L’objet est muni de deux lumières cordiformes et de trois rivets débordants. L’une des extrémités est repliée en forme de gouttière. Il pourrait s’agir d’une extrémité de ceinturon. Aucune datation ne peut cependant être avancée. Accessoire de vêtement ? (51) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (bélière fragmentée). H : 104mm, P : 44,94g. Cet objet rappelle la morphologie de certaines garnitures de ceinturons militaires des II° et III° siècle (se reporter notamment à Oldenstein 1977). Cette fonction reste cependant hypothétique en l’absence de parallèles proches. Etui ? (52) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. H supérieure à : 57mm, D : 12mm, P : 11,48g. Il s’agit d’un cylindre constitué d’une tôle en alliage cuivreux repliée sur elle-même, dont les bords se touchent. Un décor montre des incisions médianes et parallèles, ainsi que des groupes d’incisions parallèles et obliques. Il pourrait s’agir d’un étui (des parallèles existent dans le domaine médical). Pied de meuble ? (53) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. H : 129mm, P : 926,14g. Il s’agit d’un élément de section octogonale percé d’un trou cylindrique (D : 15mm) relativement profond (112mm). Le départ sur l’un des côtés d’une tige de section également octogonale est visible. Il s’agit peut-être d’un pied de meuble possédant une douille adaptable à une structure en bois. Elément indéterminé. (54) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet ? H : 48mm, P : 82,34g. Cet objet être un élément de robinetterie. Il ne possède cependant aucune comparaison. Applique (?) de section semi-circulaire. (55) Alliage à base cuivre, plomb (remplissage). Nombre : 1. Complet. L : 65mm, P : 110,21g. La section de cet objet est plus importante sur les extrémités. Initialement creux, il est intégralement rempli de plomb (pour souder des pattes de fixations aujourd’hui disparues ?). La fonction de cet objet reste incertaine. Applique (?) en forme de colonne. (56) Alliage à base cuivre, plomb (remplissage). Nombre : 2. Incomplets (extrémité supérieure fragmentée). Hsupérieure à : 121mm, P supérieur à : 69g. 176 Il s’agit très certainement d’éléments destinés à être plaqués sur un mur ou bien un meuble. La section est facettée et l’objet est creux. La fixation est réalisée grâce à des plots soudés au plomb et à une patte triangulaire. Pied zoomorphe ? (57) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 54mm, P : 36,35g. Une des extrémités représente une tête de fauve prolongée par une tige de section semi-circulaire ornée de points estampés sur les deux côtés extérieurs. L’extrémité supérieure semble bifide, au niveau de la cassure. La fonction exacte (pied ?) et la datation restent incertaines. Tige possèdant une extrémité zoomorphe. (58) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 50mm, P : 2,46g. Il s’agit d’une tige de section plate prolongée par une tête d’animal stylisée. La fonction exacte (extrémité de bracelet ?) et la datation restent incertaines. Manche ? (59) Os. Nombre : 1. Incomplet. L cons : 42mm, P : 3,45g. Cet objet possède une forme parallèlépipèdique, une extrémité est pleine, l’autre creuse (emmanchement ?). La séparation entre ces deux extrémités, pleine et creuse, est matérialisée par une moulure. De part et d’autre, un décor incisé (motifs en forme de croix) est réalisé sur les deux faces. L’attribution reste incertaine. Boucle ? (60) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (manque l’ardillon ?). Dext : 60mm, P : 35g. Il s’agit d’un anneau de section circulaire présentant un décor de fausse torsades sur une seule des deux faces (probablement réalisé au moulage). Une diminution de la section sur 7mm correspond probablement à l’emplacement d’un ardillon. L’attribution ainsi que la datation restent incertains. Accessoire vestimentaire ? (61) Os. Nombre : 1. Complet. Dext : 57mm. Il s’agit d’un anneau de section en « D » décoré sur la face convexe de cercles pointés (groupes de trois cercles répétés six fois). Ce type de décoration plaide en faveur d’une datation tardive au sein de la période galloromaine. Une attribution en tant qu’accessoire vestimentaire reste incertaine. Pivot de loquet ? (62) Fer. Nombre : 1. Complet. L : 99mm, P : 18,35g. Cet objet de section quadrangulaire est muni d’un axe central. Sa morphologie est à rapprocher fortement de certains pivot de loquet modernes (une pression sur la plaquette plane et rectangulaire permet de soulever le loquet au moyen du pivot central. Une datation récente, voire contemporaine, est probable. Elément indéterminé. (63) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet ? H : 31mm, L : 41mm, P : 51,18g. Cet objet ne semble pas possèder une forme cohérente et fonctionnelle, son état de surface est médiocre : il pourrait peut-être s’agir d’un raté. Placage ? (64) Os, fer (rivets de fixation). Nombre : 1. Incomplet (2 fragments qui « recollent », une des extrémités incomplète). 177 L : 152mm, lmin : 15mm, lmax : 20mm. Cet objet, de forme quadrangulaire possède une section en « D ». Il est décoré d’incisions obliques médianes (groupes de quatres incisions) et d’incisions transversales périphériques : l’espacement diffère d’un bord à l’autre à la manière du renfort médian situé sur un peigne en os (les incisions résultent dans ce cas de la découpe des dents qui sont plus denses d’un côté que de l’autre). La taille du fragment conservé semble excluer cependant une telle fonction. Elément de masse d’arme ? (65) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Dsphère : 32mm, Lpicots : 15mm, Dtrou : 7mm. Il s’agit d’une sphère muni de douze picots de section quadrangulaire, percée d’un trou débouchant. Cet objet n’est pas gallo-romain, il s’agit très certainement d’un élément de masse d’arme appartenant à la période médiévale ou bien moderne. Eperon ? (66) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 18mm, P : 20,34g. Il s’agit d’un cylindre creux muni de 5 protubérances effilées (notons que celles-ci ne sont pas implantées de façon régulière). Il pourrait s’agir d’un éperon, cette fonction ainsi que la datation de l’objet restent hypothétiques. Cylindre orné de protubérances. (67) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 14mm, Dint : 13mm, P : 10,11g. Cet objet possède trois registres superposés ornés de protubérances. La fonction et la datation de cet objet restent incertains. Pointe. (68) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet ? P : 3,27g. Il s’agit d’une tige de section quadrangulaire possèdant une extrémité biseautée et effilée. Celle-ci est enroulée sur elle-même dans un même plan horizontal apparemment volontairement. La fonction et la datation de cet objet restent incertains. Objet indéfini. (69) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet ? L : 51mm, H : 21mm, P : 14,23g. Il s’agit d’un cylindre creux dans lequel sont fichées deux tiges en forme de « U ». Ces deux éléments sont reliés par une tige transversale. La fonction de cet élément ainsi que sa datation restent incertains. Placage ? (70) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Hcons : 63mm, Lcons : 66mm, P : 9,70g. Cet objet a été réalisé dans une tôle en alliage cuivreux (épaisseur de 0,4mm environ). L’extrémité conservée est légèrement bombée, sans décoration (représentation d’un drapé ?), la seconde extrémité comporte un décor ajouré dont les motifs se répètent en bande. Un élément de fixation en forme d’ « attache parisienne » est encore accroché à l’une de ces lumières. Objet indéfini. (71) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 58mm, P : 4,62g. 178 Il s’agit d’une barre de section quadrangulaire. L’une de ses extémité se termine en forme de « L » (extrémité d’origine non fragmentée), la seconde extrémité montre un changement de section (la section devient plate) puis un départ arrondi. La fonction de cet élément ainsi que sa datation restent incertains. Objet indéfini. (72) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 46mm, P : 6,47g. L’une des extrémités de l’objet comporte une plaque quadrangulaire percée d’un trou circulaire (il s’agit probablement d’un pivot). La seconde extrémité comporte un décor côtelé entourant une lumière circulaire. Il pourrait s’agir d’un élément de fermeture. Cependant, cette fonction ainsi que sa datation restent incertains. Accessoire de vêtement? (73) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 28mm, P : 9,79g. Il s’agit de deux cylindres reliés par une tige de section en « D ». Une fonction en tant qu’accessoire de vêtement n’est pas à exclure par analogie avec certaines attaches militaires du haut Empire (boutons de type Wild IX). Cependant, cette fonction ainsi que sa datation restent incertains. Objet indéfini. (74) Alliage à base cuivre, fer. Nombre : 1. Incomplet. L : 48mm, P : 13,05g. La fonction ainsi que la datation de cet objet restent incertains. Cylindre. (75) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet ? L : 36m, P : 9,85g. Cet objet possède un corps cylindrique creux (section en « C ») limité par deux sphères pleines. La fonction ainsi que la datation de cet objet restent incertains. Objet indéfini. (76) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 27mm, P : 1,70g. Cet objet possède une extrémité triangulaire plate prolongée par une protubérance moulurée. Cet objet n’est apparemment pas fragmenté. Sa fonction ainsi que sa datation restent incertains. Applique ? (77) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. H : 29mm, D : 20mm, P : 7,91g. Cet objet possède des cylindres moulurés situés de part et d’autre d’un disque médian. Sa fonction ainsi que sa datation restent incertains. Appliques ? (78-79) Alliage à base cuivre, plomb (traces au revers), fer (traces). Nombre : 2. Complets ? L : 44mm, H : 18mm, P : 12,77g. Cet objet oblong, creux (concave au revers) possède une protubérance médiane trapézoïdale, comportant sur l’un des exemplaires une trace ferreuse. Une fixation au plomb est probable (traces de plomb au revers). La fonction ainsi que la datation de cet objet restent incertains. Applique ? (80) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 42mm, l : 21mm. 179 Il s’agit d’une plaque semi-circulaire (épaisseur de 3mm) muni d’un décor en forme de « S » (les « vides » du décor sont légèrement surcreusés). Aucune trace au revers, lisse, ne permet d’envisager une quelconque soudure. Lest de filet de pêche ? (81) Plomb. Nombre : 1. Complet. H : 30mm, P : 5,90g. Cet élément conique possède une gouttière à son extrémité destinée à fixer un lien. Couvercle ? (82) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. D : 50mm, P : 57,35g. Ce type d’objet, déjà signalé, est prolongé par une tige coudée (se reporter à Fauduet 1992, n°893 et bibliographie jointe). La fonction ainsi que la datation de cet objet restent incertains. Elément indéterminé. (83) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Lcons : 34mm, l : 37mm, P : 15,63g. Cette extrémité fragmentée possède une forme bifide en « T ». Cette barre transversale est prolongée de deux éléments figurant un pied et une main. La fonction ainsi que la datation de cet objet restent incertains. Plaque inscrite. (84) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 61mm, l : 18mm, P : 6,41g. Cet objet est réalisé en tôle, il est quadrangulaire et l’une de ses extrémité possède une découpe circulaire. La partie rectangulaire est le support d’une inscription incisée : « CRS ». Au revers, la partie arrondie est muni d’un « S » estampé. L’objet ne semble pas fragmenté, il n’existe aucune trace d’éléments de fixation. Sa fonction ainsi que sa datation restent incertains. 180 Catalogue du mobilier protohistorique. (pl. 142) Les accessoires du vêtement. Les fibules. Fibule italique. (1) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (pied fragmenté, ressort fragmenté). Lcons : 45mm, P : 4,95g. Il s’agit d’une fibule à ressort situé dans le prolongement d’un arc semi-circulaire de section plate. Celui-ci est décoré de trois éléments rivetés en alliage à base cuivre, en forme de X aux extrémités recourbées. Le pied est fragmenté juste après le porte-ardillon. C’est une fibule caractéristique d’Italie Centrale, on la retrouve notamment dans la nécropole de l’Age du Bronze de Terni (tombe n°95). Les exemplaires complets comporte un pied surdimensionné, au moins aussi long que l’arc, en forme de disque et constitué d’un fil s’enroulant en spirale. La chronologie de ces productions est mal connue, on peut pourtant la situer dans la large fourchette X°-VIII° siècle av. J.-C. qui correspond à la période de fréquentation de ce cimetière. Ces fibules ont fait l’objet d’une récente étude concernant leur processus de fabrication afin de mettre en place une typochronologie permettant d’affiner ces datations (Lehöerff 1999, type 30, fig. 8 e). Il s’agit vraisemblablement d’un achat de collectionneur qui en aura fait don par la suite au Musée Rolin. Fibule filiforme, type « de la Tène Moyenne ». (2) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complète. L : 61mm, P : 6,63g. Il s’agit d’une fibule à ressort à quatre spires et corde externe. Le pied est formé par le retour du fil sur l’arc où il est fixé au moyen d’un étrier obtenu par martelage. Cette fibule doit être bien différenciée des fibules du I° siècle de notre ère adoptant ce schéma (corde externe et aspects morphologiques). Cette fibule appartient à la Tène C, ce qui lui vaut son appellation habituelle. Aucune étude n’a encore, à ma connaissance, synthétisée les données de ce type de fibules laténiennes (voir dans Guillaumet 1984, pl. 64, opposition d’une fibule de la Tène Moyenne, et d’une fibule de schéma La Tène Moyenne). Les bijoux. Les pendentifs. Pendentif « en forme de rouelle ». (3) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 75mm, D : 62mm. P : 21,65g. L’objet, surmonté d’une bélière, est composé de quatre branches supportant un disque central. L’objet est brut de fonte, il ne semble pas avoir été retouché : le plan de joint n’est pas ébavuré et une vacuole est visible sur le disque central, témoin d’un manque de matière à la fonte. Il s’agit d’un élément typique de la parure du Bronze Final. Un exemplaire analogue a été reconnu sur la station littorale d’Hauterive-Champéveyre (Rychner-Faraggi 1993, n°4, pl. 81). Pendentif protohistorique ? (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. H : 75mm, D : 65mm. P : 25,53g. L’objet est surmonté d’une bélière : celle-ci est incomplète. Le décor est composé d’un trou central globalement circulaire, et de lumières périphériques triangulaires. Ces motifs n’ornent pas la totalité de la périphérie du pendentif. Par analogie à l’exemplaire précédant, il pourrait s’agir d’un élément protohistorique. Cependant toute attribution d’ordre chronologique reste incertaine en l’absence d’éléments de comparaison. 181 Les amulettes en forme de pied. Les amulettes en forme de pied ont fait l’objet d’une récente synthèse réalisée par M.Feugère (Feugère 1998). Il en ressort ces objets apparaissent la Tène Ancienne, les séries les plus nombreuses étant situées en Italie du Nord, dans la culture de la Golasecca datée V° siècle av. J.-C.. A la Tène Moyenne, cette mode semble s’éteindre pour ne réapparaître qu’à la Tène Finale, probablement à la Tène D1, tout au moins au cours du I° siècle av. J.-C. (les contextes de découvertes sont peu sûrs). Aucune filiation d’ordre typo chronologique n’a pas pu être mise en évidence de façon nette entre les séries anciennes et les séries les plus récentes par manque de données chronologiques valables et rien ne permet encore d’expliquer le vide, peut-être apparent, au cours de la Tène Moyenne, ni l’éventuelle persistance de ce type de pendentif au cours de la période gallo-romaine. Amulettes en forme de pied, forme n°1. (5) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Archéologiquement complet (bélière légèrement fragmentée). H : 30mm (environ), P : 7,49g. La morphologie de cette amulette, partiellement creuse, sans aucun détail, l’extrémité du pied, pointu, étant dirigé vers le bas, rappelle très fortement un exemplaire découvert à Roujan (Hérault), sur un habitat du I° siècle avant notre ère dont l’occupation se prolonge jusqu’au Moyen Age (Feugère 1998, n°4, fig. 2). Le contexte exact de découverte n’est pas connu, mais cet exemplaire semble appartenir à la série récente (Tène D1 ?). Amulettes en forme de pied, forme n°2. (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. H : 34mm, P : 13,82g. Ce pied, contrairement au précédent, est représenté horizontalement. Les doigts de pied sont indiqués précisément, un plot (de fixation ?) de section cylindrique de quelques millimètres dépasse de la plante, au niveau du talon. Ce pendentif est plein, la bélière de fixation étant séparée du pied par une légère moulure incisée. Cette morphologie, notamment l’indication des orteils et l’inclinaison du pied, se rapproche d’un exemplaire italien dont le contexte de découverte est peu assuré : il s’agit d’un exemplaire provenant de Sermin en Istrie, site occupé au V°-IV° ainsi qu’au I° siècle av. J.-C. (Feugère 1998, n°8, fig. 2). Notons enfin que la présence d’une protubérance située sous le pied n’est jamais signalée pour le corpus déjà étudié. Les bracelets. On pourra se référer à la notice des bracelets gallo-romains et à la mise en garde concernant la possibilité de confusion entre du mobilier protohistorique et gallo-romain (ensemble de bracelets provenant certainement d’une nécropole mais ayant perdu toute indication de contexte de découverte). Armille. (7) Alliage à base cuivre. Nombre : 2 (paire). Complets. Dintmax : 56mm, Dintmin : 52mm. Pmax : 7,11g, Pmin : 5,45g. Deux bracelets comportent un décor absolument identique de triangles dont l’un des traits est doublé, décor couvrant la totalité du jonc : il s’agit probablement d’une paire. De plus, ils comportent des traces d’usure sur les parties latérales, témoins d’un port simultané. Ce lot est probablement issu d’une sépulture. Ces exemplaires sont à rapprocher fortement des exemplaires découverts sur l’oppidum de Brueys (Gard), où ils sont datés du Hallstatt D3, c’est-à-dire de la 2ème moitié du VI° et de la 1ère moitié du V° av. J.-C. (Tendille 1979, fig. 7/48bis,49). La vaisselle métallique. Poignée de bassin. (8) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 75mm, e : 2mm. 182 Il s’agit d’une poignée, deux fois coudée, presque à angle droit. Elle est ornée, sur ses bords internes et externes, de deux bandes de grènetis perlé, entre lesquelles serpentent un décor d’entrelacs incisés. Cette poignée est brisée avant l’attache permettant de la fixer sur la panse du récipient Cet exemplaire est à rapprocher d’une poignée conservé au Musée de Rouen (Tassinari 1995b, n°20, p. 43). Légèrement plus grande (elle mesure 102mm de large), elle possède la même forme et est ornée de deux bandes de grènetis identiques ; par contre, le décor d’entrelacs est remplacé par une ornementation moulurée. Cette poignée se situe dans le prolongement d’une attache complexe décorée de palmettes, de volutes et de protomés de panthères. Cette poignée appartenait initialement à un grand bassin à fond plat, fixée sur le bord du récipient à l’opposé d’une seconde anse. L’auteur estime qu’il s’agit là d’une production grecque archaïque du VI° siècle av. J.-C. ou qui a été importée de Grande-Grèce au V° siècle av. J.-C.. Des poignées analogues sont connues au British Museum ainsi qu’à Ancône, on en a retrouvé une paire au XIX° siècle dans une tombe de Vulci. Pour la France, S. Tassinari ne signale qu’un exemplaire conservé à Lyon, issu d’une collection particulière du siècle dernier. Le harnachement du cheval. Bouton émaillé. (9) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet (?). H : 13mm, D : 14mm, P : 11,32g. Il s’agit d’une pièce probablement en cours de fabrication : il n’y a aucune trace d’émail dans les incisions destinées à cet effet, le revers ne comporte pas encore d’élément de fixation (la croix incisée constitue probablement la trace d’une préparation à une soudure). Il s’agit d’un clou destiné à être riveté au niveau de ceintures ou d’éléments de harnachement de cheval. Cet objet laténien, dont le lieu de découverte a été perdu, ne provient certainement pas d’Autun. Peut-être s’agitil d’un élément égaré des collections anciennes du Mont-Beuvray où les premiers ateliers d’émailleur gaulois ont été retrouvés au XIX° siècle (cat. Autun-Augustodunum 1987, p. 41). 183 Catalogue du mobilier médiéval et moderne. (pl. 143-146) Les accessoires du vêtement. (pl. 143-144) Les fibules. Fibule ansée symétrique. (1) Alliage à base cuivre, fer. Nombre : 1. Incomplète (il manque l’ardillon). L : 45mm, P : 8,44g. Cette fibule est plate, elle répète deux motifs cruciformes symétriques séparées par un léger bourrelet. Chacun de ces motifs est orné de cinq ocelles fortement marquées. L’ardillon, aujourd’hui disparu, était en fer. Le porteardillon est en forme de crochet. Ce modèle du haut Moyen Age semble peu courant, il est très rarement signalé. Ces lacunes documentaires entraînent un certain flou quant à sa datation : la fourchette chronologique couramment admise oscille entre le VI° et le VIII° siècle de notre ère (Truc 1997). Les boucles / accessoires du vêtement. Mousqueton. (2) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque la chape métallique). P : 2,67g. Cet objet comporte un bras mobile par pivotement. Sur l’axe de ce pivot, se situe un rouleau en alliage à base cuivre décoré d’incisions. Complet, il comporte également une chape métallique permettant sa fixation à une lanière de cuir. Il est daté du XIII°siècle (Demians d’archambaud 1980, fig. 459). Extrémité de lanière à bélière. (3) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Incomplets (il manque la chape métallique). Pmax : 17,81g, Pmin : 5,75g. Cet objet possède une extrémité allongée munie d’une bélière. La partie médiane est circulaire et massive percée d’un trou central. Elle est prolongée par deux tenons dans lesquels passe un axe où l’on fixe la chape métallique. Il est daté du XIII°siècle (Demians d’archambaud 1980, fig. 459). Boucles dont l’axe de l’ardillon est décentré. Boucle en une partie 36 forme n°1 + chape. (4) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (chape incomplète). Ltotale supérieure à : 60mm, P : 4,85g. La chape est très étroite et présente un décor a tremolo. Cette forme étroite et allongée, ainsi que le décor, plaident en faveur d’une datation moyenâgeuse (Demians d’Archimbaud 1980, fig. 459, Bailly 1994, fig. 94) Boucle en une partie forme n°2 + chape. (5) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Ltotale : 38mm, P : 4,45g. La boucle est extrêmement caractéristique par sa décoration au niveau du repose-ardillon (Bailly-Maitre 1994, fig. 92, un exemplaire analogue, sans sa chape). La chape comporte quatre rivets. Des reste de cotte de mailles sont encore présents entre les deux plaques de la chape. Cet exemplaire est daté du XII°-XIV° siècle. Boucle en une partie, forme n°3 + chape. (6) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. 36 Le nombre de parties composant la boucle ne comprend pas l’ardillon. 184 Ltotale : 33mm, P : 3,92g. La boucle n’est pas caractéristique, à l’inverse de la chape qui possède une échancrure en « V » décorée de quelques incisions parallèles (Demians d’Archimbaud 1980, fig. 459). Cet exemplaire est daté du XIII° siècle. Boucle en une partie, forme n°4 + chape. (7) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. Ltotale : 65mm, P : 15,81g. La boucle forme un cylindre débordant au niveau du repose-ardillon, caractéristique de certaines boucles du XII°-XIV° siècle (Bailly 1994, pl. 92). Boucle en une partie, forme n°5. (8) Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Incomplets (il manque la chape). L 37 max : 21mm, Lmin : 16mm, Pmax : 6,62g, Pmin : 1,73g. La boucle possède deux « cornes » caractéristiques au niveau du repose-ardillon, entre lesquelles on retrouve plusieurs incisions transversales (Beck 1989, fig. 77, n°81-82, Bailly 1994, fig. 92). Il s’agit d’une forme caractéristique du XIV° siècle. Notons que ce type de boucle a déjà été confondu avec du matériel militaire gallo-romain du II°-III° siècle ap. J.-C. à la suite de la publication de J.Oldenstein (Oldenstein 1977). Boucle en une partie, forme n°6. (9) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 26mm, P : 8,74g. Cette boucle entièrement circulaire ne possède pas une forme assez typique pour que l’on puisse assurer sa datation. Toutefois des exemplaires analogues appartiennent à la fin du moyen age (Demians d’Archimbaud 1980, fig. 459) et au début de la période moderne (Grew et alii 1994, fig. 110, a-c). Boucle en une partie, forme n°7. (10) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 20mm, P : 1,65g. Cette boucle est également circulaire, une légère dépression marque l’emplacement de l’axe de l’ardillon (Celuici possède d’ailleurs une morphologie particulière). D’aspect, l’objet semble récent. Boucle en une partie, forme n°8. (11) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 14mm, P : 1,68g. Cette boucle est ovalaire, étroite et est le support de quelques incisions. La forme n’est pas gallo-romaine. Boucle en une partie, forme n°9. (12) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. Lmax : 23mm, Lmin : 22mm, Pmax : 4,88g, Pmin : 4,48g. La boucle est ovalaire, allongée. La forme n’est pas gallo-romaine. Boucle en deux parties, forme n°1. (13) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complets. L : 16mm, Pmax : 3,80g, Pmin : 2,11g. Ce modèle est caractérisé par la présence d’un cylindre métallique mouluré rapporté au niveau du reposeardillon. Par comparaison avec des boucles de forme différente mais possédant également ce type de « rouleau » caractéristique, ce modèle pourrait être médiéval (XIII°?) (Demians d’Archimbaud 1980, fig. 458). Boucle en deux parties, forme n°2. (14) 37 L correspond à la distance séparant l’axe de l’ardillon à l’extrémité opposée. 185 Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 16mm, P : 2,63g. L’axe de l’ardillon est rapporté, la forme générale est semi-circulaire. Ce type de boucle se retrouve de la période gallo-romaine à la période moderne, sans changement d’ordre morphologique. En l’absence de contexte, aucune datation n’est permise. Boucle à plot de fixation. (15) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Complets. Lmax : 33mm, Lmin : 27mm, Pmax : 4,63g, Pmin : 2,34g. Cette boucle est piriforme. L’extrémité étroite est munie d’un trou circulaire permettant la fixation de l’ardillon. Le revers possède un plot de fixation. Elle est datée du XIII° siècle (Demians d’archambaud 1980, p. 483). Boucles dont l’axe de l’ardillon est centré. Ces boucles ont été fréquemment confondues avec du matériel gallo-romain (un exemple avec Oldenstein 1977). Cependant, il semblerait que ces boucles soient caractéristiques de la période médiévale (Colardelle, Verdel 1993, fig. 148, Demians d’Archimbaud 1980, fig. 459, Grew, Neergaard 1994, fig. 110), on les rencontre en effet durant quatre siècles, dans des contextes du XI° au XV° siècle. Il pourrait s’agir d’accessoires liés aux chaussures de l’époque (Grew, Neergaard 1994). Boucle, forme n°1. (16) Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Complet : 1. Lmax : 44mm, Lmin : 37mm, Pmax : 11,35g, Pmin : 6,79g. Cette boucle est symétrique par rapport à l’axe de l’ardillon. Sa forme générale est celle d’un « 8 » aux sommets arrondis, la section est triangulaire. Un exemplaire conserve l’ardillon et la chape de fixation sur le ceinturon composée de deux plaques parallèles et quadrangulaires reliées par des rivets. Boucle, forme n°2. (17) Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Incomplets (aucun exemplaire ne conserve ni son ardillon, ni sa chape : exemplaire à chape ?) Lmax : 40mm, Lmin : 20mm, Pmax : 4,84g, Pmin : 1,20g. Cette boucle est symétrique par rapport à l’axe de l’ardillon. Sa forme générale est celle d’un « 8 », dont les sommet se terminent en pointe, la section est triangulaire. Cet exemplaire est très proche du précédent. Boucle, forme n°3. (18) Alliage à base cuivre. Nombre : 5. Incomplets (aucun exemplaire ne conserve ni son ardillon, ni sa chape : exemplaire à chape ?) Lmax : 23mm, Lmin : 17mm, Pmax : 3,07g, Pmin : 1,13g. Cette boucle est symétrique par rapport à l’axe de l’ardillon. Sa forme générale est celle d’un « 8 » aux sommets arrondis, la section est circulaire. Boucle, forme n°4. (19) Alliage à base cuivre. Nombre : 6. Incomplets (un exemplaire conserve son ardillon : exemplaire à chape ?). Lmax : 20mm, Lmin : 17mm, Pmax : 2,24g, Pmin : 1,35g. Cette boucle est symétrique par rapport à l’axe de l’ardillon. Sa forme générale est celle d’un cercle. La section est circulaire. Boucle, forme n°5. (20) Alliage à base cuivre. Nombre : 3. Incomplet (un exemplaire conserve son ardillon : exemplaire à chape ?). Lmax : 22mm, Lmin : 18mm, Pmax : 2,44g, Pmin : 2,10g. Cette boucle est symétrique par rapport à l’axe de l’ardillon. Sa forme générale est rectangulaire. La section quadrangulaire, est biseautée. Boucle, forme n°6. (21) 186 Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 33mm, P : 5,20g. Cette boucle est symétrique par rapport à l’axe de l’ardillon. Sa forme générale est rectangulaire, deux côtés sont concaves. La section est triangulaire. Boucle, forme n°7. (22) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 42mm, P : 6,77g. Cette boucle n’est pas symétrique par rapport à l’axe de l’ardillon (figuration d’un coquillage sur l’un des côtés). La forme de cette boucle semble peu fréquente. Boucle, forme n°8. (23) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 29mm. Cette boucle est symétrique par rapport à l’axe de l’ardillon. La forme de cette boucle est approximativement ovale, la section variant au niveau de l’axe de l’ardillon. Ce dernier est encore conservé, il est associé à un système de fixation à la sangle en cuir composé d’un crochet muni d’un plot cordiforme. Boucle, forme n°9. (24) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. L : 40mm, H : 82mm, P supérieur à : 53,24g. Cette boucle massive, très haute et peu large, possède une morphologie peu commune. Notons également la physionomie particulière de l’ardillon, massif également. Boucle avec ardillon en forme d’ancre. (25) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet. Lardillon : 29mm. La boucle n’est pas conservée. Cependant, cette forme d’ardillon est fréquente sur des boucles du XIV° siècle (Feugère, Manniez 1993, n°442). Accessoire du vêtement anthropomorphe ? (26) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (crochet cassé). H : 58mm, P : 14,39g. Cet objet est constitué d’une tête mi-homme (yeux, nez, bouche) / mi-animal (oreille et crinière). Elle est prolongée par un anneau dans sa partie supérieure et par un anneau dans sa partie inférieure. Ce modèle est médiéval, ou très vraisemblablement moderne. Les bagues. Bague à chaton. (27) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complètes (sans le chaton). Dintmoy : 17,5mm, Pmoy : 4,70g. Bague composée de trois parties : l’anneau, le chaton et son contenu (aujourd’hui disparu). Le chaton peu être carré ou bien hexagonal. A Tours, ce type de bague a été retrouvé dans un contexte du XVII°siècle (Motteau 1991). Les épingles. (pl. 145) Epingle monométallique. (28A et 28B) Alliage à base cuivre. Nombre : 15. Complets. Deux populations sont représentées : Première population (86%) : Lmax : 52mm, Lmin : 31mm, Lmoy : 40mm. 187 Seconde population (14%) : Lmax : 227mm, Lmin : 184mm. Ces épingles possèdent une tête globulaire tout à fait typique composée d’un fil en alliage à base cuivre rapporté entouré au sommet du fût. La description de ce procédé de fabrication est d’ailleurs décrite dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Ces épingles sont retrouvées en nombre conséquents sur chaque site moderne où elles sont datées de la 2ème moitié du XV° au tout début du XVII° aussi bien en contexte domestique que funéraire. En effet, ces épingles servaient aussi bien à la couture et à la fixation d’étoffes qu’à la fermeture des linceuls. Pour ne donner qu’un exemple, les fouilles réalisées à Tours entre 1973 et 1977 en ont mis au jour près d’un millier (Motteau 1991, n°67-72), dont la taille varie de 2 à 5cm environ, les grands exemplaires étant plutôt rares. Epingle composite. (29) Alliage à base cuivre, tête en verre bleu. Nombre : 1. Complet. L : 83mm, P : 2,71g. D’après sa morphologie, cette épingle semble appartenir à la période moderne. Aucune comparaison n’a cependant été retrouvée. Le mobilier (pl. 145). Pied de brasero. (33) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (pied fragmenté). H : 95mm, P : 46,78g. Un pied analogue provient du château de Mâlain (21). Il est considéré comme un élément constitutif d’un brasero sans doute tripode, il est hypothétiquement daté du XVI° siècle. Une reconstitution de ce type de réchaud a été proposée (cat. Il était une fois la Côte d’Or, n°373). Le luminaire. (pl. 146) Lampe à huile à quatre becs. (31) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Incomplet (il manque la partie supérieure de protection et le crochet situé sur le fond). L : 126mm (de bec à bec), H : 40mm. P : 168,40g. Un exemplaire complet a été retrouvé dans la maison forte de Villy-le-Moutier, dans des niveaux XIII°-XIV°. La partie surmontant la coupelle comporte une galerie décorée d’arcs surbaissés et quatre tiges de suspension terminées par des têtes d’animaux stylisés. Sous la coupelle se situe un crochet destiné à suspendre un récipient (se reporter à la notice suivante) où s’écoule l’excédent d’huile (cat. Bourgogne médiévale, n°554). Récipient / lampe à huile à quatre bec. (32) Alliage à base cuivre. Nombre : 2. Complet : 1. L : 54mm, H : 46mm, P : 88,70g. Ce récipient légèrement tronconique possède un bec verseur en forme de proue de navire. Il est muni d’un large crochet de suspension. Sa forme semble correspondre au récipient destiné à recevoir l’excédant d’huile des lampes à quatre becs (voir notice précédente). Le harnachement du cheval. (pl. 145) Attache de harnais. (34) Alliage à base cuivre. Nombre : 1. Complet. L : 25mm, l : 19mm, P : 9,25g. Il s’agit d’un objet muni de deux appendices latéraux et d’une bélière située au revers. Cette dernière permet de faire coulisser l’applique sur une bride. Un trou permet également le blocage de cette attache par la fixation d’un rivet. Cette applique peut être rapprochée d’attaches de harnais médiévales retrouvées à Paladru, dans des contextes du XI° siècle (Collardelle, Verdel 1993, n°10-11, fig. 147). 188 Boucle de sous-ventrière. (NR) Fer. Nombre : 1. Complète. L : 70mm, P : 60g. Cette boucle, massive, est composée de trois parties : la première, en « U », de section plate, est fixée à un axe vertical de section circulaire (extrémités refermées en crochets). L’ardillon pivote autour de la partie en « U ». Ce type de boucle au principe de construction caractéristique se retrouve à Paladru parmi le matériel lié au harnachement du cheval du XI° siècle (Collardelle, Verdel 1993, n°9, fig. 147). Les armes. (pl. 145) Dague. (37) Fer (lame), alliage à base cuivre (garde). Nombre : 1. Incomplet. L : 242mm, P : 43,03g. Il s’agit d’une dague possédant une lame étroite munie de deux nervures centrales (sur un seul des deux côtés de la lame), prolongée par une soie. La poignée a disparue, il ne subsiste que la garde en alliage cuivreux qui adopte une forme de pelte aplatie. Ce type n’est pas attesté à la période gallo-romaine, il s’agirait plutôt d’une dague d’époque médiévale ou bien moderne. 189 Bilan du travail de D.E.A. : Le travail de cette année, est sans aucun doute le plus long et le plus fastidieux pour qui veut étudier le matériel métallique de la cité d’Autun et du territoire Éduen, à la période gallo-romaine. En effet, le corpus des collections anciennes est impressionnant, il est contenu dans plus de 90 cartons et près de 40 caisses et regroupe plusieurs milliers d’objets. De multiples difficultés se sont présentées. La première est l’absence d’inventaire cohérent, la seconde l’absence de classement permettant de trouver aisément la totalité des objets d’une même catégorie fonctionnelle. De plus, les ensembles publiés provenant d’Autun restent rares, si l’on excepte le catalogue d’exposition de 1987 difficilement exploitable vis à vis des objectifs que nous nous étions fixés. Devant de tels obstacles, et compte tenu de l’importance du corpus, le seul moyen d’effectuer un travail préliminaire rigoureux et efficace a été de voir tous les objets un par un, carton par carton et caisse par caisse. Malgré tout, ce travail a atteint plusieurs objectifs : - L’intégralité des objets conservés dans les réserves du Musée a été vu individuellement, décrit brièvement, mesuré et pesé. Dans la majorité des publications le poids des objets n’est jamais indiqué, ce qui peut être extrêmement génant lorsque l’on veut évaluer la masse de métal mise en jeu lors de l’élaboration de tel ou tel objet afin de mener une réflexion touchant à la fois le domaine technique et économique. Ce problème a d’ailleurs déjà été évoqué par M. Pernot lors de la publication des résultats des fouilles du Lycée Militaire à Autun (Pernot, Picault 1999). L’élaboration de ce catalogue aura donc permis de proposer des fourchettes de poids pour l’intégralité du mobilier étudié. - Les regroupements ont permis de mettre en évidence des groupes d’objets d’après des critères tirés des typologies existantes (les fibules de type Riha 1.4.1, par exemple) ou d’après des critères d’ordre morphologiques et technologiques (les cochlearia de type 2.00, cochlearia possédant un cuilleron piriforme s’élargissant à son extrémité, déjeté par rapport à un manche simple, décrochement simple, par exemple). Chaque groupe a ainsi fait ainsi l’objet d’une illustration graphique claire (dessin d’un unique objet, le plus significatif du lot) et d’un comptage systématique. - Pour chaque groupe d’objets, la notice est tirée d’ouvrages judicieusement choisis, elle indique la fonction précise de l’objet, son emplacement s’il fait parti d’un ensemble, les fourchettes chronologiques d’utilisation et une notion de sa diffusion au sein de l’Empire. Si l’un de ces points fait l’objet d’un désaccord entre plusieurs chercheurs, les différentes hypothèses proposées sont indiquées. Quelques groupes d’objets, par manque de temps, n’ont pas pu faire l’objet d’une notice détaillée. Toutefois, une bibliographie de référence est indiquée, elle permettra dans l’avenir de compléter ces lacunes. Précisons que le découpage strict établi par M.Feugère en cinq domaines bien séparés (domaine personnel, domestique, immobilier, économique et social) n’a finalement été suivi pour différentes raisons. L’une de celleci concerne la difficulté d’attribuer une fonction assurée à certains types d’objets. Citons pour exemple certaines poignées en alliage à base cuivre qui peuvent se rapporter à un meuble en bois (domaine domestique) ou à un coffret médical (domaine social), sans qu’il soit possible de trancher de manière nette. Le travail de collecte des données et des informations sur cet important corpus est donc en grande partie avancé : les données numériques (métrologie, pesage), graphiques (dessin des objets caractéristiques), descriptives (description de l’objet) et bibliographiques ont été réunies. La recherche de données supplémentaires quant à la localisation des objets à l’intérieur de la ville grâce au dépouillement des exemplaires des mémoires de la Société Eduenne, aux archives de la Société Eduenne et des cahiers d’inventaires du XIX° siècle, a été amorcée au cours de cette année. Elle a déjà permis de retrouver certaines provenances. Cette piste devra être poursuivie en complétant ainsi l’ensemble des données disponibles quant au matériel ancien. Perspectives d’avenir : Le second volet de cette collecte de données concernera à l’avenir le matériel métallique retrouvé dans les fouilles récentes, c’est-à-dire peu avant les années 70 et principalement durant ces vingt dernières années, que nous n’avons pas pu étudier dans le cadre de ce D.E.A. L’entreprise peut paraître a priori déraisonnable si l’on considère l’investissement nécessaire à l’étude du matériel ancien. Cependant, il semblerait que le corpus retrouvé en contexte stratigraphique soit beaucoup plus faible du point de vue numérique. Ainsi le matériel n’excède pas la vingtaine d’individus par site fouillé (exception faite bien évidemment des fouilles récentes du Lycée Militaire, qui toutefois n’ont pas mis au jour un corpus de matériel métallique si énorme que cela), ce qui suppose un traitement relativement rapide (la majeure 190 partie des objets retrouvés récemment fait déjà parti du corpus ancien ce qui suppose peu de recherches bibliographiques supplémentaires) pour un gain d’informations évident (localisation à l’intérieur de la ville, datation par le matériel associé en couche). A partir de ce moment là, la base de donnée permettra, pour chaque groupe d’objets, d’axer la problématique sur plusieurs points différents, porteurs d’indications socio-économiques. Ces données, avant toute interprétation, devront être mises en perspective avec les données épigraphiques et littéraires, ne serait-ce que pour ne pas « redécouvrir » un événement qui serait déjà connu par les textes par l’étude du matériel archéologique. Ces pistes 38 à suivre sont les suivantes : - La localisation des objets à l’intérieur de la ville. Elle permet de mettre en évidence, comme à Augst, des concentrations d’objets dans des quartiers spécifiques. Ce travail doit être mené sur tous les objets, bien que certaines catégories devront faire l’objet d’une attention toute particulière : ̇ Les armes, les projectiles et le matériel militaire dont la présence au niveau des remparts peut être un indice archéologique d’un état de siège de la ville. ̇ Le matériel militaire au sens large, qui permettrait de mettre en évidence des zones à l’intérieurs de la ville attestant une présence militaire. ̇ Les instruments de médecine et de chirurgie (le cadre où sont pratiqués les actes médicaux demeure mal connu). - La concentration et la présence d’objets spécifiques : ̇ Les fibules d’Aucissa qui, découvertes en grand nombre, trahissent une fréquentation militaire (début du I° siècle de notre ère). Ces éléments pourraient être mis en perspective avec le processus d’installation de la population du Mont-Beuvray à Autun. ̇ Les fibules en arbalète ou les fibules cruciformes, découvertes en grand nombre, trahissent également une fréquentation militaire (fin III°-IV° siècle de notre ère). ̇ La présence dans un ensemble clos (lors d’une fouille récente) d’une grande concentration d’objets spécifiques. Ainsi, la présence d’éléments de balistes ou d’engins de guerre, d’éléments de cuirasse, ou encore d’éléments liés au travail du tissage (même si cela déborde du cadre que l’on s’est fixé, à savoir le mise de côté de tout élément lié à l’artisanat) pourrait permettre d’attester archéologiquement la présence de fabriques impériales au Bas-Empire uniquement connues par les textes à Autun, voire de les localiser. - La présence de productions exogènes : ̇ Le comptage des éléments exogènes et leur pondération par rapport au reste du mobilier pourrait permettre de mettre en évidence différents aspects : présence à Autun, à une époque donnée, d’une population n’appartenant pas au substrat indigène, mise en évidence d’un groupe de personne ayant ramené des « souvenirs » au retour d’une province de l’Empire. - Les concentrations d’objets en fonction de leur chronologie : ̇ La mise en évidence du mobilier « précoce » (augustéen) pourrait permettre de d’appréhender le processus d’installation de la population à Autun, au moment de sa création. ̇ La comparaison des proportions d’objets périodes par périodes (les découpages chronologiques restent à définir) peuvent permettre de mener une réflexion sur les modalités et l’évolution de la consommation au cours du temps. A ce stade, l’étude de mobilier en contexte est indispensable. Cette réflexion peut être menée d’une manière globale (évolution de la consommation du mobilier métallique à Autun, en quantité de métal, entre le haut-Empire et le IV° siècle, qui peut être mis en parallèle avec une évolution de la tabletterie), elle peut également concerner une catégorie de mobilier spécifique (évolution de la consommation de vaisselle métallique à Autun). - La comparaison des différentes catégories d’objets à des ensembles publiés : ̇ Les fibules (ensembles d’Augst, d’Avenches par exemple). ̇ Les instruments de toilettes et de médecine (ensembles d’Augst). ̇ La parure (ensemble d’Augst). ̇ L’huisserie (ensemble de Vertault, en cours d’étude). 38 Cette liste n’est pas exhaustive, elle regroupe brièvement les différentes problématiques auxquelles la manipulation simple du mobilier nous a fait penser. 191 Ces problématiques concernant directement la population de la cité d’Autun au cours de la période galloromaine, par le biais de cette étude pourront être associées à des réflexions plus spécifiques aux différentes catégories de matériel. Ainsi, à terme, des typologies encore non existantes pourront être mises en place. Des indications d’ordre chronologique obtenues par l’étude du mobilier associées aux éléments retrouvés en stratigraphie permettront de confirmer, de préciser, voire de modifier les données communément admises. Certaines catégories de mobilier seront peut être moins sollicitées par ce travail de réflexion. Toutefois il semble indispensable de traiter l’intégralité du mobilier, ne serait-ce que pour établir une base donnée utilisable par d’autres chercheur, dans des problématiques différentes et faire l’objet d’études individuelles (par exemple, l’étude des fibules ou encore des clés à Autun). 192 BIBLIOGRAPHIE GENERALE (Tène Finale-Bas-Empire) Allason-Jones, Miket 1984 : ALLASON-JONES (L.), MIKET (R.) – The Catalogue of small finds from the South Shields Roman Fort, Newcastle : Monograph Serie 2, 1984. 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La garniture métallique des meubles : pl. 67-73. L’écriture et la correspondance : pl. 74-76. L’écriture (stylets) : pl. 74-75. La correspondance (boites à sceaux) : pl. 76. Les instruments de médecine / hygiène : pl. 77-90. Les objets à usage mixte, destinés aux soins corporels, aux soins de beauté, aux examens médicaux et à la préparation de remèdes : pl. 77-83. Les objets exclusivement liés à la toilette : pl. 84-87. Les objets dont l’appartenance au domaine de la toilette reste hypothétique : pl. 88. Les objets exclusivement liés à la pratique de la médecine : pl. 89. Les objets dont l’appartenance au domaine de la médecine reste hypothétique : pl. 90. Les instruments de mesure : pl. 91-92. Le cheval et le transport : pl. 93-107. Les éléments liés au harnachement : pl. 93-97. Le harnachement du cheval purement civil : pl. 93-97. Le « pseudo » matériel militaire, lié au harnachement du cheval : pl. 94-95. Les appliques de harnais, fixation par plots : pl. 96-97. Les objets dont l’appartenance au domaine du harnachement du cheval est hypothétique : pl. 98-100. Le char : pl. 101-107. Les éléments de jougs : pl. 101-103. Les éléments de la caisse : pl. 104. Les objets dont l’appartenance au domaine de la charronnerie est hypothétique : pl. 105-107. Le matériel militaire : pl. 108-128. Les accessoires du vêtement : pl. 108-110. L’armement défensif : pl. 111. L’armement offensif : pl. 111-123. Les pointes de jet atypiques : pl. 124. Les objets dont la nature purement militaire est incertaine : pl. 125-128. 212 Les instruments de musique : pl. 129. Les clochettes : pl. 129. Le mobilier votif (et assimilé) : pl. 130. Varia : pl. 131-141. Les éléments possédant un axe de symétrie central : pl. 131. Les éléments liés à l’assemblage : pl. 132. Les instruments à la fonction indéfinie (outils ?) : pl. 133-134. Les objets munis d’un ou plusieurs anneaux fonctionnels : pl. 135. Les objets munis d’éléments de fixation : pl. 136. Eléments divers : pl. 137-141. Les éléments protohistoriques : pl. 142. Les éléments médiévaux et modernes : pl. 143-146. 213 Table des matières Remerciements : p. 1 Introduction et présentation du sujet : Présentation du catalogue : p. 2 p. 4 Catalogue du mobilier gallo-romain. p. 6 Les accessoires du vêtement. Les fibules. Les accessoires de vêtements autres que les fibules. p. 6 p. 6 p. 35 Les bijoux. Les pendentifs. Les bracelets. Les bagues. p. 37 p. 37 p. 38 p. 46 Les épingles. p. 49 La vaisselle métallique. Les accessoires. Les couteaux. Les cuillers. Les récipients. p. 63 p. 63 p. 63 p. 64 p. 68 Le luminaire. Les lampes. Les accessoires liés à la suspension. p. 81 p. 81 p. 83 L’huisserie : éléments de mécanisme de fermeture et de décor des portes et des coffres et coffrets. Les clés. Les éléments du mécanisme de fermeture. Autres types d’éléments. La garniture métallique des meubles. p. 84 p. 84 p. 96 p. 96 p. 97 L’écriture et la correspondance. L’écriture. Les stylets. La correspondence. Les boites à sceaux. p. 105 p. 105 p. 105 p. 107 p. 107 Les instruments de médecine / hygiène. p. 109 Les objets à usage mixte, destinés aux soins corporels, aux soins de beauté, aux examens médicaux et à la préparation de remèdes. p. 109 Les pinces. p. 109 Les spatules plates (« Spatelsonden »), les spatules creuses (« Löffelsonde ») et les ligules (« Ohrlöffelchen »). p. 111 Autres objets à usage mixte. p. 118 Les objets exclusivement liés à la toilette. p. 118 Objets dont l’appartenance au domaine de la toilette reste hypothétique. p. 123 Les objets exclusivement liés à la pratique de la médecine. p. 124 Objets dont l’appartenance au domaine de la médecine reste hypothétique. p. 125 Les instruments de mesure. p. 125 Le cheval et le transport. Les éléments liés au harnachement du cheval. Le harnachement du cheval purement civil. p. 127 p. 127 p. 127 214 Le « pseudo » matériel militaire, lié au harnachement du cheval. Les appliques de harnais, fixation par plots. Objets dont l’appartenance au domaine du harnachement de cheval est hypothétique. p. 128 p. 132 p. 136 Le char. p. 140 p. 140 p. 141 p. 142 Les éléments de jougs. Les éléments de la caisse. Objets dont l’appartenance au domaine de la charronnerie est hypothétique. Le matériel militaire. Les accessoires du vêtement. L’armement défensif. Armement offensif. Objets dont la nature purement militaire est incertaine. p. 144 p. 144 p. 150 p. 151 p. 159 La pêche. Les instruments de musique. p. 164 p. 164 Le mobilier votif (et assimilé). p. 166 Varia. p. 168 Catalogue du mobilier protohistorique. p. 180 Catalogue du mobilier médiéval et moderne. p. 183 Bilan du travail de D.E.A. et perspectives d’avenir p. 189 Bibliographie thématique. Index des planches. Table des matières. p. 192 p. 211 p. 213